Catégorie : Arts Plastiques

Iskias : antHropique…

Du 22 novembre au 7 décembre 2019. Tropiques-Atrium.

— Par Christian Antourel —
Iskias songe au-dessus de ses toiles où des bondissements miment les gestes d’une société irrationnelle mais o combien existentielle.

Il cherche les mouvements intérieu nécessaires à la  vie psychique, grâce à l‘instinct et la spontanéité. Oublier l’innocence originelle de l’humanité et son pendant l’outrance consumériste. Seul persiste le savoir dire, le savoir-faire pictural d’Iskias qui atteint « l’espace du dedans »  les voies pour « l’insubordination » parce qu’il véhicule les angoisses de toute une génération. Il parle d’un monde qui doit nécessairement lutter pour survivre. De prime abord l’œuvre de l’artiste semble une fantaisie extravagante et satirique. Pourtant, à y regarder de plus près, elle décrit un monde riche et vraisemblable sur la réalité duquel l’artiste veut nous interpeller, sur l’urgence à réagir :  pour sauver l’équilibre écologique en péril des Antilles et de la planète entière. Iskias parle de son travail mieux que quiconque ne saurait le faire : «  je peins souvent avec un dessin plutôt simple voire fait de traits à la peinture (il n’y a pas forcément la présence de graphite ou de crayon à papier) et je travaille avec l’acrylique en sous-couche pour allumer ou éteindre certaines surfaces , voire utiliser sa capacité à sécher rapidement pour enrichir mon travail de couleur avec les techniques de voiles.

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René Louise : « Quintessences »

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret—
René Louise sait emplir ses toiles du souffle léger de l’inspiration et en susciter l’écho. Sa peinture toujours empreinte d’une poésie particulière, propre au choix de tonalités et aux techniques utilisées. La magie de la couleur et du trait fondent leur puissance sur une symbolique spécifique qui produit un effet sur le spectateur propre à susciter l’émotion. C’est là où l’on perçoit le son des percussions et des tambours comme un cœur qui bat, témoin des origines et de ses racines assumées et revendiquées. L’ethnique chic la world peinture. Il nous invite dans un monde qui rassemble, réconcilie les différences autour d’un même socle de valeurs communes. C’est l’homme de la magie de l’humain, le magicien du terroir. Son talent se reflète dans son regard d’artiste , toujours à l’affût de la petite étincelle de la petite lumière de création du feu sacré qui réside en chacun. Il capte comme par des antennes invisibles l’essence des choses et des gens qu’il retranscrit sur la toile  tel un philosophe du
quotidien. N’attendons pas de René Louise la démarche du créateur qui cherche dans un labyrinthe virtuel le fil d’Ariane susceptible de le conduire au pays des originalités sans cesse renouvelées.

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L’Archéologie de la période amérindienne à la Martinique ces 10 dernières années

Jusqu’au 23 avril 2020 Musée d’archéologie précolombienne et de préhistoire. FdF

Cette exposition a pour objectif d’entretenir le lien entre la population martiniquaise et son passé amérindien. Consacrée à la présentation des dernières recherches menées dans l’île, elle est, à la fois, un bilan des connaissances nouvelles et un panorama des acteurs actuels de l’archéologie.

Comme vous pourrez le voir, les travaux réalisés sont variés. Ils concernent tant la fouille de sites d’habitat (villages) sur une période chronologique de près de 2000 ans que l’étude de sites à caractère religieux (roches gravées).

Ces recherches, réalisées dans le cadre d’opérations programmées ou préventives, vous permettront enfin de parcourir l’ensemble de l’île : de l’Anse Trabaud au Macouba, des houles de l’Atlantique au doux clapot de la mer des Caraïbes.

C’est donc à un voyage que nous vous invitons dans une Martinique à la fois lointaine et familière.

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La recherche archéologique sur les Amérindiens de la Martinique

Dès le XIXème siècle, les antiquités amérindiennes de la Martinique ont fait l’objet de signalements et éveillé la curiosité d’érudits locaux.Mais on peut considérer que l’archéologie amérindienne de la Martinique a fait ses premiers pas dans les années 1930, à l’époque où le père Jean-Baptiste Delawarde entreprenait l’étude du site de l’Anse Belleville, au Prêcheur.

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La DAC de la Martinique vous informe : Demandes de subvention  & Ouverture de l’appel à projets du FEAC (2020)

Demandes de subvention 2020

Vous souhaitez solliciter une aide financière auprès de la direction des affaires culturelles de la Martinique au titre de 2020.

La date limite de dépôt des demandes de subvention pour l’exercice budgétaire 2020 (tous secteurs confondus et hors appels à projets spécifiques) est fixée au 31 décembre 2019.

Vous pourrez compléter votre demande en cours d’année 2020 mais aucune demande de subvention ne sera prise en compte après cette date limite du 31 décembre 2019.

Votre demande de subvention comprend le formulaire CERFA 12156*05 téléchargeable sur le site internet de la DAC de la Martinique ainsi qu’un descriptif de votre projet. Ces éléments doivent être adressés au service concerné au sein de la Direction des affaires culturelles (par courrier ou en version numérique dématérialisée). Les contacts de vos interlocuteurs à la Direction des affaires culturelles sont disponibles sur le site de la DAC Martinique. X

Nous vous rappelons également que toutes les autres démarches peuvent être effectuées sur le site mesdemarches.culture.gouv.fr. X

Nous vous prions de bien vouloir mentionner, pour tout soutien apporté par la Direction des affaires culturelles de la Martinique, les logos du Ministère de la culture et de la Préfecture de la Martinique ainsi que les mot-dièses #dacmartinique et #prefet972 pour toute communication sur les réseaux sociaux.

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“Fragmentation de l’air 2”

Les 14, 15, 16 et 17 novembre 2019 à Fort-de-France, Place de la Savane.

Habdaphaï
Ces rencontres autour de l’art contemporain, deuxième édition, auront lieu les 14, 15, 16 et 17 novembre 2019 à Fort-de-France, place de la Savane, esplanade du monument aux morts.
Le thème
Le thème choisi “Fragmentation de l’air 2” sera axé sur les petits formats afin d’amener les artistes à travailler sur le petit pour traduire de grands desseins.
Ce format, du minuscule au A4, touchant toutes les techniques, toutes les disciplines, toutes les formes, toutes les matières va permettre de transformer les espaces alloués aux artistes.
De petites choses qui deviennent de grandes choses, qui vont remplir un lieu, raconter des histoires.
Ces petites histoires vont envahir un espace pour raconter une grande histoire sur les thèmes de la société, la diversité, la cohésion.
Le spectateur sera convié à traverser toutes ces histoires crées par les artistes, à voyager dans leurs univers et à s’en imprégner.
Une quarantaine d’artistes présents, de toutes disciplines, rassemblés autour d’une volonté commune d’affirmer ensemble la place de l’art dans la cité ; vont travailler et exposer leurs œuvres dans un espace dédié à l’art.

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René Louise : une géométrie pour un geste esthétique

Du 4 novembre au 7 décembre 2019 Tropiques-Atrium

— Par Fernand Tiburce Fortuné, Ancien Président du « Groupe Fwomajé » , Essayiste, écrivain.

La série « Disques solaires » que René Louise a initiée il y a une trentaine d’années, répond certes, d’une part à l’intériorisation d’un certain mysticisme, d’autre part à l’appropriation de grands mythes fondateurs, et enfin à la connaissance de contes et légendes enrichis et embellis depuis le nomadisme jusqu’à la sédentarisation.

Mais nous n’évoquerons ici, ni la roue, ni les mythes anciens autour de la Lune et du Soleil ; nous ne mettrons pas en avant les disques lunaire et solaire, objets et centres d’adoration et de cultes divers et parfois contradictoires, bien que tout cela ait pu agir sur l’inconscient de René Louise, au moment du surgissement de l’idée qui sera projetée sur la toile1 dans ce geste esthétique inaugural dont tout dépendra par la suite.

Nous nous demanderons, toutefois, comment un artiste, rationnel, qui a été élève de Gérard Miller2, peut se retrouver en connivence irrationnelle et subjective, avec disques et cercles, objets de savantes projections intellectuelles, loin des fantasmes et tentatives premières de compréhension du monde.

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Cours de dessin et de peinture au Centre d’interprétation Paul Gauguin au Carbet !

Les cours de dessin et peinture pour 2019/ 2020 reprennent au Centre d’Interprétation Paul Gauguin, Anse Turin, LE CARBET (face à la plage des raisiniers).

Pour les enfants à partir  de 6 ans les mercredis  de 14h à 16h ( sauf vacances scolaires)

40 euros par mois. 120 euros le trimestre. Réductions pour les familles.

Pour les adultes  avec Auguste André-Charlery le samedi de 10h 12h à partir du  16 novembre 2019

8 participants minimum. Matériel fourni. 65 euros par mois. Formules de 3, 5 ou 8 mois payables en 2, 3 ou 4 fois.

Infos et réservation : contact@paulgauguinmartinique .fr.

Tel 0596 515 313 / 0696 808 096

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L’Unesco met un string à ses statues pour «ne pas heurter la sensibilité du public»

L’organisation aurait demandé à l’artiste plasticien Stéphane Simon de cacher le sexe des mannequins de marbre exposés à son siège lors des Journées du patrimoine.

On pourrait appeler cela une bavure culturelle, si l’événement n’était pas aussi grotesque. Dans un éditorial signé par Sophie Coignard dans le Point le 14 octobre, la chroniqueuse de l’hebdomadaire note la «désagréable surprise» qui attendait les visiteurs du siège de l’Unesco dans le 7e arrondissement parisien lors des Journées du patrimoine, le 21 septembre dernier.

Elle y mentionne deux statues de Stéphane Simon faisant partie du projet «In Memory of Me» dont le sexe a été couvert d’un slip ou d’un string, «pour ne pas heurter certaines sensibilités». L’information provoque aussitôt l’indignation des internautes, qui ne se privent pas pour dénoncer l’absurde de la situation sur les réseaux sociaux. Selon le service de fact-checking de Libération CheckNews , tout partirait en réalité d’une incompréhension entre Stéphane Simon et l’Unesco.

«La question de la nudité des statues a été abordée, a expliqué l’artiste plasticien à nos confrères. Je comprends qu’elle puisse déranger.

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Joël Gordon , le « Seigneur du bois » fête son Jubilé

Du 8 novembre au 6 décembre 2019 à la C.T.M.

— Par Chantal Nabec —

Novembre 1969-Novembre 2019

Joël Gordon , le « Seigneur du bois » fête son Jubilé « Je me souviens ».

 Artiste sculpteur sur bois, Joël Gordon, a enseigné son art depuis l’année 1983 au Sermac à la demande de M. Aimé Césaire. Il a transmis sa passion à pas moins de 1000 stagiaires et s’est fait connaître lors de nombreuses expositions en France, dans les pays voisins et en Martinique.

Son art s’exprime dans la beauté de l’amour : amour divin, amour familial, amour de la femme, amour de la Nature.

Pour son Jubilé, Joël Gordon, exposera 50 œuvres issues de sa nombreuse production durant 50 ans de carrière.

L’année 2019 est une année particulière car c’est celle de son Jubilé.

50 années de travail de novembre 1969 à novembre 2019

50 œuvres

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Bahbou Floro expose « Bas les Masques »

Du 04 novembre au 7 décembre 2019 à Tropiques-Atrium

— Par Jean-Marc Terrine, commissaire d’exposition —

Bahbou Floro, artiste street art expose ses œuvres sur les cimaises de l’Atrium du 4 novembre au 7 décembre 2019. Il quitte son lieu de prédilection, la rue, pour présenter au public sa démarche de création.

Il serait difficile d’établir une biographie conventionnelle de cet artiste. En effet, il est de cette culture hip-hop, où se croise souvent un monde d’autodidactes autour de disciplines les plus diverses comme la danse, le rap, le parcours, le street art, le tatouage…

D’ailleurs, son premier univers de création c’est le tatouage. Il a tellement été imprégné de l’odeur et la couleur de l’encre qu’il se donne comme blaze1  NSI (Need Some Ink). Mais l’artiste n’aime pas les cases qui limitent l’espace de travail.

Il va donc, dans ses recherches, s’adosser à une pensée forte puisée dans l’œuvre d’Édouard Glissant, pour faire un pas de côté dans son parcours. En effet cette phrase du poète-essayiste : « Il n’est frontière qu’on n’outrepasse » va désormais hanter sa démarche.

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Canaries. Photographies Jean-Luc de Laguarigue

Jusqu’au 31 décembre 2019. Foudres HSE Édouard Glissant. Habitation Saint-Étienne.

La parole de l’artiste antillais ne provient donc pas de l’obsession de chanter son être intime ; cet intime est inséparable du devenir de la communauté.
Mais cela que l’artiste exprime, révèle et soutient, dans son oeuvre, les peuples n’ont pas cessé de le vivre dans le réel. Le problème est que cette vie collective a été contrainte dans la prise de conscience ; l’artiste devient un réactiveur.
C’est pourquoi il est à lui-même un ethnologue, un historien, un linguiste, un peintre de fresques, un architecte.
L’art ne connaît pas ici la division des genres.
Ce travail volontaire prépare aux floraisons communes.
S’il est approximatif, il permet la réflexion critique ; s’il réussit, il inspire.
Édouard Glissant
Le discours antillais, éditions Folio, 2008

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Pour le photographe martiniquais, le séjour à Canaries aura été un voyage dans le temps. Dans ce petit village de Sainte-Lucie où la vie quotidienne conjugue labeur et misère sur un fond de cases colorées, Laguarigue retrouve la Martinique de son enfance, aujourd’hui disparue sous le clinquant des enseignes publicitaires et la grisaille du temps-béton.

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Poglo : une voie de la sérénité

— Par Christian Antourel —

S’inscrivant dans le prolongement des actions toujours menées dans l’ensemble de son œuvre en recherche perpétuelle, cette nouvelle édition vise à mettre davantage en partage, à travers ses multiples expressions artistiques , peintre musicien poète, son engagement pour le respect et la préservation de la terre- création et de l’humanité toute entière.

Ainsi guidé par sa seule passion depuis plus de quinze ans son décryptage tombe juste par sa démarche à la définition adoptée par l’UNESCO dans sa déclaration universelle qui définit la diversité culturelle comme la «  multiplicité  des formes par lesquelles les cultures des groupes et des sociétés trouvent leur expression.  »Cette même diversité culturelle «  se manifeste non seulement dans les formes variées à travers lesquelles le patrimoine culturel de l’humanité est exprimé, enrichi et transmis grâce à la variété des expressions culturelles mais aussi à travers divers modes de création artistique, de production, de diffusion, de distribution et de jouissance des expressions culturelles, quels que soient les moyens et les technologies utilisés  »

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Dora Vital, l’humeur du temps.

Du 8 au 19 octobre 2019 à la Cave Galerie « le Vin, l’Art et Vous »

— Par Michèle Arretche, amateur d’art —

Dora Vital travaille inlassablement et monte, monte à la conquête de l’origine du souffle et de la lumière.

Là voilà avec une nouvelle exposition intitulée « EVANESCENCE » à la Cave Galerie Le Vin, l’Art et Vous du 8 au 19 octobre 2019.

Une recherche vers une abstraction assumée, un volontaire abandon des contours, un effacement de la réalité trop concrète pour une réalité plus secrète. Nous ne pouvons pas ne pas y voir une référence au concept d’impermanence de la sagesse bouddhiste

« Il n’y a que le changement.

Si nous n’acceptons pas le fait que tout change, nous ne pouvons pas trouver la parfaite sérénité. »

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Luz Severino. Dentro del Bosque à la Fondation Clément

4 octobre – 24 novembre 2019

— Présentation par Sophie Ravion d’Ingianni, commissaire d’exposition —

C’est la troisième exposition individuelle que l’artiste présente à la Fondation Clément. En 2011 elle a réalisé Derrière le voile et en 2007 Visages innocents. Cette fois-ci avec son œuvre Dentro del Bosque de 2019, l’artiste organise son travail en une merveilleuse rupture avec ses œuvres précédentes. Mélangeant les styles et les techniques, (peintures, installations, gravures), Luz Severino nous confie : « Dans cette exposition, je dénonce l’impact de l’humanité sur la planète et en particulier sur la nature. Depuis de nombreuses générations, l’homme détruit son environnement – qui l’a pourtant nourri depuis la nuit des temps – or la nature représente le symbole de la vie. Comme l’indique si bien la phrase ancestrale amérindienne ou africaine, citée par Antoine de Saint-Exupéry dans Terre des hommes : «Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants». Ainsi, à mon sens, la responsabilité de l’homme envers l’environnement devrait être une responsabilité assumée envers les générations futures. Chaque geste accompli sur terre concerne chacun de nous et implique surtout un héritage qui suivra les prochaines générations ».

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Cargo : Moun nou, péyi nou

Jusqu’au 19 octobre 2019 Tropiques-Atrium

— Par Patricia Donatien, commissaire de l’exposition —

Visible jusqu’au 19 octobre/Horaires : du mardi au vendredi 13h-18h, le samedi 10h-13h et les soirs de spectacle

La philosophie de la rencontre
Comme un Cargo naviguant entre les différentes îles de la Caraïbe, l’exposition Cargo a pour objet de réunir dans un même lieu et dans une même balade poétique plutôt qu’une thématique, des artistes de deux îles. La philosophie de Cargo est de valoriser à travers la présentation d’œuvres d’artistes confirmés, le patrimoine et la production artistique de deux pays de la Caraïbe. Après avoir rencontré un franc succès en novembre 2018 dans la galerie éphémère de la place des Arawaks sur le front de mer de la ville de Schœlcher, Cargo revient en ce début de saison 2019 à la Galerie Arsenec de Tropiques ATRIUM et propose dans une collaboration entre la ville de Schœlcher et Tropiques Atrium de réunir à nouveau des artistes de la Martinique et d’Haïti dans une flânerie lyrique qui s’intitulera : Moun nou, péyi nou.

La vision proposée par l’exposition Cargo est à la fois transversale et solidaire puisqu’elle permet de faire le lien entre art contemporain et art populaire, mais aussi de mettre en lumière à côté d’artistes connus tels Victor Anicet, des artistes émergents, voire inconnus, dont le style relève de l’art brut ou de l’art naïf comme les peintres de rue de Port au Prince Roosevelt et Jameson.

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Liens caribéens, peuples connectés hier et aujourd’hui

Du 20 septembre au 25 octobre 2019 Expo à la BU Schoelcher

La BU du campus de Schoelcher ouvre ses espaces à l’exposition « Caribbean Ties. Liens caribéens, peuples connectés hier et aujourd’hui » Après la Guadeloupe, cette exposition itinérante, proposée par l’Université de Leiden (Pays-Bas), et destinée à circuler dans la Caraïbe, fait une halte en Martinique pour quelques semaines. Elle nous invite à explorer le rôle que les premiers occupants de la Caraïbe ont joué dans l’histoire mondiale et continuent de jouer aujourd’hui, selon une approche déclinée en quatre thématiques : Le paysage multiculturel / Voyages, migrations et échanges / Changer les régimes alimentaires et les croyances / L’avenir du passé.

Auteur, en 2013, d’un chapitre d’ouvrage éclairant opportunément intitulé « Nos ancêtres les Amérindiens » – signalé ci-dessous-, l’archéologue Benoit Bérard, maître de conférences HDR à l’Université des Antilles, assure, en Martinique, la coordination scientifique de cette expo ; il nous en présente le contexte : « Toutes les communautés insulaires des Caraïbes partagent un patrimoine amérindien commun. Ce patrimoine a été transformé par les rencontres coloniales et est toujours présent dans la société et la culture caribéenne aujourd’hui.

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Du Greco à Léonard de Vinci : les 16 expositions à ne pas rater à Paris

1 Première grande exposition du Greco en France, au Grand Palais

Greco (Domínikos Theotokópoulos) Portrait de Fray Hortensio Felix Paravicino, Museum of Fine Arts, Boston Le Greco, Léonard de Vinci, Francis Bacon, Mondrian… Notre sélection d’expositions à voir  à Paris

Du Greco à Léonard de Vinci et Francis Bacon en passant par Toulouse-Lautrec, Degas et Mondrian, ce sont de grands et très grands noms de l’art qui sont montrés à Paris cet automne. Notre sélection d’expositions à ne pas rater.

Greco (Domínikos Theotokópoulos) Portrait de Fray Hortensio Felix Paravicino, Museum of Fine Arts, Boston  (Photograph © 2018 Museum of Fine Arts, Boston. All rights reserved.)

Cette rétrospective est la première grande exposition jamais consacrée en France à ce génie artistique. 
 
Né en 1541 en Crète, Domenico Theotokopoulos, dit El Greco, fait son premier apprentissage dans la tradition byzantine avant de parfaire sa formation à Venise puis à Rome.

C’est cependant en Espagne que son art s’épanouit et s’implante durablement à partir de la décennie 1570. Attiré par les mirifiques promesses du chantier de l’Escorial, l’artiste importe dans la péninsule la couleur du Titien, les audaces du Tintoret et la force plastique de Michel-Ange. Cette éloquente synthèse, originale mais cohérente par rapport à sa trajectoire, donne à Greco, mort quatre ans après Caravage, une place particulière dans l’histoire de la peinture : celle du dernier grand maître de la Renaissance et du premier grand peintre du Siècle d’Or.

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Corps : une exposition de Odyssée Sport & Santé

Du 13 au 30 septembre 2019 au Musée d’Archéologie Précolombienne et de Préhistoire.

Du 13 au 30 Septembre, la Collectivité Territoriale de Martinique et l’association Odyssée Sport Santé présentent l’exposition intitulée « Corps » au Musée d’Archéologie Précolombienne et de Préhistoire. L’association Odyssée Sport Santé est très impliquée dans la prévention santé auprès des sportifs et s’attelle à établir des liens entre les talents et les sportifs. Après avoir présenté le sport, puis les portraits du sport, Loïc-Omar Eugénie intervient ici pour sublimer la représentation du corps.

Tout est dans la lumière, le contraste, la texture et un certain mystère. Les corps sont ici magnifiés, comme en suspension dans leur environnement. L’association Odyssée Sport Santé a choisi le noir et blanc pour rendre l’œuvre de l’artiste plus profonde et dramatique. Le vernissage aura lieu ce vendredi 13 septembre à 18h30.

Une visite guidée du musée est prévue les 21 et 22 septembre à 10h à 15h dans le cadre des Journées du Patrimoine.Du 13 au 30 septembre, au Musée d’Archéologie Précolombienne et de Préhistoire, 9 Rue de la liberté, Fort-de-France 97200, Martinique

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De la diversité à l’unicité chez Michèle Arretche.

— par Janine Bailly —

Continuum : « Un continuum est un ensemble d’éléments tels que l’on peut passer de l’un à l’autre de façon continue » (source Wikipédia).

Continuum, écrit Michèle Arretche. Parce que dans ses toiles, il n’y a pas d’un côté le réalisme, de l’autre l’imaginaire, mais comme une fusion des deux. Réalisme des petits maisons d’aujourd’hui / des petits vélos d’autrefois / des figures rarement / des silhouettes souvent — le mien d’ailleurs de petit vélo, immobile et pourtant mouvant au mur de mon bureau, chargé sur son porte-bagages d’une tour arachnéenne de casiers de pêche n’a de réaliste que le préjugé. Il n’y aurait donc pas le réalisme d’un côté — et parce qu’il permet de reconnaître tel ou tel élément de notre vie quotidienne, il pourrait rassurer celui qui regarde — et de l’autre côté les constructions architecturales basées sur l’abstraction, plus difficiles à saisir, et qui ne se donneraient pas instantanément à l’œil inquiet. À l’inverse, je pourrais déceler là une interpénétration, une osmose savamment dosée de deux façons de vivre le monde, de deux désirs complémentaires d’être éveillée et de nous éveiller au monde, d’une conjugaison heureuse du cœur et de l’esprit.

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Bruno Sentier : « Ça donne à réfléchir »

Du 14 septembre au 20 octobre 2019 au 14°N 61°W, place de l’Enregistrement à F-de-F

caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society.] ont le plaisir de vous présenter la deuxième exposition individuelle de l’artiste SENTIER, à l’espace d’art contemporain.
SENTIER a quitté la Martinique il y a deux ans après y avoir vécu pendant trente ans. Il habite à présent dans le Finistère Nord, en Bretagne. Il travaille à construire un modèle économique autour de ses pratiques et à établir d’autres relations sur un territoire qu’il ne connaissait pas avant de s’y installer. C’est très stimulant de repartir à zéro, il aime bien me sentir étranger, ne pas avoir de repères et avancer à tâtons, en aveugle. L’enracinement pose de multiples problèmes à son sens. C’est la même chose dans la pratique artistique, il lui paraît nécessaire de dépasser les acquis techniques et théoriques. La vie et l’art sont indissociables. Il ne s’agit pas d’oublier, c’est bien sûr impossible, mais plutôt de se libérer des entraves socioculturelles malheureusement inhérentes aux apprentissages, et de rester au plus proche de l’origine du désir de production et de communication.

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« Continuum », de Michèle Arretche : l’art du double ou le double de l’art?

Du 5 au 28 septembre 2019,  à la Galerie  Le Vin l’Art et Vous.

— Par Roland Sabra —

« Le travail de Michèle Arretche montre souvent des paysages, réels ou oniriques, déserts ou habités, lyriques ou poétiques, figuratifs ou totalement abstraits. Comment expliquer ce double langage? » ainsi commence la présentation de l’exposition «  Continuum » de Michèle Arretche que l’on peut voir jusqu’au 28 septembre 2019 à la Galerie « L’art le Vin et Vous ». On pourrait s’étonner de l’évocation d’un double langage qui dans son acception ordinaire est teinté d’une dimension péjorative quand bien même se rapporte-t-il, dans ce cas précis, au domaine artistique. Les connotations sont de l’ordre de la dissimulation, du moyen détourné pour se tirer d’embarras, de la tromperie, du faux-fuyant. La présentation tente d’échapper à cette assignation en glissant du coté de la linguistique en évoquant dans un premier temps, comme un clin d’œil à la situation des Antilles françaises, la diglossie, cette « situation linguistique d’un groupe humain qui pratique deux langues en leur accordant des statuts hiérarchiquement différents. » Pouvait-on en rester là ?

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Continuum : l’Arretche Attitude

Du 5 au 28 septembre 2019,  au Vin l’Art et Vous.

— Par Christian Antourel —

Un parcours visiblement atypique a mené Michèle Arretche de la médecine pédiatrique à la peinture et à l’expression plastique. L’artiste avait besoin d’une autre motivation pour continuer sa passion. C’est donc l’Association Pabe, mouvement expérimental et amical d’art plastique dont elle est la présidente qui l’emporta pour la diffusion et la promotion d’œuvres pluriculturelles. Ses gammes picturales tournent autour de la naissance de l’œuvre, de la création du bébé, jusqu’à son accomplissement.

A voir et à entendre se mouvoir la nouvelle collection de peinture de Michèle Arretche, on peut avoir l’impression réflexe de déjà-vu . C’est là l’ambiguïté peinte d’un langage figuratif ou d’un travail tout autant pictural, franchement abstrait. Ou plus surement le cheminement d’un art pur créant une magie suggestive contenant à la fois l’objet et le sujet et permettant l’émergence de l’émotion.
La lumière qui donne le jour à l’œuvre est différente en étant la même. Le trait du pinceau bien sûr, impose sa vision nouvelle d’un tracé connu, son abstraction lyrique , et définit ce que l’on peut appeler ‘l’Arretche Attitude ‘ : où se conserve l’héritage d’un endroit tout en y en apportant une touche de modernité.

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« Rad Kabann » d’Alain Aumis : on a pris la lumière !

Tropiques Atrium du 3 au 14 septembre 2019

— Par Michèle Arretche —
Il est temps de reparler de l’exposition d’Alain AUMIS « RAD KABANN » puisque nous aurons le plaisir de la voir ou de la revoir du 3 au 14 septembre à Tropiques Atrium.
Lors du premier vernissage au mois de juillet 2019, un événement imprévu a transformé celui-ci en une performance inattendue !
Une subite panne d’électricité a privé de lumière tout l’Atrium et la salle André ARSENEC, et donc, l’exposition d’Alain Aumis, de tout éclairage pourtant sûrement savamment calculé. Le noir total !
Les amis, les invités, s ‘interrogent sur le parvis : attendre, partir, revenir ?
Puis discrètement, timidement d’abord, certains pénètrent dans l’obscurité à l’aide de leur téléphone portable et là émotion, éblouissement ! Par contagion admirative tous les invités se pressent, chacun sa loupiote, à cette « nuit des musées » improvisée.
Et là serendipity : c’est exactement ce qu’il fallait à cette installation, la lumière hésitante des portables se mue en lampes à pétroles et en bougies des anciennes cases, nous plonge dans l’atmosphère surannée où dorment nos souvenirs, enfouis sous le matelas.
Rad Kabann, pour ceux qui l’ignoreraient ce sont les vêtements usagés, trop petits, rapiécés, délaissés que les anciens utilisaient, en couches successives, comme matelas sur les planches de leur lit, voire même à terre pour les enfants.

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Le tout du monde de Banksy en cent œuvres

— Par Christophe Deroubaix —

L’espace Drouot-Lafayette, à Paris, consacre une « exposition immersive » au pape du street art, toujours anonyme et toujours subversif.

Vous cherchez Banksy ? À vrai dire, tout le monde cherche Banksy. Retrouvez-le à l’espace Drouot-Lafayette, à Paris. Enfin, pas l’artiste directement, mais ses œuvres. Ce qui est l’essentiel. De Banksy, on sait qu’il est né à Bristol au milieu des années 1970, qu’il déploie des trésors d’inventivité pour préserver son anonymat, qu’il compte cinq millions d’abonnés sur sa page Instagram et qu’à l’instar d’Ernest Pignon-Ernest, il a choisi la rue – l’espace public par excellence – pour partager ses œuvres, empreintes d’une philosophie antisystème et d’une poésie libertaire. Bref, Banksy, ce sont ses œuvres qui en parlent le mieux. Une centaine d’entre elles sont présentées dans ce nouveau lieu dédié à l’art contemporain. Une bonne moitié, originales, provient de collections privées, tandis qu’on doit les autres fresques à des reconstitutions sur place par une dizaine de street artistes du monde entier. Titre de l’exposition : « Le monde de Banksy : une expérience immersive ».

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« Continuum » : Michèle Arretche expose

Du 5 au 28 septembre 2019,  au Vin l’Art et Vous.

– Lieu : Le Vin l’Art et Vous, ZI Cocotte Canal 97224 DUCOS
« Le travail de Michèle Arretche montre souvent des paysages, réels ou oniriques, déserts ou habités, lyriques ou poétiques, figuratifs ou totalement abstraits. Comment expliquer ce double langage?
La notion de diglossie ou plutôt de CONTINUUM linguistique, c’est à dire un ensemble d’éléments entre lesquels le passage est continu, paraît la plus apte à expliquer cette démarche.

Chaque écriture emprunte à l’autre des composants, des techniques, puis des interférences se produisent au contact, rendant difficile l’attribution d’une frontière entre les deux langages plastiques mais permettant au mieux, dans l’instant, l’émergence de l’émotion.

Cette nouvelle collection accentue le propos, toujours suggérant la vie dans ses pulsions, ses drames, ses forces telluriques. »

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