Catégorie : Arts Plastiques

Nadine Lejeune : « Entre nous », naissance et renaissance

Jusqu’au 29 Février 2020 à la Galerie Art & Vin à Ducos

— Par Christian Antourel —
Nadine Lejeune est une artiste au devenir qui devrait être prometteur . En effet, l’invention artistique dont elle fait preuve, ses visions oniriques qu’elle manifeste grâce à une écriture originale et audacieuse font de cette artiste non seulement une plasticienne, mais aussi une philosophe.
Son travail consiste à exprimer l’humain… « ses femmes » sous une forme renaissante à la beauté éblouissante, joyeuse, rêveuse, extra et ordinaire à la fois , et multi-active, comme on peut le découvrir à travers une approche en prise directe sur la toile qu’elle grossit progressivement pour nous. Point de départ de la vie, ce que l’on voit alors ne demande qu’à se transmuter et à évoluer au-delà d’une simple apparence de traces. Ainsi ce qu’elle nous offre à découvrir , c’est l’origine d’une vie où la notion d’espace-temps, de liberté prend une grande importance. L’origine de la vie collective de la femme et de la nature, les notions de l’espace et du temps forment la base de son travail. Cette origine est représentée par les éléments créatifs qui ont une structure double de l’intérieur et de l’extérieur.

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Charlie Hebdo lance un prix de la satire pour les jeunes dessinateurs

Le lauréat sera désigné par les dessinateurs du journal satirique.

Charlie Hebdo lance ce jeudi [ 6 février] un prix du dessin satirique destiné aux dessinateurs amateurs âgés de 18 à 25 ans, a annoncé sa rédaction à l’AFP.

« Vivre sans portable »

« Il y a peut-être des jeunes dessinateurs qui lisent Charlie et voudraient y participer », a expliqué Juin, jeune dessinateur entré au journal en 2015, peu après l’attentat qui a décimé la rédaction du journal. « Ça peut leur donner l’envie d’aller plus loin, de continuer dans cette voie ».

Le lauréat, qui sera désigné le 23 mars par les dessinateurs du journal, verra son dessin publié dans Charlie Hebdo. Le thème de cette première édition: « vivre sans portable ».

L’appel à candidatures souligne que « l’outrance et l’excès inspirent rarement de bonnes idées et de beaux dessins » et que « les dessins les plus surprenants sont toujours les plus intelligents ».

« On veut quelqu’un d’atypique »

« Des gens qui dessinent bien, il y en a plein », souligne Juin, « mais on veut quelqu’un d’atypique, qui propose au lecteur de faire un pas de côté.

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« Art contemporain en Martinique », de Dominique Berthet

Destination touristique, la Martinique est toutefois moins connue pour ce qu’elle recèle en termes de richesse artistique. Ainsi que le montre cet ouvrage, s’y développe en réalité une grande diversité des pratiques : peinture, sculpture, assemblage, installation, vidéo, performance, hybridation des techniques, etc.
L’auteur, qui fréquente depuis près de trente ans les ateliers de nombreux artistes, nous invite à découvrir leurs démarches ainsi que l’univers mystérieux de leurs oeuvres. Cet essai fait également apparaître que les notions de lieu, de mémoire, d’héritage, de trace, d’identité, de fragmentation, sont souvent communes à ces artistes : notions auxquelles ils donnent des formes et des traitements à chaque fois singuliers. Cet ouvrage met en ainsi en relation les oeuvres avec ce qui les détermine, avec l’histoire et le contexte qui leur donne leur sens.

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Davi Kopenawa, chaman et chef indigène : « Les Blancs détruisent l’Amazonie parce qu’ils ne savent pas rêver »

— Propos recueillis par Nicolas Bourcier —
Alors que s’ouvre à la Fondation Cartier la rétrospective de la photographe Claudia Andujar, qui a consacré son œuvre à la défense du peuple Yanomami, au Brésil, le leader indigène alerte sur les nouvelles menaces.

Entretien. Il a l’autorité naturelle d’un pape ou d’un prince, en beaucoup plus simple. A 54 ans, silhouette bonhomme, mains costaudes, Davi Kopenawa, chaman et leader du peuple indigène yanomami du Brésil, est un homme en colère. Face à la destruction de la forêt et à l’avancée meurtrière sur ses terres des trafiquants de bois et autres « garimpeiros », les orpailleurs clandestins, il sonne l’alarme aux quatre coins du monde.

En décembre 2019, à Stockholm, il a reçu le Right Livelihood Award, connu comme le « prix Nobel alternatif ». A la Fondation Cartier pour l’art contemporain, à Paris, le 30 janvier, il a ouvert la formidable rétrospective consacrée à la photographe Claudia Andujar aux côtés de l’artiste-activiste et de l’anthropologue Bruce Albert.

Lire la critique : Avec ses photographies, Claudia Andujar donne une voix aux Indiens

C’est avec eux qu’il parvint à faire démarquer, en 1992, la Terra Indigena Yanomami, un territoire de 96 650 kilomètres carrés, soit une superficie légèrement supérieure à celle du Portugal.

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« Claudia Andujar, La Lutte Yanomami »

Du 30 janvier au 10 mai à la Fondation Cartier

La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente la plus vaste exposition jamais consacrée à l’œuvre de la grande photographe brésilienne Claudia Andujar qui, depuis les années 1970, dédie sa vie à la photographie et à la défense des Yanomami, peuple amérindien parmi les plus importants de l’Amazonie brésilienne.
« Je suis liée aux Indiens, à la terre, à la lutte première. Tout cela me touche profondément. Tout me semble essentiel. Peut-être ai-je toujours cherché la réponse au sens de la vie dans ce noyau fondamental. J’ai été poussée là-bas, dans la forêt amazonienne, pour cette raison. C’était instinctif. C’est moi que je cherchais. »
Claudia Andujar

Fruit de plusieurs années de recherche dans les archives de la photographe, cette exposition, conçue par Thyago Nogueira pour l’Instituto Moreira Salles au Brésil, présente son œuvre à travers plus de 300 photographies en noir et blanc ou en couleur dont un grand nombre d’inédits, une installation audiovisuelle ainsi que des dessins réalisés par des artistes Yanomami et des documents historiques. Reflétant les deux versants indissociables de sa démarche, l’un esthétique, l’autre politique, elle révèle à la fois la contribution majeure de Claudia Andujar à l’art photographique et le rôle essentiel qu’elle joue en faveur de la défense des droits des Indiens Yanomami et de la forêt qu’ils habitent.

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« Saveurs confondantes » : exposition éphémère.

Exposition éphémère, proposée par l’association « Conquérantes Intemporelles »

Vendredi 31 janvier 2020 à 18h30 à la bibliothèque Schoelcher

« Fondre de plaisir ! » 

 

6 FEMMES et 1 CONCEPT : FAIRE SENS AUTOUR DES MOTS :

 

Les « Conquérantes Intemporelles » proposent depuis décembre 2016, dans un propos intellectuel et artistique, une alternative au mode d’expression lié à la nécessité de compétition, de comparaison de nos sociétés. « Dans cette formule six femmes placent l’expression de leur féminité, de leurs attentes, de leurs interrogations intimes, de celles qui fondent leur rapport au monde dans une expérience artistique inédite où les arts font sens. Conquérir mais conquérir quoi et pourquoi, pour qui, avec qui et comment ? Comment ? Mais dans l’empathie. L’empathie absolue, érigée en principe, en principe fondateur, en principe moteur… Nous sommes vraiment dans un enchevêtrement et une continuité, une chronique annoncée de ce qui doit venir. Métaphore filée du sens qu’on peut donner à nos vies, à travers l’art. »

 Autour des mots de la poétesse Françoise FOUTOU : une musicienne : Giliane COQUILLE et quatre plasticiennes : Roseline EMONIDES, Nathalie MILIA, Jade AMORY et Nadia BURNER présentent, l’espace d’une soirée, leur vision du monde.

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Ghislaine OZIER-LAFONTAINE : Imageries Rupestres. Création contemporaine.

Au nouvel espace « Art et Vin par Boko Concept », jusqu’au 31 janvier 2020. 

Ouvert du lundi au samedi : lundi 10h-16h, mardi au samedi 10h-18h

— par Michèle ARRETCHE, amateur d’art —

Déjà le titre ! Deux phrases qui annoncent toute l’ambiguïté, la dualité du propos de l’artiste .

Ghislaine Ozier-Lafontaine revendique travailler sur les arts de la préhistoire, être dans la préhistoire, créer comme tout sapiens au delà des siècles, au delà des époques. « L’âge d’une image ne dit strictement rien des choix formels dont elle est le produit ». 

Dans cette démarche l’artiste nous parle d’art rupestre, mais nous ne voyons pas de roches ni de rochers, elle nous parle d’art pariétal, mais les œuvres ne sont pas peintes sur les parois, elles sont au contraire bien encadrées, bien présentées, bien accrochées comme pour une exposition contemporaine d’arts plastiques.

Et le matériau sur lequel elle travaille essentiellement est synthétique ! Du polystyrène expansé ! Vu sur le livre d’or: « L’art de réconcilier ce matériau moderne s’il en est un, le polystyrène, avec les origines de l’art pariétal, aux supports des plus naturels, terre et coquillages, est un exploit de créativité … » *

Oui la créativité est au centre de cette exposition, elle associe du figuratif stylisé, des symboles, des traces qu’ont laissé en elle l’histoire du monde et de l’humanité, dont l’espace caribéen et amérindien occupe une place fondatrice.

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« OFFRANDES », de Philippe Bourgade

Exposition de photographies, Galerie André Arsenec, à Tropiques Atrium

« Offrandes », l’exposition vue par…

Claude Cauquil

Un parcours artistique s’évalue sur la durée d’une vie et l’on ne peut appréhender l’Œuvre d’un créateur que dans sa totalité ; pourtant certaines périodes, séries s’identifient dès leur réalisation comme marquantes. Il est des expositions charnières qui s’imposent comme l’aboutissement d’une recherche avant même d’accéder aux cimaises.

OFFRANDES que nous soumet Philippe Bourgade est de celles-là. Elle baigne d’un éclairage nouveau son travail photographique et l’ancre définitivement dans le patrimoine culturel caribéen.

Sa grande sensibilité plastique est évidente dans la somme d’images qu’il nous a livrée depuis trois décennies, mettant en place la transmission visuelle d’une Martinique des Mornes, travail en noir et blanc pour pérenniser le souvenir. Philippe nous a raconté son pays d’une manière qui a permis à beaucoup d’éclairer leurs propres réminiscences d’une aura de poésie. Aujourd’hui, les personnages ont déserté le visuel pour laisser la place à de simples éléments de nature. Ici ce n’est plus le photographe qui tel un réalisateur construit son image. Il se fait observateur, passeur de l’infini vers le visible.

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« Black Forest »? : C’est le grand embouteillage existentiel !

Entretien entre Pascale Marthine Tayou et Jérôme Sans

Jérôme Sans : Dans votre oeuvre, la forêt est omniprésente. Elle a d’ailleurs donné son titre à l’exposition Black Forest à la Fondation Clément en 2019. Que représente-t-elle pour vous ? Pascale Marthine Tayou : La forêt est le chemin, la vie. C’est un itinéraire, le plateau, le podium, la scène de toutes les mises en scène. La forêt est la scène de mon existence : une Black Forest opaque, comme un trou noir ou le Big Bang. J’ai intitulé l’exposition Black Forest , un titre que j’utilise fréquemment pour mes expositions, en anglais pour que cette notion puisse traverser toutes les clairières, les bosquets… Black Forest, c’est le grand embouteillage existentiel.

Lire aussi : « Black Forest » de Pascale Marthine Tayou

JS : Quel a été votre point de départ pour concevoir cette exposition sous la forme d’une « promenade » jusqu’aux mystères de cette forêt noire ?

PMT : L’exposition est en effet comme une balade, comme une grande vadrouille mentale à travers des faits et des expériences qui pourraient me permettre de me frayer un chemin dans la forêt noire.

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Plus que quelques jours pour voir l’exposition «Immaarcessible » de Baboo»

Jusqu’au 4 janvier 2020 Tropiques-Atrium

— Par Christian Antourel —

Si l’on demandait à Baboo «  comment vous situez-vous dans l’histoire de l’art ? » elle répondrait assurément « ce n’est pas mon problème ! » Et pourtant cette suite d’œuvres qu’elle vient de réaliser, n’est -ce pas une façon de tout remettre à l’heure ?Mais qu’importe ce qui l’intéresse dans l’immédiat c’est l’éclectisme .c’est de triturer l‘art, dans ses couleurs et ses formes extrêmes .Elle s’est longtemps préoccupée de nos lignes d’horizon, ses fondamentaux qui semblaient irréversibles et , jouant de la magie de la métaphore qui rapproche ce qui était distant l‘artiste vient taquiner l’étendue contemporaine qui se découpe comme une main se pose sur la page d’un livre aux lettres quasi effacées.

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« Black Forest » de Pascale Marthine Tayou

Jusqu’au 22 mars 2020 à la Fondation Clément

— Présentation de Jérôme Sans, commissaire de l’exposition —

Pascale Marthine Tayou se décrit volontiers comme « un faiseur nourri par la poussière africaine… mais aussi par d’autres émotions, d’autres senteurs, d’autres univers 1». Né en 1966 à Nkongsamba, il est devenu l’un des plus grands artistes de sa génération. Dans les années 1990, après des études de droit jugées décevantes, car inaptes à construire un homme « juste », il se tourne vers son environnement le plus immédiat et commence à faire tout simplement « ce qu’il aime ». Il se désigne luimême comme « un faiseur », c’est-à-dire « quelqu’un qui égaye la foule, qui raconte des histoires (…) quelqu’un qui ne fait pas les choses normalement. » Après avoir vécu un temps en France, il s’installe à Gand en Belgique, même s’il continue d’habiter le monde dans sa globalité au gré de ses voyages.

Depuis notre rencontre à la Biennale de Sydney en 1998, Pascale Marthine Tayou et moi-même avons nourri une complicité qui nous a conduits à de nombreuses collaborations et participations à des projets à travers le monde, dont un nouveau chapitre commence ici, à la Fondation Clément en Martinique.

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Ange Bonello : le parcours d’un artiste tenace et imaginatif

— Par Dominique Daeschler —

En Martinique depuis plus de deux décennies, Ange Bonello dont le verbe fleure bon son midi natal, sort de sa voiture une pile de housses colorées sous le bras.
Dernière idée du plasticien : transposer sur tissu les motifs et thèmes de ses peintures, histoire d’entrer chez vous en douceur, caché derrière un objet quotidien.
D Daeschler : Vous avez coutume d’annoncer de suite que vous êtes autodidacte. Autodéfense ? Provocation ?
A Bonello : je défends un parcours artistique à travers un parcours de vie. Ce n’est que depuis 2012 que je montre mon travail (galerie Colette Nimard). C’est ma première exposition en solo en 2015 galerie Arsenec baptisée « Arches » qui m’a décidé, grâce à son succès public à penser abandonner un métier à plein temps dans la restauration. J’ai pensé qu’une dynamique allait se mettre en place avec la profession, les lieux de diffusion.

Voir le site de l’artiste: Smart Art Angelo Bonello

DD : Ce n’a pas été le cas ?
AB : Non, il y a eu des reconnaissances de personnes qualifiées, des invitations mais j’ai continué ma route en solitaire.

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Quand 2019 se penche sur le cas de Gauguin le « pédophile »

— Par Louis Nadau —  

Alors que la National Gallery de Londres consacre une exposition aux portraits de Paul Gauguin, le « New York Times » a publié ce lundi 18 novembre un article invitant à revoir l’héritage du peintre à l’aune de ses relations avec des Polynésiennes de 13 et 14 ans.

« Is It Time Gauguin Got Canceled ?« . C’est le titre provocateur de l’article publié ce lundi 18 novembre dans le New York Times émettant l’hypothèse, comme diraient des Twittos, qu’on « supprime » purement et simplement l’œuvre du peintre. « Pourquoi Gauguin est-il problématique ? » serait certainement un bon équivalent de ce titre dans ceux des médias français qui adhèrent au révisionnisme anachronique. Alors que la National Gallery de Londres consacre une exposition aux portraits de Paul Gauguin jusqu’au 26 janvier, le quotidien américain met ainsi en scène un débat appelant à revoir l’œuvre de l’artiste, débarqué à Tahiti en 1891, à l’aune de ses relations avec des Polynésiennes de 13 et 14 ans et, surtout, des normes sociales du XIXe siècle. « A une époque de sensibilité publique accrue aux questions de genre, de race et de colonialisme, les musées ont à réévaluer son héritage« , assène l’auteure de l’article, Farah Nayeri.

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Tes Toits et Rêves! La 3ème Dimension.

Jusqu’au 15 décembre 2019. L’Artocarpe, Le Moule. 

Artiste, architecte (DESA), Gustave Bassières (Guadeloupe) est aussi à l’aise avec un pinceau qu’avec une guitare, qu’il prend souvent pour chanter le Blues, sous le nom d’O’Gus Mr Blues.

Gustave Bassières propose ici plusieurs séries dont « Le trait, à titre d’essai : dessins d’Art’chitecture ». Depuis les années 1970, L’artiste pense l’architecture en terme d’autonomie complète (en eau et en électricité notamment), respectueuse de l’environnement. Ses dessins nous transportent vers un imaginaire futuriste. Cet artiste total conçoit des constructions qui épousent notre environnement proche, y compris marin. Des îles flottantes aux tours végétales, l’architecture est prévue pour permettre une activité humaine harmonieuse, individuelle ou en collectif.

L’Artocarpe est heureux d’accueillir ce visionnaire de l’architecture qui nous permet d’envisager notre quotidien loin d’un système libéral onéreux. C’est le cas de Nicole, qui depuis 1993, a opté pour une « maison Bassières ». Elle partage avec nous son choix en nous dévoilant des clichés de sa maison individuelle : « la véritable autonomie commence sous son toit ! », lance-t-elle avec humour, en pleine grève du LKP alors que sa ville (Le Gosier) est sans eau et dans le noir total le soir venu.

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AntHropique: Peintures d’ISKIAS Pannier Fraino

Du 22 novembre au 7 décembre 2019. Le Vin, l’Art et Vous

ANTHROPIQUE

Le Vin, l’Art et Vous, Rond-point Canal Cocotte, 97224 Ducos 0596420007 et 0660888615

Les dernières expositions martiniquaises de l’artiste ISKIAS Pannier Fraino , Moments Madras, A la Croisée, Délirium nous ont surpris par leur style, à chaque fois un peu plus affirmé. Cette foi-ci, ISKIAS revient avec ANTHROPIQUE. Par le collage de deux mots anthropos, l’homme, et le lieu tropical, le titre invente un concept et infuse le thème et la pratique engagée de l’artiste. En opposant dans ses représentations, la fragilité de la nature au système économique écrasant, la tradition à la modernité, l’artiste veut nous interpeler sur l’urgence à réagir pour sauver l’équilibre écologique en péril des Antilles et de la planète entière. Les titres des tableaux jouent des mots et des situations critiques représentées et collaborent à la poétique de l’oeuvre.

ISKIAS conçoit sa démarche artistique comme un collage où se superposent et se juxtaposent des fonds et des inserts contrastés, peints selon une hiérarchie de la surface, qui fait sens.

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Iskias : antHropique…

Du 22 novembre au 7 décembre 2019. Tropiques-Atrium.

— Par Christian Antourel —
Iskias songe au-dessus de ses toiles où des bondissements miment les gestes d’une société irrationnelle mais o combien existentielle.

Il cherche les mouvements intérieu nécessaires à la  vie psychique, grâce à l‘instinct et la spontanéité. Oublier l’innocence originelle de l’humanité et son pendant l’outrance consumériste. Seul persiste le savoir dire, le savoir-faire pictural d’Iskias qui atteint « l’espace du dedans »  les voies pour « l’insubordination » parce qu’il véhicule les angoisses de toute une génération. Il parle d’un monde qui doit nécessairement lutter pour survivre. De prime abord l’œuvre de l’artiste semble une fantaisie extravagante et satirique. Pourtant, à y regarder de plus près, elle décrit un monde riche et vraisemblable sur la réalité duquel l’artiste veut nous interpeller, sur l’urgence à réagir :  pour sauver l’équilibre écologique en péril des Antilles et de la planète entière. Iskias parle de son travail mieux que quiconque ne saurait le faire : «  je peins souvent avec un dessin plutôt simple voire fait de traits à la peinture (il n’y a pas forcément la présence de graphite ou de crayon à papier) et je travaille avec l’acrylique en sous-couche pour allumer ou éteindre certaines surfaces , voire utiliser sa capacité à sécher rapidement pour enrichir mon travail de couleur avec les techniques de voiles.

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René Louise : « Quintessences »

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret—
René Louise sait emplir ses toiles du souffle léger de l’inspiration et en susciter l’écho. Sa peinture toujours empreinte d’une poésie particulière, propre au choix de tonalités et aux techniques utilisées. La magie de la couleur et du trait fondent leur puissance sur une symbolique spécifique qui produit un effet sur le spectateur propre à susciter l’émotion. C’est là où l’on perçoit le son des percussions et des tambours comme un cœur qui bat, témoin des origines et de ses racines assumées et revendiquées. L’ethnique chic la world peinture. Il nous invite dans un monde qui rassemble, réconcilie les différences autour d’un même socle de valeurs communes. C’est l’homme de la magie de l’humain, le magicien du terroir. Son talent se reflète dans son regard d’artiste , toujours à l’affût de la petite étincelle de la petite lumière de création du feu sacré qui réside en chacun. Il capte comme par des antennes invisibles l’essence des choses et des gens qu’il retranscrit sur la toile  tel un philosophe du
quotidien. N’attendons pas de René Louise la démarche du créateur qui cherche dans un labyrinthe virtuel le fil d’Ariane susceptible de le conduire au pays des originalités sans cesse renouvelées.

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L’Archéologie de la période amérindienne à la Martinique ces 10 dernières années

Jusqu’au 23 avril 2020 Musée d’archéologie précolombienne et de préhistoire. FdF

Cette exposition a pour objectif d’entretenir le lien entre la population martiniquaise et son passé amérindien. Consacrée à la présentation des dernières recherches menées dans l’île, elle est, à la fois, un bilan des connaissances nouvelles et un panorama des acteurs actuels de l’archéologie.

Comme vous pourrez le voir, les travaux réalisés sont variés. Ils concernent tant la fouille de sites d’habitat (villages) sur une période chronologique de près de 2000 ans que l’étude de sites à caractère religieux (roches gravées).

Ces recherches, réalisées dans le cadre d’opérations programmées ou préventives, vous permettront enfin de parcourir l’ensemble de l’île : de l’Anse Trabaud au Macouba, des houles de l’Atlantique au doux clapot de la mer des Caraïbes.

C’est donc à un voyage que nous vous invitons dans une Martinique à la fois lointaine et familière.

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La recherche archéologique sur les Amérindiens de la Martinique

Dès le XIXème siècle, les antiquités amérindiennes de la Martinique ont fait l’objet de signalements et éveillé la curiosité d’érudits locaux.Mais on peut considérer que l’archéologie amérindienne de la Martinique a fait ses premiers pas dans les années 1930, à l’époque où le père Jean-Baptiste Delawarde entreprenait l’étude du site de l’Anse Belleville, au Prêcheur.

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La DAC de la Martinique vous informe : Demandes de subvention  & Ouverture de l’appel à projets du FEAC (2020)

Demandes de subvention 2020

Vous souhaitez solliciter une aide financière auprès de la direction des affaires culturelles de la Martinique au titre de 2020.

La date limite de dépôt des demandes de subvention pour l’exercice budgétaire 2020 (tous secteurs confondus et hors appels à projets spécifiques) est fixée au 31 décembre 2019.

Vous pourrez compléter votre demande en cours d’année 2020 mais aucune demande de subvention ne sera prise en compte après cette date limite du 31 décembre 2019.

Votre demande de subvention comprend le formulaire CERFA 12156*05 téléchargeable sur le site internet de la DAC de la Martinique ainsi qu’un descriptif de votre projet. Ces éléments doivent être adressés au service concerné au sein de la Direction des affaires culturelles (par courrier ou en version numérique dématérialisée). Les contacts de vos interlocuteurs à la Direction des affaires culturelles sont disponibles sur le site de la DAC Martinique. X

Nous vous rappelons également que toutes les autres démarches peuvent être effectuées sur le site mesdemarches.culture.gouv.fr. X

Nous vous prions de bien vouloir mentionner, pour tout soutien apporté par la Direction des affaires culturelles de la Martinique, les logos du Ministère de la culture et de la Préfecture de la Martinique ainsi que les mot-dièses #dacmartinique et #prefet972 pour toute communication sur les réseaux sociaux.

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“Fragmentation de l’air 2”

Les 14, 15, 16 et 17 novembre 2019 à Fort-de-France, Place de la Savane.

Habdaphaï
Ces rencontres autour de l’art contemporain, deuxième édition, auront lieu les 14, 15, 16 et 17 novembre 2019 à Fort-de-France, place de la Savane, esplanade du monument aux morts.
Le thème
Le thème choisi “Fragmentation de l’air 2” sera axé sur les petits formats afin d’amener les artistes à travailler sur le petit pour traduire de grands desseins.
Ce format, du minuscule au A4, touchant toutes les techniques, toutes les disciplines, toutes les formes, toutes les matières va permettre de transformer les espaces alloués aux artistes.
De petites choses qui deviennent de grandes choses, qui vont remplir un lieu, raconter des histoires.
Ces petites histoires vont envahir un espace pour raconter une grande histoire sur les thèmes de la société, la diversité, la cohésion.
Le spectateur sera convié à traverser toutes ces histoires crées par les artistes, à voyager dans leurs univers et à s’en imprégner.
Une quarantaine d’artistes présents, de toutes disciplines, rassemblés autour d’une volonté commune d’affirmer ensemble la place de l’art dans la cité ; vont travailler et exposer leurs œuvres dans un espace dédié à l’art.

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René Louise : une géométrie pour un geste esthétique

Du 4 novembre au 7 décembre 2019 Tropiques-Atrium

— Par Fernand Tiburce Fortuné, Ancien Président du « Groupe Fwomajé » , Essayiste, écrivain.

La série « Disques solaires » que René Louise a initiée il y a une trentaine d’années, répond certes, d’une part à l’intériorisation d’un certain mysticisme, d’autre part à l’appropriation de grands mythes fondateurs, et enfin à la connaissance de contes et légendes enrichis et embellis depuis le nomadisme jusqu’à la sédentarisation.

Mais nous n’évoquerons ici, ni la roue, ni les mythes anciens autour de la Lune et du Soleil ; nous ne mettrons pas en avant les disques lunaire et solaire, objets et centres d’adoration et de cultes divers et parfois contradictoires, bien que tout cela ait pu agir sur l’inconscient de René Louise, au moment du surgissement de l’idée qui sera projetée sur la toile1 dans ce geste esthétique inaugural dont tout dépendra par la suite.

Nous nous demanderons, toutefois, comment un artiste, rationnel, qui a été élève de Gérard Miller2, peut se retrouver en connivence irrationnelle et subjective, avec disques et cercles, objets de savantes projections intellectuelles, loin des fantasmes et tentatives premières de compréhension du monde.

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Cours de dessin et de peinture au Centre d’interprétation Paul Gauguin au Carbet !

Les cours de dessin et peinture pour 2019/ 2020 reprennent au Centre d’Interprétation Paul Gauguin, Anse Turin, LE CARBET (face à la plage des raisiniers).

Pour les enfants à partir  de 6 ans les mercredis  de 14h à 16h ( sauf vacances scolaires)

40 euros par mois. 120 euros le trimestre. Réductions pour les familles.

Pour les adultes  avec Auguste André-Charlery le samedi de 10h 12h à partir du  16 novembre 2019

8 participants minimum. Matériel fourni. 65 euros par mois. Formules de 3, 5 ou 8 mois payables en 2, 3 ou 4 fois.

Infos et réservation : contact@paulgauguinmartinique .fr.

Tel 0596 515 313 / 0696 808 096

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L’Unesco met un string à ses statues pour «ne pas heurter la sensibilité du public»

L’organisation aurait demandé à l’artiste plasticien Stéphane Simon de cacher le sexe des mannequins de marbre exposés à son siège lors des Journées du patrimoine.

On pourrait appeler cela une bavure culturelle, si l’événement n’était pas aussi grotesque. Dans un éditorial signé par Sophie Coignard dans le Point le 14 octobre, la chroniqueuse de l’hebdomadaire note la «désagréable surprise» qui attendait les visiteurs du siège de l’Unesco dans le 7e arrondissement parisien lors des Journées du patrimoine, le 21 septembre dernier.

Elle y mentionne deux statues de Stéphane Simon faisant partie du projet «In Memory of Me» dont le sexe a été couvert d’un slip ou d’un string, «pour ne pas heurter certaines sensibilités». L’information provoque aussitôt l’indignation des internautes, qui ne se privent pas pour dénoncer l’absurde de la situation sur les réseaux sociaux. Selon le service de fact-checking de Libération CheckNews , tout partirait en réalité d’une incompréhension entre Stéphane Simon et l’Unesco.

«La question de la nudité des statues a été abordée, a expliqué l’artiste plasticien à nos confrères. Je comprends qu’elle puisse déranger.

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Joël Gordon , le « Seigneur du bois » fête son Jubilé

Du 8 novembre au 6 décembre 2019 à la C.T.M.

— Par Chantal Nabec —

Novembre 1969-Novembre 2019

Joël Gordon , le « Seigneur du bois » fête son Jubilé « Je me souviens ».

 Artiste sculpteur sur bois, Joël Gordon, a enseigné son art depuis l’année 1983 au Sermac à la demande de M. Aimé Césaire. Il a transmis sa passion à pas moins de 1000 stagiaires et s’est fait connaître lors de nombreuses expositions en France, dans les pays voisins et en Martinique.

Son art s’exprime dans la beauté de l’amour : amour divin, amour familial, amour de la femme, amour de la Nature.

Pour son Jubilé, Joël Gordon, exposera 50 œuvres issues de sa nombreuse production durant 50 ans de carrière.

L’année 2019 est une année particulière car c’est celle de son Jubilé.

50 années de travail de novembre 1969 à novembre 2019

50 œuvres

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Bahbou Floro expose « Bas les Masques »

Du 04 novembre au 7 décembre 2019 à Tropiques-Atrium

— Par Jean-Marc Terrine, commissaire d’exposition —

Bahbou Floro, artiste street art expose ses œuvres sur les cimaises de l’Atrium du 4 novembre au 7 décembre 2019. Il quitte son lieu de prédilection, la rue, pour présenter au public sa démarche de création.

Il serait difficile d’établir une biographie conventionnelle de cet artiste. En effet, il est de cette culture hip-hop, où se croise souvent un monde d’autodidactes autour de disciplines les plus diverses comme la danse, le rap, le parcours, le street art, le tatouage…

D’ailleurs, son premier univers de création c’est le tatouage. Il a tellement été imprégné de l’odeur et la couleur de l’encre qu’il se donne comme blaze1  NSI (Need Some Ink). Mais l’artiste n’aime pas les cases qui limitent l’espace de travail.

Il va donc, dans ses recherches, s’adosser à une pensée forte puisée dans l’œuvre d’Édouard Glissant, pour faire un pas de côté dans son parcours. En effet cette phrase du poète-essayiste : « Il n’est frontière qu’on n’outrepasse » va désormais hanter sa démarche.

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