Catégorie : Arts Plastiques

Conférence de Jean-François Boclé

Au Memorial ACTe le 14 janvier 2017 à 18h

Dans le cadre du cycle mensuel « Une nuit, une œuvre… », le Mémorial ACTe donne carte blanche à L’Artocarpe

Présentation d’artistes et analyses d’œuvres

C’est dans la perspective de La Décennie internationale des personnes d’ascendance, initiative lancée en 2015 par l’UNESCO, que l’artiste Joëlle Ferly propose Black Aesthetics, un cycle de conférences visant à mieux comprendre les propositions artistiques contemporaines d’artistes majeurs de la diaspora africaine, incluant les pratiques des artistes de nos latitudes.

A travers ce cycle de conférences, le participant sera formé à la lecture d’œuvres contemporaines, jugées trop souvent hermétiques par le grand public. De plus, le participant sera initié aux discours qui sous-tendent les œuvres sélectionnées. Il sera également en mesure de mieux saisir les enjeux de l’art contemporain et l’importance pour les artistes de nos régions d’être visibles et soutenus sur les plateformes internationales (Biennale de la Havane, Biennale de Venise, FIAC, Art Basel…).

Prochaine conférence: Jean-François Boclé (Martinique – Paris), en présence de l’artiste. La pratique de Jean-François Boclé utilise les outils des études culturelles et post-coloniales, pour décliner des œuvres qui oscillent entre l’installation, la performance, la peinture avec de la poudre chocolat (Banania), la vidéo, l’art culinaire… Les thèmes revisités sont entre autres, les clichés construits sur les Noirs, la construction du racisme à travers les déclinaisons de la banane, ainsi que l’usage économique que la métropole continue de restreindre aux afrodescendants.

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Les tableaux enchanteurs de Lorène Bihorel

— Par Selim Lander —

Monde enchanté, grâce, émerveillement, performance, modestie, talent, tels sont quelques-uns des mots qui viennent à l’esprit devant Lorène Bihorel en train de créer ses tableaux. Le monde enchanté, la grâce et l’émerveillement sont pour ceux-ci ; la performance, la modestie et le talent pour celle-là. S’il fallait trouver un équivalent au spectacle offert par L. Bihorel, on ne verrait guère que le film de H.-G. Clouzot montrant Picasso en train de peindre et le tableau qui se construit progressivement sous nos yeux sans aucune interruption, aucune hésitation apparente. Mais L. Bihorel, quant à elle, travaille avec du sable, ou plutôt des sables de teintes légèrement différentes et c’est merveille de la voir dessiner une fleur, un oiseau, un visage, un chamelier, une pin-up sans avoir jamais besoin de se reprendre. Ce qui témoignerait d’une maîtrise déjà étonnante du dessin si elle utilisait la plume ou le crayon devient exceptionnel quand on utilise un matériau qui a tendance à se répandre n’importe où, … comme savent tous ceux qui ont essayé de bâtir des châteaux de sable.

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Rembrandt par Jean Genet

Le projet d’un livre sur Rembrandt accompagna Genet durant une dizaine d’années. De sa confrontation directe avec les œuvres vues dans les musées prenait corps peu à peu cet ouvrage.
En septembre 1958, L’Express publiait sous le titre Le Secret de Rembrandt, un découpage d’extraits du livre dont il annonçait la publication prochaine aux Éditions Gallimard. Genet a-t-il alors préféré se ménager le temps de refondre ou de compléter son travail ? Absorbé par son théâtre, a-t-il reporté son projet à plus tard ?
On sait seulement que, bouleversé par la mort de son ami Abdallah, il se résolut en avril 1964 à détruire le contenu d’une valise pleine de manuscrits.
Ne subsistent que deux fragments publiés en mai 1967 dans la revue Tel Quel sous le titre Ce qui est resté d’un Rembrandt déchiré en petits carrés bien réguliers, et foutu aux chiottes, qui s’ajoutent au Secret de Rembrandt publié en 1958. Avec l’accord de Genet, ces textes ont été insérées respectivement en 1968 et 1979 dans les tomes IV et V de ses Œuvres complètes.
La présente édition qui les rassemble pour la première fois tente d’illustrer par un choix de détails significatifs les œuvres citées, le regard personnel de Genet sur Rembrandt.

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Mémorial ACTe : Prix du Musée 2017 du Conseil de l’Europe

Le Prix du Musée du Conseil de l’Europe récompense chaque année, depuis 1977, un musée apportant une contribution importante à la connaissance du patrimoine culturel européen. Le musée lauréat reçoit une statuette en bronze de Joan Miró, « la femme aux beaux seins », qu’il conserve durant un an, ainsi qu’un diplôme.

Le prix est attribué sur la base d’une sélection effectuée par le jury du Forum européen du Musée, et fait partie du Prix européen du Musée de l’année.

Les lauréats récents sont le Centre européen de la solidarité de Gdańsk en Pologne (2016), le MUCEM de Marseille en France (2015), le musée Baksi en Turquie (2014) et le musée de Liverpool au Royaume-Uni (2013).

Le Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage de Guadeloupe, Prix du Musée 2017

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Claude Cauquil : « In memoriam »

— Par Christian Antourel —
Claude Cauquil est originaire d’un sud de la France où la religion est une seconde nature. C’est une sorte de contrée, foyer de l’église, de l’imaginaire et du merveilleux : rencontre des croyances du temps de sa jeunesse… et aujourd’hui des pratiques religieuses populaires de la Martinique. Comme si la Rome antique perçait sous la ville, on eût dit que Claude nous a ramené des trésors cachés des restes d’une église paléo chrétienne enfouie par les siècles sous la cathédrale Saint-Font La magie n’a rien perdu de son souffle.

Lire aussi :« In memoriam » : Claude Cauquil à Tropiques-Atrium par Sophie Ravion-d’Ingianni 

Cette exposition est une offrande. Où que le regard se porte, on se sent pris dans les strates du temps, toujours visibles. L’accrochage comme en lévitation quasi mystique, relève d’une intention poétique. Vouloir trouver sans cesse les images d’un classicisme exubérant. L’endroit crée la surprise, près des ’icônes dorées, des madones à la mantille qui n’en finissent pas de sécher leurs pleurs, images pieuses ou images saintes et autres images inventées, là où émotions spirituelles, philosophiques, artistiques se mêlent pour créer ce maelström de créations diverses Il faut simplement poser les yeux sur l’œuvre de Claude Cauquil.

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Le sculpteur sénagalais Ousmane Sow est décédé

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.Le grand artiste du Sénégal est mort à 81 ans ce jeudi matin 1er décembre à Dakar. Il fut longtemps kiné avant d’être complètement sculpteur, créant un peuple de héros surdimensionnés et fougueux qui traduisaient sa vitalité, son indépendance et son humanisme.

Le 11 décembre 2013, il fut le premier artiste noir à entrer à l’Académie des Beaux-Arts, au fauteuil du peintre américain de Christina’s World, Andrew Wyeth. Le second sous la Coupole depuis l’entrée de Léopold Sedar Senghor à l’Académie Française. C’était un géant africain, magnifique et paisible, dont les sculptures, plus grandes que nature traduisaient à la fois l’ambition, la vitalité et la bienveillance…

 

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Louis Laouchez : Un pinceau. Une flèche!

— Par Lucien Cidalise Montaise —

louis_laouchezLaouchez n’était pas seulement un grand artiste. Ses œuvres pourraient faire croire qu’il ne s’intéressait qu’à la Peinture. Permettez à un ami de rappeler certains évènements au cours desquels Laouchez s’est affirmé comme un témoin de son époque et a souvent été à la tête de nombreuses actions dans le cadre de ses activités d’Animateur de la Culture et d’Amoureux de son Pays.

Louis a été à l’origine des premières manifestations relatives au Bambou.

Il a été le premier à mettre en place un Comité qui avait pour mission de vulgariser le Bambou et d’en faire un outil intéressant pour la Construction et l’Artisanat dans notre Pays.

Le Président C. Darsières qui était à la tête du Conseil Régional a partagé avec Louis cette intention qui s’est vite transformée en mission. Deux fois, la Région Martinique s’est rendue en Colombie afin de mieux étudier l’intérêt que pourrait présenter l’introduction du Bambou dans le logement social en particulier et l’artisanat.

Cette délégation formée de Martiniquais responsables a vu beaucoup de choses à plus d’un titre intéressantes et facilement utilisables pour le développement adéquat de notre île.

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“Libres” de Martine Baker à la galerie Tout’Koulè aux Trois Ilets

7 décembre 2016 au 7 janvier 2017

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— Par Clarisse Bagoe Dubosq —

Le titre de la double exposition « LIBRES » que je propose à la galerie Tout Koulè en associant mes peintures avec les céramiques de Martine BAKER évoque, malgré deux univers, deux démarches et deux sensibilités bien différentes, un désir commun de s’affranchir des règles et des codes « de bonne conduite » que l’on voudrait parfois imposer aux artistes contemporains.
Il s’agit ici d’un assemblage stimulant qui permet au spectateur de découvrir presque simultanément deux imaginaires dont la seule parenté est la conviction personnelle et le talent unique des deux artistes.
Le plaisir visuel prend ici le pas sur l’aspect conceptuel néanmoins fortement sous jacent pour qui laisse son esprit vagabonder.

J’ai souvent décliné ma peinture autour des femmes et des quartiers, aussi bien dans l’abstraction que dans la suggestion.
Les femmes demeurent malgré moi le cœur de mes compositions, la plupart du temps sans préméditation, mais elles surgissent inévitablement du fond de ma toile sous mes pinceaux et mes couteaux. Alors je ne leur résiste pas. Pourquoi devrai-je ?

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Ricardo Ozier-Lafontaine, sortir du piège de l’exotisme !

— Par Michèle Arretche, amateur d’art —

Ce que nous invite à voir Ricardo OZIER-LAFONTAINE est une peinture de paysage . Mais un paysage émancipé, autonome. Ce monde est celui de l’artiste et par extension devient aussi le nôtre « spectateurs ». Mais est-ce vraiment à voir un paysage que nous invite l’artiste ? Ou ce qui l’intéresse c’est d’inventer un nouveau langage pictural, et qu’en somme ce qui compte pour lui ce sont le dessin et la peinture !

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En donnant comme titres à ces séries : Topographie de l’en-dedans vu du dedans, et topographie de l’en-dedans vu du dehors l’auteur nous propose son point de vue, soit celui du médecin endoscopiste, soit celui du géographe cartographe !

Les tableaux que nous avons vus sont « All over », occupation totale de la surface du tableau, sans hiérarchie spatiale, d’où la difficulté ou l’impossibilité de fixer un point précis, l’œil est maintenu en mouvement ou se fixe sur certains indices. Est-ce que le point rouge, qui d’après Ricardo scelle l’œuvre, est là pour servir de fin ou de commencement à l’errance du regard ?

On est invité à se perdre dans la jungle de Ricardo comme dans celle de Wifredo LAM, mais une jungle que l’on aurait vidé de sa couleur pour ne rien céder à l’exotisme.

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Soirée interculturelle au profit des actions de HeadMade Factory

la_cour4Exposition « Just Human »par les artistes plasticiens du groupe.

Danse Contemporaine avec Peggy Ö Compagnie.

Musique avec DoUB6

Cuisine antillaise (1 Plat, une Boisson 10€)

Présentation du jeu les ACCCroSSSSSucres

Headmade Factory :

35 lot Mont Vernon 3

97150 St Martin. FWI

Tel : +594 (0)694 – 43 – 36 – 35

Site : www.artsxm.org

Mail : headmadefactory@gmail.com

 

SOIREE EXPOSITION ventes – Danse – Musique – Cuisine antillaise

Le Samedi 19 Novembre 2016

De 19H à 23H55 à La Cour

A côté du Palais de justice à Marigot

Version française :

HeadMade Factory organise une exposition vente des œuvres de ses artistes au profit des actions qu’ils mènent, depuis 2010 maintenant. En 2016 HeadMade factory a créé le projet Les ACCCroSSSSSucres, un jeu de cartes pour participer à la prévention contre les risques liés à l’obésité. Aujourd’hui le projet se développe. On rappel que HMF a représenté les Académies de Martinique et de Guadeloupe et reçu le prix du fond Maif pour l’éducation le mois dernier. Et il s’agit donc d’une opportunité pour HMF de faire entrer leurs activités artistiques dans la vie de tous les jours en articulant l’ART aux problématiques de santé.

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« In memoriam » : Claude Cauquil à Tropiques-Atrium

 — Par Sophie Ravion-d’Ingianni (*)—

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C’est le retour de Claude Cauquil pour une cinquième exposition1 individuelle au Tropiques-Atrium à la galerie de la Véranda (à l’étage) du 27 novembre au 17 décembre 2016, exposition ayant pour titre « In Memoriam ».

Le choix de cette appellation fait référence à une locution latine utilisée dans la liturgie des funérailles, littéralement « en mémoire de…».

C’est en effet dans le cycle, « classiques revisités » proposé par le Tropiques -Atrium que s’inscrit cette exposition. C’est pour l’artiste une vision personnelle et intime qui nous est présentée, celle de sa jeunesse en relation avec les croyances religieuses populaires de son enfance et celles de Martinique. Une sorte de réminiscence de son adolescence, de son ambiance familiale et du pays qu’il habite depuis des dizaines d’années.

Nous allons découvrir des images de Piéta de Mater dolorosa (en latin), influence directe à une statue en marbre du peintre et sculpteur Michel-Ange du XV me siècle de la Renaissance italienne, statue qui a marquée pour toujours l’histoire de l’art ; statue (construite entre 1498 et 1499) qui est exposée à la basilique Saint-Pierre du Vatican à Rome, et qui représente le thème biblique de la « Vierge Marie douloureuse » tenant sur ses genoux le corps du Christ descendu de la Croix avant sa Mise au tombeau.

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Adélaïde Corinus. « Terre de mémoire, fruits de la Terre » » : l’art éperdument !

Bibliothèque Schoelcher jusqu’au 25 novembre 2016

adelaide_corinus-2— Par Christian Antourel —

Lorsque qu’après l’effort l’artiste se pose face à son œuvre, parfois, dans un ultime élan de lâcher- prise alors miracle de la communication il confie ce supplément d’âme, la substantifique moelle qu’il gardait secrête au creux des mots silence. Alors sans pudeur il livre ses fondamentaux de l’art. Adelaïde est de ceux là, libres et vrais dans le geste et dans le verbe

Adélaïde Corinus est toujours à la recherche de nouveaux défis mais aussi de nouveaux  questionnements. «  Comment faire un lien entre hier et aujourd’hui ? Comment vivre et réintégrer ma mémoire ? Partager mon amour de la Caraïbe avec ses habitants passés et présents ? M’enthousiasmer pour mon histoire, ma culture, ma nature, mon métissage pour mieux nourrir mon imaginaire et stimuler mes créations » De cette exploration est née l’exposition contemporaine que nous propose l’artiste avec la réappropriation d’un héritage surgis d’un passé dirigé ; gommant les barrières du temps et qui bascule vers une option futuriste. Son travail se révèle doux et chaud pour affirmer de nouvelles valeurs et inventer l’esprit et son style simplement.

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« Le Mystère Jérôme Bosch » de José Luis Lopez-Linares

mystere_jerome_bosch2016 fête les 500 ans de la disparition du peintre flamand Jérôme Bosch. De son vrai nom Jheronimus van Aken, celui que les hispanophones nomment El Bosco reste un peintre majeur dont on ne sait que peu de choses, et dont l’oeuvre aussi énigmatique que fascinante continue à intriguer et passionner. Pour dissiper un peu le mystère autour du peintre et de son œuvre, José Luis Lopez-Linares a réussi à faire entrer ses caméras dans le Musée du Prado de Madrid, et s’est principalement concentré sur l’oeuvre maîtresse du musée – qui est un peu au Prado ce que La Joconde est au Louvre – et du peintre : Le jardin des délices. Ce triptyque complexe et foisonnant, dont les panneaux intérieurs représentent l’Eden, les enfants d’Adam et Eve et l’Enfer, a depuis sa création nourri de nombreuses interprétations, parfois contradictoires.
Pour commenter ce tableau que nous découvrons tout au long du film dans ses plus infimes détails, le réalisateur espagnol a choisi de donner la parole à une diversité de personnes : historiens et historiens de l’art bien-sûr, mais aussi artistes de toutes disciplines (littérature, musique, etc.),

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Terre de mémoire, fruits de la terre

Exposition à la Bibliothèque Schoelcher de Fort-de-France
4 au 25 novembre 2016

adelaide_corinusAdelaïde CORINUS se consacre plus que jamais à l’Art. Qu’il s’agisse de papier, de fleurs, de calebasses ou de peinture, elle invente et crée une dimension vivifiante, qui invite au rêve, au dépaysement, interroge et flatte notre regard et nos sens…
Des émotions d’enfance…
Née en Martinique, Adélaïde CORINUS, dès son plus jeune âge jouit d’une grande capacité de création, de détournement et d’adaptation.
Son ancienne profession d’esthéticienne lui a offert de belles opportunités, et, aujourd’hui retraitée, sa passion l’occupe entièrement.
Une imagination débordante !
C’est à Genève, en Suisse, qu’elle perfectionne ses créations de papiers japonais et papier végétal.
Travailler le papier sous toutes ses formes la conduit à explorer d’autres techniques, telles que la photographie et la peinture.
Elle a travaillé avec nombre d’artistes en peinture et en gravure sur calebasses.
…Et des projets captivants
De septembre 2015 à juin 2016, pour asseoir son travail de recherche, elle s’inscrit en qualité d’auditrice libre au Campus Caribéen des Arts de Fort-de-France.
S’ouvrent alors de nouveaux défis pour sa recherche mais aussi de nouveaux questionnements :
« Faire un lien entre hier et aujourd’hui ?

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Maurizio Cattelan s’expose à la Monnaie de Paris

— Par Selim Lander —

maurizio-cattelan1Dans cet immense fatras qu’est l’art contemporain, Maurizio Cattelan, italien né en 1960, apparaît comme l’une de ses figures les plus intéressantes. Dans la lignée de Duane Hanson (1925-1996) et de Ron Mueck[i] (né en 1958), son œuvre se compose de sculptures hyperréalistes. Cependant, tandis que Duane Hanson s’est fait connaître par des moulages grandeur nature et que les œuvres les plus emblématiques de Ron Mueck se caractérisent par leur monumentalité, les sculptures de Maurizio Catelan montrent plutôt des adultes en réduction et plus souvent encore l’artiste lui-même. Autre particularité de Cattelan : il n’a pas d’atelier et fait appel comme un Jeff Koons (né en 1955) à des artisans, pour réaliser les œuvres qu’il a conçues. Artisans ou artistes, la nuance est parfois délicate…

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« Aujourd’hui C Vendredi » en Guadeloupe

today_vendrediLes lauréats de la Mission CLÉA, Charles Chulem Rousseau et Alain Joule seront dans la rue avec Mod Ka Jazzé et le soutien de L’Artocarpe
1) Vendredi 28 Octobre 2018, 19h00, derrière Médiathèque – Le Moule,
(Angle rue Jeanne d’Arc/ Route des Grands Fonds).
L’Artocarpe se joint à la scène poétique de Mod Ka Jazzé chez Enri Couture avec les lauréats de la Résidence Mission CLÉA : Charles Chulem Rousseau (Photographe) – Alain Joule (poète). Participation souhaitée : boisson, plat, contribution.

2) Samedi 5 novembre 2016, à 18h au Mémorial ACTe (entrée libre)
L’art contemporain de nos régions (Part. 1): la Caraïbe étrangère et sa Diaspora. Joëlle Ferly, présentera le travail de plusieurs artistes.

3) Samedi 3 décembre 2016, à 18h au Mémorial ACTe (entrée libre)
L’art contemporain de nos régions (Part. 2): Guadeloupe, Martinique et la Diaspora. Joëlle Ferly, présentera le travail de plusieurs artistes.

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News from L’Artocarpe:

URGENT! L’Artocarpe recherche un responsable de communication (French). L’appel est lancé aux membres, amis et toute personne à même d’occuper ce poste bénévolement. Responsabilités à effectuer en ligne principalement.

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Schönberg ou le concert des muses

arnold_shonbergEncore bien souvent associé à une conception cérébrale et difficile de la musique, le compositeur Arnold Schönberg était aussi un conteur et un peintre remarquable. Un livre et une exposition en témoignent.
« L’histoire n’avançait que si nous mangions. Sitôt qu’on s’arrêtait, l’histoire cessait de concert… »
Ainsi se souvient Nuria Schönberg Nono, fille du compositeur autrichien Arnold Schönberg (1874-1951) – et par ailleurs épouse d’un autre grand musicien du XXe siècle, Luigi Nono (1924-1990). Son témoignage complète l’édition d’un conte pour enfants charmant et fantaisiste, inventé par son père.

Enregistrée sur bande magnétique par le compositeur pour en conserver la trace, cette histoire de princesse férue de tennis (sport qu’affectionnait Schönberg lui-même), blessée à la suite d’une partie intensément disputée avec une duchesse, a été soigneusement retranscrite et illustrée par les dessins ironiques de Peter Schössow (1). Le lecteur y rencontrera un loup (plutôt) serviable mais (extrêmement) distrait, une vache cuisinière, la mère-grand d’un conte bien connu ou encore un pharmacien scrupuleux. Le tout baigné d’absurde et d’humour et, sans avoir l’air d’y toucher, d’une réflexion sur le temps : celui qu’on perd à des arguties dérisoires mais aussi celui qui boucle sans fin sur lui-même, dans un éternel et très philosophique recommencement…

Cet album réjouissant se découvre comme une merveilleuse « friandise » pour le mélomane fervent de l’œuvre révolutionnaire d’un compositeur qui a précipité l’histoire de la musique dans la modernité et, plus encore peut-être, pour celui qui se sent parfois intimidé, voire rebuté, par cette esthétique radicale et encore dérangeante un siècle plus tard.

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À la Bodeguita du Lamentin, un regard original sur Cuba

— Par Janine Bailly —

cuba-affichealyzeeIl existe en Martinique des lieux un peu secrets, et que l’on découvre au hasard d’une rencontre, ou encore d’une navigation aventureuse sur Facebook. Il en est ainsi de la Bodeguita, une maison blanche aux rideaux orange qui signalent des balcons ouverts, un lieu pas toujours facile à dénicher quand on y vient premièrement la nuit tombée, un petit coin d’Espagne qui a jeté l’ancre au dos de la rocade et s’est niché au fond de l’impasse du Lareinty, pour le plus grand bonheur des amateurs de bonne chaire et de bons vins autant que de belles expositions. Un régal donc pour le corps et l’esprit !

Chaque jeudi soir, la maison s’ouvre et se fait taverne où l’on vient déguster les produits du terroir espagnol ; les tapas s’y voient servis sur des plateaux d’ardoise par une demoiselle au sourire aussi plaisant que son accent. Mais ce soir-là, l’intérêt pour moi était sur les murs plus que sur la table, et, amoureuse de cette île depuis une lointaine jeunesse vécue à l’ombre des posters du Che, mon plaisir fut grand de découvrir l’exposition Poèmes photographiques, Regards croisés sur Cuba, proposée depuis le 13 octobre, et ce jusqu’à fin novembre, par Alizée Nebout.

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Kamel Mennour, galeriste engagé

kame_mennourFils d’une femme de ménage et d’un peintre en bâtiment, le galeriste Kamel Mennour est l’une des personnalités influentes de l’art français. Il organise lundi avec douze grands marchands des enchères pour la recherche sur les maladies génétiques chez les enfants.

« Il faut jouer. » La vie, pour ce passionné de football, c’est lancer une balle ou bien savoir la rattraper afin qu’elle atteigne son but. Parfois, elle t’échappe ; parfois, à la faveur d’une passe, tu parviens à sublimer l’échange. Jouer, c’est pour gagner, mais toujours au risque de tout perdre. Son argent ou bien sa réputation, ce qui équivaut au même dans le milieu de l’art.

En 2013, une femme pousse la porte de la galerie Kamel Mennour, un hôtel particulier de 380 m2 situé en plein cœur du Quartier latin, rue Saint-André-des-Arts. Depuis dix ans, tous les grands acheteurs s’y pressent, de Londres à New York via Genève. Mais elle, ce n’est pas pour acheter un tableau. « Je travaille pour un institut de recherche sur les maladies génétiques chez les enfants à l’hôpital Necker. Pouvez-vous nous aider? 

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The color line : les artistes africains-américains et la ségrégation

 Du 4 octobre 2016 au 15 janvier 2017 au Quai Branly

the_color_lineQuel rôle a joué l’art dans la quête d’égalité et d’affirmation de l’identité noire dans l’Amérique de la Ségrégation ? L’exposition rend hommage aux artistes et penseurs africains-américains qui ont contribué, durant près d’un siècle et demi de luttes, à estomper cette « ligne de couleur » discriminatoire.
« Le problème du 20e siècle est le problème de la ligne de partage des couleurs ».

Si la fin de la Guerre de Sécession en 1865 a bien sonné l’abolition de l’esclavage, la ligne de démarcation raciale va encore marquer durablement la société américaine, comme le pressent le militant W.E.B. Du Bois en 1903 dans The Soul of Black Folks. L’exposition The Color Line revient sur cette période sombre des États-Unis à travers l’histoire culturelle de ses artistes noirs, premières cibles de ces discriminations.

Des thématiques racistes du vaudeville américain et des spectacles de Minstrels du 19e siècle à l’effervescence culturelle et littéraire de la Harlem Renaissance du début du 20e siècle, des pionniers de l’activisme noir (Frederick Douglass, Booker T.

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Hervé Beuze : l’armature métallique des îles

Fondation Clément du 16 septembre au 3 novembre 2016

herve_beuze_armature— Par Alfred Alexandre —

C’est de l’armature métallique des îles qu’Hervé Beuze a choisi de partir, pour rendre compte des ruptures et des permanences qui caractérisent nos vies contemporaines.

Le volume,en son épiderme rafistolé, pouvant être lu comme un tissu d’aciers où chaque suture raconte la trace de nos histoires. Le ferraillage d’os et de ligaments qui, par-dessous, maintient chaque présence debout, permettant de donner à nos vies intérieures l’épaisseur humaine d’un corps dont chaque parole muette est un savoir à mettre à nu.

Car montrer comment les assemblages de tôles qui nous bâtissent vont comme des couples se dédoublant à l’infini dans leur mouvement, c’est soupeser,une fois encore,ce qui,au plus profond, nous distingue des territoires où les corps mus se figent dans l’obsession totalisante de leur racine unique.

Car faire éprouver le fer et les cordages d’où s’arrache le squelette sur lequel chaque muscle appuie son équilibre, c’est rendre visible les structures les plus intimes de nos vies partagées.

Vies rapiécées. Cicatrices évidentes de peaux, morceau après morceau, cousues pour se refaire une vie nouvelle.

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Courbet et l’impressionnisme

— Par Dominique Daeschler —

Rouvert en 2011, le musée Gustave Courbet à Ornans (Doubs), petite ville dont le peintre est originaire mène une collaboration suivie avec le Musée d’Orsay (prêts, dépôts, conception d’expositions).Ce travail, officialisé par une convention de partenariat, permet une déclinaison intéressante d’une politique territoriale élargie qui permet à un public différent de faire connaissance, chez lui, avec des chefs-d’œuvre de collections nationales.
L’exposition « Courbet et l’impressionnisme «  met en valeur la contribution de Courbet à la naissance du paysage impressionniste. Elle s’articule autour de grands thèmes : la forêt de Fontainebleau atelier en plein air, la Normandie berceau de l’impressionnisme, l’auberge St Siméon, les paysages de mer, Paris et le groupe des Batignolles, la guerre de 1870, les déjeuners sur l’herbe, le retour à Fontainebleau et les séjours en bord de Seine. Avec plus de 80 œuvres, l’exposition tend à démontrer l’influence du maître d’Ornans sur toute une génération d’artistes épris de peinture en plein air et en quête de renouveau esthétique.
Rupture avec l’art académique, vigueur de touche privilégiée au dessin, vision d’ensemble, place de la lumière, autant de traits caractéristiques des impressionnistes qui créent des parallèles entre leurs créations et celles de Courbet et ses amis réalistes.

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Ange Bonello. « Arrêt sur une image »

— Par Michèle Arretche —

angelo_bonello-4Difficile de suivre Ange BONELLO. C’est un artiste en mouvement perpétuel depuis que nous l’avons découvert à la galerie de Colette NIMAR en janvier 2012 ! Ses activités se déroulent sous nos yeux, en vidéo, en photos, en posts pluri quotidiens sur Facebook ou Instagram.

Et pour être plus mobile encore, en vue d’un départ toujours repoussé, voilà qu’il délaisse la sculpture, la peinture sur toile pour adopter le papier et l’encre de chine, à la plume, qu’il sait difficile mais noble et élégante.

Mon attention est soudain happée par ces dessins en noir et blanc qui naissent de sa main sous nos yeux et l’un d’eux particulièrement, celui dont nous allons parler, me conduit à prendre rendez-vous avec lui.

Me voici donc dans son atelier face à une pile d’une trentaine de feuilles Montval 300g, 29,7/42 cm.

Dans un bel équilibre plastique, bien centré au milieu de la feuille, un personnage mi-humain, mi-pantin, grosse tête petit corps est face à nous ; il nous regarde, les bras en croix, dans une posture de crucifixion.

L’artiste insiste sur le regard.

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Une exposition Wifredo Lam à la Tate Modern

— Par Selim Lander —

6a00d8341ce44553ef0147e39d34c8970bOn se souvient de l’exposition « Aimé Césaire, Lam, Picasso » organisée à Paris en 2011 au Grand Palais, reprise en 2013 à la Fondation Clément en Martinique à l’occasion du centenaire de la naissance du poète. Il s’agissait alors de mettre en évidence les collaborations fructueuses qui se sont nouées  entre les trois artistes : d’une part les poèmes  de Césaire écrits à partir de L’Annonciation, la série de lithographies de Lam ; d’autre part les dessins de Picasso illustrant le recueil À Corps perdu de Césaire. L’exposition qui se tient en ce moment à Londres (après Paris et Madrid) permet de prendre la mesure de l’ensemble de l’œuvre de Wifredo Lam (1902-1978) : les portraits formellement parfaits de la jeunesse, la naissance du bestiaire surréaliste qui fait aujourd’hui sa marque de fabrique, les lithographies et les toiles abstraites de la période italienne.

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