Catégorie : Arts Plastiques

Dora VItal, la plénitude

—Par Janine Bailly —

dora_vital-1À la galerie La Véranda, sise à l’étage de l’Atrium (c’est plus joli que EPCC, non ?), une exposition originale se donne à voir pour quelques jours encore.

Si Dora Vital a baptisé cette présentation « Chemins d’imaginaires », elle n’a pourtant pas affiché de  titres auprès de chacune de ses œuvres, comme cela se fait assez ordinairement. Elle vous en donnera volontiers la raison, puisque, présente, passionnée autant que souriante, elle vous parle volontiers de son choix : de cette façon, elle nous laisse libres de voir et d’entrer dans ses toiles avec notre imaginaire personnel, libres de créer notre histoire en laissant courir notre imagination. Elle aime aussi observer comment un visiteur se laisse surprendre lorsqu’il compare ce qu’il avait cru deviner – ou ce qu’il avait ressenti – à ce que suggère le titre révélé sur la liste consultable en fin de parcours. Car c’est bien d’un parcours qu’il s’agit, d’un voyage en des terres réelles ou fantasmées, en des pays existants ou imaginés. Et les titres finalement chantent à l’oreille, comme ces « Murmure matinal », « Abysse pourpre », « Erg », « Ciel de traîne », « Tendre tourment », ou l’étonnant « Grand froid dans un intérieur chaud ».

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Une île à l’étranger // Abel Barroso Dimanche – découverte le 22/02/15 à 10h

abel_barroso-4A la Fondation Clement Animé par Sophie Ravion-d’Ingianni

Membre de l’aica Caraïbes du Sud

Exposition individuelle
30 janvier – 8 mars 2015
Case à Léo, Habitation Clément
9h-18h, sans interruption, tous les jours y compris jours fériés

Soirée – rencontre

Abel Barroso vit et travaille à la Havane. Artiste cubain de la génération des années 90, il a étudié à l’Institut Supérieur d’Art de la Havane (l’ISA). Son travail est maintenant connu sur la scène artistique internationale (Chine, Japon, USA, Europe). Son œuvre à base de dessin et de xylographie propose une vision critique de l’accumulation des richesses mondiales et des relations entre les pays développés et le Tiers-monde. Abel Barroso redonne une modernité à la gravure qui devient dans ses sculptures et ses installations un point de départ pour un travail à trois dimensions. Ses œuvres font penser à de vieux jouet en bois, à des maquettes qui nous renvoient aux objets de notre enfance.

Dans l’exposition « Une île à l’étranger », Abel Barroso présente des dessins et de petites sculptures en bois xylographié en forme de jeu de société.

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« WOUJ », le vernissage.

du 04 au 21 février 2015

 wouj— Par DEGE —

Fraises en fraisiers ou en jus. Tomates en fruits cuits ou crus, en carpaccio… le buffet du PABE (parsemé de tâches vertes complémentaires), cette fois encore, a flatté yeux et papilles. Mais c’est son exposition de photographies qui est un régal de fraîcheur, de diversités et d’originalités.
Huit propositions différentes, moins d’une trentaine au total, qui nous font voyager aux pays de l’abstraction, du figuratif, du surnaturel ; de la mangrove à l’art de rue ; de Paris à Cuba, sans oublier notre île, le carnaval. Huit sensibilités et  interprétations des émotions évocatrices du rouge qui invitent grands et petits, particuliers et collectivités à s’interroger avec plaisir sur les siennes… et à en trouver d’autres !

La plupart des photographies sont accompagnées d’un texte et chaque photographe s’est appliqué à donner un titre à l’ensemble de ce qu’il a choisi d’exposer. Ce qui marque le soin, pour ne pas dire le respect à son public que ce groupe manifeste à chacune de ses expositions. Et l’effort des artistes pour expliciter leur travail non seulement aide à sa compréhension mais encore est plaisant à lire.

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« Lambeaux » de Gilles Elie-Dit-Cosaque au 14°N 61°W

 Du 07 février au 21 mars 2015

g_e_d_c_1GILLES ELIE-DIT-COSAQUE :

« Lambeaux » du 07 Février au 21 Mars 2015
caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] présentent l’exposition de l’artiste d’origine martiniquaise Gilles Elie-Dit-Cosaque.
Réalisateur, photographe et graphiste,(Voir La liste des courses) Gilles Elie-Dit-Cosaque fait ses débuts comme directeur artistique en agence de publicité. La plupart de ses productions graphiques ou cinématographiques sont caractérisées par une écriture rythmée mêlant tournage, illustration et typographie.
Parallèlement à sa démarche cinématographique et photographique, il développe un travail pictural basé sur le dessin et le collage photo intitulé Lambeaux, qui mêle mémoire et négritude. Un exercice qui grife et raccommode, raconte la créolisation du monde,thème cher aux Antillais, sans oublier d’évoquer la part douloureuse de celle-ci.
Sensible aux vibrations d’un tambour, aux rythmes des sons comme des images, auphrasé du créole,… Le terreau de Gilles Elie-Dit-Cosaque est fait entre autres de MilesDavis, John Coltrane, Nina Simone, Aimé Césaire, Edouard Glissant, Raphaël Confant,Patrick Chamoiseau, Corto Maltese, Jean-Michel Basquiat, Rauschenberg, Matisse, LeosCarax, Wes Anderson, William Klein, Joel Peter Witkin, Roger Ballen, Sarah Moon…
Intitulée Lambeaux, l’exposition de Gilles Elie-Dit-Cosaque présente de nouvelles narrations de cette série entamée en 2009.

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« Carnet de voyages : Kanaks » de l’artiste peintre Bambou

Du 06 au 27 février 2015 à la Bibliothèque Schoelcher

bambouBrigitte Bellance, alias BAMBOU, a une vie faite de passions. La peinture l’accompagne dans tous ses déplacements depuis trente-deux ans.

Si les toiles jouent sur les épaisseurs et les liants, l’artiste aime aussi l’aquarelle, pour les illustrations de ses livres pour enfants.

Elle propose des supports qui abordent la vie quotidienne à la Martinique. Elle y délivre des messages sur la beauté de son île, le travail de la terre et bien d’autres thèmes…

Cette année, elle présente une exposition sur la Nouvelle Calédonie, un pays, un peuple,  qu’elle a apprécié et avec qui elle a  vécu des moments inoubliables.

 

A découvrir….

 

Vernissage : vendredi 06 février 2015 – 18h30 – Bibliothèque Schœlcher

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WOUJ ! du 4 au 21 février à la Médiathèque du Lamentin ( Martinique)

 wouj– ROUGE ? Le rouge ?

Question simple, mais réponse complexe.

Du grammairien « c’est un adjectif qualificatif et/ou un nom commun »
En passant par le graphiste : « RVB : 255 ,0 ,0 . CMJN : 100%, 0%, 0%, 100% »
au physicien « C’est une longueur d’onde entre 605 nm et 499 nm » que de nuances !

De l’interdiction (code la route, Carton rouge !) à l’avertissement (code pharmaceutique), que de symboles !

C’est la première couleur que le bébé perçoit mais il faudra attendre la maternelle pour que l’enfant sache la distinguer des autres et la nommer : WOUJ !

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Une île à l’étranger // Abel Barroso

Exposition individuelle 30 janvier – 8 mars 2015 Case à Léo, Habitation Clément

abel_barroso-39h-18h, sans interruption, tous les jours y compris jours fériés

Soirée – rencontre :mercredi 28 janvier 2014 à 19h en présence de l’artiste et Sophie Ravion-d’Ingianni, membre de l’Aica Caraïbes du Sud
Dimanche – découverte :22 février 2015 à 10h Animé par Sophie Ravion-d’Ingianni, Membre de l’aica Caraïbes du Sud
Abel Barroso vit et travaille à la Havane. Artiste cubain de la génération des années 90, il a étudié à l’Institut Supérieur d’Art de la Havane (l’ISA). Son travail est maintenant connu sur la scène artistique internationale (Chine, Japon, USA, Europe). Son œuvre à base de dessin et de xylographie propose une vision critique de l’accumulation des richesses mondiales et des relations entre les pays développés et le Tiers-monde. Abel Barroso redonne une modernité à la gravure qui devient dans ses sculptures et ses installations un point de départ pour un travail à trois dimensions. Ses œuvres font penser à de vieux jouet en bois, à des maquettes qui nous renvoient aux objets de notre enfance.

Dans l’exposition « Une île à l’étranger », Abel Barroso présente des dessins et de petites sculptures en bois xylographié en forme de jeu de société.

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« Frontières », de Mickaël Caruge du 15 janvier au 16 février 2015

caruge-mickael--madindias9Salle André Arsenec de l’Atrium- Martinique

Cette série questionne l’imprégnation du corps par la culture.
Il s’agit d’une série de portraits qui mettent à l’épreuve la notion de frontière.

L’humain, à travers ses choix, soumet son propre corps à l’épreuve des codes sociaux et lui impose d’appartenir à divers réseaux sociaux physiques ou virtuels, que l’on reconnait par leurs symboliques respectives.

Plastiquement, il s’agit de la rencontre picturale, entre des portraits d’individus appartenant à différents lieux et des éléments graphiques et architecturaux détournés. Ils sont propres aux lieux d’origine de chaque individu peint.
Ils s’enchevêtrent et ne tiennent pas compte des limites du corps, ils le chevauchent, le camouflent, le cernent de toute part. Le corps devient un objet social malléable.

 » Les sujets peints sont des personnes issus de la diaspora, ceux avec qui j’ai des contacts grâce à divers moyens plus ou moins virtuels de communication, ou que j’ai rencontré et qui vivent dans les îles de la Caraïbe, mais aussi, aux Etats-unis, en Europe, en Afrique. D’autres m’intéressent pour leur implication professionnelle ou ont été des personnes admirables.

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Recyclage artistique d’objets perdus

— Par Lise Guéhenneux —

produits_fatalsComment les objets questionnent sur le statut de l’œuvre d’art, 
se demandent Reist et Faulon

Depuis plus de dix années, Delphine Reist et Laurent Faulon travaillent à mettre à nu la production et les systèmes de conditionnement qu’elle engendre dans des lieux emblématiques du changement de paradigme qui régit une société où le néolibéralisme, la plus grande idéologie depuis la réforme, règne sans partage. Le centre d’art de Saint-Fons et la BF15, une galerie associative à la programmation très exigeante, leur ont permis de réaliser un projet commun, une opportunité plutôt rare en France. L’ensemble de l’opération se trouve réuni sous l’énoncé « Produits fatals », qui sert à nommer les produits ratés du fait de la mise en route ou de l’arrêt d’une production à la chaîne. Ils répondent toujours d’un intérêt pour les lieux où ils sont invités à intervenir, non pas pour en faire l’illustration ou la représentation factice, mais par un retour sur le réel banal de l’usage qui interroge cette multiplication absurde de l’offre en même temps que la production esthétique des œuvres d’art.

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« Oh! » : exposition de Michèle Arretche, du 7 au 31 janvier, au Club Dillon

arretcjhe_dillon_2015« Attirée par une abstraction fondée sur l’énergie du geste, la puissance de la matière et la force expressive de la couleur, Michèle Arretche  fait des retours réguliers vers la figuration,  ancrée dans l’imaginaire d’un Lieu et hantée par la périnatalité.

« Je ne peins pas parce que je n’ai rien à dire. Je peins : je peins parce que nous avons vécu ensemble, parce que j’ai été un parmi nous, corps près de nos corps. Je peins parce qu’ils ont laissé en moi leur marque indélébile et que la trace en est la peinture. »

 L’exposition proposée du 7 au 31 janvier 2015 au Club Dillon a pour titre « Oh ! »

 Oh !

  Qu’en dirait un dictionnaire ?

Marque l’étonnement ou la surprise,

mais aussi marque la déception.

Marque la reconnaissance, l’admiration.

Mais aussi une rupture, une discontinuité.

Sert à donner au sens plus de force.

S’emploie pour interpeler !

Signale que le locuteur commente ce qu’il vient de dire.

            Mais aussi signale un désengagement plus ou moins complet de celui-ci devant ce qui vient d’être dit.

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L’« œuvre » peinte de Jean-Marc Hunt

— Par Selim Lander —

Aff_saison2014.inddEn attendant de voir ce que nous réserve le prochain « Pool Art Fair », du 11 au 8 janvier prochain à Fort-de-France, c’est encore à la Fondation Clément, au François, qu’il faut se rendre pour découvrir une « œuvre » au sens fort du terme, celle de Jean-Marc Hunt. L’exposition est intitulée Negropolis, une référence directe à la personne du plasticien, « négropolitain » né en 1975 à Strasbourg. Des peintures en trois formats, trois ambiances différentes, à quoi s’ajoutent des Vanités, sculptures métalliques en forme de crane, couturées, qui pourraient être aussi bien les casques d’un gang de motards psychédéliques.

Le mot psychédélique est encore celui qui vient à l’esprit pour caractériser l’ensemble d’une exposition où l’on chercherait en vain dans les œuvres peintes sur papier – représentant toutes des figures humaines – le moindre réalisme. Avec leurs membres difformes, leurs faces grotesques, leurs silhouettes désarticulées, ces personnages pourraient tous sortir d’un cauchemar provoqué par l’acide, avec malgré tout toujours une pointe d’humour. Autres points communs aux peintures de J.-M. Hunt, la fulgurance du geste et – réinvention, réminiscence ou hommage – le trait noir qui souligne, parfois incomplètement, les contours.

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« utopies réelles » : exposition d’Emmanuel Sarotte à l’Atrium

Salle la Véranda  du 20 décembre 2014 au 3 janvier 2015.

— Par Jean-Marc Terrine —
expo_sarotteIl présente ses créations au public : jouets-sculptures (Bagay Ti Manmay), sacs à main (Kalté Modèl Sak) et bornes-sculptures (projet Gaoulé). Emmanuel Sarotte est un créateur qui se définit comme un éco-designer. Un design qui ne s’arrête pas qu’à la forme, démarche purement esthético-industrielle ; mais qui prend en compte la problématique esthético-sociale, par la recherche, en vue d’une amélioration des conditions de vie.
Les deux axes forts de cette exposition s’articulent autour de deux thématiques. Éco-Design et enfance : un espace qui présente une trentaine des jouets-sculptures conçus et fabriqués par le designer. Ces « créatures », Bagay Ti Manmany, ont aussi inspiré une expérience menée par le créateur dans ses ateliers ludiques et éco-citoyens, avec des enfants (4 à 10 ans), à partir d’une valise pédagogique. Dans l’autre espace de la Véranda, éco-design et environnement ou le projet Gaoulé. À partir d’une vidéo, de photos et dessins, de maquettes ; Emmanuel Sarotte nous invite à découvrir ses nouvelles pistes de recherche. Une réflexion en cours, pour inscrire dans le paysage de la plage du Gaoulé, à Sainte- Marie, quatre grandes bornes-sculptures de recyclage.

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« Substrat » : exposition prolongée jusqu’au 14 décembre 2014

substratAu-delà du lieu de naissance biologique, il y a un autre lieu de naissance sociale qui forge et marque en profondeur notre identité.
Audry Liseron-Monfils localise cette naissance dans un quartier de Matoury, parcelle d’un espace qui s’étend de la Guyane au Brésil, là ou les frontières géographiques sont attribuées politiquement à un vaste territoire partagé par des ethnies plurielles et culturellement « homogènes ».
Ainsi, l’Amazonie est la chambre obscure où les images floues qui peuplent la petite enfance se transforment en vision du monde aux contours précis. La vue est toujours associée à l’écoute silencieuse du moindre bruit qui anticipe l’image, bruits de feuillages, cris aigus de singes, craquements de bois millénaires et de tiges de bambous… La nuit est le lieu privilégié de l’observation, celui qui développe et alimente cette aptitude à l’écoute, cette perception du petit rien, cette attention pour le détail.

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Prise d’otages au musée de Saint-Pierre

— Enquête de Guy Flandrina —

musee_st-pierre2Une « prise d’otages » a été effectuée au Musée Franck Arnold PERRET, à Saint-Pierre.
Ce ne sont pas moins de trois pièces de cette institution, très prisée des touristes, qui y ont été enlevées. Le lieu est pourtant labellisé « Musée de France » !
Cette opération a été réalisée par notre confrère, Guy FLANDRINA, afin de démontrer combien ce patrimoine historique martiniquais est laissé à la portée de tous et peut être dérobé par n’importe qui.
Les autorités se doivent de dire quel dispositif elles entendent mettre en œuvre afin d’éviter qu’à l’avenir de tels faits ne puissent se reproduire.

On ne compte plus, ici, les responsables, politiques ou administratifs qui se gargarisent de trois mots semblant faire fureur en notre temps : « préservation du Patrimoine ». Mais qui se préoccupe réellement de la protection de celui-ci en quelque lieu que ce soit ?
Le Musée Franck Arnold PERRET, situé au sommet de la rue Victor HUGO à Saint-Pierre, porte le nom du vulcanologue américain (né à Philadelphie, en1867) qui l’a porté sur les fonts baptismaux, en 1933.

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Conversations Croisées à la Cohée de l’Obscur

logo_triniteFrédéric Buval, maire-conseiller général de la trinité et les membres de son conseil municipal ont le plaisir de vous inviter à rencontrer
andré lucrèce écrivain martiniquais, critique littéraire et sociologue, auteur de plusieurs livres et de nombreux articles consacrés à la poésie,
au théâtre et à la peinture. Il poursuit une réflexion sur les paysages, les mythes et les croyances des sociétés antillaises.
mardi 18 novembre 2014 19h30
maison de la culture de la trinité
la ville de la trinité, en ouvrant cet espace d’échange en compagnie de questionneurs, invite assurément à l’écoute, au questionnement, au partage…Saluons ce concept de plateau ou l’invité, (une personnalité, acteur de la vie politique, économique ou culturel de l’île) est questionné par des journalistes sur des questions sociétales, politiques, culturelles et économiques.
Cette initiative existe depuis 2005. Conversation Croisées a reçue Patrick Chamoiseau, Camille Darsiere, Frank Hubert, Michel Mocontour, Madeleine de Grandmaison, l’Homme Paille pour ne citer que ceux-la et serait une belle alternative d’émission TV. Cette semaine c’est André LUCRÈCE – Ecrivain, Critique littéraire, Sociologue – qui sera l’invité du rendez-vous du Mardi 18 novembre à 19h30 – Maison de la Culture de Trinité.

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Semaine culturelle du Venezuela

semaine_venezuelaDu Bénézuélé au Venezuela, si lointain et si proche.

Le Consulat Général de la République Bolivarienne du Venezuela en Martinique et la Facilté des Lesttres et Sciences Humaines de l’Université des Antilles vous invitent à la semaine culturelle du Venezuela.

La Faculté des Lettres et Sciences humaines et le Consulat général de la République bolivarienne du Venezuela en Martinique invitent à participer à la semaine culturelle du Venezuela.

Mercredi 12 novembre

14H00 : Conférence ■ Le Venezuela : contrastes et unités géographiques » par Madame Anne PENE-ANNETTE, Maître de conférences à l’UAG, avec la participation d’un représentant du Consulat du Venezuela.

15h30- I7h50 :    Concert du musicien vénézuélien Joie MURGUE

Jeudi 13 novembre

las_muchachas9h00 : Projection du film documentoire «Las Muchachas» (loi Filles) de la réalisatrice Gabriela GONZALEZ. Prix du Meilleur documentaire du Festival de Cinéma de Morgarita 2013.
Un documentaire ludique et engagé où les femmes font l’histoire: Julia, Rocío, La signorina della bicicletta, et Lucy sont les protagonistes de ce récit entre archives et boléros. Leurs voix et visages ridés – cependant fidèles à la lutte – nous amènent loin: au début des années 1950, en pleine dictature du Général Marcos Peréz Jiménez lorsque les Vénézuéliens résistent et luttent pour reconquérir la démocratie perdue lors du coup d’état contre Gallegos le 24 novembre de 1948.

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4èmes rencontres dramaturgiques de la Caraïbe

Etc Caraïbe

rencont_dram_caraib-1

Vendredi 07 novembre EPCC Martinique à 19 h

Présentation des lauréats 2013 et 2014. Lectures publiques (Jean-Durosier Desrivières, Faubert Bolivar, Wilhem Rijo, et Gaël Octavia) EPCC Martinique, 6 rue Jacques Cazotte 97200 Fort-de-France

Samedi 08 novembre EPCC Martinique ( salle Case à vent) à 10h

Emile Lansman nous parlera de l’OIF et de l’OITF ( Organisme International du Théâtre Francophone) et nous présentera les divers dispositifs auxquels les artistes et auteurs peuvent prétendre. EPCC Martinique, 6 rue Jacques Cazotte 97200 Fort-de-France EPCC Martinique ( salle Case à vent)

à 11h Danielle Vendé, directrice d’ETC Caraïbe présentera les programmes de résidences d’écritures ETc Caraïbe, en partenariat avec le CEAD Montréal, la Maison des Auteurs de Llmoges, l’EITB au Bénin, les moyens d’y accéder. Emile Lansman nous parlera de la résience de Marimont centre Wallonie-Bruxelles. EPCC Martinique, 6 rue Jacques Cazotte 97200 Fort-de-France AZWEL à 18h 30 Conférence d’Emile Lansman sur les « nouveaux mythes deu théâtre adolescent ». L’Azwell : centre commercial La fontaine Terreville Schoelcher

Marid 11 novembre Domaine de Tivoli dès 14 h

Banquet des auteurs. Mariage surprise à la clé.

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« Traces » : mémoires pour l’avenir

Une rétrospective de l’œuvre de Victor Anicet.

—Par Roland Sabra —

anicet-6Vous croiserez sa haute silhouette dans la quasi totalité des lieux de culture de l’île. Il est un des rares artistes à s’aventurer aux expositions des autres. Sa curiosité est sans limites. Il se nourrit de la rencontre. Tout gamin avec le Père Pinchon il grattait la terre rouge des Amérindiens à la recherche de fragments de cultes anciens enserrés dans les morceaux de poterie. C’est ce sillon qu’il creusera toujours, et encore. Étudiant aux Arts Appliqués à Paris, dont il sort meilleur élève de sa promotion, il poursuit ses recherches au Musée de l’homme. Un diplôme de physique chimie appliquée à la céramique en poche il persévère dans son besoin d’apprendre de l’autre. Il effectue des stages en France, en Angleterre, en Allemagne. Il peint, laissant le temps à l’incubation du désir de céramiste se déployer. C’est sa période noir et blanc autour de la Martinique et ses figures du nègre marron, du nègre rebelle⋅ Partir du plus proche pour aller vers le plus ancien et enrichir le présent des pépites du passé⋅Il n’y a nulle précipitation chez lui⋅ Il va depuis l’enfance d’un pas tranquille sur le chemin qu’il s’est choisi.

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Un Musée Picasso réinventé s’ouvre au public

« La Célestine » et « Dora Maar » vont s’offrir à nouveau au regard des visiteurs: après cinq années de travaux, le musée Picasso rouvre ses portes samedi à Paris avec une nouvelle présentation de sa collection, la plus complète au monde du peintre espagnol.

L’Hôtel Salé, dans le quartier du Marais, « est un endroit magique, un des plus beaux hôtels particuliers de France, les volumes sont extraordinaires et vraiment adaptés à l’oeuvre de Picasso« , souligne Laurent Le Bon, nouveau directeur du musée.

Oubliés les retards d’ouverture, la dégradation du climat social, la grave crise interne qui a conduit au limogeage de l’ancienne directrice, Anne Baldassari: l’heure est à la célébration d’un génie et à la redécouverte d’une collection remarquable (4.755 oeuvres), point d’orgue d’une semaine artistique exceptionnelle avec la FIAC et l’inauguration de la Fondation Louis Vuitton.

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Saint-Pierre sous le regard de l’artiste vénézuélienne Anabell Guerrero

— Source : Le Grand Saint-Pierre —

gps-6L’art et la mémoire dans la ville d’art et d’histoire

Résidence de création partagée

Le Mardi 21 octobre, a eu lieu l’inauguration de l’exposition de photographies sur les murs de la ville de st-Pierre réalisée par l’artiste vénézuelienne Anabell GUERRERO, dans le cadre du Grand Saint-Pierre, avec la collaboration de l’Association des Amis du Parc Naturel Régional de la Martinique et de la DAC Martinique.

Cet hommage aux anonymes et aux grandes figures féminines de la ville a été mis en œuvre dans le cadre d’une résidence de création partagée avec les pierrotins.

Un atelier autour de la photo sur l’album de famille a été mis en place avec la participation d’une vingtaine de pierrotins. Il s’agisait dans ce module d’explorer le lien entre les histoires individuelles, voire intime, et l’histoire collective de la communauté résidente de St-Pierre.

La deuxième partie concernait l’imaginaire des participants autour de la ville de St-Pierre à travers des éléments spécifiques : la présence du volcan, des ruines, l’architecture, la reconstruction, le présent et l’avenir.

L’artiste Anabell GUERRERO a voulu rendre hommage aux pierrotines à travers des Femmes totems.

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De Molière au «Tree» de McCarthy: 350 ans de plug anal artistique

— Par Eric Loret —

Le dégonflage fatal de l’arbre-sex toy de la place Vendôme rappelle que c’est le propre des œuvres satiriques de révéler non pas l’esprit tordu de leur créateur, mais la saleté profonde de ceux qui en sont choqués.

Avant même le dégonflage fatal par des inconnus du Tree de Paul McCarthy, le Printemps français, mouvement mêlant militants identitaires et catholiques traditionalistes, avait tweeté : «Un plug anal géant de 24 m de haut vient d’être installé place Vendôme ! Place #Vendôme défigurée ! Paris humilié !» La question qui vient immédiatement à l’esprit est de savoir comment des catholiques traditionalistes pourraient bien savoir ce qu’est un plug anal, objet pas si répandu que ça, quand même, et qui sert surtout à dilater l’anus pour préparer à la sodomie. On a donc tendance à penser qu’ils sont en quelque sorte intéressés à l’affaire car, si l’on n’a jamais vu de plug anal, comme l’a fait remarquer le célèbre twitto-blogueur Maître Eolas, il est impossible d’en reconnaître un dans le Tree de McCarthy.

Si l’on en croit le compte Twitter du Printemps français, ce serait cependant en lisant un article de Tracks sur Arte.tv

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Le célèbre photographe René Burri est mort

— Par l’Humanité.fr avec AFP —

Le grand photographe suisse René Burri, auteur du célèbre cliché de Che Guevara fumant le cigare, est décédé hier. Son portrait de Picasso est également célébrissime.
On lui doit à René Burri des plus célèbre portrait photographique du Che, réalisé à La Havane en 1963, lors d’une interview exclusive dans le bureau d’Ernesto Guevara, La Havane alors, ministre de l’Industrie, seulement quatre ans après la révolution cubaine. René Burri, considéré comme une légende du monde de la photographie, a notamment travaillé pour l’agence Magnum, à partir de 1959, est décédé hier lundi à Zurich à l’âge de 81 ans, des suites d’une longue maladie. Dès l’annonce de son décès, l’agence Magnum a publié un message sur son site internet pour faire part de sa « profonde tristesse ». Il a fait le tour du monde pour cette agence et a couvert les principaux événements politiques mondiaux.

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Sade. Attaquer le soleil

14 octobre 2014 – 25 janvier 2015. Musée d’Orsay

Alphonse Donatien de Sade (1740-1814) a bouleversé l’histoire de la littérature comme celle des arts, de manière clandestine d’abord puis en devenant un véritable mythe.
L’oeuvre du « Divin Marquis » remet en cause de manière radicale les questions de limite, proportion, débordement, les notions de beauté, de laideur, de sublime et l’image du corps. Il débarrasse de manière radicale le regard de tous ses présupposés religieux, idéologiques, moraux, sociaux.

Suivant l’analyse d’Annie Le Brun, spécialiste de Sade et commissaire invitée, l’exposition met en lumière la révolution de la représentation ouverte par les textes de l’écrivain. Seront abordés les thèmes de la férocité et de la singularité du désir, de l’écart, de l’extrême, du bizarre et du monstrueux, du désir comme principe d’excès et de recomposition imaginaire du monde, à travers des oeuvres de Goya, Géricault, Ingres, Rops, Rodin, Picasso…

Le caractère violent de certaines oeuvres et certains documents est susceptible de heurter la sensibilité des visiteurs.

« Sade nous concerne tous »

Propos recueillis par Frédéric Joignot

Les relations de Sade (1740-1814) et d’Annie Le Brun forment une longue histoire passionnelle.

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Pawol kréol le 26/10/2014 à Sainte-Luce

pawol_kreolL’ensemble du public martiniquais est cordialement invité par l’association « Tous Créoles ! » à participer le dimanche 26 octobre 2014 à PAWOL KRÉOL, une manifestation annuelle pour célébrer ensemble la « Journée internationale du créole ».

 Partagez en famille et avec vos amis une journée conviviale, culturelle et de loisirs avec les membres et sympathisants de l’association « Tous Créoles ! » dans les magnifiques jardins du domaine de la distillerie Trois-Rivières à Sainte-Luce !

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 À partir de 9h30, vivez un programme riche et varié :

 Déclamation avec humour (pété ri !) de fables de LA FONTAINE en créole ancien par Jean LAFOSSE-MARIN.

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Martine Baker: ultraterrienne

m_baker-2014METAMORPHOSES…
—Par Isabelle Dubost, anthropologue—

Métamorphoses de l’être
Métamorphoses de la matière
De la glaise advint bouche, cri, personnages…
Les mains ont pétri, caressé, donnant formes, toucher,
régularités, irrégularités
L’objet prend consistance, couleur
Le feu a crépité, craquelant la matière, conjuguant
l’attendu, l’inattendu, dans un rougeoiement sans cesse
renouvelé, magnifique
Naissance…
L’objet devient sens
L’objet devient oeuvre
L’artiste pense, ressent, imagine, interprète
L’artiste poursuit sa lente métamorphose
Explorant de nouvelles matières, de nouvelles techniques,
toujours à l’affût du renouvellement

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