— Par Lucie Servin —
Avec en moyenne près de 1,4 million de visiteurs par an, le Quai Branly est né de la fusion du Musée national des arts d’Afrique et d’Océanie et des collections ethnographiques du musée de l’Homme. La façade végétale conçue par le botaniste Patrick Blanc se prolonge par un mur de verre qui fait barrage à la circulation des quais de Seine.
Photo : Luc Boegly/Musée Quai Branly
Le musée fête ses dix ans. Il est aujourd’hui rebaptisé en hommage à Jacques Chirac, à l’occasion d’une exposition qui lui est consacrée.
Après le centre Georges-Pompidou ou la bibliothèque François-Mitterrand, le nom de Jacques Chirac s’accole au musée du Quai Branly. La tradition du président mécène peut faire sourire, elle s’inscrit dans la lignée des pouvoirs qui utilisent l’art et la culture pour affirmer leur magnificence et redorer leur image. Né de la fusion du Musée national des arts d’Afrique et d’Océanie (Mnaao) et des collections ethnographiques du musée de l’Homme, le nouveau musée a mobilisé pour sa construction 235 millions d’euros, selon les chiffres rendus publics, sans compter les acquisitions et les frais de fonctionnement.