Catégorie : Arts Plastiques

Marie Gauthier : « Liminales »

marie_gauthier-1Exposition de peinture
Galerie Jouanacaera/ Art contemporain
N° 100 Route de Kayali,
Morne aux Boeufs
97221 Le Carbet
du 10 au 25 octobre 2014
Du lundi au samedi de 10h à 18 h
Présence de l’artiste le samedi et sur rendez-vous. Tél. 0696858877

Marie GAUTHIER
Née en France. Vit et travaille dans la Caraïbe depuis 1987.
Artiste plasticienne et professeur Agrégé d’Arts Plastiques
Principales expositions individuelles depuis 1991 :
2014 « Liminales », Galerie Jouanacaera, Le Carbet, Martinique
2010 « Embrasements », Le Marin, Martinique
2007 « Incarnats », Atrium, Fort de France
2004 « Cachemire » Bibliothèque Schoelcher, Fort de France
2003 « El coser de los dias », Museo de las Casas .Reales, Sto Domingo, Rep. Dominicain
2005-07 « Les Petites Indiennes ».

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Nuit blanche : Paris se met à l’heure du street art

— AFP —

la_tour_13La mairie de Paris met à l’honneur l’enfant terrible de l’art contemporain à l’occasion de la 13e édition de la Nuit blanche, qui se tient ce samedi soir.

Paris, « capitale du street art » ? C’est en tout cas l’ambition de la mairie de Paris, qui mettra à l’honneur l’enfant terrible de l’art contemporain à l’occasion de la prochaine Nuit blanche, samedi, en lui ouvrant largement ses murs. L’adjoint de la maire de Paris en charge de la Culture, Bruno Julliard, en a fait la promesse, lors de la conférence de presse de présentation de la Nuit blanche début septembre : « Paris doit devenir la capitale mondiale du street art. »

« On constate vraiment un emballement des Parisiens (…). Il y a un emballement des décideurs, qui apprécient l’image de modernité associée au street art ; un emballement des galeries d’art contemporain parisiennes, où les ‘street artistes’ ont massivement fait leur entrée. C’est devenu un champ majeur de l’art contemporain où Paris a une place importante (…). Nous avons envie d’être dans ce train de la modernité, de l’excellence », a déclaré l’élu à l’AFP.

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Dans la tête de Duchamp

Le Centre Pompidou présente l’œuvre peinte de l’inventeur des ready-made et de l’art conceptuel. Un contre-pied qui donne des clés pour comprendre l’artiste

Marcel Duchamp est surtout connu, en Europe, pour avoir, avec ses fameux readymades – objets déjà faits, choisis par l’artiste, et présentés comme œuvres –, remis en cause la peinture et la nature même de l’art. 1910-1923 : treize années, pourtant, au cours desquelles Duchamp investit le langage pictural, se dit peintre, expose dans les salons publics, tout en élaborant Le Grand Verre appelé aussi La Mariée mise à nu par ses célibataires, même.

À travers une centaine de dessins et peintures conservés pour la plupart au Philadelphia Museum of Art, auxquels s’ajoutent ses Notes autographes conservées au Centre Pompidou, l’exposition dévoile les recherches picturales de Duchamp, sa période fauve, ses emprunts symbolistes, ses explorations cubistes, mais aussi le non-sens et l’humour qui caractérisent son œuvre. Les sources livresques, picturales, scientifiques et techniques auxquelles il a puisé durant ces années cruciales – ouvrages rares de la Bibliothèque Sainte-Geneviève où il a travaillé avant son départ pour les États-Unis, objets techniques du Conservatoire national des arts et métiers, objets mathématiques de l’Institut Poincaré…– sont aussi présentées, témoignant de son intérêt pour la littérature et les mots comme pour les sciences optiques, physiques et mécaniques.

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Luko : « De Pierres et de Planches » à Fonds St-Jacques.

Exposition itinérante de bande dessinée sur les Monuments Historiques de la Martinique

luko-1— Dossier de presse —

Luko. Auteur de BD, né à Fort-de-France (Martinique), il vit en région parisienne. Ancien élève de l’Iconograf, un centre d’enseignement à l’image narrative, il a été lauréat au concours international Raymond Leblanc en 2007 et 2008.
Après deux expositions collectives à Bruxelles, l’album de bande dessinée « Lé Zitata – Premier Pas » pour Ibis Rouge Édition (en cours d’adaptation au théâtre), la participation à différents événements et séminaires, il réalise « De Pierres et de Planches », l’exposition BD sur les Monuments Historiques de Martinique.
L’exposition bédéïsée du dessinateur martiniquais Luko « De Pierres et de Planches » consacrée aux Monuments Historiques de la Martinique, et co-réalisée avec la Direction des Affaires Culturelles – Ministère de la Culture & de la Communication, s’inscrit dans ce lien transversal entre patrimoine et création artistique, dynamique dans laquelle s’ancre le projet du CCR Domaine de Fonds Saint-Jacques, Lieu patrimonial à vocation culturelle, soucieux d’interroger les legs du passés & de stimuler les imaginaires.

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Yannick Vérrès  » Racines Carrées » expression libre

— Par Christian Antourel —

verres-2Le design va de l’objet fonctionnel à l’objet baroque, en passant par tous les états du flexible, du modulable et du turgescent. Du joli grille pain à l’utopie absolue savoir mettre de la folie dans la matière. Seules comptent la démarche, les traces de la pensée, l’influence cachée du novateur. Yannick Vérrès a en lui du rêve, du temps de la patience, et comme en musique il invente sa propre grammaire. Les épousailles de l’art et de la technique où formes et symboles font écho à l’industrie et la nature, harmonisent des critères esthétiques et fonctionnels. Son travail enchante par sa candeur et sa légèreté. Peut-être parce qu’il est conçu de façon instinctive, directement du dessin à l’objet. Deux en un, objet utile et beau, voilà ce que propose Yannick Verrès⋅ Pour cette exposition, il compose une série de meubles, tables, tabourets, tables basses, bancs qui explore la relation entre le bois et le métal. Bien plus que du mobilier, ces modèles sont en fait des sculptures fonctionnelles, pièces uniques épurées, réalisées dans une recherche de style⋅
Ses espaces habitent les quotidiens, pas l’inverse.

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Alex Vilna « L’eau source de vie » comme un bain de jouvence

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

yannick_verres-1Il est des artistes qui pratiquent l’élan total, la créativité lyrique et qui transmettent leur témoignage pictural comme une décharge. C’est le cas d’Alex Vilna.

Dans cette immobilité, du tableau qu’a choisi le geste de l’artiste qui l’expose à jamais, il subsiste l’intensité vivante, la vitesse du muscle. On sent respirer, plus encore haleter dans le mouvement de l’eau le frémissement nerveux du torrent, les rires secoués de la rivière, et la vibration de la mer qui tremble encore de sa vitesse immobilisée Car Alex Vilna semble dire que le difficile n’est pas d’éprouver des émotions, mais de trouver le langage qui les exprime. Ainsi il s’attache bien d’avantage à saisir l’intensité expressive, la force, la vie et le frisson qui les animent⋅ L’artiste c’est lui qui va à la source de la nature pour y chercher, y tailler et en emporter toute la matière dont il a besoin⋅ C’est aussi lui qui de toute son intelligence, de toute sa sensibilité, de toute sa volonté, dirige, guide et dispose les taches et les formes dont vont naitre des tracés et des teintes⋅

L’eau se révèle comme personnage à part entière.

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Niki de Saint Phalle sous toutes ses facettes au Grand Palais

nana_nikiTout le monde connaît ses « nanas » aux formes opulentes et aux vêtements multicolores, mais une rétrospective au Grand Palais donne à voir un autre versant de Niki de Saint Phalle : féministe, torturé, engagé, sans concession.

« Peindre calmait le chaos qui agitait mon âme. C’était une façon de domestiquer ces dragons qui ont toujours surgi dans mon travail », a écrit l’artiste.

A travers les 200 oeuvres et archives (dont beaucoup inédites) réunies par Camille Morineau, commissaire de l’exposition, Niki de Saint Phalle apparaît comme une créatrice radicale et avant-gardiste, dénonçant violemment la société patriarcale, la religion ou le racisme.

En 1961, quatre ans avant les premières « nanas », elle entame ainsi la série des « tirs », des panneaux où sont fixés des objets symboliques et des sacs de couleur, le tout recouvert de plâtre blanc. Niki, aidée parfois d’amis ou d’assistants, tire ensuite dessus à la carabine, répandant ainsi les couleurs.

Particulièrement frappant, un grand panneau, intitulé « King Kong » (1963), associe entre autres une attaque aérienne contre des tours d’une grande ville – étrange présage du 11 septembre -, des masques de dirigeants politiques, dont le général de Gaulle, et un accouchement – thème récurrent de l’oeuvre de l’artiste qui a eu deux enfants.

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« Escape », Shuck One à la Fondation Clément

escape_shuck_oneExposition individuelle
19 septembre – 26 octobre 2014
9h-18h, entrée libre
Habitation Clément, Case à Léo
Dès son installation à Paris en 1984, Shuck One plonge dans le mouvement hip-hop qui émerge alors en France. En 1986, il se tourne vers sa composante la plus plastique. Murs et artères souterraines deviennent son principal support d’expression et l’imposent comme une figure majeure du graffiti français. Subversives, en marge des codes artistiques mais au cœur de la société et exploitant toutes les ressources de la bombe aérosol, ses performances urbaines annoncent un langage pictural profondément personnel qui commence à prendre forme dans les années 90. Ce langage, essentiellement développé sur toile, reste résolument en prise avec des réalités humaines et sociales, comme l’identité afro-caribéenne et les maux d’une France multiculturelle, qui sont au centre de la réflexion de Shuck One et des œuvres présentée dans cette exposition.
Puisant aux sources d’une histoire personnelle et collective, cette réflexion sur les migrations s’impose à l’artiste comme une exploration de son héritage. Le titre Escape et les œuvres, qui mêlent couleurs et bichromie, permettent un dépassement de soi et de l’histoire au profit de l’expression artistique, d’une mémoire vive, d’un regard contemporain et de la nécessité de dépasser le chemin accompli pour échapper au système d’exclusion et à l’enfermement.

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14°N 61°W présente « Future memories »

13 Septembre – 25 Octobre 2014

expo_14n_61w14°N 61°W espace d’art contemporain , rue du Mérite Artisanal -Z.A Dillon 97200 Fort de France Martinique FWI
FUTURE MEMORIES
avec  : James Cooper -Blue Curry + Lisa Selby -Ian Deleón -Ivan Forde -Deborah Jack -Dominique Knowles & Citlally Miranda

caryl * ivrisse-crochemar & [creative renegades society] ont le plaisir de vous présenter une exposition collective, mettant en avant huit artistes dont les travaux traitent de la question de l’être et de la fuidité au travers de plusieurs examens culturels, sociaux et politiques. Organisée par Holly Bynoe, directrice de la revue ARC Magazine, l’exposition Future Memories présente un amalgame d’œuvres d’artistes s’engageant dans diverses disciplines, y compris la photographie, la performance, l’installation et les nouveaux médias. Les morceaux choisis renforcent des idées complexes liées à la représentation; ses lacunes, les limites et les subtilités intrinsèques au développement du langage visuel discret et nuancée.
Future Memories – titre emprunté à une collaboration entre Blue Curry et Lisa Selby – présente un paradoxe en soulignant les préoccupations essentielles dans le développement et l’étude des procédés, de la présence et de l’immédiateté.

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L’univers érotique de Paul Delvaux

— Par Martine Sagaert —

delvau_venus_endormie« Ce que l’on peint est inexplicable. Tout est une question de climat, d’atùmosphère, de lumière, de mystère aussi. » C’est ce que Paul Delvaux, l’un des plus grands peintre figuratifs di XXe siècle, avait dit à mon père, dans l’entretien qu’il lui avait accordé, le 7 septembre 1973, dans sa maison du béguinage de Furnesi. L’artiste avait alors soixante-treize ans. Outre la peinture murale de la salle de jeu du d’Ostende, nous avions découvert ses oeuvres grâce aux aouvrages de Claude Spaak, Maurice Nadeau et Antoine Terrasse. L’exposition qui s’était tenue en 1972, -« Peintre de l’imaginaire, symboliste et surréalistes belges« , avait enrichi notre connaissance de Delvaux. Nous étions, en cet été, 1973, en vacances à Koksijde. C’est là, plus précisément à Saint-Idesbald, qu’en 1980 a été inaugurée la fondation Paul-Devaux et qu’en 1982 un musée lui a été consacré. Depuis, les hommages et rétrospectives se sont multipliés et ses oeuvres sont présentées partout dans le mopnde.

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« Les territoires radiographiques » de Philippe Thomarel à la Fondation Clément

thomarel_pontif-1— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

UNE RESURRECTION DE L’EMOTION

Une dose carabinée de violence contenue, voilà ce que Philippe Thomarel impose à son art pictural. Avec « Les territoires radiographiques » sa dernière exposition, il chevauche le déséquilibre où sa perception plus aiguë des choses rend l’artiste capable d’éprouver des émotions rares. Mettant l’humour entre parenthèses Thomarel privilégie ici la noirceur pour mieux insinuer la lumière dans sa matière.

L’artiste dépeint une atmosphère sombre, volontairement pesante, décrite par les jeux du noir et du blanc tranchés dans des toiles ou sur bois, représentant des hommes, des chiens, des ponts. Des visages aux expressions fortes, parfois figées en un cri, témoins d’indignations muettes, crâne et barbe mal rasés, au regard noir d’une colère non dite, traits creusés, tirés au couteau comme parachevant l’expression. Des ponts aux jambages croisés quadrillent un espace quelque peu romantique. Ses brumes de fumée charbonneuse, ses ciels poudreux aux nuages de suie grasse nous invitent à la nostalgie d’un Turner au petit train. Des chiens tous casqués d’une toque leur engonçant la tête, nous immergent dans une ambiance confinée.

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Odis’7 : regard caribéen

— Par Christian Antourel —

regard_caribeenUNE MEDITATION ATTENTIVE

Cette exposition a pu se mettre en place grâce aux rencontres avec les artistes représentés. Ces rencontres informelles ont pu avoir lieu lors d’expositions, de biennales, de workshops. Cela à généré des échanges et la constitution d’une collection autour d’artistes de la Caraïbe.

Cette compilation marie profondément des ténors de l’expérimentation picturale contemporaine, à des références des mouvements dans la peinture et l’imagination créative. On ne peut donc que se réjouir de cet évènement auquel nous convie le plasticien Habdaphaï , curateur de cette exposition à la Galerie Odis’7. Que ces artistes soient « des côtes continentales du Venezuela et de le Colombie, aux rivages insulaires des petites et grandes Antilles », de Cuba, d’Haïti, de Colombie de la Dominique ou du Venezuela, encore de Trinidad, de la Guadeloupe, de la République Dominicaine et de la Martinique, c’est le même soleil qui chauffe leur imagination qu’ils libèrent sur différents supports, papier, bois et toile, quand leurs techniques mixtes et gravures donnent sur un coin de ciel, et semblent sourire aux lumières de la vie et à nos regards curieux.

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Benjamin Stora : « L’immigration mérite notre devoir de mémoire »

— Par Benjamin Stora —
musee_immigrationBenjamin Stora: « L’histoire de l’immigration ne doit pas être reléguée dans les banlieues de l’histoire ».
Photo Francine Bajande
Dans l’Humanité dimanche. Spécialiste incontesté de l’histoire du Maghreb contemporain des XIXe et XX siècles, des guerres de décolonisation et de l’histoire de l’immigration maghrébine en Europe, engagé dans les débats contemporains, Benjamin Stora vient d’être nommé à la tête de la Cité de l’immigration. Succédant à Jacques Toubon, nommé défenseur des droits le 9 juillet, Benjamin Stora entend ouvrir la Cité dans d’autres villes à tous les acteurs et en faire un lieu de réflexion et de pédagogie.

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Nord Plage : requiem pour une île

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

nord_plage-1L’AMOUR MALGRE TOUT

Enfin une exposition une vraie, sur les traumatismes vécus par ce village rongé de sel, percé de vents, détrôné par la houle. Une manière saisissante pour aborder ce sujet qui fait mal. Mais à vrai dire, Nord-Plage est une exposition sur l’amour, l’amour né de ce crime odieux, peut-être le pire qui puisse être fait à une ile.
L’exposition qui s’abstient de faire l’éloge d’un passé où ce quartier du Macouba fut une petite perle de vie simplement, ne tombe à aucun moment dans le mélodrame. L’artiste parle une langue contemporaine, à la fois locale et universelle. Refusant toute concession aux polémiques de tous bords, nées de souffrances, peut-être d’hystéries collectives. Il saisit l’image qui parle de la vie, plus forte que tout. Si Nord Plage, exposition exempte de toute considération partisane exacerbée, est un requiem pour une île, elle est autant une ode urbaine à ce village héroïque magistralement accroché à la face du monde. Tant de traces de cette période glissent à la mer et s’effacent inéluctablement, et pourtant d’autres trésors continuent de faire exister le passé de Nord-Plage.

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« Bwa Koré » : Hector Charpentier – Une dynamique de progrès

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

hector_carpentierLe monde dans lequel l’art d’Hector Charpentier nous fait pénétrer, n’a rien de commun avec celui de la science. Il n’est pas fait de quantités mesurables et de relations mathématiques, mais de qualités sensibles et de valeurs poétiques. A ce point qu’il parvient dans un même tableau à confondre ce qui est figuré et le reste suggéré, ouvert à l’interprétation.

Ses formes opposées ont cependant des caractères communs qui tiennent à la nature de l’art. L’artiste les perçoit dans « leur pureté originelle, » il nous dévoile sa réalité. Cette division s’inscrit en deux langages différents. Tandis que celui de l’homme qui dans le moyen de ses observations et de ses sensations se satisfait d’épouser le plein des choses, le langage de l’artiste, du poète, lui, tend à une univocité picturale. À la saisie d’’une vérité susceptible de démonstration logique ou courtoise. Vérité relative cependant à la conscience intellectuelle de l’observateur et au profil que celle-ci découpe dans le visible⋅⋅ La volonté d’abstraction s’élève ainsi jusqu’à la conception d’une voie picturale alternative entre deux mouvements artistiques fondamentalement opposés, l’abstrait, et le figuratif dans l’espace du réel⋅ C’est le principe de la figurabstraction inventé par Hector Charpentier flibustier libre, et heureux.

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Le premier arrêt de Savador Dali à La Havane

— Par Yaneily García García.—
dali_a_cubaLa première exposition à Cuba du célèbre artiste espagnole Salvador Dalí (1904-1989), le symbole du surréalisme dans le monde et un créateur connu aussi pour sa personnalité singulière et son œuvre, est ouverte jusqu´au mois d´octobre dans l’Édifice d’Art Universel du Musée National des Beaux-arts (MNBA),.
L’exposition, intitulée « Les mémoires du surréalisme », contient 95 lithographies de l´artiste apportées à Cuba par l’expert new-yorkais et président du Centre des Recherches Dalí, Alex Rosenberg, qui a assuré être très fier d´avoir contribué à apporter ces œuvres dans l´institution centenaire.

« C’est une occasion unique pour que les Cubains interagissent avec cette partie de la création de Dalí, moins connu que sa peinture », a précisé Alex Rosenberg, ami et imprimeur du génie espagnol qu’il a connu durant les années 1960 aux États-Unis.

Les pièces appartiennent aux collections de Walter Maibaum et Carol Conn, Peter Lucas, Max Arnold, Mike Tinsley, Rob Piepsny, Joseph Nuzzolo, Alex Rosenberg et de son épouse Carole, elles correspondent aux séries « Voyage fantastique » (1965), « Dali interprète Currier et Ives » (1971), « Les douze tribus d´Israël » (1973), « La Divine Comédie » (1960), « Les Chants de Maldoror » (1934) et « Les mémoires du surréalisme » (1971).

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Les territoires radiographiques

thomarel_clement-400—Dossier de presse —
Philippe Thomarel
Exposition individuelle
8 août – 14 septembre 2014
9h-18h, entrée libre
Habitation Clément, Case à Léo
« La peinture de Philippe Thomarel manifeste en fait une violence contenue, maîtrisée, une sensorialité juste, intelligente, à la mesure du tempérament de cet artiste et de ses préoccupations affectives et sociales« 

Philippe Thomarel est né en 1964 à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. Il a durant son adolescence vécu à la tour Gabarre 1 située près d’un petit port de pêche et d’un pont aujourd’hui désuet, hors d’usage, mais qui facilita le trafic routier, les échanges de toutes sortes entre les deux rives principales qui séparent le nord et le sud de l’île⋅ Il convient de rappeler que les tours de la Gabarre dans le quartier de Lauricisque furent construites, posées sur une ancienne mangrove⋅
Ce quartier modeste, populaire, décrié, depuis lors bien réhabilité, est aujourd’hui apprécié, vivant, agréable, après avoir été mis de côté par les commerçants et les petits bourgeois locaux.

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Salvador Dali et Cundo Bermudez dans le Musée des Beaux-arts de La Havane

— Par Cubarte —
dali-cubarteLe Musée National des Beaux-arts de La Havane (MNBA) accueille pour la première fois une sélection des œuvres de Salvador Dali. L’exposition « Memorias del Surrealismo » (Mémoires du Surréalisme) a été inaugurée  dans l’Édifice d’Art Universel. Une performance à la charge du groupe Danza Retazos a aussi eu lieu.
Au cours des deux prochains mois seront aussi présentées trois autres expositions temporaires intitulées : « Les artistes afro nord-américains et l’abstraction », « Cundo Bermúdez : passion et lucidité » et « Des deux côtés de l´Atlantique ». Des concerts, des activités pour les enfants et le parcours et atelier « Les portraits et la mythologie » complètent le programme des deux mois.
« Si tu comprends ton tableau à l´avance, cela ne vaut pas la peine que tu le peignes »
Salvador Dali (1904-1989) n´a pas besoin d’une grande présentation, selon les dires du spécialiste Máximo Gómez Noda lors de la conférence de presse : « C’est l´icône du surréalisme au niveau international. Et bien que le monde connaisse le Dali peintre, le graveur – au moins pour le public cubain – n´est pas si bien connu.

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La fresque caraïbe de Case Navire : une oeuvre urbaine de Caruge & Cauquil

cauquil-caruge_case_navire-Une nouvelle réalisation majestueuse de Caruge & Cauquil est visible sous le pont de la RN1 à Case Navire sur la commune de Schœlcher. Ces deux-là sont en train de réaliser une œuvre urbaine qui a toutes les chances de faire date. Il suffit de voir le respect dont leurs réalisations sont l’objet, épargnées par les graffitis, les tags, les affiches électorales et autres réclames publicitaires pour constater qu’elles sont accueillies et intégrées par les populations comme  étant partie prenante d’une culture partagée. Nous l’avions déjà remarqué. Voilà un nouveau lieu de promenade, de visite. Pour la beauté offerte : merci.

Ils ont bien voulu répondre à quelques questions de Madinin’Art .

Quelle est l’origine de cette réalisation?

C’est le service développement de la ville de Schœlcher qui a conçu le projet « Art dans la ville ». Pour cela un appel à projet à été lancé et un certain nombre d’artistes sélectionnés pour la conception et la réalisation de pièces artistiques dans l’espace public.

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«Tiki Pop»: le quai Branly prie le Dieu américain des loisirs

— Par Siegfried Forster —
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Il est question de guitares et bracelets hawaïens, de savons « Tonga », de mugs à cocktail, mais aussi de stars comme Elvis Presley ou Marlon Brando et des architectures spectaculaires… et tous épousent une imagerie polynésienne fantasque et foisonnante. Jusqu’au 28 septembre, le musée du Quai Branly à Paris rassemble et analyse pour la première fois une sélection exhaustive du Tiki Pop, cette culture populaire américaine du milieu du siècle dernier dont très peu de témoignages ont survécu.

Des maisons en bambou au milieu de palmiers, peuplées de femmes exotiques et érotiques allongées sur des nattes en pandanus. Une atmosphère qui respire le paradis⋅ Avec leur décor polynésien, beaucoup de bars et restaurants aux Etats-Unis ressemblaient dans les années 1950 et 1960 à des plateaux de cinéma Une mise en scène aussi artificielle qu’aphrodisiaque qui fêtait son entrée dans les maisons et la vie quotidienne de millions d’Américains En plus, en 1959, Hawaï, le seul Etat composé entièrement d’îles, venait d’être admis à l’Union des Etats-Unis. Avec plus de 450 objets, l’exposition Tiki Pop décrypte l’émergence de ce mouvement aussi populaire qu’artistique.

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Philippe Virapin enflamme la nuit

affiche VirapinPar Selim Lander – Une fois n’est pas coutume, la Fondation Clément expose un photographe, Philippe Virapin, martiniquais d’origine, installé en Guadeloupe après avoir fait ses classes à Paris chez Hachette-Filipacchi. À l’exception d’une seule, les douze photographies exposées dans la Case à Léo de la Fondation ont été prises en Guadeloupe. Elles racontent un univers urbain ancien, souvent décati, des pans de mur aveugles aux couleurs passées, des maisons abandonnées. Contrairement à d’autres œuvres de Ph. Virapin, le décor est le plus souvent vide d’humains, ou ces derniers sont à peine visibles, des ombres indistinctes prises de dos. Le décor est le véritable sujet de ces œuvres qui frappent d’abord par leur lumière, chaude ou froide selon les cas, mais toujours éclatante.

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La Vision des Vaincus

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— Guillaume Pigeard de Gurbert —

Une sculpture monumentale de Victor Anicet dans les jardins de l’habitation Saint-Étienne (longueur 6m hauteur 4m largeur 2m)

La Caravelle de Victor Anicet nous impose la vision de cela même que nous redoutons d’avoir à regarder. Comment ne pas se rendre compte que cette œuvre n’est pas tant un objet à voir qui nous laisserait le paravent de la distance pour en diluer l’horreur, qu’une épreuve à endurer ? Dans la profondeur invisible de son flanc gonflé gît l’ombre portée d’un nœud d’indescriptibles garrotés ou censurés, au mieux raturés, mais jamais nommés, et de tant de richesses et d’autant d’innumérables merveilles sacrifiées. Nous le savons, c’est le destin de l’art que de montrer les choses impossibles à regarder et d’amener à la présence les sous-sols oubliés⋅
Ce ne sont toutefois pas des souvenirs qui sont ici restitués et ce n’est pas non plus l’Histoire qui est récitée ; ce sont des traces délivrées⋅ Le souvenir c’est l’esprit qui retient le passé alors que la trace c’est le passé qui revient⋅Si dans le souvenir l’esprit garde l’initiative et peut refaire le passé à sa guise, dans la trace l’esprit est plongé dans un monde de revenants⋅Tels sont les « Projetés » d’Anicet, qui n’ont rien à voir avec une projection qui est un acte de la raison par lequel elle colonise le monde alentour pour y retrouver sa propre image.

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« insomnie » exposition de Philippe Virapin, photographe. Fondation Clément

27 juin - 3 août 2014 Habitation Clément, Case à Léo

insommie

27 juin – 3 août 2014 Habitation Clément, Case à Léo

« Seule l’obscurité a le pouvoir d’ouvrir au monde le cœur d’un homme » Paul Auster, La chambre dérobée

Philippe Virapin vit et travaille entre la France, la Martinique et la Guadeloupe.
Grand passionné de l’image, il s’est consacré entièrement à la photographie créative dès les années 90.
Une invitation à un voyage dans les profondeurs de la nuit, là où l’invisible habite des formes insoupçonnées, celles des terreurs nocturnes, des cauchemars de l’enfance ou des rêves inaccessibles.
Curiosité et crainte mêlées attisent ses désirs, exacerbent ses passions.
Voir, sans être vu. Capter l’intime, l’indicible.
En quête d’histoires réelles ou fantasmées, Philippe Virapin, erre, déambule, toujours en équilibre précaire entre surprise d’une belle découverte et danger.

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« Atmosphères » de Claude Henri, un faiseur d’espace

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

le-retourEn empruntant des chemins buissonniers, là où la pensée se tord, est soumise à des forces qui l’obligent à de nouveaux parcours, à rompre avec la ligne droite. Les courbes libres et sensuelles, semblent séduire l’artiste. Ces arabesques ; il les retrouve dans les montagnes de son pays, les vagues de la mer, les nuages dans le ciel. L’univers entier est fait de courbes. Claude Henry est là pour prolonger ces flexuosités qu’il a si bien dessinées.

Il « tente de partager un ressenti, une émotion …l’expression d’une ambiance créée à partir du réel, transformée par un jeu de couleurs chatoyantes et lumineuses de mouvements et par une fusion entre l’être humain sa trace ou son milieu » Dans sa quête d’esthétisme il flirt avec un mouvement romantique qu’il semble magnifier vers un semi-réalisme.

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La galerie ODIS’7 expose « EnVie » : tout un art !

— Par Christian Antourel.—

pqrstMartine Baker, présidente de l’association Odis’7, Espace art contemporain, invite Maïté Marque et Stop pour une exposition qui se décline en une panoplie d’œuvres raffinées, dans un décor professionnel mais sans prétention, intimiste distingué, assurément convivial.

La céramique est une aventure à part sans cesse renouvelée. Cette thèse qui rencontre une immense fortune et dont les effets se prolongent toujours, pose la question d’une différence de nature irréductible entre cette parole et toute autre forme d’art ou d’expression artistique. Mais au-delà de divergences, on doit s’empresser de souligner le trait commun à toutes ces analyses qui s’appuient sur un processus régulé, et visent des enjeux communs sociaux, politiques et esthétiques ou pour d’obscures raisons « prophylactiques. »

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