Catégorie : Arts Plastiques

La rencontre des arts : Performance-DéamBUlation à la BU !

Mardi 19 mai 2015 à 19h

rencontres_des_artsJean-Hugues Miredin et  Laurent Troudart (Cie Art&Fact), Yna Boulangé, Fred Lagnau, Michel Beroard,David Gumbs

La performance se prolongera par une intervention du professeur Dominique Berthet portant précisément sur l’esthétique de la rencontre.
Les arts, les lieux, le rapport à l’autre… La rencontre est de tous les champs et de tous les instants, matière plurielle par excellence, « tout autant associée à l’éblouissement, à l’enthousiasme, au vertige qu’au désastre, à la catastrophe, au drame »*
Entrée libre et gratuite, venez nombreux !

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Wouj à l’Atrium du 13 au 30 mai 2015

wouj_atrium– ROUGE ? Le rouge ?

Question simple, mais réponse complexe.

Lire sur Madinin’Art l’article de Dégé

Du grammairien « c’est un adjectif qualificatif et/ou un nom commun »
En passant par le graphiste : « RVB : 255 ,0 ,0 . CMJN : 100%, 0%, 0%, 100% »
au physicien « C’est une longueur d’onde entre 605 nm et 499 nm » que de nuances !

De l’interdiction (code la route, Carton rouge !) à l’avertissement (code pharmaceutique), que de symboles !

C’est la première couleur que le bébé perçoit mais il faudra attendre la maternelle pour que l’enfant sache la distinguer des autres et la nommer : WOUJ !

Ne parlons pas des daltoniens qui jamais ne la percevront.
Ni de psychologie. Ni de politique. Ni de Religion.
A chaque époque, chaque civilisation, chaque culture, chaque mode…l’interprétation du rouge diverge, varie, étonne.

Le PABE a choisi de s’intéresser plutôt à l’expression des sentiments et des émotions. Et, même en limitant la réflexion à ces champs, la réponse n’est pas toujours facile. En effet l’ambivalence règne là aussi : entre le rouge marquant de son fer une épaule, marquant de honte un front, une joue et celui, valorisant, d’un tapis menant vers les honneurs, la rupture est totale.

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Exposition Habdaphaï

Parcours artistique, mise en abîme et construction de l’œuvre. 

habdaphai_mai-2015

Exposition du 16 mai au 27 mai 2015

Vernissage le 15 mai 2015 à 19H

Résidence Chanteclerc du Conseil Général
Route de Didier à Fort de France

Horaires

10H à 18H en semaine et 11H à 13 H le dimanche Entré gratuite

Moi, Habdaphaï !

L’artistique martiniquais présentera 40 œuvres construites de signes et de symboles, reflets de sa vision critique du monde, pour une exposition à la Résidence Départementale de Chanteclerc, jusqu’au mercredi 27 mai 2015.

Fort-de-France, le 5 mai 2015

Le Conseil Général présente l’exposition Parcours artistique, mise en abîme et construction de l’œuvre de l’artiste Habdaphaï, du samedi 16 au mercredi 27 mai 2015, à la Résidence Départementale de Chanteclerc.

Près d’une quarantaine de créations artistiques, rythmées de symboles, de totems ou encore de masques, présenteront des œuvres singulières et évocatrices dans un langage de signes et de traces qui respire la vision critique du monde d’Habdaphaï. Le peintre-sculpteur fera ainsi rejaillir son essence, son âme, son parcours atypique.

Foyalais de naissance, Habdaphaï compte plusieurs influences artistiques à son actif.

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DE-CONSTRUCTION // Sébastien MEHAL

de-constructionExposition individuelle
23 avril – 31 mai 2015
Case à Léo, Habitation Clément
9h-18h, sans interruption
Soirée – rencontre
mercredi 22 avril 2015 à 19h
En présence de l’artiste et de Joëlle Ferly
Dimanche – découverte
29 mars 2015 à 10h
Animé par Joëlle Ferly
L’ampoule. Ce motif, qui est devenu l’emblème de Sébastien Mehal, l’a précédé, bien avant qu’il ne devienne peintre. Enfant à Fort-de-France, il était fasciné par ces ampoules accrochées aux plafonds des cases du quartier Trénelle qui s’allumaient les unes après les autres lorsque le soir tombait, comme une guirlande aléatoire s’éclairant de maison en maison. En face, dans le quartier Didier, il assistait à ce spectacle qui se rejouait chaque jour, embrassant d’une vue panoramique cette partie de la ville faite de maisons de fortune enchevêtrées et souvent inachevées. « Je me demandais quelles vies étaient éclairées par ces ampoules qui apparaissaient entre portes et fenêtres. La chaleur était telle que les gens laissaient leur maison ouverte pour laisser circuler l’air » se souvient-il. Ces questions d’enfant sont devenues le terreau d’inspiration de l’artiste qui pense aujourd’hui l’homme dans la ville, la complexité d’une urbanisation galopante dévorant l’architecture identitaire des Caraïbes, la puissante mondialisation qui voit se multiplier les mêmes modèles de villes avec des buildings toujours plus hauts et l’exacerbation des tensions sociales.

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Peintres de Martinique

Par Selim Lander

La peinture en martiniqueLa Peinture en Martinique, sous la direction de Gerry L’Étang, préface d’Alfred Marie-Jeanne, Conseil régional de la Martinique et HC Éditions, Paris, 2007, 376 p., 50 €.

Pratiques artistiques contemporaines en MartiniqueEsthétique de la rencontre (I), par Dominique Berthet, L’Harmattan, Paris, 2012, 201 p., 21 €.

Ernest Breleur, texte de Dominique Berthet, préface de Jacques Leenhardt, Fondation Clément et HC Éditions, Paris, 2008, 192 p., 45 €.

Hélénon – Lieux de peinture, texte de Dominique Berthet, préface d’Édouard Glissant, Fondation Clément et HC Éditions, Paris, 2006, 192 p., 45 €.

Louis Laouchez, textes de Joëlle Busca et de Jean Marie-Louise, préface de Bernard Zadi Zaourou, Fondation Clément et HC Éditions, Paris, 2009, 208 p., 45 €.

Grâce au mécénat du Conseil régional d’une part, de la Fondation Clément d’autre part, quelques beaux livres permettent de se faire une bonne idée de la production picturale martiniquaise. L’ouvrage plus modeste de Dominique Berthet, publié en 2012, développe les commentaires consacrés à quelques-uns des artistes retenus dans l’ouvrage de référence dirigé par Gerry L’Étang, tout en introduisant certains nouveaux peintres (ou plasticiens).

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Lire et dire pour le plaisir, partout sur l’île, et pour notre plaisir !

— Par Janine Bailly —

lire_&_dire-2015-bLa manifestation « Lire et dire pour le plaisir » tourne actuellement sur l’île. C’est l’association Virgul’ qui a convié six femmes à rendre hommage cette année à Frantz Fanon : Mika Egouy, Halima Hamdane, Kalthoum Ben M’Barek, Samia Diar, Nathalie Debenne, Yawa. Six voix exclusivement féminines pour dire les mots de révolte et d’engagement de l’homme et de l’écrivain. Six voix venues d’horizons divers, Martinique, Maghreb, France, mais six voix unies dans le même plaisir de s’affronter avec bonheur à des écrits pas toujours faciles à mettre en bouche. Écoutons ce qu’en dit le directeur artistique de l’association, Valer’ Egouy : « J’ai voulu laisser libre cours à leurs inspirations. J’ai fait savoir quels étaient les ouvrages existants, et elles se sont plongées dans ces livres. Chaque femme a saisi Frantz Fanon par un bout et nous avons une variété extraordinaire du coup. Elles étaient complètement émerveillées. Je crois que cela va donner quelque chose de magnifique. »

Oui, pari tenu, et pour avoir assisté à deux de ces soirées, je dirai, parodiant le poète , que « les fruits ont passé la promesse des fleurs ».

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Gauguin superstar à Bâle

 

Cette exposition hors du commun organisée à la Fondation Beyeler fait un tabac et réunit 50 œuvres magiques de celui a révolutionné l’art moderne.

C’est l’exposition de tous les superlatifs. Cinquante Gauguin sont réunis à Bâle dans les salles hautes et lumineuses de la Fondation Beyeler. Les prêts émanent de treize pays – du Museo Thyssen-Bornemisza de Madrid au Museum of Modern Art de New York en passant par les légendaires collections du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg ou du musée Pouchkine de Moscou –, ce qui n’est pas une mince affaire à réunir si l’on en croit Sam Keller. Le directeur de la fondation est manifestement heureux d’être venu à bout d’un projet qui a exigé plus de six ans de préparation et fait exploser tous les plafonds d’assurance : 2,5 milliards de francs suisses.

L’exposition aligne les chefs-d’œuvre avec une rectitude quasi horlogère. On compte notamment pas moins de cinq autoportraits, de la toile fringante de 1893-1894, où l’artiste se figure palette à la main, chapeauté d’astrakan, au tableau plus sombre de 1903, année de la disparition de Gauguin.

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Au royaume de Bonellorie

Ange Bonello : Arches « Connections temporelles »

bonello-2— Par Christian Antourel —

Souverain d’un royaume au bord de ce monde, Ange Bonello devient tranquillement une sorte de monument parfaitement inclassable. Par le foisonnement, l’ampleur et l’intensité de son œuvre, parce que, sans doute, nul mouvement ne heurte l’implacable force d’inertie de « ses morceaux de terre devenus morceaux d’humanité » parce que la lumière qui en émane et qui nous éclaire par le dedans est d’étrange et peu commune nature. Et cette réflexion se réveille essentiellement comme un mur poétique.

Tout semble fendu de haut en bas, dans la rigueur contraignante d’une mise en scène fabuleusement calculée, mais au contraire l’univers tient par son
organique et symétrique fixité. « Mes réalisations sont comme des rencontres…Pas de plans savants, de stratégie autre que celle consistant à donner toute la place à l’émotion, à la spontanéité du mouvement, à la force de l’imaginaire et à l’impérieuse nécessité de créer » Une puissance magique s’est emparée de l’ensemble car Bonello 1er s’abreuve aux sources syncrétiques de toutes les cultures. Il cimente les éléments épars arrachés aux mythologies disparues ou du vaisseau lunaire de sa fantaisie changeante.

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Lumière : le cinéma inventé

lumiere_affiche_expo2À l’occasion du 120e anniversaire de la naissance du Cinématographe, l’Institut Lumière organise au Grand Palais à Paris une exposition inédite dédiée à leurs inventeurs Louis et Auguste Lumière.
Cette histoire est intimement liée à Paris : après le tournage du premier film à Lyon, la première projection eut lieu à Paris le 22 mars 1895, puis la première séance publique payante fut organisée au Salon Indien du Grand Café le 28 décembre 1895.
Enfin des vues Lumière furent présentées avec succès sur écran géant lors de l’Exposition universelle de 1900, non loin du Grand Palais, qui en fut l’une des grandes figures.
Du 27 mars au 14 juin 2015, dans le Salon d’Honneur du Grand Palais, l’exposition Lumière ! Le cinéma inventé ouvre ses portes au public en l’invitant à découvrir l’œuvre riche, créative et avant-gardiste  des Lumière, à se questionner sur leurs inspirations comme sur leur héritage esthétique et technique et à percevoir l’évolution du cinéma et de notre rapport aux images.

 Insuffler le mouvement : le cinéma des premiers temps

Dans la première moitié du XIXe siècle, un événement majeur marque l’histoire des images : la naissance de la photographie qui confère à l’Art la possibilité de ne plus représenter le réel à l’instar de la peinture, mais de le capturer.

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La Martinique au Salon du Livre du Québec

salon_du_livre-2015_quebecVolet international – L’Espace de la diversité

Créé par Rodney Saint-Éloi, éditeur de Mémoire d’encrier, l’Espace de la diversité est devenu un incontournable du Salon international du livre de Québec qui se tiendra du 8 au 12 avril 2015 au Centre des congrès de Québec. Fréquenté par des milliers de visiteurs chaque année, il demeure un centre de diffusion névralgique des enjeux de la littérature contemporaine. Il souhaite mettre en valeur les thèmes de l’identité et des origines, en saluant les œuvres d’auteurs caribéens, africains, européens et, bien sûr, québécois. Tout en encourageant la coédition et la traduction des ouvrages, l’Espace de la diversité stimule les échanges entre auteurs de tous les horizons. À titre d’exemple, en plus des auteurs ivoiriens et congolais, les visiteurs pourront échanger avec Alfred Alexandre, Nadia Chonville et Jean-Marc Rosier de la Martinique, Yanick Lahens, récipiendaire du Prix Femina 2014 et Emmelie Prophète d’Haïti, ainsi que de nombreux auteurs des Premières Nations et québécois.

L’Espace de la diversité…

Établir la relation pour vaincre les solitudes qui nous ont signés.

Que les voix du monde soient carrefours, rencontres, serrements de mains et de cœurs.

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J-F Boclé : de la galerie Arsenec à la Saatchi Gallery !

pangea2Le 11 Mars 2015, la Saatchi Gallery à Londres a ouvert Pangaea II: New Art d’Afrique et d’Amérique latine, la deuxième tranche  d’un travail de mise en relation des deux anciens continents frères. Cette exposition  qui présente des oeuvres de 18 artistes émergents offre un vaste aperçu leur travail en cours de production dans le contexte de l’actuelle complexité dans leurs pays respectifs. Témoins de la transformation de leurs sociétés, les artistes travaillant dans ces deux régions distinctes sont de plus en plus basés dans des villes qui se transforment à un rythme sans précédent. Leurs travaux  qui hybrident des techniques et des matériaux traditionnels et contemporains, sont porteurs d’une réflexion sur les questions sociales et politiques rencontrées au cours de cette  période d’intenses bouleversements économiques et urbains. A travers la sculpture, la peinture, l’installation et la photographie, Pangaea II: New Art d’Afrique et d’Amérique latine explore les influences culturelles et les pratiques créatives florissantes dans les deux grands continents autrefois réunis dans Pangaea, ce supercontinent formé au Carbonifère regroupant l’ensemble des terres émergées.

C’est un enfant du pays, né à Fort-de-France, qui entre aujourd’hui dans l’une des plus célèbres galeries du monde la Saatchi Gallery à Londres.

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« Paradis : la fabrique de l’image » par Jérôme Havre

04 Avril – 16 Mai 20145 au 14°N 61°W

jerome_havre-1— Par Juliette Soulez —

caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] ont le plaisir de vous présenter l’exposition de Jérôme Havre, artiste d’origine martiniquaise, vivant et travaillant au Canada.
L’exposition intitulée “Paradis: La fabrique de l’image” est une première de l’artiste en Martinique et sera présentée à l’espace d’art contemporain 14°N 61°W du 04 Avril au 16 Mai 2015.
“Pour cette nouvelle exposition « Paradis: La fabrique de l’image », Jérôme Havre a entrepris de nouvelles recherches en revenant au dessin, à l’aquarelle et à la peinture sur papier.
En écho avec ses sculptures, Jérôme Havre peint de manière organique des taches, comme des corps, formant le fond de chaque aquarelle. Suivant les dessins, les fgures au premier plan, souvent des silhouettes qu’il a peint aussi, viennent varier le sens de ces taches, qui sont alors associées à un paysage, des planètes, à une mer agitée ou à un ciel couvert. Les corps deviennent météorologiques, aériens, fuides ou ils se découpent comme des territoires sur le papier. Mais ces corps peuvent aussi, puisque le format de ces aquarelles est de la taille d’un écran d’ordinateur, faire penser à des clouds, ces espaces de stockages numériques de l’ordinateur qu’utilise l’artiste..

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Shirley Rufin – Abstractions photographiques sur corps évanescents

— Par Selim Lander —

Shirley RufinQui a dit que la photographie était un art mineur ? Deux expositions récentes à la Fondation Clément, celle de Philippe Virapin[i], l’année dernière, et celle de Shirley Rufin[ii] actuellement en cours démontrent le contraire. Rien de plus dissemblable pourtant entre les approches de ces deux artistes : le premier, plus « photographe », expose des paysages urbains parfaitement reconnaissables, alors que la seconde, plus « plasticienne », retravaille ses clichés dans les bains, sous la presse et dans l’ordinateur jusqu’à faire s’évanouir le sujet initial. Le point commun, c’est, dans les cas les plus réussis, la fête des couleurs chaudes qui jaillissent du fond noir : celui de la nuit chez Virapin, celui de la toile sur laquelle elle photographie ses modèles chez Rufin.

Les œuvres de cette dernière exposées à la Fondation Clément se présentent en effet comme des abstractions pures. Nul moyen, si l’on n’est au préalable averti, de deviner qu’un corps féminin se cache derrière les taches de couleur de ses tableaux photographiques. Et de fait, le processus de transformation, parfois très lent (quand un tirage papier est soumis à l’attaque de poudres chimiques sous la presse), a opéré une véritable transmutation du sujet initial en quelque chose d’entièrement différent que l’on peut interpréter à sa guise, comme par exemple, si l’on est quelque peu mystique, « l’aura » du corps disparu.

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Shirley Rufin : à chacun sa chimère. La plasticienne au scalpel

Jusqu’au 19 avril 2015- Case à Léo. Habitation Clément

— Par Christian Antourel  & Ysa de Saint-Auret —

shirley_rufin-2Cette expo au charme outsider, bien en dehors des canons du circuit de l’art sonne l’heure d’une drôle de re création, déconcerte par sa démesure, son  inquiétante étrangeté,  et son panache. Découpées au scalpel, les ambiances vont de vagues de démence, à impressions d’insécurité frontale et stupéfiante. L’artiste y déshabille de façon instinctive le processus de la marginalisation, elle exploite de son mieux tout le registre sémantique de la photographie, et dans sa folle habileté, nous livre la générosité des émotions crues.

Elle est bercée par une avalanche de délires fantasmatiques qu’elle métamorphose en images et en puissance. Elle témoigne d’un nouveau mode de concevoir, dans ce passage révélé par ses sculptures photographiques, toujours temporaires, dans l’espace interchangeable : celui de la galerie dans laquelle elles poursuivent leur conversation muette. Ses photographies, puissamment, noblement, voluptueusement engagées pour témoigner de l’homme dans une logique du pourrissement. La beauté ici est celle d’une approche empirique et sensible sur le tabou de la nudité dans la société martiniquaise, celle là même qui sous-tend une pureté spirituelle et une élégance native dans le rapport au monde.

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« Arches, connexions temporelles » d’Ange Bonello

Galerie Arsenec de l’Atrium jusqu’au 30 avril 2015

ange_bonello_archesVernissage le 02 avril 2015 à 18h 30

Ange Bonello, né dans les Alpes de Haute Provence d’un père italien et d’une mère espagnole est un martiniquais d’adoption depuis plus de vingt ans.
Artiste autodidacte comme il se définit lui-même, il œuvre à partir d’éléments puisés au plus profond de ce qu’il porte en lui, dans son univers « pulsionnel » dit-il, et de ce qu’il va chercher dans sa rencontre avec l’autre, avec l’altérité dans ce qu’elle a d’inquiétante familiarité. L’étrangeté est en nous et  de l’accepter, de la considérer comme une richesse et de l’offrir au monde fait d’Ange Bonello un artiste. Une des sources de son inspiration se trouve dans le dadaïsme, une autre dans le détournement d’objets, comme  cette valise dont l’intérieur est remodelée avec des sculptures d’argile, des tableaux peints, des poèmes et conçue comme une installation transportable. Refermée elle aura l’air insignifiant d’un bagage ordinaire prêt au voyage. « Sous les pavés, la plage ». Le voyage, Ange Bonello le fait dans sa tête et ses œuvres en sont les traces insolites et déroutantes.

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Lalin Plenn pour Khokho René Corail

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Le samedi 28 mars 2015 à 18h30 sur la place Gabriel Hayot du front de mer des Trois-Ilets.

Le conteur Serge Bazas, la chanteuse Nénéto, le musicien Max Télèphe, les ballets TiFermasc des Trois Ilets, les étudiants du Campus Caribéen des Arts, des artistes, des critiques d’art, des amis et des proches de l’artiste … animeront la soirée autour de contes, de chants, de performances, de films documentaires, d’interviews et d’images. LALIN PLENN est un concept culturel du Grand Saint Pierre/ Embellie des Trois Ilets qui permet de rencontrer d’une autre manière un artiste, un écrivain et un créateur. Qu’est-ce que Lalin Plenn ?

Il s’agit d’un concept culturel et artistique du Grand Saint-Pierre/L’Embellie des Trois-Ilets, inscrit dans la métamorphose culturelle de ces villes pour qu’elles redeviennent des lieux de création et de diffusion culturelles. Une animation culturelle particulière est ainsi organisée régulièrement dans chaque ville afin d’ériger à terme, en un lieu précis, des Spectacles dits vivants et de présentation des Arts visuels.

Ces Lalin plenn : Littérature ou Arts plastiques et du Spectacle vivant se dérouleront autant que possible lors d’une pleine lune calendaire, en référence aux « veillées » que tenaient nos ancêtres.

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Inauguration du Festival latino-américain CulturAmérica

— Par Jean Ortiz —

culturamericaLes inaugurations de CulturAmérica ne sont ni trop protocolaires, ni trop délirantes, ni trop guindées, ni trop creuses, ni excès de petits fours et de baise mains… Juste ce qu’il faut Toujours militantes, plurielles, un peu disjonctées, et Sooolidaires en diable… La 23e édition, dans la vénérable « salle du conseil » de la Mairie de Pau, restera un bon cru. Qui l’eut cru ?
Environ 200 militants, élus, bénévoles, fans, groupies, un sans papiers, le président de l’Université, Mme la consul du Portugal, les chiffonniers d’Emmaüs, le maire socialiste de Billère, Nathalie, conseillère générale, un ancien trotskyste à la crinière blanche, une étrangère, « j’aimais les yeux des étrangères… », des soixante huit tard indécrottables, des qui font la crise d’adolescence sur la soixantaine, des qui viennent pour le velouté du « Jurançon » doux, des pique assiettes, des Mexicains qui usent et abusent du diminutif, y compris sur les adverbes, des Vénézuéliens qui menacent les faibles Etats-Unis, des Uruguayens qui chuintent le castillan, des fils-filles de Républicains espagnols, un ambassadeur, un chauffeur de salle, un faussement exubérant, des nostalgiques du temps jadis, des utopistes concrets, et puis les ô-rateurs, sous un portrait géant, patiné par le temps, du « bon roi Henri », né dans la « bonne ville » de Pau, si bonnement paloise…

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Autopsies virtuelles des trésors du Quai Branly

— Par Tristan Vey —
branly_autopsies_virtPassés au scanner puis reconstitués en 3D, certains chefs-d’oeuvre du musée des arts premiers ont livré des secrets étonnants.

Que contiennent exactement les «fardos» péruviens, ces paquets funéraires à l’apparence de poupées? Quels secrets dissimulent les objets magiques des cultures les plus anciennes? Pas évident, a priori, de répondre à ces questions sans entamer l’intégrité physique de ces objets d’art traditionnel. À moins de les passer au scanner. Une petite exposition en mezzanine au Musée du quai Branly, «Anatomie des chefs-d’œuvre», présente justement quatorze pièces d’exception (africaines, haïtiennes, péruviennes, etc.) passées aux rayons X ces quatre dernières années.

Pour chaque objet, l’autopsie virtuelle a révélé un secret étonnant: un réseau de canaux semblables à un système digestif dans une statue Nkisi, un crâne de femme caribéenne dans une poupée vaudou haïtienne contemporaine, un sachet en cuir contenant des restes organiques et inorganiques dans le double fond d’un récipient magique Nkisi, des perles de roche dure, peut-être du jade, prisonnières d’une statue de personnage assis guatémaltèque, etc.

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Formations artistiques gratuites

metis_gwaL’art, sous toutes ses formes, est pour Métis Gwa, le reflet d’une société et un excellent vecteur de communication des idées fortes permettant les échanges entre les hommes au-delà des frontières.
Depuis 2007, les actions menées tentent de soutenir la culture sur nos territoires d’Outre-mer et au -delà. Elles favorisent un travail sur les liens Art-Culture-Société en vue d’allier création, formation, diffusion et emploi.
Nos actions se veulent à la fois encrées dans la Caraïbe mais également en Europe et à l’International. Métis Gwa organise des Formations artistiques gratuites avec LES CHANTIERS NOMADES ouvertes aux artistes intervenants théâtre (et pour certains modules, aux artistes intervenants danse)…

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« La toilette, Naissance de l’intime »

Dans le grand bain de l’art et de l’histoire

—  Par Marie-Anne Kleiber —
l_intime« La toilette, Naissance de l’intime » raconte en une centaine d’œuvres les rites de la propreté au fil des siècles. Une exposition à retrouver au musée Marmottan-Monet.

De la jeune fille déesse nue et irréelle, à la femme d’aujourd’hui qui s’assume dans son bain : l’exposition « La naissance de l’intime » actuellement au Musée Marmottan-Monet à Paris retrace l’histoire de la toilette au cours des siècles, mais plonge bien au-delà. Les artistes, de Dürer à Fernand Léger, n’ont pas seulement retranscrit dans leurs œuvres des changements triviaux, les bains collectifs, l’invention du bidet, du tub, puis de la baignoire par exemple ; ils ont saisi l’évolution d’un rapport à soi, à son corps, et aux autres qui a radicalement changé.

« L’eau était si sale qu’elle était vecteur de maladies« 

« On a le sentiment que l’on s’est toujours lavé de la même manière, et isolé pour le faire, ce qui est faux, bien sûr ; la salle de bain est une pièce récente.

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« A bien regarder », exposition de Jean-Louis Paulin

Dans le Hall de l’Atrium jusqu’au 29 mars 2015

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
jlpaulin_photo2GENERATION NUMERIQUE

On serait presque tenté de penser le papier voire la toile, comme une étrange survivance, à l’heure où les techniques numériques irriguent des plans entiers de la création artistique. Elles sont un catalyseur de fantasmes, de performances et de rêveries pour les photographes plasticiens, designers, cinéastes, architectes et autres graphistes ou peintres. Focus sur un photographe, poète passionné qui couche sur cette plateforme inventive sa foisonnante vision du monde.

En témoigne cette exposition d’une vingtaine de tableaux photographiques
Photoshopés, améliorés, en un mot rendus à l’apogée d’une nouvelle définition que ni l’œil, ni l’objectif, ne sauraient seuls faire tableaux. Capable de grands écarts esthétiques, Jean-Louis Paulin a rompu avec cette tradition datée du développement de l’image papier. Il tire chaque photo sur un support, un matériau à part qui participe à l’atmosphère visuelle particulière avec une ambiance générale soit chaude soit froide, de la scène saisie, grâce à la qualité d’expression unique des couleurs. Sur alu- dibond où la définition des couleurs, les contrastes sont très proches d’une impression sur papier premium, ou encore sur du verre acrylique, sur du métal qui diffère du rendu papier classique.

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À chacun sa chimère // Shirley Rufin

shirley_rufinA la Fondation Clément
Exposition individuelle
13 mars -19 avril 2015
Case à Léo

9h-18h, sans interruption

  • Soirée – rencontre

mercredi 11 mars 2014 à 19h

en présence de l’artiste et de Dominique Brebion, membre de l’Aica Caraïbes du Sud

  • Dimanche – découverte

29 mars 2015 à 10h

Animé par l’artiste

  • Catalogue de l’exposition

Texte de Dominique Brebion, membre de l’Aica
Caraïbes du Sud
 ; 28p ;  conception graphique :studio Hexode isbn : 978-2-919649-21-1

 Le travail de Shirley Rufin estbasé sur la  perception du corps et plus particulièrement sur la question du tabou de la nudité dans la société post-coloniale de la Martinique. Shirley Rufin utilise l’image photographique comme une passerelle pour manipuler le réel. Par un procédé chimique qui altère l’image, elle décompose et compose des représentations de fragments lisibles et abstraits de corps. Elle entend proposer une image sensible et non pas une image représentative du corps.

Jeune photographe-plasticienne, Shirley utilise la photographie non comme moyen de représentation mais comme matériau artistique. A 30 ans a déjà participé à d’importantes expositions collectives dans la Caraïbe telle que Caribe expandido en 2011,  Horizons insulaires en 2011 aux Canaries, en République Dominicaine, à Cuba et aussi, en 2013, dans le cadre de la BIAC Martinique.

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Tatouage, le boom de la peinture sur soi

corps_peintUne exposition qui cartonne au musée du Quai Branly depuis près d’un an, et un salon mondial qui réunira les meilleurs artistes le week-end prochain à Paris.

Avec le chiffre record de 330.000 visiteurs estimé depuis le 6 mai dernier, l’exposition phénomène « ­Tatoueurs, tatoués » (jusqu’au 18 octobre) devient la plus fréquentée de l’histoire du musée du Quai Branly. Au fil de ces calligraphies sur peau venues du monde entier aussi belles que des peintures, elle prouve que les as de l’aiguille sont aussi des artistes, et sait attirer, grâce à une scénographie pédagogique et ludique, un public de fans et de néophytes de tous les âges.
Une manière d’afficher sa différence

Un succès institutionnel qui confirme le boom du tatouage dans les sociétés occidentales : aujourd’hui, un Français sur dix a de l’encre sous la peau, notamment, dit-on, un de nos présidents de la République, et 20 % des 25-34 ans ; on compte plus de 4.000 professionnels du dermographe dans l’Hexagone contre 40 il y a trente ans. Il faut parfois attendre des mois pour obtenir un rendez-vous avec les jeunes pointures de la capitale.

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Cycle de conférences aux Foudres HSE avec Guillaume Pigeard de Gurbert

charlotLundi 2 mars 10h-12h : L’ART DU PORTRAIT SELON TITIEN

L’art du portrait engage une dialectique de l’incomparable et de l’universel. Le paradoxe est que le portrait n’est jamais aussi bien réussi chez Titien que lorsque il ne se concentre pas sur le seul visage mais traite aussi le corps du personnage et notamment ses mains.

Mercredi 4 mars 18h-20h : LES TEMPS MODERNES OU LA MODERNITÉ DE CHARLOT

Le temps mécanique de la machine congédie les improvisations du geste humain. Sous ce constat économique, Chaplin avance une leçon de politique cinématographique : ce n’est pas le spectateur qui regarde l’écran, c’est l’écran qui surveille le travailleur.

Jeudi 5 mars 10h-12h : L’ESPACE DE LA PEINTURE

Une confrontation du traitement de l’espace dans la peinture de Cézanne et dans le cubisme de Picasso montrera qu’il y a espace et espace : l’espace pur et l’espace temporalisé.

Vendredi 6 mars 19h-21h : L’ART DU VITRAIL, DE SUGER A VICTOR ANICET

Le vitrail réalisé par V. Anicet en 2006 dans l’église de Saint-Pierre révolutionne la fonction traditionnelle chrétienne du vitrail pour l’ouvrir à l’imaginaire précolombien et assurer la relation des spiritualités.

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Campus Caribéen des Arts : exposition des diplômés de 2014

Domaine de Fonds Saint-Jacques, du 2 mars au 17 avril 2015

c-c-a_2014En 2014, l’école supérieure d’art de Martinique a 30 ans.
« 30 ans, 30 artistes »
Le projet « 30 ans, 30 artistes » est fédérateur. Il entend convier les énergies créatrices autour des 30 années d’existence de l’école supérieure d’art de Martinique. Trente ans et autant d’histoire, car de 1984 à 2014 cette école dédiée à l’enseignement supérieur des métiers de l’art, du design graphique et d’objet, a su attester de la validité de ses enseignements, tant par la qualité de ses productions que par l’observation du parcours professionnel de ses anciens étudiants.
Grâce à la vision de son précurseur Aimé Césaire, forte de l’engagement du Conseil Régional et de l’indéniable soutien de sa tutelle pédagogique, le Ministère de la Culture et de la Communication, l’école d’art de Martinique peut aujourd’hui réaffirmer son bienfondé au travers de sa singularité.
L’arrêt sur image des 30 ans rappelle l’ampleur de notre diversité et la qualité de ce que nous avons à offrir. La particularité de notre pensée archipélique constitue une composante forte de notre rapport au monde.

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