Catégorie : Arts Plastiques

Soirée interculturelle au profit des actions de HeadMade Factory

la_cour4Exposition « Just Human »par les artistes plasticiens du groupe.

Danse Contemporaine avec Peggy Ö Compagnie.

Musique avec DoUB6

Cuisine antillaise (1 Plat, une Boisson 10€)

Présentation du jeu les ACCCroSSSSSucres

Headmade Factory :

35 lot Mont Vernon 3

97150 St Martin. FWI

Tel : +594 (0)694 – 43 – 36 – 35

Site : www.artsxm.org

Mail : headmadefactory@gmail.com

 

SOIREE EXPOSITION ventes – Danse – Musique – Cuisine antillaise

Le Samedi 19 Novembre 2016

De 19H à 23H55 à La Cour

A côté du Palais de justice à Marigot

Version française :

HeadMade Factory organise une exposition vente des œuvres de ses artistes au profit des actions qu’ils mènent, depuis 2010 maintenant. En 2016 HeadMade factory a créé le projet Les ACCCroSSSSSucres, un jeu de cartes pour participer à la prévention contre les risques liés à l’obésité. Aujourd’hui le projet se développe. On rappel que HMF a représenté les Académies de Martinique et de Guadeloupe et reçu le prix du fond Maif pour l’éducation le mois dernier. Et il s’agit donc d’une opportunité pour HMF de faire entrer leurs activités artistiques dans la vie de tous les jours en articulant l’ART aux problématiques de santé.

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« In memoriam » : Claude Cauquil à Tropiques-Atrium

 — Par Sophie Ravion-d’Ingianni (*)—

cauquil_in_memoriam

C’est le retour de Claude Cauquil pour une cinquième exposition1 individuelle au Tropiques-Atrium à la galerie de la Véranda (à l’étage) du 27 novembre au 17 décembre 2016, exposition ayant pour titre « In Memoriam ».

Le choix de cette appellation fait référence à une locution latine utilisée dans la liturgie des funérailles, littéralement « en mémoire de…».

C’est en effet dans le cycle, « classiques revisités » proposé par le Tropiques -Atrium que s’inscrit cette exposition. C’est pour l’artiste une vision personnelle et intime qui nous est présentée, celle de sa jeunesse en relation avec les croyances religieuses populaires de son enfance et celles de Martinique. Une sorte de réminiscence de son adolescence, de son ambiance familiale et du pays qu’il habite depuis des dizaines d’années.

Nous allons découvrir des images de Piéta de Mater dolorosa (en latin), influence directe à une statue en marbre du peintre et sculpteur Michel-Ange du XV me siècle de la Renaissance italienne, statue qui a marquée pour toujours l’histoire de l’art ; statue (construite entre 1498 et 1499) qui est exposée à la basilique Saint-Pierre du Vatican à Rome, et qui représente le thème biblique de la « Vierge Marie douloureuse » tenant sur ses genoux le corps du Christ descendu de la Croix avant sa Mise au tombeau.

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Adélaïde Corinus. « Terre de mémoire, fruits de la Terre » » : l’art éperdument !

Bibliothèque Schoelcher jusqu’au 25 novembre 2016

adelaide_corinus-2— Par Christian Antourel —

Lorsque qu’après l’effort l’artiste se pose face à son œuvre, parfois, dans un ultime élan de lâcher- prise alors miracle de la communication il confie ce supplément d’âme, la substantifique moelle qu’il gardait secrête au creux des mots silence. Alors sans pudeur il livre ses fondamentaux de l’art. Adelaïde est de ceux là, libres et vrais dans le geste et dans le verbe

Adélaïde Corinus est toujours à la recherche de nouveaux défis mais aussi de nouveaux  questionnements. «  Comment faire un lien entre hier et aujourd’hui ? Comment vivre et réintégrer ma mémoire ? Partager mon amour de la Caraïbe avec ses habitants passés et présents ? M’enthousiasmer pour mon histoire, ma culture, ma nature, mon métissage pour mieux nourrir mon imaginaire et stimuler mes créations » De cette exploration est née l’exposition contemporaine que nous propose l’artiste avec la réappropriation d’un héritage surgis d’un passé dirigé ; gommant les barrières du temps et qui bascule vers une option futuriste. Son travail se révèle doux et chaud pour affirmer de nouvelles valeurs et inventer l’esprit et son style simplement.

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« Le Mystère Jérôme Bosch » de José Luis Lopez-Linares

mystere_jerome_bosch2016 fête les 500 ans de la disparition du peintre flamand Jérôme Bosch. De son vrai nom Jheronimus van Aken, celui que les hispanophones nomment El Bosco reste un peintre majeur dont on ne sait que peu de choses, et dont l’oeuvre aussi énigmatique que fascinante continue à intriguer et passionner. Pour dissiper un peu le mystère autour du peintre et de son œuvre, José Luis Lopez-Linares a réussi à faire entrer ses caméras dans le Musée du Prado de Madrid, et s’est principalement concentré sur l’oeuvre maîtresse du musée – qui est un peu au Prado ce que La Joconde est au Louvre – et du peintre : Le jardin des délices. Ce triptyque complexe et foisonnant, dont les panneaux intérieurs représentent l’Eden, les enfants d’Adam et Eve et l’Enfer, a depuis sa création nourri de nombreuses interprétations, parfois contradictoires.
Pour commenter ce tableau que nous découvrons tout au long du film dans ses plus infimes détails, le réalisateur espagnol a choisi de donner la parole à une diversité de personnes : historiens et historiens de l’art bien-sûr, mais aussi artistes de toutes disciplines (littérature, musique, etc.),

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Terre de mémoire, fruits de la terre

Exposition à la Bibliothèque Schoelcher de Fort-de-France
4 au 25 novembre 2016

adelaide_corinusAdelaïde CORINUS se consacre plus que jamais à l’Art. Qu’il s’agisse de papier, de fleurs, de calebasses ou de peinture, elle invente et crée une dimension vivifiante, qui invite au rêve, au dépaysement, interroge et flatte notre regard et nos sens…
Des émotions d’enfance…
Née en Martinique, Adélaïde CORINUS, dès son plus jeune âge jouit d’une grande capacité de création, de détournement et d’adaptation.
Son ancienne profession d’esthéticienne lui a offert de belles opportunités, et, aujourd’hui retraitée, sa passion l’occupe entièrement.
Une imagination débordante !
C’est à Genève, en Suisse, qu’elle perfectionne ses créations de papiers japonais et papier végétal.
Travailler le papier sous toutes ses formes la conduit à explorer d’autres techniques, telles que la photographie et la peinture.
Elle a travaillé avec nombre d’artistes en peinture et en gravure sur calebasses.
…Et des projets captivants
De septembre 2015 à juin 2016, pour asseoir son travail de recherche, elle s’inscrit en qualité d’auditrice libre au Campus Caribéen des Arts de Fort-de-France.
S’ouvrent alors de nouveaux défis pour sa recherche mais aussi de nouveaux questionnements :
« Faire un lien entre hier et aujourd’hui ?

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Maurizio Cattelan s’expose à la Monnaie de Paris

— Par Selim Lander —

maurizio-cattelan1Dans cet immense fatras qu’est l’art contemporain, Maurizio Cattelan, italien né en 1960, apparaît comme l’une de ses figures les plus intéressantes. Dans la lignée de Duane Hanson (1925-1996) et de Ron Mueck[i] (né en 1958), son œuvre se compose de sculptures hyperréalistes. Cependant, tandis que Duane Hanson s’est fait connaître par des moulages grandeur nature et que les œuvres les plus emblématiques de Ron Mueck se caractérisent par leur monumentalité, les sculptures de Maurizio Catelan montrent plutôt des adultes en réduction et plus souvent encore l’artiste lui-même. Autre particularité de Cattelan : il n’a pas d’atelier et fait appel comme un Jeff Koons (né en 1955) à des artisans, pour réaliser les œuvres qu’il a conçues. Artisans ou artistes, la nuance est parfois délicate…

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« Aujourd’hui C Vendredi » en Guadeloupe

today_vendrediLes lauréats de la Mission CLÉA, Charles Chulem Rousseau et Alain Joule seront dans la rue avec Mod Ka Jazzé et le soutien de L’Artocarpe
1) Vendredi 28 Octobre 2018, 19h00, derrière Médiathèque – Le Moule,
(Angle rue Jeanne d’Arc/ Route des Grands Fonds).
L’Artocarpe se joint à la scène poétique de Mod Ka Jazzé chez Enri Couture avec les lauréats de la Résidence Mission CLÉA : Charles Chulem Rousseau (Photographe) – Alain Joule (poète). Participation souhaitée : boisson, plat, contribution.

2) Samedi 5 novembre 2016, à 18h au Mémorial ACTe (entrée libre)
L’art contemporain de nos régions (Part. 1): la Caraïbe étrangère et sa Diaspora. Joëlle Ferly, présentera le travail de plusieurs artistes.

3) Samedi 3 décembre 2016, à 18h au Mémorial ACTe (entrée libre)
L’art contemporain de nos régions (Part. 2): Guadeloupe, Martinique et la Diaspora. Joëlle Ferly, présentera le travail de plusieurs artistes.

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News from L’Artocarpe:

URGENT! L’Artocarpe recherche un responsable de communication (French). L’appel est lancé aux membres, amis et toute personne à même d’occuper ce poste bénévolement. Responsabilités à effectuer en ligne principalement.

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Schönberg ou le concert des muses

arnold_shonbergEncore bien souvent associé à une conception cérébrale et difficile de la musique, le compositeur Arnold Schönberg était aussi un conteur et un peintre remarquable. Un livre et une exposition en témoignent.
« L’histoire n’avançait que si nous mangions. Sitôt qu’on s’arrêtait, l’histoire cessait de concert… »
Ainsi se souvient Nuria Schönberg Nono, fille du compositeur autrichien Arnold Schönberg (1874-1951) – et par ailleurs épouse d’un autre grand musicien du XXe siècle, Luigi Nono (1924-1990). Son témoignage complète l’édition d’un conte pour enfants charmant et fantaisiste, inventé par son père.

Enregistrée sur bande magnétique par le compositeur pour en conserver la trace, cette histoire de princesse férue de tennis (sport qu’affectionnait Schönberg lui-même), blessée à la suite d’une partie intensément disputée avec une duchesse, a été soigneusement retranscrite et illustrée par les dessins ironiques de Peter Schössow (1). Le lecteur y rencontrera un loup (plutôt) serviable mais (extrêmement) distrait, une vache cuisinière, la mère-grand d’un conte bien connu ou encore un pharmacien scrupuleux. Le tout baigné d’absurde et d’humour et, sans avoir l’air d’y toucher, d’une réflexion sur le temps : celui qu’on perd à des arguties dérisoires mais aussi celui qui boucle sans fin sur lui-même, dans un éternel et très philosophique recommencement…

Cet album réjouissant se découvre comme une merveilleuse « friandise » pour le mélomane fervent de l’œuvre révolutionnaire d’un compositeur qui a précipité l’histoire de la musique dans la modernité et, plus encore peut-être, pour celui qui se sent parfois intimidé, voire rebuté, par cette esthétique radicale et encore dérangeante un siècle plus tard.

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À la Bodeguita du Lamentin, un regard original sur Cuba

— Par Janine Bailly —

cuba-affichealyzeeIl existe en Martinique des lieux un peu secrets, et que l’on découvre au hasard d’une rencontre, ou encore d’une navigation aventureuse sur Facebook. Il en est ainsi de la Bodeguita, une maison blanche aux rideaux orange qui signalent des balcons ouverts, un lieu pas toujours facile à dénicher quand on y vient premièrement la nuit tombée, un petit coin d’Espagne qui a jeté l’ancre au dos de la rocade et s’est niché au fond de l’impasse du Lareinty, pour le plus grand bonheur des amateurs de bonne chaire et de bons vins autant que de belles expositions. Un régal donc pour le corps et l’esprit !

Chaque jeudi soir, la maison s’ouvre et se fait taverne où l’on vient déguster les produits du terroir espagnol ; les tapas s’y voient servis sur des plateaux d’ardoise par une demoiselle au sourire aussi plaisant que son accent. Mais ce soir-là, l’intérêt pour moi était sur les murs plus que sur la table, et, amoureuse de cette île depuis une lointaine jeunesse vécue à l’ombre des posters du Che, mon plaisir fut grand de découvrir l’exposition Poèmes photographiques, Regards croisés sur Cuba, proposée depuis le 13 octobre, et ce jusqu’à fin novembre, par Alizée Nebout.

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Kamel Mennour, galeriste engagé

kame_mennourFils d’une femme de ménage et d’un peintre en bâtiment, le galeriste Kamel Mennour est l’une des personnalités influentes de l’art français. Il organise lundi avec douze grands marchands des enchères pour la recherche sur les maladies génétiques chez les enfants.

« Il faut jouer. » La vie, pour ce passionné de football, c’est lancer une balle ou bien savoir la rattraper afin qu’elle atteigne son but. Parfois, elle t’échappe ; parfois, à la faveur d’une passe, tu parviens à sublimer l’échange. Jouer, c’est pour gagner, mais toujours au risque de tout perdre. Son argent ou bien sa réputation, ce qui équivaut au même dans le milieu de l’art.

En 2013, une femme pousse la porte de la galerie Kamel Mennour, un hôtel particulier de 380 m2 situé en plein cœur du Quartier latin, rue Saint-André-des-Arts. Depuis dix ans, tous les grands acheteurs s’y pressent, de Londres à New York via Genève. Mais elle, ce n’est pas pour acheter un tableau. « Je travaille pour un institut de recherche sur les maladies génétiques chez les enfants à l’hôpital Necker. Pouvez-vous nous aider? 

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The color line : les artistes africains-américains et la ségrégation

 Du 4 octobre 2016 au 15 janvier 2017 au Quai Branly

the_color_lineQuel rôle a joué l’art dans la quête d’égalité et d’affirmation de l’identité noire dans l’Amérique de la Ségrégation ? L’exposition rend hommage aux artistes et penseurs africains-américains qui ont contribué, durant près d’un siècle et demi de luttes, à estomper cette « ligne de couleur » discriminatoire.
« Le problème du 20e siècle est le problème de la ligne de partage des couleurs ».

Si la fin de la Guerre de Sécession en 1865 a bien sonné l’abolition de l’esclavage, la ligne de démarcation raciale va encore marquer durablement la société américaine, comme le pressent le militant W.E.B. Du Bois en 1903 dans The Soul of Black Folks. L’exposition The Color Line revient sur cette période sombre des États-Unis à travers l’histoire culturelle de ses artistes noirs, premières cibles de ces discriminations.

Des thématiques racistes du vaudeville américain et des spectacles de Minstrels du 19e siècle à l’effervescence culturelle et littéraire de la Harlem Renaissance du début du 20e siècle, des pionniers de l’activisme noir (Frederick Douglass, Booker T.

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Hervé Beuze : l’armature métallique des îles

Fondation Clément du 16 septembre au 3 novembre 2016

herve_beuze_armature— Par Alfred Alexandre —

C’est de l’armature métallique des îles qu’Hervé Beuze a choisi de partir, pour rendre compte des ruptures et des permanences qui caractérisent nos vies contemporaines.

Le volume,en son épiderme rafistolé, pouvant être lu comme un tissu d’aciers où chaque suture raconte la trace de nos histoires. Le ferraillage d’os et de ligaments qui, par-dessous, maintient chaque présence debout, permettant de donner à nos vies intérieures l’épaisseur humaine d’un corps dont chaque parole muette est un savoir à mettre à nu.

Car montrer comment les assemblages de tôles qui nous bâtissent vont comme des couples se dédoublant à l’infini dans leur mouvement, c’est soupeser,une fois encore,ce qui,au plus profond, nous distingue des territoires où les corps mus se figent dans l’obsession totalisante de leur racine unique.

Car faire éprouver le fer et les cordages d’où s’arrache le squelette sur lequel chaque muscle appuie son équilibre, c’est rendre visible les structures les plus intimes de nos vies partagées.

Vies rapiécées. Cicatrices évidentes de peaux, morceau après morceau, cousues pour se refaire une vie nouvelle.

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Courbet et l’impressionnisme

— Par Dominique Daeschler —

Rouvert en 2011, le musée Gustave Courbet à Ornans (Doubs), petite ville dont le peintre est originaire mène une collaboration suivie avec le Musée d’Orsay (prêts, dépôts, conception d’expositions).Ce travail, officialisé par une convention de partenariat, permet une déclinaison intéressante d’une politique territoriale élargie qui permet à un public différent de faire connaissance, chez lui, avec des chefs-d’œuvre de collections nationales.
L’exposition « Courbet et l’impressionnisme «  met en valeur la contribution de Courbet à la naissance du paysage impressionniste. Elle s’articule autour de grands thèmes : la forêt de Fontainebleau atelier en plein air, la Normandie berceau de l’impressionnisme, l’auberge St Siméon, les paysages de mer, Paris et le groupe des Batignolles, la guerre de 1870, les déjeuners sur l’herbe, le retour à Fontainebleau et les séjours en bord de Seine. Avec plus de 80 œuvres, l’exposition tend à démontrer l’influence du maître d’Ornans sur toute une génération d’artistes épris de peinture en plein air et en quête de renouveau esthétique.
Rupture avec l’art académique, vigueur de touche privilégiée au dessin, vision d’ensemble, place de la lumière, autant de traits caractéristiques des impressionnistes qui créent des parallèles entre leurs créations et celles de Courbet et ses amis réalistes.

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Ange Bonello. « Arrêt sur une image »

— Par Michèle Arretche —

angelo_bonello-4Difficile de suivre Ange BONELLO. C’est un artiste en mouvement perpétuel depuis que nous l’avons découvert à la galerie de Colette NIMAR en janvier 2012 ! Ses activités se déroulent sous nos yeux, en vidéo, en photos, en posts pluri quotidiens sur Facebook ou Instagram.

Et pour être plus mobile encore, en vue d’un départ toujours repoussé, voilà qu’il délaisse la sculpture, la peinture sur toile pour adopter le papier et l’encre de chine, à la plume, qu’il sait difficile mais noble et élégante.

Mon attention est soudain happée par ces dessins en noir et blanc qui naissent de sa main sous nos yeux et l’un d’eux particulièrement, celui dont nous allons parler, me conduit à prendre rendez-vous avec lui.

Me voici donc dans son atelier face à une pile d’une trentaine de feuilles Montval 300g, 29,7/42 cm.

Dans un bel équilibre plastique, bien centré au milieu de la feuille, un personnage mi-humain, mi-pantin, grosse tête petit corps est face à nous ; il nous regarde, les bras en croix, dans une posture de crucifixion.

L’artiste insiste sur le regard.

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Une exposition Wifredo Lam à la Tate Modern

— Par Selim Lander —

6a00d8341ce44553ef0147e39d34c8970bOn se souvient de l’exposition « Aimé Césaire, Lam, Picasso » organisée à Paris en 2011 au Grand Palais, reprise en 2013 à la Fondation Clément en Martinique à l’occasion du centenaire de la naissance du poète. Il s’agissait alors de mettre en évidence les collaborations fructueuses qui se sont nouées  entre les trois artistes : d’une part les poèmes  de Césaire écrits à partir de L’Annonciation, la série de lithographies de Lam ; d’autre part les dessins de Picasso illustrant le recueil À Corps perdu de Césaire. L’exposition qui se tient en ce moment à Londres (après Paris et Madrid) permet de prendre la mesure de l’ensemble de l’œuvre de Wifredo Lam (1902-1978) : les portraits formellement parfaits de la jeunesse, la naissance du bestiaire surréaliste qui fait aujourd’hui sa marque de fabrique, les lithographies et les toiles abstraites de la période italienne.

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Henri Guédon : Trace(s) Mythologie Écritures

— Par Christian Antourel  & Ysa de Saint-Auret —

quato_-bdC’est sur un ton  bon enfant, enjoué même, émaillé de quelques  anecdotes que Laetitia la fille d’Henri Guédon a commenté l’exposition. Mais la solennité réservée aux héros était  bien là. Henri Guédon n’a pas cherché  à convoquer son destin et toutes ces vibrantes émotions  lui sont advenues à la bonne fortune d’une vie d’artiste passionné.

Laetitia Guédon porte un éclairage sur des entreprises artistiques et poétiques sans les réduire  à une seule perspective et donne quelques repères pour s’orienter dans l’effervescence  de pratiques diversifiées en privilégiant « la globalité triomphante…dans un  espace de libération  de la pluralité » « Magicien des sens, Henri Guédon nous   mène dans un monde où les sculptures sont sonores, où la peinture est rythmée, où la musique est couleur… il apprivoise le son et la lumière, l’espace et la matière » Voilà tout est dit et comment ! mais que l’on se rassure, tout au long de l’exposition, on trouve de multiples façons d’aborder le travail de l’artiste, ne serait-ce que par la diversité des regards et des ressentis de chacun auxquels faisait et fait toujours  appel  l’artiste : La pulsion scopique est quelque chose de puissamment formidable ce qui nous amène subséquemment à sa production dont nous dirons quelques mots, car qui ignore que Henri Guedon fort de ses racines martiniquaises, africaines par extension, a su exploser les clivages qui l’enfermaient dans un genre  exotique, pour s’affirmer de plus en plus en artiste universel?

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Entre Démons et Merveilles, Jérôme Bosch défie le temps

—Par Jean-Jacques Régibier —

jerome_bosch_jardin_delicesL’exposition consacrée à Jérôme Bosch au musée du Prado à Madrid vient couronner une année d’expositions, de travaux de recherche et de colloques organisés à l’occasion du 500ème anniversaire de la mort d’un des peintres les plus stupéfiants et les plus admirés de la peinture occidentale.
Le regain d’intérêt suscité par son œuvre auprès d’un très vaste public, a confirmé l’incroyable modernité de celui qu’André Breton qualifiait de « visionnaire intégral », « plus subversif » que la plupart des artistes contemporains, ajoute le metteur en scène et plasticien flamand, Jan Fabre.
Dans un livre qu’iI vient de consacrer à Jérôme Bosch (1), le grand écrivain nééerlandais Cees Nooteboom raconte comment une curieuse coïncidence ( André Breton aurait dit un “ hasard objectif “ ) a fait que se côtoient, sur sa table de travail, d’une part un livre ouvert à la page représentant une toile célèbre de Bosch où l’on voit Saint Christophe faisant traverser la rivière à l’enfant Jésus qu’il porte sur son dos, et juste à côté du livre, le journal du jour montrant la terrible photo du policier turc portant dans ses bras le corps mort du petit Aylan, cet enfant syrien retrouvé noyé sur une plage de la mer Egée après le naufrage de l’embarcation de fortune sur laquelle ses parents pensaient pouvoir aborder un monde meilleur.

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Jean Genet, l’échappée belle

— Par Marc Sagaert —

jean_genet_echappee_belleÉdition publiée sous la direction d’Emmanuelle Lambert avec la collaboration de Philippe Artières, Patrick Autréaux, Arno Bertina, Sonia Chiambretto, Albert Dichy, Emmanuel Pinto et Oliver Rohe

Coédition Gallimard / Mucem

Le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, Mucem, consacre depuis quelques mois une exposition à Jean Genet, « Jean Genet, l’échappée belle », qui s’inscrit dans une double commémoration : le 30e anniversaire de la mort de l’écrivain, survenue dans la nuit du 14 au 15 avril 1986. Et le 50e anniversaire de « la bataille des Paravents ».
L’exposition a été réalisée avec le concours de l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Imec. Le commissariat général a été assuré par Albert Dichy, directeur littéraire de l’Imec, créateur du fonds Genet, et aujourd’hui spécialiste majeur de son oeuvre dont il a fait publier l’oeuvre posthume aux éditions « l’Arbalète » Gallimard, et à qui l’on doit entre autres l’édition du Théâtre complet, qu’il a codirigée avec Michel Corvin, dans « la Bibliothèque de la Pléiade ». Ainsi que par la romancière Emmanuelle Lambert, auteur d’une thèse de doctorat sur l’oeuvre théâtrale de Genet.

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A travers cinq expositions, la Collection Lambert apporte sa pierre au Festival d’Avignon

— Par Dominique Daeschler —

La prestigieuse collection Lambert, qui pourrait avoir son pendant ici en Martinique avec la Fondation Clément, s’est elle aussi agrandie, croquant l’hôtel de Caumont qui abritait l’école des beaux arts en le jouxtant à l’hôtel de Montfaucon. Elle expose simultanément et jusqu’en novembre, Andres Serrano accompagné de Goya, Amos Gitaï, Christophe Gin, le collectif autour de Thierry Thieû Niang.
Torture – Andres Serrano.
Andres Serrano, newyorkais aux origines afro-cubaine et hondurienne, dans une exposition dénommée Tortures, dans l’esprit de son travail sur le corps, l’éros et le thanatos, son intérêt pour les aliénations sociales et politiques, donne à voir en série des corps photographiés en noir et blanc dans des situations diverses, de torture (en référence aux camps nazis, à la Stasi, à l’Orient et l’axe du Mal, Guantanamo et le Bloody Sunday irlandais). Comme toujours son travail est provocateur (on se souvient du vandalisme de son Piss Christ ici même en 2006). Les corps et les visages torturés sont beaux, rappelant à la fois le chemin de croix du Christ (Serrano est très influencé par son éducation catholique) et, entre autre, car symboliques de sociétés nanties et racistes, les violences américaines du KKK.

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« Bacon, Monaco et la culture française »

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Chaque été, le Grimaldi Forum Monaco produit une grande exposition thématique, consacrée à un mouvement artistique majeur, à un sujet de patrimoine ou de civilisation, à une collection publique ou privée, à tout sujet où s’exprime le renouvellement de la création. Une occasion de mettre en valeur ses atouts et ses spécificités : offrir un espace de 4 000 m² pour créer en toute liberté, mettre au service de la scénographie les outils technologiques les plus performants, s’appuyer sur les meilleurs spécialistes dans chaque domaine afin d’assurer la qualité scientifique de ses expositions.

L’exposition « Bacon, Monaco et la culture française » se déroulera du 2 juillet au 4 septembre 2016, le commissariat a été confié à Martin Harrison, auteur du Catalogue Raisonné de Francis Bacon. Cette exposition est réalisée avec le concours de la succession Francis Bacon à Londres et de la Francis Bacon MB Art Foundation à Monaco.

L’exposition, qui présentera soixante-six œuvres de Francis Bacon et treize oeuvres comparatives, est l’un des projets les plus ambitieux consacré à cet artiste depuis longtemps.

Le Grimaldi Forum invite le public à découvrir l’œuvre de Francis Bacon (né à Dublin en 1909 et mort en Madrid en 1992, qui a vécu à Londres, Paris et Monaco) sous un angle inédit : l’influence de la culture française et sa période monégasque.

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Habdaphaï, retour sur la série « Porteurs de mots »

— Par Matilde dos Santos —

L’audace est porteuse de génie, de pouvoir et de magie
Jean de la Fontaine

J’étais insoucieux de tous équipages
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais
Le Bateau Ivre – Rimbaud

 

« Porteur » : Coolie, coursier, déménageur, détenteur, docker, livreur, manutentionnaire, messager, sherpa.

L’artiste
Habadaphaï , plasticien, vit et travaille en Martinique.
D’une vie antérieure il a gardé l’assurance du danseur, une maitrise parfaite de l’espace, la permanente recherche de la perfection dans le geste. De ses origines modestes lui vient le besoin du corps à corps avec le public qui l’amène à performer, à réaliser aussi souvent que possible des installations in situ.
De son enfance à Trenelle, lui reste l’habitude du coup de main qui se traduit  aujourd’hui encore par sa participation dans une suite sans fin des mouvements associatifs. De sa nature propre une simplicité à  la limite de la candeur et une furieuse envie de vivre
Habdaphai ne fait pas que passer, il trace ses traces noires sur le dos du monde. Colorie autour pour dire sa vie, son lieu, ses marques,  les espoirs, l’étranglement  de chaque rencontre.  

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L’art dans la ville de Schoelcher

—  Par Jean José Alpha —

art_ville_schoelcher-1Acte de Démocratie culturelle  – 12 au 23 juillet 2016

La Ville de Schoelcher qui porte le nom de l’abolitionniste depuis 1888, est l’une des villes de la Martinique à offrir au regard et aux émotions, autant d’œuvres d’art monumentales sur son territoire. C’est en soutien à la création artistique et pour rendre l’art contemporain accessible à tous, que la municipalité poursuit sa politique de promotion des artistes avec sa direction du Développement, en commandant des œuvres d’art qui sont généralement érigées dans les espaces publics.

Avec l’Art dans la ville à Schoelcher, l’histoire de la cité se raconte par les traces esthétiques laissées par les artistes tels Joseph Khokho René Corail, Henri Guedon, Hector Charpentier, Victor Anicet, Oshea et Nuxuno Xan, Claude Cauquil, Christophe Mert, Mickael Caruge, Thierry Fazian, Patricia Donatien, Toussaint Pimenta Da Costa. Des artistes qui participent par le croisement de leurs inspirations, à la compréhension des grandes épopées de l’évolution sociale et historique du peuple martiniquais.

A Schoelcher, dès le mardi 12 juillet prochain, que le Maire Luc Clémenté inaugure au Palais des Congrès de Madiana , l’édition 2016 avec les artistes et les institutions culturelles .

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À deux encablures du M’ACTe, la Guadeloupe met l’Art à la portée du Peuple…

— Par Scarlett Jesus (*) —

Terminal de Croisières, Quai Foulon, Pointe-à-Pitre

les 17, 18 et 19 juin 2016.

La Pool Art Fair Guadeloupe :

un big Baz’Art à deux encablures du M’ACTe,

la Guadeloupe met l’Art à la portée du Peuple..

 

Après Bouillante (2011), Gosier (2012, 2013) et désormais Pointe-à-Pitre, s’est tenu pour la 7ème année consécutive un événement désormais inscrit dans le calendrier culturel des manifestations qui font date en Guadeloupe. Un rituel de juin, convivial, faisant suite à un mois de mai généralement agité, et qui se situe entre les R.V. aux Jardins et la Fête de la Musique. Instaurant, à travers une Fête populaire dédiée à l’Art, un « Pool » qui permet à « Frères Indépendants » de tisser des liens entre la Guadeloupe, la Martinique, New-York et Miami.

Il a fallu, pour Thierry Alet, concevoir un dispositif architectural complexe, de façon à répartir les 1200 m2 du Terminal de croisière. L’objectif était d’accueillir au mieux les 63 « stands » ayant vocation à abriter plus d’une centaine d’exposants qui, par leur présence, vont témoigner de la vitalité de l’art en Guadeloupe.

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Louis Laouchez : « Chemins de mémoire »

Fondation Clément jusqu’au 14 juillet 2016

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

C’est ainsi que s’intitule la dernière exposition de Louis Laouchez à l’Habitation Clément. A point nommée puisque c’est bel et bien un cheminement qu’elle nous propose A travers la mémoire, la sienne, la notre….commune.

On se souvient avec bonheur du parcours qui la mené des grandes écoles d’art au professorat d’art plastiques en Afrique, puis au retour au paya natal en artiste accompli qui depuis poursuit son cheminement artistique, avec pour seul credo sa passion de créer. Il utilise une grande quantité de médium, peinture, gravure, sculpture, céramique métal… C’est autour de la mémoire que s’articule son travail d’aujourd’hui. Artiste au mille facettes, il s’attache à faire le lien qui entre Afrique et Caraïbes relie tous les hommes entre eux : « Autant que la nécessité de peindre que j’éprouve je veux entendre le cri de mon ethnie…que l’on se rassure ni rancœur recuite, ni réminiscences ressassées, mais exigence d’une réalité, celle du nègre caribéen riche de ses acquis, instruit du savoir des autres et dépositaire de ses propres valeurs… »

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Tilting Axis 2: les stratégies caribéennes tenues au Pérez Art Museum à Miami.

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L’édition inaugurale de la conférence des arts visuels Tilting Axis (basculement de l’axe) dont la Caraïbe est le moteur s’est tenue l’année dernière à la Fresh Milk Art Platform Inc. à la Barbade. Cette première rencontre a réuni trente-deux professionnels des arts, regroupant des Anglo phones, Francophones, Hispanophones et Néerlandophones de la Caraïbe, réunis pour la première fois sur le sol caribéen aux côtés d’un certain nombre de participants internationaux. S’appuyant sur cette conférence, Tilting Axis 2 se déroula au Pérez Art Museum Miami (PAMM) les 19 et 20 février 2016, avec plus du double du nombre de participants précédents venant discuter ensemble du sujet de cette année « Stratégies Caribéennes ».

Tilting Axis avait été conçu à l’origine par Fresh Milk et ARC Magazine, qui ont continué à collaborer avec des partenaires principaux Res Artis et PAMM pour une seconde édition à Miami. Pour une ville qui non seulement aspire à être un centre d’art vital du 21ème siècle, mais qui agit aussi comme une plaque tournante entre la Caraïbe et l’hémisphère Nord avec une grande population diasporique et, de plusieurs façons, partageant une histoire commune, Miami était un emplacement stratégique pour faire voyager la conférence.

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