Catégorie : Arts Plastiques

Pierre Roy-Camille : « Surnaturel s» ou l’art conceptuel…

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

surnaturels-1Habitation Clément. Jusqu’au 22 juin 2014

Comment qualifier son geste, ses propositions, ses regards ? De présences certainement, quelque chose qui suggère une signification , un mouvement, une séquence inspirant une durée, un récit. Mais de présences qui animent en même temps une évidence en retrait et une énigme éclairant son action dans l’expérience d’une façon de faire presqu’une façon d’être.

Pierre Roy Camille se lance dans cette consistance particulière, inventée, creusée, par un choix artistique qui réactive sans cesse sa définition et sa portée. L’artiste a fait le choix d’intervenir sur et dans des intervalles, qui ne sont pour lui ni des espaces vides, des pertes ou des erreurs. Mais la condition à partir de laquelle il se passe quelque chose. Des possibilités de passages vers l’ailleurs, d’issues hors le vide, d’interventions mettant en relief des facettes différentes de son interprétation.

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14°N 61°W : réflexions autour de la question de progrès

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21 Juin – 02 Aout 2014

espace d’art contemporain 14°N 61°W 19, rue du Mérite Artisanal -Z.A Dillon 97200 Fort de France Martinique FWI

RÉFLEXIONS
(autour de la notion de progrès)avec/ with Robert Charlotte, Ronald Cyrille, Jean-Marc Hunt, Norville Guirouard-Aizée, David Gumbs, Ricardo Ozier-Lafontaine & Raymond Médélice
21 Juin – 02 Aout 2014
A l’occasion de la prochaine exposition de groupe des artistes de l’espace d’art contemporain14°N 61°W, caryl* ivrisse-crochemar a demandé à Robert Charlotte, Ronald Cyrille, Jean-Marc Hunt, Norville Guirouard-Aizée, David Gumbs, Ricardo Ozier-Lafontaine & Raymond Médélice de réfléchir à une œuvre récente qui traduirait leur réflexion sur la notion de progrès dans l’environnement caribéen et au delà.
Cette manière de présenter de récentes productions des artistes à travers une thématique particulière est née il y a plusieurs années de reflexions partagées avec l’artiste français Cyril de Commarque sur cette dite notion de progrès.Depuis 2009, ce dernier a mis en place le projet Undergreen -projet interactif entre artistes, chercheurs, scientifiques, penseurs, etc. -mettant au cœur du débat la notion de progrès et nous interroge sur les conséquences de celui-ci sur l’environnement, mais aussi les armes de destruction massives, les mutations génétiques, la communication et les restrictions de libertés,nos modes de consommation, la médecine, les migrations…

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L’esclavage : crime contre l’Humanité Quelle réparation pour l’irréparable ?

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CAFÉ DÉBAT SOCIAL CLUB

Nous vous invitons à notre prochain café-débat qui aura lieu le jeudi 19 juin 2014 à 19 heures à la Casa del tango, 651 rue Alfred Lumière à Jarry.

Thème :

L’esclavage : crime contre l’Humanité
Quelle réparation pour l’irréparable ?

Par Alex Lollia
(Professeur de philosophie, syndicaliste).
Parce que nous aurons célébré, une fois l’an, la journée de l’abolition, nous ne serons  pas quittes, pour autant, avec ceux  qui ont subi : «  le collectif ravalement à la bête ».
Si l’esclavage, à n’en pas douter, s’avère un crime conte l’humanité, sa réparation s’impose du même coup comme un impératif moral et politique catégorique. Comme le soulignait Condorcet :
« Il est juste de condamner celui qui enlève à un semblable l’usage de la liberté à réparer son tort ».

Mais 166 ans après l’abolition de l’esclavage, à qui demander réparation et au bénéfice de qui ? Et, quelle réparation ?
Ces questions restent un sujet de dissension. Car, c’est la notion même de « réparation »   qui est problématique.
Aimé Césaire, par exemple, réfute cette terminologie parce qu’elle fausse le débat.

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« Pour en finir avec le sanglot de l’Homme noir », conférence-débat organisée par « Tous créoles »

Le 14 juin 2014 à 11h Hôtel Batelière  à Schoelcher

mabanckouJe suis noir, et forcément ça se voit. Du coup les Noirs que je croise à Paris m’appellent ‘mon frère ‘. Le sommes nous vraiment ?
Qu’ont en commun un Antillais, un Sénégalais, et un Noir né dans le Xème arrondissement, sinon la couleur à laquelle ils se plaignent d’être constamment réduits ?
J’ oublie évidemment la généalogie qu’ils se sont forgée, celle du malheur et de l’humiliation – traite négrière, colonisation, conditions de vie des immigrés…
Car par-delà la peau, ce qui les réunit, ce sont leurs sanglots.Je ne conteste pas les souffrances qu’ont subies et que subissent encore les Noirs.
Je conteste la tendance à ériger ces souffrances en signes d’identité.
Je suis né au Congo Brazzaville,j’ai étudié en France, j’enseigne désormais en Californie. Je suis noir, muni d’un passeport français et d’une carte verte. Qui suis-je ?J’aurais bien du mal à le dire. Mais je refuse de me définir par les larmes et le ressentiment.
Alain Mabanckou a reçu le prix Renaudot pour Mémoires de porc-épic en 2006 (Le Seuil) .

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« Albertine Etifier (1900-1982) ou la trajectoire d’une petite-fille d’esclaves au service de l’instruction publique en Martinique »

Le mardi 17 juin à 18h aux Archives départementales

— Conférence animée par Caroline Bruch —

ecole_normale_martiniqueEn France, l’acte de naissance réel de l’École Normale prend corps avec la loi Guizot en 1833. Même si la loi ne concerne que les départements métropolitains, la Martinique veut aussi posséder son «École Normale». Le cheminement de cette construction durera cent ans. D’état embryonnaire, longtemps dénommé «cours normaux», elle n’achèvera sa véritable existence qu’au milieu du XXe siècle, dans un espace autonome chargé de symboles. On retrouve dans cet écrit les pères et mères fondateurs de l’Instruction Publique en Martinique. De condition plus que modeste, petit-fils ou petite-fille d’esclaves, leur courage et leur vaillance vont les transporter au-delà de l’océan.

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« Césaire, Neruda, Tagore » : Pour un univers réconcilié

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint –Auret —

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LE DOCUMENTAIRE INTIMISTE

Grandiose, l’exposition consacrée par l’UNESCO à Tagore, Neruda, et Césaire, et que propose la Ville de Fort-de-France sur le parcours de ces trois figures emblématiques et humanistes. Vaste, chronologique thématique et pédagogique, elle permet de saisir la variété de leurs actions diffusées de part le monde et donc de sortir des a priori. Car si leur œuvre est connue, il fallait faire honneur aux hommes qu’ils ont été et à l’exemplarité des faits d’armes qui ont fait leur glorieuse réputation. Après un rappel de leur identité, qui donne d’emblée le ton, on (re) découvre de panneaux en panneaux la fresque humaniste qui les unit aujourd’hui. Il était très ambitieux, ou plus simplement normal d’établir cette relation, et il ne faut donc pas craindre la saturation ni le survol. C’était le risque de l’exercice, mais l’exposition mérite absolument une petite échappée du côte du Théâtre Aime Césaire. Où que le regard se porte, on se sent pris dans les strates du temps, toujours visibles. C’est ce qui fait l’incomparable charme de cette exposition.

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14°N 61°W – CiNémAtYpic!

cinematypic-400Espace d’art contemporain 14°N 61°W poursuit  en 2014, ses résidences audiovisuelles et invite Yusi Etiman & basso berlin pour 6 mois de projection de films inédits..
projection de films atypiques, cinéma d’auteur, d’art et d’essai en V.O sélectionnés avec Yusi Etiman (basso berlin)
tous les 15 jours, le mardi!
avec / with basso berlin & l’association art unlimited
projection à 20.30/screening at 8.30pm

Prochain rdv: mardi 17.06.2014

Synopsis

Meteorango Kid, Herói Galático (1969), est un film plein de symboles.. Il peut provoquer l’étonnement, le rire et le dégoût et parler de choses un peu plus graves..
Le mouvement underground du cinéma de Bahia à la fin des années 60 a révélé beaucoup de réalisateurs intéressants. André Luiz Oliveira était l’un d’eux. Diplômé de l’école de cinéma UFBA, André est rejoint par les acteurs marginaux du théâtre, du cinéma d’avant-garde et par Novo Baianos (groupe de rock) avec qui il va réaliser un film au sujet de la révolte de la jeunesse de la classe moyenne.
Au centre de tout cela, Lula (Luiz Antônio Martins), un étudiant d’université, le jour de son anniversaire.

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« Surnaturels » de Pierre Roy-Camille à la Fondation Clément

Du 16 mai au 22 juin 2014 Ouvert tous les jours de 9h à 18h.

—Présentation d’Anne-Claire Plantey —

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( Extraits du catalogue)

Né en 1979, Pierre Roy-Camille, vit et travaille à Paris. Son travail conjugue le dessin, l’utilisation des outils numériques et la réalisation de créations in situ par le biais de peintures murales ou d’affiches ; il se définit volontiers comme un producteur d’images. Marqué du sceau du métissage et d’une enfance passée entre la Martinique paternelle et la métropole maternelle, une partie de lui demeure manquante, comme éternellement séparée. Cela donne lieu à une construction identitaire riche et complexe, un imaginaire imprégné d’une nature puissante et luxuriante dont frémit subtilement toute son œuvre. être d’ascendance antillaise lorsque l’on possède la blondeur de ses cheveux, le turquoise de son regard pose dès le départ la question de l’origine, de même que l’usage de faux-semblants, thèmes récurrents que l’on retrouve au cœur de ses préoccupations plastiques.

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Abishag : face 2 face

Une sensibilité vivifiante

— Par Christian Antourel & Ysa deSaint-Auret—

abishagSon prénom est déjà un voyage à l’accent biblique. Son voyage personnel a suivi celui de l’art, pétri de spiritualité. Son père est ingénieur du son, sa mère, chanteuse et comédienne. Il est évident qu’enfant de la balle, elle soit elle-même artiste. Ses nombreuses expositions de par le monde : Canada, Cuba, France, Côte d’Ivoire, Colombie, Sénégal, Barbade, Usa, ne lui ont heureusement pas enlevé de sa spontanéité.

Pour celle dont le projet est « de vivre chaque instant avec le sourire » la vie est un cadeau et elle l’exprime dans ses toiles avec maestria, tout à fait conforme à sa gourmandise de vivre. Et c’est bien la spiritualité qui imprègne son œuvre par le biais de visages, d’expressions, de regards empreints de profondeur de sérénité ou d’étonnement, parfois lointains aériens ou embués de rêves et de nostalgie. Le regard: tout est dit par ce canal au travers duquel elle exprime ses émotions car c’est par la vue qu’elle explore son environnement, et dévoile son univers plastique. Les couleurs y sont prégnantes, juxtaposées, fondues dans l’œil du spectateur.

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« Fragment? » Conférence de Dominique Berthet suivie de « Frag Men »,

Performance dansée de la cie Art & Fact. Mercredi 4 juin, 18h45, BU du campus de Schoelcher

 fragment_ds_art-2Fragment ? …

Pour éclairer le propos, posons que le Je me souviens, de Georges Perec et le Guernica, de Picasso illustrent chacun à sa façon la thématique du fragment.

En 480 éclats de mémoire introduits par la même anaphore (Je me souviens que Fidel Castro était avocat…, Je me souviens du yo-yo…), Perec nous livre moins des souvenirs que des réminiscences jetés comme autant de confettis au regard du lecteur. Quant à Pablo Picasso, quelle œuvre plus évocatrice de la dimension de fragment que Guernica et son cortège de corps éclatés dans le fracas d’une guerre ?

Littérature, arts plastiques, architecture… : le fragment «morceau d’une chose déchirée ou brisée, germe d’une œuvre à venir*», est de tous les arts, il est art lui-même, recrée, en rupture avec les canons de l’esthétique classique.

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Recherches en Esthétique n°19 : Art et engagement

recherche_esth-19Le CEREAP en lien avec le CRILLASH

L’Association des Amis du CEREAP

ont le plaisir de vous convier à

l’exposition-événement

organisée à l’occasion de la sortie

du 19° numéro de la revue Recherches en Esthétique, « Art et engagement »,

le mardi 27 mai, à 18h précises, à l’Atrium (Fort-de-France), salle La Véranda

 Exposants :

Christian BERTIN, Hervé BEUZE, Chantal CHARON, Bruno CREUZET, Nicolas DERNE, Patricia DONATIEN,

Mathieu GUERART, Norville GUIROUARD-AIZEE, Marc MARIE-JOSEPH, Elbia POLANCA,

Myrtha RICHARDS MARIE-JOSEPH, SENTIER, Luz SEVERINO, Henri TAULIAUT

Présentation du volume par Yolande-Salomé TOUMSON

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Michel Rovelas, élu artiste de l’année 2014 par Gens de la Caraïbe

— par Scarlett JESUS, critique d’art, membre de l’Aica Caraïbe du Sud—

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Exposition à L’ARTCHIPEL de Basse-Terre, du 15 juin au 6 juillet 2013.(*)

« Un peuple qui ne sait plus interpréter ses propres signes, ses propres
mythes, ses propres symboles, devient étranger à lui-même, perd foi en son destin. »
Jean-Marie Adiaffi, La Carte d’identité, Hatier, Paris, 1980.
Michel Rovelas expose, avec la régularité qu’il s’est lui-même imposée, tous les deux ans.
Sa dernière exposition remonte donc à 2013 et il nous faudra patienter une année de plus pour la prochaine, qui ne manquera pas de nous étonner, comme ce fut le cas pour celle-ci. Et comme l’étaient les précédentes.
« Les anciens toujours existant et bien vivants »… Nous comprenons sans mal que la formule s’applique aux ancêtres des Guadeloupéens, esclaves. Toutefois ce titre ne pourrait-il tout autant s’appliquer à l’artiste lui-même ?
Non pas que les Guadeloupéens oublient Michel Rovelas, toujours sollicité par de jeunes artistes avides de conseils, et attendu par un public d’amateurs d’art qui lui est fidèle. Mais parce que, bien vivant, il continue à être très présent sur la scène artistique où se bouscule la jeune génération, produisant des œuvres à la fois novatrices et cohérentes avec ce qu’a toujours été sa démarche d’artiste, des œuvres qui se situent au-delà des modes.

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Richard-Viktor Sainsily Cayol : Rhizomes hybrides ou la poïétique d’un syncrétisme

"L'art rhétorique"

— Par Christian Antourel et Ysa de Saint-Auret —

sansily-cayol-1D’une modernité mélangée d’héritage, Richard-Viktor Sainsily Cayol nous parle d’un fruit de racines multiples, de mélanges d’influences qui aboutissent à la création ultime : « La plus belle performance humaine : un syncrétisme »

Son œuvre apporte une ivresse du regard. Diversités, fantaisies mises à mal des langages de la plastique. Il donne à voir une brillance, un style unique et une forme de démesure, dans des postures d’absence et de fixité. Finalement, c’est du gâteau, beau, accessible, bien ficelé et juste assez étrange, pour titiller le spectateur trop rigide. Un art de l’intelligence et de l’exploit formel un art qui surmonte naturellement des contraintes formidables, c’est d’abord ça. Mais cette prouesse, plus subtile encore, laisse flotter dans l’air une part de mystère sucré, impossible à cerner, une ambiance d’énigmes mathématiques, des sous entendus, du sous- texte, vu dans le sens de l’émotion, pensée dans le registre de la nuance qu’il revisite avec une pertinence et un sens de l’actualité qui laisse pantois. Car son monde est parfaitement en adéquation avec la « Schizofrénésie» mise en scène.

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Galerie ODIS’7 du Marin : Traces Gravures contemporaines des Amériques

« Entre hommages et nouveautés »

Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
nerio2_325Cinq graveurs professionnels Nerio Quintero du Vénezuéla, Juan Bautista du Mexique, Mayra de los Santos Mexique, Dio Viana du Brésil, Elbia Polanca Venezuela, réunis autour des formes et du savoir faire, évoluent entre mémoire individuelle et mémoire collective à travers la mise en scène de techniques où sont inscrites les traces du temps qui passe, les mots d’une histoire qui défile tout comme les non-dits et les silences partagés.

Depuis la nuit des temps des empreintes gravées dans le cuivre, le bois, la pierre, sont imprimées sur du papier ou du parchemin. Chacun à leur manière les artistes cherchent à briser le silence et questionnent le poids de l’espoir et de la tradition, à travers une profusion graphique, une série de gravures qui s’exposent dans les espaces de la Galerie Odis’7. De leurs songes, ces artistes posent dans les jeux de lumière de la galerie des souvenirs magnifiques : objets d’où, du matériau le plus pauvre, le graveur fait surgir une œuvre irradiante qui vient accrocher les lumières d’aquatinte ou rouletting en mille facettes à ses reliefs.

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Exposition: « L’eau qui coule, l’eau qui tombe, l’eau qui est »

’— Dossier de presse —

le_madeL’exposition « L’eau qui coule, l’eau qui tombe, l’eau qui est. » aborde le vaste thème de l’eau et de ses représentations poétiques, iconiques, imaginaires et réelles dans la Caraïbe multiple d’aujourd’hui. L’eau dans la diversité de ses manifestations, joyeuses, nourricières, violentes, douces, soudaines, se fait porteuse de toute une série d’échos historiques, sociétaux, personnels et collectifs qui permettent à l’artiste d’explorer ainsi sa région. Le choix de deux artistes martiniquais et d’une artiste dominicaine initie à la fois l’ancrage et l’ouverture vers l’ailleurs. Comprendre son monde, comprendre une représentation, voir comment un même élément peut renvoyer à la fois, à la géographie, à l’histoire, à la société, à l’économie, à la famille, à l’environnement,voilà quelques unes des pistes que ces artistes pourront proposer à travers cette visite aux enfants. Ainsi, les petits comme les adolescents pourront trouver dans ce voyage au fil de l’eau le prétexte ludique, comme la base d’une réflexion et d’une construction d’un futur. L’exposition prendra en compte la spécificité de chaque artiste mais aussi les points communs qui les rapprochent et sera organisée dans une logique muséale autour de déclinaisons de la question de l’eau.

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« Bonsaï, couleur du vent»

Exposition les 17 et 18 mai 2014 à la Villa CHANTECLERC

bonsai_8emeLes 18 et 19 mai, le Tropik Bonsaï Club vous donne rendez-vous pour découvrir son exposition bisannuelle « Bonsaï, couleur du vent ». C’est une rencontre passionnante qui vous est proposée pour cette 8ème édition.
Le vent !!!
Interpréter le vent, faire vivre au visiteur les caprices du vent, c’est là le rêve de tout artiste. Depuis de nombreuses années, notre association oeuvre à développer et à diffuser l’Art du bonsaï en Martinique.
Affiliée à la Fédération Française de Bonsaï, à la Fédération Latino-Américaine et Caribéenne de Bonsaï et à la Fédération Mondiale de Bonsaï, elle assure par ailleurs, la formation de ses membres en organisant mensuellement des ateliers et en invitant régulièrement des formateurs tant nationaux qu’internationaux pour des sessions spécifiques.

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Au Quai-Branly, l’art époustouflant des Indiens des plaines

Jusqu’au 20 juillet, le Musée du Quai-Branly, à Paris, propose une superbe exploration de l’esthétique des Indiens des plaines

— Par Emmanuel Romer —

indiens_des_plainesLe parcours commence avec des œuvres contemporaines, pour remonter jusqu’à l’époque précolombienne, en passant par les grandes étapes de la conquête de l’Ouest.

À l’évocation du mot Indien, une multitude d’images et de sons jaillissent. Un feu d’artifice de couleurs, avec des danses de guerre, des tipis, d’immenses troupeaux de bisons, de majestueux guerriers coiffées de plumes chevauchant à bride abattue des espaces à perte de vue…

Des images héritées des peintres du début du XIXe, tels George Catlin ou Karl Bodmer, des photographes comme Edward S. Curtis, des spectacles itinérants ayant sillonné la France dont le Wild West Show de William Cody alias Buffalo Bill et surtout du cinéma américain qui a incrusté dans notre esprit l’archétype de l’Indien, un personnage caricatural, tantôt positif tantôt négatif, appartenant à un passé révolu.

DES ŒUVRES CONTEMPORAINES POUR COMMENCER
Démarrer la visite de cette exposition consacrée aux peuples des plaines avec des œuvres contemporaines, avant de remonter le temps jusqu’à la période précolombienne, en passant par les grandes étapes de la conquête de l’Ouest, rappelle que les cultures indiennes restent vivantes et créatives.

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Sur le marché de l´art

— Par Rafael Acosta de Arriba —

l_artLe marché de l´art est aussi ancien que les sociétés qui ont peuplé ce monde depuis quelques siècles. Mais il n´avait pas eu alors, la nature, l´ampleur et les traits qu´il détient à l´heure actuelle. D´abord, c´était l´échange direct des produits lorsque l´art ne possédait pas la lettre de créance qu´il présente dans le monde actuel mais il était plutôt une production artisanale. Peu à peu il a évolué pour devenir plus complexe jusqu`à en arriver aux grandes dimensions du méga marché de nos jours, à savoir, un marché spéculatif, non réglable (quoique ils existent des corporations dédiés complètement à la recherche, la promotion et le financement des valeurs du marché. Comme il est facile de constater sur la net) et juteux, de même que le marché immobilier et celui des pierres précieuses, pour ne citer que deux exemples.

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Negropolitan Traffic ou la soute de la modernité

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret.—

j-m_hunt-2Jean-Marc Hunt nous mène dans les chemins de traverse, d’un univers et de ses profondeurs, à la fois matérielles et spirituelles qui s’offrent à notre contemplation. Car il nous convie à une réflexion et non à une vision purement esthétique.

Cette perspective graphique, favorise une juste altitude de regard face à la matérialité. Sa peinture est une véritable abstraction. Elle ne bascule pas dans un vide en s’éloignant de la figuration, mais se tient proche de l’épicentre d’une inspiration à la gouaille turbulente, où le cœur règne
investi d’une énergie féroce. Elle veut permettre à l’imaginaire de tracer sa route sans contrainte et de s’évader, dans une intimité racontée.

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« Omoro » inaugure la Galerie Jouanacaera au Carbet

Exposition visible du 2 au 24 mai 2014 au N° 100 Route de Kayali, Morne aux Boeufs, 97221 Le Carbet, Martinique

— Dossier de presse —

omoroLe centre de Bien Etre Jouanacaera inaugure début mai sa galerie d’art. Un projet innovant qui ne manque pas d’ambition puisqu’il s’agit de combiner dans un même lieu l’harmonie du corps et de l’esprit. Un message universel, qui sera porté en premier lieu par l’artiste OMoRO.
Lorsque Dina et Eddy m’ont proposé de participer au lancement de leur Galerie d’Art Contemporain Jouanacaera dans leur centre au Carbet, j’ai vivement adhéré à ce projet. Avec déjà de nombreuses oeuvres où le corps, surtout nu et féminin, est glorifié, l’exercice semblait facile. Cependant il fallait encore établir la relation entre cet espace temps particulier et l’harmonie globale du monde de l’art. Le «Message Universel» d’amour et de beauté devait trouver un vecteur et c’est tout naturellement vers le massage que j’ai été attiré. J’ai donc réalisé de nouvelles œuvres dans le but de faire cette connexion.

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« L’Atlantique noir » de Nancy Cunard

Bien plus que l’égérie des surréalistes, la lady émancipée, auquel le Musée du Quai-Branly rend hommage, fut une grande militante de la cause noire.

— Par Cécile Jaurès—
nancy_cunardSur la photographie, prise par Man Ray en 1926, Nancy Cunard pose, féline, dans une robe imprimée léopard, les cheveux coupés à la garçonne et les bras chargés jusqu’aux coudes de bracelets en ivoire. Pourtant, plus que son allure, c’est son regard perçant, cerné de khôl, qui aimante le visiteur de l’exposition du Musée du Quai-Branly. « L’ogresse maigre, d’une beauté farouche », selon la formule de Marcel Jouhandeau, semble animée d’une volonté sauvage de suivre le chemin qu’elle s’est choisi.

Tout destinait cette fille d’une riche famille d’origine américaine (les paquebots Cunard) à une vie de mondanités. Pourtant, dès ses 18 ans, la jeune lady se sent à l’étroit dans le carcan de l’Angleterre victorienne et fréquente les artistes de la contre-culture, de T.S. Eliot à Jacob Epstein.

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Césaire, Néruda, Tagore. Pour Un nouvel Humanisme!

Exposition 24 avril - 01 septembre 2014, Jardins de l’ancien Hôtel de ville.

— Présentation —

universel_reconcilieAimé Césaire, Pablo Neruda et Rabindranâth Tagore éclairent nos questionnements sur le projet humaniste contemporain, à l’heure où aucun espace culturel ou géographique ne peut s’arroger seul le droit de le définir.
L’exemplarité pionnière de leurs messages à conduit l’UNESCO à créer, en octobre 2010, le programme Tagore, Neruda, Césaire, Pour Un Universel réconcilié , pour cadre opérationnel interdisciplinaire et durable » sur cinq grands sujets convergents qui les mettent en résonance et éclairent nos questionnements actuels

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Les mondes de Richard-Viktor Sainsily Cayol

Rhizomes hybrides ou La poïétique d’un syncrétisme. Dimanche 27 avril 2014 à 10h, visite commentée de l'exposition à la Fondation Clément

 — Par Dominique Berthet —

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Extraits du catalogue de l’exposition

Dans une belle formule, Vassily Kandinsky, parlant de la création artistique, écrivait : « Chaque œuvre naît, du point de vue technique, exactement comme naquit le cosmos… Par des catastrophes qui, à partir des grondements chaotiques des instruments, finissent par faire une musique que l’on nomme musique des sphères. La création d’une œuvre, c’est la création du monde »1. Le fait que Kandinsky soit l’un des fondateurs de la peinture abstraite, qu’il réalisa en 1910 une aquarelle en rupture avec l’esthétique de la mimesis et qu’il soit, par ailleurs, persuadé de l’existence de correspondances entre la peinture et la musique (comme l’atteste sa correspondance avec le compositeur Arnold Schönberg), permet d’éclairer cette vision de la création de l’œuvre.
Kandinsky, au début du XXe siècle, ouvrit la voie à un art libéré des contraintes de la représentation, laissant libre cours à l’expression de l’émotion, des sensations, des sentiments, de la sensibilité, du monde intérieur.

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Césaire, Neruda, Tagore, pour un universel réconcilié

24 avril - 01 septembre 2014, Jardins de l’ancien Hôtel de ville. Du Lundi au Vendredi de 7h à 18 h. Le Samedi de 8h à 13 h

universel_reconcilieL’exposition mise en place vise à porter un regard croisé sur les pensées communes développées dans les oeuvres littéraires des trois grandes figures de la littérature que sont Aimé CÉSAIRE, TAGORE et Pablo NERUDA, en mettant en lumière leur valeur universelle d’ humanisme ainsi que leurs luttes contre toutes les formes d’oppression subies par les peuples à travers le monde.
La Ville de Fort-de-France souhaite dynamiser son attractivité en proposant une manifestation d’envergure internationale et en créant une synergie des
offres culturelles entre l’Espace Muséal Aimé Césaire, le Théâtre Aimé Césaire, le banc Césaire et l’Espace Culturel Camille Darsières, en proposant un panel d’activités culturelles, gratuites et tous publics.

Le programme « Rabindrânâth Tagore, Pablo Neruda et Aimé Césaire pour un universel réconcilié », de l’UNESCO

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Pôglo : Swett Africa

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—Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret.—

Nul besoin d’hallucinogènes métaphysiques pour ses convictions. La spontanéité créative de Pôglo suffit à son œuvre, à sa brillance psychédélique, révélatrice de l’âme, et pour en exprimer la poésie.
Peintre, disciple d’une terre promise, flottant sur les artères subliminales d’un festival des avant-gardes, «One love Africa. » En plein revival initiatique, comme d’autres font des voyages astraux mais immobiles, Pôglo semble succomber aux sirènes d’une vie oubliée. Il va droit au but, l’idée se dégage d’emblée. Fils elliptique d’une Afrique en expérience totale, et méditation disciplinée, il a des « yeux-mandalas » iris pyramidal. Pupilles dilatées à l’infini, son œuvre se repait de belles pulsations stroboscopiques pour nous perdre dans l’abîme de tableaux et scènes en miroir. On pourrait supposer que cette pensée, ce refus d’ajouter des objets à un monde qui en est déjà saturé, s’inscrit spécifiquement dans le contexte d’un retour probable au berceau de l’humanité. Pôglo veut créer une sorte d’effacement des frontières, entre les contenus qui sont mis sur le même plan.

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