Du 3 novembre au 30 novembre 2017
Le Vin, l’Art et Vous, Rond-Point Canal Cocotte, 97224 Ducos. 0596420007 et 0696407211
Après ses dernières expositions martiniquaises Arhumatiser, Moments Madras et A la Croisée, l’artiste franco-venezuélien, Iskias Pannier-Fraino, revient avec Delirium. Cette fois-ci ses peintures et dessins nous entraînent dans un délire où l’enchantement s’accompagne d’une vision lucide.
Sous l’apparente beauté tropicale de carte postale, le regard tendre ou amusé de l’artiste se fait plus tragique. Dans une figuration post-pop, il peint plus que nous ne pouvons voir, pour révéler les incohérences et les dommages annoncés et insuffler un regard critique sur les problèmes socio-culturels, économiques et écologiques. Son dessin minutieux, et ses couleurs plus vraies que réelles, ses thèmes à double sens, créent visuellement le délire.
L’esthétique poétique d’Iskias tient dans ce paradoxe imagé de l’ordre conventionnel et de son dérèglement qui dévoile les dessous de la vision ordinaire. Il s’affirme artiste engagé pour nous ouvrir les yeux, et nous faire réagir.

Avril 1992 : Los Angeles s’enflamme à l’annonce de l’acquittement des policiers blancs ayant passé à tabac le jeune Noir Rodney King. Un an plus tard, la photographe néerlandaise Dana Lixenberg se rend dans le quartier d’Imperial Courts, en plein South Central – épicentre des émeutes. Elle y noue des liens de confiance avec les habitants, qu’elle ne cessera de photographier, vingt-deux ans durant. Ses portraits, s’ils parlent de pauvreté, parfois de vie brisée, reflètent avant tout la puissante dignité de la communauté et la solidarité qui y règne. De cet -engagement, elle a tiré un livre et une installation vidéo. Son -travail est exposé à Rouen jusqu’au 27 janvier 2018, et à Paris Photo à du 9 au 12 novembre 2017.
Dans ma quête artistique, je me suis posée nombres de questions, et plus particulièrement sur mon passé : qui suis-je, qui sont mes parents, qui sont mes Ancêtres ? Qui a participé et creusé les SILLONS de ma vie qui forgent aujourd’hui ma personnalité ?
Dans la fable galante que Luis Pannier intitule « Lam, Rhum et l’Impératrice », le détournement des maîtres modernes et anciens symbolise le regard porté de la peinture sur la somnolence du monde contemporain. Il faut croire que certains de ses nus fonctionnent comme une allégorie parodique sur les relations qu’entretient le surréalisme de Lam avec la disparité des sociétés antillaises.
La 5ème Biennale de Bande Dessinée investit La Trinité. Du 12 au 14 octobre, sur la Place Joyeuse, se tiendra le Village de cette manifestation joliment intitulée “La Caravelle fait ses bulles”. Le thème en sera “ Les enfants terribles de la BD”. Par bonheur, pour qui ne pourra prendre la route, un mini “festival off” est aussi offert à Fort-de-France, à l’initiative, entre autres, de la célèbre Kazabul, sise rue Lamartine dans ses nouveaux locaux, et bien connue des amateurs du genre.
Du 5 au 27 octobre la Villa Chanteclerc devient la Villa Woz, un cocon destiné à accueillir les femmes en soins pour un cancer mais aussi les familles, les professionnels de la santé et le grand public. Un événement inédit pendant tout octobre rose.
Je mènerai au lit du vent l’hydre vivace de ma force,
Tout devra disparaitre dans le « konmès » que l’artiste engage avec le public.
Le mot est de Victor Permal lors de sa conférence donnée dimanche 24 septembre 2017 à La Fondation Clément devant une salle archi-comble. Les amis, les proches, les connaisseurs de l’œuvre de l’artiste étaient grandement majoritaires. Ils ont interpellé, commenté , et même complété sous la forme d’un conte créole les dires de l’orateur, ravi d’une telle complicité.
— Dossier de presse —
(Ba Joseph René-Corail)
caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] sont heureux d’accueillir et de présenter la première exposition individuelle en Martinique de l’artiste haitien, basé à Berlin, Jean-Ulrick Désert.
Barcelone est une ville à la mode, particulièrement chez les Français. Les touristes qui viennent ici en cohortes aiment arpenter les Ramblas, errer dans les rues étroites du Barri Gótic, s’étonner devant les édifices construits par l’architecte Gaudi. Ils sont bien peu nombreux, pourtant, ceux qui ayant escaladé les pentes du parc Monjuic pour contempler la ville d’en haut ont l’idée de pénétrer à l’intérieur du Palais National qui clôt la perspective depuis la place d’Espagne. On y accède à partir de cette même place par l’avenue de la reine Marie-Christine, un ensemble monumental qui fait se succéder deux gigantesques tours vénitiennes, une vaste fontaine, quatre colonnes géantes, enfin une cascade artificielle. L’avenue est flanquée de part et d’autre par les bâtiments de la foire de Barcelone qui furent construits à l’occasion de l’exposition universelle de 1929, de même que le palais qui en constitue le couronnement et qui abrite désormais le Musée National d’Art de Catalogne.
Le SERMAC est le Service Municipal d’Action Culturelle. Depuis plus de 30 ans il forme des martiniquais et fait naître des vocations.
Exposition de dessins et de livres sculptures
Sa peinture et/est sa vie. Difficile de démêler l’une de l’autre. Et pourquoi le ferait-on ? L’œuvre d’un artiste ne s’explique pas par la biographie du créateur. Et pourtant puisque l’une ne va pas sans l’autre, elles dialoguent, s’apostrophent, se confondent, se font l’amour.
Avec Célébration de Llewellyn Xavier, la Fondation Clément vous invite à approfondir votre expérience de la peinture abstraite. Après la cinquantaine d’œuvres historiques et muséales de l’exposition
Après nous avoir fait redécouvrir Louisa Marajo, talentueuse enfant du pays présentement “exilée” en Europe, la petite galerie 14°N 61°W — petite par la taille, mais non par l’action — ouvre son espace immaculé à l’ici et à l’ailleurs, à l’au-delà des mers, par la présence sur l’île d’une exposition collaborative intitulée Shadow Projector, exposition de Ariane Müller et Martin Ebner, tous deux artistes autrichiens basés à Berlin.

Gravures, installations et céramiques contre statistiques globalisantes,réseaux (a)sociaux et paroles asséchées!
Conférence de Michel Rovélas