Catégorie : Arts Plastiques

« Divine Féminine »: une expo-vente, à Fort-de-France, sur le thème du cancer infantile

LE LIONS CLUB FORT ROYAL et la galerie d’art KRYSTEL ANN ART sont heureux de vous présenter l’exposition « Divine Féminine » dans le cadre d’une vente caritative originale, vente d’œuvres déclinant le thème de la femme dans son unique, somptueuse et multiple beauté.

C’est ainsi qu’à travers 44 œuvres vous pourrez découvrir plus d’une vingtaine d’artistes locaux et internationaux dont certains font partie des 200 plus grands peintres de la scène mondiale.

Les acteurs de cette action :

  • Le LIONS CLUB FORT ROYAL

Créé en 1989 par la volonté d’un petit groupe de femmes déterminées à agir, FORT ROYAL, n’a cessé d’évoluer, intégrant le principe de mixité afin de donner plus d’ampleur et d’ouverture à son action : construire sur des valeurs, des exigences humanistes , agir et servir les plus démunis.

  • KRYSTEL ANN ART

Fondée en 2016 part un couple de collectionneurs guadeloupéens Olivier et Chrystelle MERABLI, KRYSTEL ANN ART est une galerie d’art contemporain basée au Portugal ; son but : donner de la visibilité aux artistes de la diaspora noire-africaine, aussi bien européenne qu’américaine, tout en restant ouverte aux artistes contemporains de tous horizons.

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Sortie de Résidence d’artistes – Tout-Monde Art Fondation

Restitution Residence Homo-Sargassum le 26 juin 2021 

La TOUT-MONDE Art FOUNDATION présente des productions artistiques de la résidence d’artistes HOMO-SARGASSUM dans un site alternatif et industriel à HOLDEX ENVIRONNEMENT en Martinique.

À la suite d’un programme de résidence artistique de deux mois au cours duquel cinq artistes martiniquais (Nicolas Derné, Annabel Guérédrat, Gwladys Gambie, Ricardo Ozier-Lafontaine and Henri Tauliaut) et quatre artistes jamaïcains (Camille Chedda, Oneika Russell, Jordan Harrisson and Sheldon Green) ont créé des photographies, des installations spécifiques, des recherches esthétiques, des performances, des peintures, ou des œuvres vidéo reflétant les liens qu’ils imaginent entre art, technologie et science, une restitution temporaire des travaux finaux ou en cours, organisée par Matilde dos Santos, sera présentée Martinique sur le site de la société HOLDEX ENVIRONNEMENT le 26 juin (visite sous inscription auprès de ab@holdexenvironment.com).

Holdex Environnement – route Perriolat, 97240 le François

Le programme de résidence d’artiste fait partie du projet d’exposition-vidéo HOMO SARGASSUM de la Fondation, dédié à la prolifération de l’algue sargasse, et lancé le 10 novembre 2020 avec un court métrage de 8 minutes disponible ici. Le projet a été initié en 2019 par l’artiste française Louisa Marajo et la directrice artistique Vanessa Selk, avec le soutien curatorial de la commissaire artistique et Présidente de la Fondation, Dr.

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Les Antilles présentes au monde

Il est diverses façons de sortir de ses frontières, et de se rendre visible aux yeux des autres. La création artistique en est une, la création de produits de qualité à exporter en est une autre. Aussi sera-t-il ici question, en ce début d’été 2021 qui nous promet la tombée des masques, de cinéma, d’exposition picturale, et… de rhum !

Au Festival Cinéma de Cannes : Freda, de Gessica Généus, avec Néhémie Bastien, Fabiola Remy, Djanaïna François.

Venu de l’île d’Haïti, Freda, le long-métrage de Gessica Généus fait partie de la sélection officielle du 74e Festival de Cannes, dans la catégorie Un certain regard, une section qui met l’accent sur des œuvres différentes, originales dans leur propos et dans leur esthétique. 

Ainsi que le dit la réalisatrice, cette sélection en 2021 est pour le pays un véritable évènement  : « Cela fait 23 ans qu’il n’y a pas eu de longs métrages haïtiens à Cannes. Depuis “L’homme sur le quai” de Raoul Peck, “Freda” est le deuxième long-métrage haïtien qui va à Cannes. C’est la première fois que l’on a la chance d’avoir un film haïtien à ce niveau international, filmé entièrement en Haïti, et entièrement en créole : Raoul Peck, à cause de la dictature et tout ce qui se passait en Haïti, n’avait pas pu tourner en Haïti, il avait dû le faire en République dominicaine.

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Sour Grass présente neuf artistes des Caraïbes à la Atlantic World Art Fair!

— Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Holly Bynoe and Annalee Davis of Sour Grass ont invité un groupe de neuf artistes visuels contemporains de toute la région des Caraïbes pour leur contribution dynamique à la foire d’art virtuelle Atlantic World Art Fair (AWAF) organisée par Artsy– le premier marché pour découvrir, acheter et vendre des œuvres d’art. Du 1er au 21 juin, c’est la première fois que cette centrale mondiale se concentrera sur des artistes des Caraïbes. Sour Grass’s booth exposera 36 œuvres, dont des peintures, des estampes, des photographies, des vidéos et des œuvres multimédias, avec une gamme de prix variée produites par des artistes ressortissants ou résidant à Aruba, Barbade, Curaçao, Dominique, République dominicaine, Guadeloupe, Saint-Martin, Trinité-et-Tobago et la diaspora.

Cette collaboration transnationale inaugurale, coordonnée par l’organisation basée aux Bermudes Black Pony Gallery, permettra à Sour Grass de développer ses communautés artistiques tout en présentant une région dynamique et inovvante et largement sous-représentée. S’engager avec la plate-forme internationale d’Artsy augmentera rapidement la visibilité et la sensibilisation à la production culturelle émanant de et concernée par la position des Caraïbes dans le cadre géopolitique mondial.

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Les origines du monde au musée d’Orsay : une fabuleuse traversée entre arts et sciences

Par Jérôme Coignard —

Comment les progrès de la science et la théorie de l’évolutionnisme ont-ils affecté l’imaginaire et les artistes du XIXe siècle ? Immense question et généreuse réponse dans cette première exposition du musée d’Orsay au carrefour des arts et des sciences. Baptisée « Les Origines du monde. L’invention de la nature au XIXe siècle », elle a enfin ouvert ses portes.

Organisée avec le musée des Beaux-Arts de Montréal en collaboration avec le Muséum national d’histoire naturelle de Paris, l’exposition « Les Origines du monde. L’invention de la nature au XIXe siècle » du musée d’Orsay embrasse un long XIXe siècle, qui prend ses racines avant la Révolution et s’achève avec la Première Guerre mondiale.
À la croisée des sciences et des arts, cette grande traversée, riche de près de sept cents œuvres, documents, planches d’herbier et même d’un éléphant d’Asie, la belle
Marguerite naturalisée en 1798, montre l’impact des sciences de la vie et de la théorie des origines sur l’imaginaire et les artistes. Pour préparer ou prolonger votre visite de l’exposition « Les Origines du monde.

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La mort du père du Concombre masqué

Nikita Mandryka, dit Mandryka (pseudonyme Kalkus à ses débuts), né le 20 octobre 1940 à Bizerte et mort le 13 juin 2021 à Genève[1], est un auteur de bande dessinée français d’ascendance russe.

Nikita Mandryka est le petit-fils d’un officier de marine russe resté fidèle au tsarisme, Alexandre Manstein. Lors des dernières convulsions de la Révolution russe la flotte de la Mer Noire, ralliée au baron Wrangel, appareille d’Odessa à destination de la Méditerranée, une odyssée qui prend vite des allures de débandade et se termine par l’internement de la « Flotte de l’Armée Blanche » à Bizerte en Tunisie, alors sous mandat colonial français en décembre 1920. Une véritable colonie russe « blanche » s’établit dans ce port et une des figures marquantes en est Anastasia Manstein-Chirinsky, tante de Nikita Mandryka et fille d’Alexandre Manstein, qui commandait le torpilleur Jarky, parvenu de justesse et en piteux état à Bizerte.

Nikita Mandryka passe son enfance en Tunisie française avant de faire ses études secondaires en France, en particulier à l’Institut des hautes études cinématographiques. Il commence à publier ses premières bandes dessinées chez Vaillant, le journal de Pif : Les aventures potagères du Concombre masqué et Les Minuscules.

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« Diversalité », exposition d’arts plastiques

Du 12 juin au 30 septembre 2021

Le cabinet médical des Dr Anne-Laure Rigouard Sinosa – Dr Charles Jean-Laurent – Dr Mehdi JJean-Laurent situé au Port de Plaisance de Fort de France à Etang Zabricot, présente à partir du 12 juin 2021 jusqu’au 30 septembre 2021, un nouvel accrochage d’œuvres d’arts plastiques, dans l’espace de la salle d’attente. Pour la première fois, sept artistes plasticiens de Martinique ayant déjà exposé individuellement et précédemment dans ce lieu, reviennent en exposition collective : Claude Cauquil, Chantal Charron, Marie Gauthier, Hamid, Maure, Lyl Razin, Henti Tauliaut.

Le titre DIVERSALITE est emprunté à Edouard Glissant. Le philosophe poète martiniquais oppose à la pensée de l’Un ou de l’universalité, celle d’une ouverture sur le divers, dans une poétique de la relation. Cette exposition porte en elle cet esprit, et propose la rencontre artistique de ces plasticiens venus d’horizons différents. Ayant tous à voir avec le lieu Martinique, soit parce qu’ils y sont nés, soit qu’ils y habitent depuis longtemps, ces artistes ont fait de manière singulière, de la pratique artistique leur mode d’être au monde.

Organisée par Muryelle Moulferdi et Cécile Mauduit, l’exposition dans ce lieu médical, s’adresse aussi bien aux collectionneurs, aux amis des arts, qu’aux patients et à leurs accompagnateurs.

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« Création et insularité », présentation de l’ouvrage

Vendredi 11 juin, à 18h30,à la Bibliothèque Schoelcher (Fort-de-France).

Présentation de l’ouvrage par : Anne-Catherine Berry, Dominique Berthet, Marie-Lyne Psyché-Salpétrier.

« La situation d’insularité contribue-t-elle à produire une création spécifique qui se distinguerait des autres créations ? Il est difficile d’imaginer un art qui serait détaché d’un lieu, d’un contexte, d’une culture. Le lieu est déterminant. Il influe directement ou indirectement sur l’artiste et, en conséquence, sur les productions qu’il réalise. Vivre sur une île, n’est pas sans effet. Cela détermine un certain regard, une certaine appréhension des choses, une relation particulière au monde, un rapport singulier à l’espace. L’insularité n’est pas qu’un fait géographique, elle induit une mentalité, une approche, des conceptions spécifiques. L’île amène à une pensée nouvelle. Il n’est pas absurde de considérer que cela puisse ressurgir, d’une manière ou d’une autre, dans les œuvres.

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Le grand artiste El Anatsui à la Conciergerie de Paris

Jusqu’ au 14 novembre 2021.

À Paris, la Conciergerie accueille le plasticien El Anatsui avec une installation propice à la méditation, intitulée « En quête de liberté ». L’artiste ghanéen, si connu en Afrique, a reçu carte blanche des monuments nationaux pour créer et présenter son œuvre dans le cadre de la Saison Africa 2020. L’exposition s’admire jusqu’ au 14 novembre 2021.

À 76 ans, El Anatsui est un des artistes contemporains africains les plus respectés. Mondialement reconnu, depuis qu’il a reçu le Lion d’or de la Biennale de Venise en 2015 pour l’intégralité de son œuvre, il a connu la gloire avec ses assemblages complexes de matériaux recyclés.

El Anatsui propose, pour sa première exposition personnelle en France, une installation poétique, conçue spécialement pour l’ancien palais royal médiéval devenu prison sous la Révolution.

Une invitation à la méditation

Plongée dans une lumière tamisée, rythmée par les piliers et les voûtes du monument, cette installation fait écho à l’histoire du lieu et au temps qui passe, en faisant appel aux cinq éléments : l’eau, le vent, le bois, le métal et la pierre.

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16 artistes femmes africaines s’emparent de leur représentation

Jusqu’au 22 août 2021 au Musée d’art moderne de la Ville de Paris

A travers les thématiques du corps, de la sexualité, de la représentation de soi, de la maternité, des croyances, l’exposition interroge comment la question de l’intime chez la femme noire révèle des non-dits et manifeste son rapport au monde. Elle propose une réflexion où s’entremêlent les notions de mémoire, de famille, de spiritualité et d’imagination. Les créations présentées – peinture, poterie, photographie, vidéo, performance, broderie etc. – célèbrent l’énergie émancipatrice du « pouvoir de leurs mains ».

Même si certaines de ces artistes ne revendiquent pas d’engagement féministe ou politique radical, les œuvres permettent de partager des expériences individuelles porteuses d’une revendication collective et universelle, résonnant comme un écho au célèbre slogan des années 1970 « personal is political ».

Avec les œuvres de : Stacey Gillian Abe, Njideka Akunyili Crosby, Gabrielle Goliath, Kudzanai -Violet Hwami, Keyezua, Lebohang Kganye, Kapwani Kiwanga, Senzeni Marasela, Grace Ndiritu, Wura-Natasha Ogunji, Reinata Sadimba, Lerato Shadi, Ana Silva, Buhlebezwe Siwani, Billie Zangewa, Portia Zvavahera.

L’artiste Wura-Natasha Ogunji est invitée à présenter une sélection de trois œuvres extraite de la programmation de son espace d’art alternatif, Threehouse, basé à Lagos, Nigeria.

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Entre cinéma et arts plastiques, les productions de l’école Kourtrajmé s’exposent à Paris

Les étudiants de l’école du réalisateur Ladj Ly présentent leurs œuvres au public, ces jours-ci à Paris puis à Montfermeil.

Sous le centre de vaccination contre le Covid-19 installé au milieu de l’espace du 104, à Paris, les étudiants de l’école de cinéma Kourtrajmé, créée par le réalisateur Ladj Ly, s’activent. Ils proposent leurs œuvres plastiques, autour de la thématique du corps et tournent des remakes de films en direct de l’exposition.

Sur le plateau de tournage, le réalisateur Hugues Taranne explique son travail : « C’est ‘Ghost Dog’, de Jim Jarmusch, la séquence du toit où il s’entraîne au sabre. » Il reste concentré, mais prêt à faire de la pédagogie sur son métier : « Les tournages intéressent toujours, avec le matériel, les prises, les acteurs, ça intrigue toujours. C’est top de voir les gens se balader et kiffer à nouveau regarder des choses, ça fait trop plaisir. »

« Ouvrir les regards et les récits »

De chaque côté de la scène, on se trouve plongé dans le noir avec la mise en valeur des œuvres plastiques d’autres étudiants.

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Un collectionneur sous les tropiques

— Par Selim Lander —

Thierry Jarrin – Gardien 1 – 2007

Bernard Hayot, président du groupe éponyme qui s’étend bien au-delà Antilles mais dont la maison mère se trouve en Martinique, a constitué une collection de plusieurs centaines d’œuvres d’artistes caribéens, ou caribéens d’origine à l’instar d’Hervé Télémaque (Haïti) ou Philippe Thomarel (Guadeloupe), avec quelques rares exceptions (comme le Chilien Roberto Matta). Car le collectionneur, également mécène, s’avère un acteur incontournable du paysage artistique caribéen autant par ses achats que par les expositions qu’il organise sur les cimaises de son musée du François, voire hors de Martinique (Paris, Miami). Ce mécénat explique sans doute, au-delà des goûts du collectionneur, l’éclectisme d’une collection dont les quelques œuvres reproduites ici ne rendent absolument pas compte.

Hervé Télémaque – Et la narine d’Amin n°2 – 1977

Bruno Pedurand – La découverte – 2008 -détail

Celle-ci comporte en effet aussi bien des peintures que des sculptures sur divers supports, des assemblages ou des photographies, œuvres figuratives et abstraites qui traduisent tantôt une technique sophistiquée tantôt relèvent d’un art brut. En réalité, en dehors des grandes installations qui y font défaut, cette riche collection apparaît largement représentative de l’art actuel, « moderne » ou « contemporain ».

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Premier village du cacao et du chocolat, à Fort-de-France

Samedi 29 mai 10h-21h / Au parc de Tivoli à Fort-de-France / Entrée gratuite.

Un voyage au coeur des cinq sens pour (re)découvrir le cacao et ses différentes utilisations…

Apprenez des choses au Festival du cacao et du chocolat ! Le rendez-vous est donné dans le parc de Tivoli, à Fort-de-France, où plane ce week-end une douce odeur de cacao. Le Village est organisé par l’association Martinique Terroir d’Excellence, et par de nombreux partenaires. Il met en avant le « projet collaboratif académique autour de la filière cacao », de l’Académie de Martinique.

Voici donc la première édition d’une initiative du Rectorat de la Martinique. Pour Josette Cinna, ex-professeure devenue chargée de mission, ce samedi 29 mai est l’occasion de donner aux jeunes scolaires « la possibilité de montrer leur travail… C’est formidable de se confronter au réel, au public… Entre le moment où on a eu l’idée de son produit et le festival, c’est un long parcours qu’il a fallu accomplir ! Les jeunes deviendront des professionnels de demain, ils voient ainsi comment on peut participer à des salons, à des manifestations.

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Samedi 29 mai, une Belle journée à Bellefontaine !

– par Janine Bailly –

Trop souvent, les manifestations culturelles privilégient la ville de Fort-de-France : mais il est d’autres volontés, dans d’autres villes de l’île, dans d’autres lieux associatifs, de promouvoir les arts et les artistes du cru. En voici un exemple parmi d’autres !

Ce samedi 29 mai 2021, la ville de Bellefontaine, à la Martinique, nous propose une journée pour mettre à l’honneur les Femmes et les Artistes, journée qui se déroulera à la Maison des Associations et de Vie culturelle (MDAVC). Sous le titre de cette deuxième édition des « Expositions temporaires : à la rencontre de l’artiste », se cachent diverses manifestations, auxquelles le public est convié, de 9 heures à 18 heures, et qui permettront de découvrir le talent d’artistes locaux. Sera visible, organisée par l’Association Féministe Martiniquaise « Culture Égalité », une exposition intitulée « Rebelles et marronnes », collection de toiles accompagnées de textes intéressants. Côté arts, c’est encore la jeune Meïssane Carpin, peintre amateure et par ailleurs brillante élève en classe terminale du Lycée de Bellevue à Fort-de-France, qui accrochera aux cimaises ses tableaux.

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« La collection sort de sa réserve!»

26 avril – 17 juillet 2020. Exposition collective à la Fondation Clément

Thierry Alet, Victor Anicet, Patricia Baffin, Abel Barroso, Christian Bertin, Alex Bertrand, Julie Bessard, Hervé Beuze, Ernest Breleur, Mickaël Caruge, Claude Cauquil, Fermin Ceballos, Robert Charlotte, Chantal Charron, Ronald Cyrille, David Damoison, Jean-Joseph Dumas, Alain Dumbardon , Edouard Duval-Carrié, Hebert Edau, Fred Eucharis, Samuel Gélas, Rodrigue Glombard, Henri Guedon, Habdaphaï, serge Hélénon, Jean-marc Hunt, Thierry Jarrin, Valérie John, JonOne, Kcho, Khokho René Corail, Jean-luc Laguarigue (de), Louis Laouchez, Stonko Lewest, John Lie-A-Fo, Audry Liseron Monfils, Roberto Matta, Maure, Raymond Médélice, Christophe Mert, Ismael Mundaray, Mounia Orosemane, Ricardo Ozier-Lafontaine, José Pelletier, Michel Rovelas, Shirley Ruffin, Luz Sévérino, Kelly Sinnapah Mary, Hervé Télémaque, Philippe Thomarel, Thierry Tian-Sio-Po, Laurent Valère, Wolfric.

. Collectionner est une mission. Acheter, conserver, montrer, publier. La Fondation Clément a choisi de promouvoir la diversité de la création de Martinique, de la Caraïbe et de sa diaspora. Une collection, c’est un ensemble indéfini d’oeuvres, une somme de singularités à décrypter, ordonner, articuler. Cette exposition vous invite à un voyage au coeur des multiples facettes de l’art contemporain de la Caraïbe en explorant la question de la figure humaine, de la matière à l’oeuvre et du cadre.

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Cité internationale des arts, à Paris :  deux programmes à destination des artistes ultramarins 

Le programme « Cité internationale des arts & DAC Martinique »

La Cité internationale des arts, avec le soutien de la Direction des affaires culturelles de Martinique, déploie un programme de résidences à destination des artistes, auteurs ou commissaires d’exposition résidant en Martinique, et souhaitant développer un projet de recherche et / ou de création dans le champ des arts visuels, du spectacle vivant et des écritures. Grâce à ce partenariat, les résidents bénéficient d’un accompagnement personnalisé, de rencontres mensuelles et d’entretiens individuels avec des artistes et des professionnels de la culture.  

Une commission, composée de personnalités qualifiées, a étudié l’ensemble des dossiers de candidature et a sélectionné les deux lauréats  pour une résidence de trois mois chacun, à Paris, en 2021. Outre au parcours professionnel du candidat, les membres du jury ont accordé une attention particulière à la qualité du projet, à la nécessité d’une résidence artistique à Paris, au protocole de travail envisagé et aux contacts déjà établis ou souhaités. 

Le programme offre un atelier-logement sur le site du Marais ; un accompagnement artistique et professionnel ; une bourse de vie de 1 000 euros par mois ; une bourse de production de 2 400 euros ; la prise en charge du montant du transport aller-retour à destination de Paris.

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Désir d’humanité. Les univers de Barthélémy Toguo

Exposition / Galerie Marc Ladreit de Lacharrière du 7 avril au 5 décembre 2021

Carte blanche à la Fondation Dapper qui explore l’œuvre de Barthélémy Toguo dans une exposition monographique où certaines oeuvres de l’artiste camerounais sont mises en résonance avec des pièces d’arts africains anciens. Un art engagé et sensible qui explore les dysfonctionnements du monde actuel pour mieux les dénoncer en puisant, entre autres, dans les références culturelles du continent africain.

Artiste de renommée internationale, Barthélémy Toguo (né en 1967 à M’Balmayo, Cameroun) se déplace sans cesse d’un continent à l’autre, à l’écoute du monde. Il est notamment mû par le besoin de créer pour témoigner de situations insoutenables : guerres, abus de pouvoir, immigration, famine, dangers menaçant la planète. Si l’inspiration fertile de Barthélémy Toguo qui se nourrit de l’actualité ne connaît pas de frontière, elle puise aussi dans des « traditions » ancestrales. Nombre de ses oeuvres intègrent des signes récurrents renvoyant à des pratiques, voire à des objets, qui en sont les supports.

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Un tableau de Picasso vendu 103 millions de dollars à New York

New York – Le tableau « Femme assise près d’une fenêtre (Marie-Thérèse) » de Pablo Picasso a été vendu jeudi 103,4 millions de dollars lors d’enchères organisées chez Christie’s, à New York.

La toile de 1,46 m sur 1,14 m, peinte en 1932, a été adjugée 90 millions de dollars, portés à 103,4 une fois ajoutés frais et commissions, après une bataille de plus de 19 minutes entre collectionneurs. 

L’oeuvre, qui représente la maîtresse et muse de Picasso, Marie-Thérèse Walter, a quasiment doublé le montant de l’estimation initiale fournie par Christie’s, soit 55 millions de dollars. 

La vente confirme la vitalité du marché de l’art, qui n’a pas vraiment souffert de la pandémie même s’il a été ralenti par l’incertitude quant à la situation sanitaire et économique, mais aussi le statut à part de Pablo Picasso (1881-1973). 

La bonne tenue générale des enchères de jeudi, qui ont atteint 481 millions de dollars au total, « signale un vrai retour à la normale« , s’est félicitée Bonnie Brennan, présidente de Christie’s Amérique, lors d’une conférence de presse en ligne. « Le marché de l’art s’est remis sur les rails.

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Le jardin des sculptures – entretiens d’artistes : Luz Severino

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Et on arrive à la fin de la série d’entretiens avec les créateurs des œuvres du jardin des sculptures de la Fondation Clément. Transcription d’un entretien avec l’artiste Luz Severino (République dominicaine), à la Fondation Clément en juillet 2019.

Luz Severino en cinq dates. Quels sont pour toi les événements et/ou rencontres qui ont le plus impacté ta destinée ou ton œuvre ?

La naissance de mon fils, en 2002 en Martinique.

Ma date de fin d’études des beaux-arts car dès que j’ai fini l’école j’ai participé à la biennale d’art de Santo Domingo, et j’ai eu le prix d’honneur pour la gravure du Centro Léon, alors que je sortais tout juste de l’école.

L’exposition Salir del hoyo en 2007 à Santo Domingo qui marquait mes dix ans de carrière.

2001, venir vivre en Martinique.

Et des rencontres, c’est le plus important dans une vie. Une rencontre est directement liée à Avançons tous ensemble et au fait qu’elle est aujourd’hui dans le jardin des sculptures :

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Qui a tenu le pinceau pour le « Salvator Mundi »? Les spéculations relancées

Paris – Le « Salvator Mundi », tableau le plus cher du monde, serait-il bien finalement de la main de Léonard de Vinci? Les spéculations sont relancées de plus belle depuis quelques jours.

Un documentaire, diffusé mardi sur France 5, affirme que pour le Louvre, il s’agit d’une oeuvre d’atelier, avec un apport minime du maître de la Renaissance italienne. Mais plusieurs enquêtes parues ces dernières 48 heures dans les médias soutiennent l’inverse, en s’appuyant sur des documents confidentiels. 

L’Arabie saoudite, propriétaire du tableau, avait demandé à la France d’expertiser la toile avant un prêt éventuel pour la grande rétrospective Léonard de Vinci au Louvre (octobre 2019 – février 2020).  

Le Louvre abrite le C2RMF, laboratoire de pointe destiné à l’analyse des œuvres d’art. Le tableau y est resté trois mois, en 2018. 

« Le Louvre et le C2RMF ont abouti à la conclusion inverse de celle du documentaire: pour eux, le tableau est effectivement de la main de Léonard, et seulement de lui« , écrit Didier Rykner dans le magazine La Tribune de l’Art, à l’origine de plusieurs révélations sur le sujet.

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Exposition « Expériences de femmes »: à voir de toute urgence!

— Par M’A —

Le gros 4X4 de la Gendarmerie s’est garé devant le portail de la Poste. Deux imposants militaires, armés, vêtus de leurs gilets pare-balles sont sortis et se sont dirigés vers l’entrée de la Galerie. Les deux autres sont restés dans le véhicule qui chevauchait une partie du trottoir. Marlène, a eu un mouvement de recul. Je lui ai fait signe de continuer ce que nous avions décidé, visiter l’exposition. Au bout du couloir devant le comptoir où l’on vend les plats à emporter la silhouette des deux gendarmes masquait presque totalement, la vendeuse et le fond de la boutique. Marlène s’est dirigée vers la salle, aujourd’hui déserte, où il est possible habituellement de prendre son repas, et moi je me suis penché pour savoir de quoi il était question entre les gendarmes et la jeune femme derrière sont comptoir. Un des deux hommes s’est retourné et m’a souri tandis que son compère trop occupé à choisir un des bacs en plastic noir que lui montrait la vendeuse, continuait à me tourner le dos. Et j’ai compris! Non, pas d’enquête, pas d’investigation, pas de contrôle, ils étaient venus passer commande pour leur cantine de la semaine!

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Le jardin des sculptures – entretiens d’artistes: Michel Rovelas

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Série d’entretiens avec les créateurs des œuvres du jardin des sculptures. Michel Rovelas a répondu par écrit le 26 juin 2019 au court questionnaire que j’avais envoyé par mail.

MDS : Michel Rovelas en cinq dates. Quels sont pour vous les événements et/ou rencontres qui ont le plus impacté votre destinée ou votre œuvre ?

MR : Compte tenu de l’urgence avec laquelle vous m’invitez à répondre à votre questionnaire, je n’apporterai, que des réponses qui déterminent à mes yeux un champ direct de significations lequel interagit avec la genèse de mon travail de sculpteur et de peintre.

Des bébés surgissent régulièrement dans le monde. Aussitôt, ils commencent à apprendre le monde.

Celui qui réussit à devenir peintre ou sculpteur est celui qui « en donnant son corps au monde transforme le monde en peinture ou sculpture ». Pour comprendre la vie il faut s’ouvrir au monde qui s’offre à vous. Si ce que vous donnez est juste et fondé, vous avez une chance de recevoir.

L’essence de la réalité et celle de l’art sont une seule et même chose.

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L’Afrique, dans l’œil des photographes

Une exposition, un livre, pour connaître l’histoire du Mozambique, et pour approcher autrement le continent africain
Mário Macilau et le Mozambique : la photographie peut-elle servir à exorciser les fantômes d’un pays ?

Cette question occupe une grande place dans le travail de Mário Macilau¹ qui, à travers ses séries photographiques, scrute l’histoire récente du Mozambique². Né en 1984, arrivé à la photographie un peu par hasard, passé « de l’univers de la rue à celui des galeries », il commence à photographier la capitale, Maputo³, après la guerre civile (1977-1992), alors qu’il fréquente les enfants errants de la ville. « Au début, je considérais l’appareil photo comme un jouet, à cause des polaroïds, ça me semblait étrange. Mais après les accords de paix, en 1992, les ONG et les missionnaires étrangers ont quitté le Mozambique en laissant derrière eux des appareils photo et des caméras ». Le jeune homme tente alors sa chance professionnellement. « Puisque tout le monde cherchait du travail en pleine reconstruction du pays, je me suis dit “pourquoi pas” ? », explique-t-il. Il s’intéressera dès lors aux marginaux et aux « fantômes de l’histoire », verra ses photographies publiées dans la presse, et sera connu à l’international !

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Le jardin des sculptures, entretiens d’artistes : BRUCE

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Série d’entretiens avec les créateurs des œuvres du jardin des sculptures de la Fondation Clément. Conversation avec le martiniquais BRUCE en octobre 2019, au téléphone.

Matilde dos Santos : BRUCE en cinq dates. Quels sont pour vous les événements et/ou rencontres qui ont le plus impacté votre destinée ou vos productions?

BRUCE : Il faudrait demander cela à ma sœur. Elle tient le compte des choses… Il y a tant d’évènements dans une vie, vous savez, et pour les dates je suis très mauvais. Mais il y a quand même un dernier évènement dont on peut parler. Nous avons acheté en famille ce domaine, le château de Bénéhard, dans la Sarthe, où je vis en permanence maintenant depuis 2015. Et nous y travaillons en famille, ma sœur s’occupe de la partie commerciale et comptable, mon fils des vignobles et moi de l’art. On pourrait dire que je restaure et décore le château, à ma manière : je refais les poignées de portes, des armoires, des fenêtres, des lustres, des candélabres…j’y pose mes œuvres aussi, tout en respectant le château, car c’est une œuvre d’art à lui tout seul, avec sa sensibilité propre.

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« Expériences de femmes »: Visite guidée… ou presque!

—  Par Dégé —

Entrer au Créole Arts Café, face à la poste de Saint-Pierre, c’est déjà entrer dans une œuvre d’art en soi : il ne s’agit pas d’un fac-simile à la Walt Disney. Rien de plastique. Les lourds pavés patinés par le temps ont réellement subi les colères du volcan, les diverses fortunes de ses habitants…Juliette Kind, son actuelle et dynamique propriétaire, a su garder avec bonheur, sur les murs et les poutres, les cicatrices d’un passé authentique. Outre de quoi se désaltérer ou se restaurer, choisir un petit cadeau souvenir, elle y accueille les expositions des artistes locaux.

Entrer dans EXPERIENCES de FEMMES c’est aussi rentrer dans l’authentique, la sincérité de la pensée. A commencer par la grotte de rideaux rouge, symbole d’un utérus, où de jeunes créatrices d’art contemporain Jehan Pognon et Betty Garçault, laissent entendre le cri étouffé du ventre des femmes. Il faut prendre le temps de lire les multiples billets évoquant avec pédagogie des réalités encore hélas à connaître…Puis en sortant de l’organe : plein soleil ! Une armée d’Amazones en tôle découpée envahissent de leur variété multicolore et militante une petite cour profonde et étroite.

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