Catégorie : Arts Plastiques

Cinq questions à David Gumbs

Exposition « de feu et de pluie », Fondation Clément, du 20 octobre au 12 novembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre. Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

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Cinq questions à Alain Joséphine

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

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RDC: des milliers d’objets historiques détruits dans l’incendie du plus grand musée privé du pays

Le musée de Gungu, le plus grand musée privé de la République Démocratique du Congo, est parti en fumée dans la nuit de jeudi 4 à vendredi 5 novembre, avec plus de 20 000 pièces, dont des masques traditionnels et autres objets historiques de grande valeur, périssant dans un incendie à l’origine inconnue. Les responsables de ce site de la province de Kwilu privilégient la piste criminelle, la police a lancé une enquête.

Avec [le] correspondant à Kinshasa [de RFi], Patient Ligodi

Aristote Kibala, le fondateur et directeur du musée de Gungu, est inconsolable : il considérait la collection comme un « patrimoine national », dit-il en larmes. D’après ses statistiques, ce site regorgeait de « plus de 25 000 pièces », dont 85 % étaient placées dans les rayons d’art ancien.

On y trouvait plusieurs variétés du célèbre masque de la tribu Pende, immortalisés sur certains billets de banque et vendus dans plusieurs galeries du monde. Quelques-uns de ces objets étaient centenaires, d’autres beaucoup plus anciens.

L’ensemble de la collection valait « plus de 20 millions de dollars », ajoute le directeur du musée.

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Cinq questions à Nicolas Derné

Exposition « de feu et de pluie », Fondation Clément, du 20 octobre au 12 novembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre. Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

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« Diversités poétiques », au Centre commercial de Bellevue

Du 13 novembre au 4 décembre 2021

Origine du projet, nouveau lieu d’exposition

En cette période de distanciations sanitaires, la vie sociale souffre du manque de dynamisme et l’enthousiasme. Le public ressent le besoin de l’art pour rendre la vie qualitative et créative. Les artistes ont nécessité d’un espace de visibilité pour leurs recherches artistiques et leur créativité. C’est ainsi qu’est né le projet d’un Centre d’arts de l’association Entre Nous & Co pour faire « place à l’art ! » au centre commercial de Bellevue. Il y est envisagé d’organiser des expositions et des évènements artistiques pour créer du lien social par l’art, dans un lieu déjà animé par des commerces, des services de santé, et des activités artistiques et de bien-être corporel.

La première exposition intitulée « Diversités poétiques » rassemble 8 artistes : Martine BAKER, HABDAPHAÏ, HAMID, Marie GAUTHIER, Raymond MEDELICE, Luis PANNIER, Eric VINCENT, Dora VITAL.

Titre et concept de l’exposition

Le titre de l’exposition « Diversités poétiques » vient des réflexions d’Edouard Glissant « la Poétique du Divers ». Le philosophe poète martiniquais oppose à la pensée de l’Un ou de l’universalité, celle d’une ouverture sur le divers, dans une poétique de la relation.

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Avec « Smiles of Clay », la galerie 31 PROJECT présente la première exposition individuelle de l’artiste zimbabwéen Epheas Maposa

Par Laurent Filippi ––

Les toiles récentes et inédites d’Epheas Maposa présentées à Paris offrent à voir une œuvre picturale radicale et poétique.

Avec Smiles of Clay, visible à la galerie parisienne 31 PROJECT jusqu’au 13 novembre 2021, « Epheas Maposa nous parle de la fluidité des êtres, de ces histoires qui se répètent dans une ritournelle souvent absurde, parfois cauchemardesque, où les corps se débattent, luttent, s’immobilisent, puis se relancent. Smiles of Clay, c’est le même homme ou la même femme que l’on suit d’une toile à l’autre. C’est l’histoire d’un sourire figé, comme esquissé, semblable à une empreinte moulée dans de la terre« , déclare la galerie.

Epheas Maposa est né en 1994 au Zimbabwe. Autodidacte, sa première source d’inspiration est la rue, là où, sur des petits carnets, il commence à dessiner ce qu’il voit autour de lui. A 19 ans, il rejoint le collectif Village Unhu à Harare, où il bénéficie d’espaces et de matériel pour travailler aux côtés d’autres artistes et faire ainsi évoluer sa technique. En 2014, son travail est présenté dans plusieurs galeries au Zimbabwe et les années suivantes dans des foires d’art contemporain en Afrique du Sud.

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Cinq questions à Hervé Beuze

Exposition « de feu et de pluie », Fondation Clément, du 20 octobre au 12 novembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « De feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire essence de la création. Les œuvres ont été choisies en fonction du parallèle entre construction/ destruction /reconstruction dans la nature et dans la vie de l’homme. Elles parlent de mémoire, de chaos, de jaillissements et tremblements, d’échanges d’énergie, du magma qui fuse, de la chaleur brulante, de l’état du monde l’instant d’après.

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Le musée du Quai Branly expose 26 œuvres d’art du Bénin avant leur retour au pays

Ces œuvres ont été pillées lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales en 1892.

Une dernière exposition en France. Le musée du Quai Branly, qui abrite des milliers d’œuvres africaines en partie pillées pendant la colonisation, expose, du mardi 26 au dimanche 31 octobre, 26 œuvres d’art du Bénin, avant leur retour dans ce pays promis par Emmanuel Macron et permis par une loi votée fin 2020.

Ces œuvres d’art, des statues totem de l’ancien royaume d’Abomey ainsi que le trône du roi Béhanzin, pillés lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales en 1892, font l’objet d’une exposition spéciale dans le musée parisien où elles faisaient jusqu’à présent partie des collections.

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Exposition Dan Beal

Du 17 octobre au 26 novembre 2021 au Patio 19

— Communiqué de presse—

Dans le cadre des journées de l’architecture et du patrimoine au Antilles, la Station Culturelle propose l’exposition Non-Lieux de l’artiste photographe Jordan Beal, dont la scénographie est assurée par Abité, au Patio19.

Fort-de-France, Martinique

Selon Dan Beal, un peuple s’identifie avant tout par sa culture et ses lieux ; et c’est avec cette évidence, cette naïveté qu’a commencé cette série. Le photographe vous invite donc à regarder et à se confronter aux façades pour se plonger dans une réflexion sur notre rapport au monde et à l’habitat. Ces 15 façades que l’on retrouve dans les rues de différentes communes de Martinique, témoignent du temps qui passe et d’une présence humaine effacée. De quoi sont-elles le signe ? D’un exode ? D’une culture mourante ? D’une désertion sociale ? De confinements ? L’artiste choisit d’admirer ces interrogations, de sublimer ces façades, d’apprécier le mystère qu’elles donnent à voir, et d’écouter la mélodie de leurs couleurs.

Dan Beal est né en 1991 à Fort-de-France où il réside et exerce le métier de photographe depuis 2018.

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Brésil: à Sao Paulo, les cendres d’Amazonie deviennent une fresque géante

Sao Paulo – Les cendres s’écoulent à travers un tamis, jusqu’au récipient plein de peinture. C’est avec des vestiges carbonisés de la végétation luxuriante d’Amazonie et d’autres régions du Brésil qu’a été créé une fresque géante sur la façade d’un immeuble de Sao Paulo.

Inaugurée officiellement mardi, l’oeuvre de Mundano, « Le pompier de la forêt« , représente un soldat du feu, à la fois héroïque et impuissant face à un incendie. 

Après avoir recueilli 200 kg de cendres dans différents biomes ravagés par les flammes, l’artiste a créé une immense fresque de 1.000 m2 sur un immeuble tout proche de l’Avenida Paulista, artère du coeur de la mégalopole brésilienne. 

Les cendres proviennent non seulement de la jungle amazonienne, mais aussi du Pantanal, de la « mata atlantica » – forêt des zones littorales du Brésil – et de la savane du Cerrado. 

« Cette idée m’est venue d’un sentiment d’impuissance. Cela fait des décennies qu’on voit la forêt brûler, de plus en plus ces dernières années, avec des niveaux record« , confie à l’AFP cet artiste et activiste de 36 ans. 

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5 questions à Julie Bessard

Exposition « de feu et de pluie », Fondation Clément, du 20 octobre au 11 novembre.

Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Six œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, «Tropical Bliss » de David Gumbs, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

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Cinq questions à Jean-Baptiste Barret, photographe.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

L’exposition « De feu et de pluie » visible à la Fondation Clément jusqu’au 11 novembre, réuni 16 artistes martiniquais ou vivant ou ayant vécu en Martinique autour du volcan comme métaphore de la négociation entre construction/destruction (au niveau humain, naturel, social,…). Elle créé un espace pour penser la vie aux Antilles continuellement entre bâtir et démolir, ériger et raser, marquer et effacer, en réponse et en résistance à des menaces diverses. Les œuvres exposées évoquent les mémoires recomposées, le chaos, les jaillissements et les tremblements de toute création, l’échanges d’énergie, l’état du monde l’instant d’après.

Jean-Baptiste Barret est un des artistes de l’exposition. Son œuvre « Un démiurge » a été créé spécialement pour « De feu et de pluie ».

Matilde dos Santos – Qui est Jean-Baptiste Barret ?

Jean-Baptiste Barret : J’ai du mal à me dire artiste ; je dis plus souvent : je suis photographe, c’est une manière de mettre un peu de distance je crois. En fait, je fais des images.

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Dominique Berthet, Création et insularité, Paris, L’Harmattan, Coll. « Les Arts d’ailleurs », 2020, 215 pages.

— Par Mireille Bandou Kermarrec —

L’ouvrage « Création et insularité » est la restitution du colloque qui s’est tenu en Guadeloupe en novembre 2014 sur le thème « Créations insulaires ». Notons que « créations insulaires » est au pluriel. Un titre qui a fait réagir de nombreux artistes, le qualificatif insulaire indexant leurs créations dans une catégorie à part de l’art contemporain. Le titre « Création et insularité », retenu pour ce volume, est au singulier. La liaison « et » qui n’est pas anodine, ouvrirait une réflexion plus large sur la corrélation entre les deux termes. Le terme création englobant différentes disciplines artistiques et diverses formes d’art, notamment les formes d’art développées dans la Caraïbe. Insularité renvoyant à l’île, lieu où l’artiste est censé vivre et créer.

Mais de quelle île s’agit-il ? L’île géographique, définie par ses paysages, ses contraintes, ses limites, l’île déserte ou habitée ? L’île paradisiaque et fantasmée des dépliants touristiques ? Ou bien, les îles imaginaires du cinéma et de la littérature ?

L’artiste aurait-il une façon de penser et de créer qui serait différente selon qu’il habiterait sur une île ou sur un continent ?

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« Adan an kalbass i ni dé kwi »: exposition des artistes, Julie Chaffort et Antonin Detemple

Du 2 au 30 octobre 2021 au Chateau La Favorite

Station Culturelle en association avec le RSMA

Après une résidence en Martinique en avril 2021, les deux artistes ont pu s’imprégner de l’île et y produire des oeuvres faisant écho à leurs travaux initialement proposés au sein du programme SUITE du Centre National des Arts Plastiques (CNAP) et de l’Association pour la Diffusion des Arts Graphiques et Plastiques (ADAGP).
Dans le cadre de la préparation de cette exposition, 6 volontaires de la filière métiers de la terre du Régiment du service militaire adapté de Martinique (RSMA) ont pu assister, jeudi dernier, le 23 septembre, l’artiste Antonin DETEMPLE dans sa récolte au sein de l’ancien jardin botanique de Saint-Pierre.
Après une sensibilisation aux espèces exotiques envahissantes avec l’appui du Conservatoire botanique national de Martinique, également partenaire du projet, les jeunes ont pu, armés de sécateurs et de coutelas, aller à la rencontre de la flore et de la faune du jardin.
Les plantes récoltées seront par la suite mises en herbie
La Station Culturelle :
Créée en 2018, La Station Culturelle, association basée en Martinique, a pour mission de favoriser l’accès à la culture au plus grand nombre et de contribuer au soutien et à la diffusion de la jeune création contemporaine sur l’île et dans toute la Caraïbe.

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De feu et de pluie, une exposition volcanique

Par Matilde dos Santos, commissaire —

Cette île est faite de feu et de pluie. Elle n’est pas la seule, toutes les îles volcaniques partagent peu ou prou la même histoire, que l’on parle de géologie ou d’histoire de l’homme. Ces cycles n’ont bien entendu pas la même longueur… Si la géologie appartient au domaine de la très longue durée, l’activité volcanique se tient toujours dans une temporalité humaine. Contrairement à l’érosion la durée d’un phénomène volcanique est très courte. Courte mais potentiellement dramatique. Dramatique mais potentiellement créatrice.
L’exposition est organisée dans le cadre de la candidature des aires volcaniques du nord de la Martinique et de ses forêts humides au patrimoine mondial UNESCO. Le titre renvoi à ces deux versants d’une même gestation : c’est par les volcans que le feu des entrailles de la terre, trouve une faille et se déverse, fertilisant le sol, et éventuellement détruisant tout sur son passage…. Et c’est le relief du volcan qui arrête les nuages, qui se répandent en pluie. Sur les flancs du volcan se dresse alors une végétation tropical dense et humide.

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La collection des visionnaires frères Morozov exposée à la Fondation Louis-Vuitton

Ces magnats du textile ont rassemblé, avant la Révolution russe, une collection de tableaux signés Renoir, Monet, Gauguin ou Cézanne, exposés en majesté à la Fondation Louis-Vuitton à Paris.

Illustration d’ouverture: Paul Gauguin,Café à Arles,  1888. Huile sur toile 72 × 92 cm. / Courtesy Musee d’Etat des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou

Au début du XXe siècle, il existait au cœur de la glaciale Moscou une parcelle de Côte d’Azur. Quelle sensation devait produire le vaste ensemble décoratif commandé à Bonnard par Ivan Morozov pour son hôtel particulier de la rue Pretchistenka !

Dès l’entrée, l’œil du visiteur était attiré par les teintes éclatantes de La Méditerranée, le triptyque dominant l’escalier d’honneur. Au fil de la montée, cette vue ensoleillée d’un jardin en terrasses surplombant la mer révélait de délicieux détails, comme ces deux bambins jouant à quatre-pattes, fesses nues, à l’ombre d’un pin.

EXPLICATION. Les dessous de l’exposition Morozov

Même douceur de vivre dans les panneaux qui tapissaient les murs latéraux, évoquant la cueillette des fruits à l’automne et le repos dans l’herbe au bord d’une rivière au printemps.

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Valérie John : Écritures liminaires, au seuil d’une pratique artistique trans/locale

22 septembre – 11 novembre 2021 – Fondation Clément

Rebrousser chemin, vouloir rendre possible la rencontre avec l’autre soi-même et pour cela faire la traversée du milieu, à rebrousse-temps. Lors du voyage réel, le temps passé à errer est un temps important. Il charge l’artiste de cet arrière-pays. L’Afrique est un terrain d’aventure, le lieu de tous les possibles, l’origine. C’est le lieu de la rencontre, du choc. Il permet d’être là et ailleurs, enraciné et ouvert, en accord et en errance… au-delà de mon port d’attache. Le temps de la rencontre m’oblige à être nomade pour qu’existe l’oeuvre. Je suis « l’errant [qui] cherche à connaître la totalité-monde et sait qu’il ne l’accomplira jamais et qu’en cela réside la beauté du monde » (E. Glissant, On ne peut plus prévoir le monde).

Paradoxalement, ne faut-il pas mieux être dans l’expropriation de cette Afrique réelle, dans la distance qui nous en sépare, pour qu’émerge le dépaysement au sein de l’oeuvre ? L’oeuvre devient alors, après le corps, l’autre

espace d’inscription. Entrons dans le lieu où se fait l’acte créateur.

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De Feu et de Pluie

22 septembre – 11 novembre 2021 – Fondation Clément

Exposition collective

Jean-Baptiste Barret, Christian Bertin, Julie Bessard, Hervé Beuze, Nicolas Derné, Anabell Guerrero, David Gumbs, Alain Joséphine, Brice Lautric, Ludovic Nino, Louisa Marajo, Ricardo Ozier-Lafontaine, Bruno Pédurand, Jéremie Priam, Pierre Roy-Camille, Philippe Thomarel

Commissaire : Matilde Dos Santos

De feu et de pluie renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies que le relief subjugue, donnant naissance aux forêts humides anciennes si caractéristiques.

Partant de l’idée que l’intérêt du volcan au-delà de la science et des catastrophes c’est de l’histoire humaine, notamment dans sa relation avec la nature, il a été demandé aux artistes de travailler sur le volcan et le processus éruptif comme métaphore de la création et de la vie de l’homme. Quatre oeuvres ont été commissionnées pour l’exposition : Respè Twois fois de Christian Bertin, Composition Tellurique d’Hervé Beuze, Sismographie Méga poétique de Julie Bessard et Tropical Bliss de David Gumbs. Les autres oeuvres ont été choisies en fonction de cette même relation de construction/destruction/reconstruction entre l’homme et le volcan et par extension la nature.

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Florence Poirier-Nkpa une artiste qui vit et travaille à St-Martin mais aussi là où ses projets la mènent

Sa démarche artistique.

illustration :A partir d’une œuvre de Ernest Pignon Ernest – Pulcinella, Naples 1993 ( détail)

On l’aura remarqué, la démarche artistique de Florence Poirier-Nkpa regroupe un ensemble de séries qui mettent en œuvre une progression artistique, qui résulte certes, d’une évolution spontanée de son travail mais aussi d’une volonté d’entretenir sciemment d’une esthétique qui se nourrit de rencontres et de ses effets sur sa pratique.

Après une série de peintures et autoportraits (Avatars et Autre(s)) https://www.florencepoiriernkpa.com/PEINTURES-c49501213 et de photomontages (L’autre(s)) https://www.florencepoiriernkpa.com/PHOTOMONTAGES-c50574914 ), depuis 2020 on lui connaît une série de linogravures.

https://www.florencepoiriernkpa.com/LINOGRAVURES-c49489567

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Édouard Glissant et l’héritage de Wifredo Lam

— Par José Manuel Noceda Fernandez —

Lorsqu’on parle de Lam, on mentionne  inévitablement ses relations et son amitié avec quelques intellectuels célèbres. Parmi les  européens, Pablo Picasso et André Breton  ainsi que leurs expériences entre Paris et Marseille de 1938 à 1941 sont immanquablement cités. S’il s’agit des Caraïbes, Aimé Césaire, un géant des lettres antillaises lié – comme l’était aussi le peintre cubain – à la pensée surréaliste, est le premier évoqué.

Césaire et Lam se rencontrent à Fort de France en 1941, lors du passage du peintre en Martinique, sur le chemin du retour à La Havane. Cette rencontre a évolué en  une étroite amitié entre deux hommes qui ont partagé des histoires, des réflexions et des manières d’appréhender le monde colonial ou néocolonial des Antilles. Lam a illustré la version espagnole du Retour au pays natal de Césaire, en 1942, traduit par Lydia Cabrera. Césaire a consacré de nombreux de poèmes au cubain, comme ceux de Moi laminaire, par exemple.

Mais cette amitié et ce destin commun occultent malheureusement les relations de Lam avec d’autres pans  de l’intelligentsia, notamment des Caraïbes. 

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« Textoy. Avec la langue » de Simone Lagrand

Du 21/07 au 10/09 2021 à la Station Culturelle à Foyal

Première exposition de l’auteure Simone Lagrand accueillie à la Station Culturelle, nouvel espace dédié à l’art contemporain de la capitale.
Vernissage ce mercredi 21 juillet 2021 , à partir de 17 heures.

Textoy. Avec la langue, c’est l’idiome de l’érotisme et de l’intimité. L’exposition se présente comme une balade textuelle rythmée par les mots aiguisés de la paroleuse.Le public est invité à pénétrer un espace intime, qui lui sera à la fois inconnu mais reconnu par ses propres désirs.
Entrer dans cet univers, c’est se laisser guider par une parole chaloupée, une parole forte, se questionner sur sa propre expérience du désir.
Le créole cadence cette parole délicate, évocatrice, frontale et nous renvoie à nos propres usages de cette langue. Simone Lagrand a choisi de parler d’érotisme en créole, pour convoquer la saveur de sa langue maternelle sur un sujet encore tabou.
Fort-de-France, le vendredi 16 Juillet, Martinique

Simone Lagrand est martiniquaise, auteure et interprète de sa propre parole. Qu’il s’agisse de poésie, chanson, fiction longue etc, son écriture nourrit une obsession pour la cicatrice, le gwopwèl, la sensualité, la nuit, la nature et la solitude filiale.

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 Une exposition originale au musée de l’Image d’Épinal

– D’après Laurence Houot, Franceinfoculture, le 30 juin 2021 –

L’exposition, Aux origines de la bande dessinée, l’imagerie populaire, se tiendra jusqu’au 2 janvier 2022, au musée de l’Image d’Épinal, dans les Vosges. Passionnante, elle dévoile les prémices du 9e art dans l’imagerie populaire du XIXe siècle.  Essentiellement composée à partir du fond du musée, enrichie de prêts, notamment du musée de la Bande dessinée d’Angoulême, elle présente des dizaines d’images, planches, ainsi que des pièces ayant servi à la fabrication des images. Grâce à tous ces documents, elle montre comment le 9e art trouve ses sources dans l’imagerie populaire, née à la fin du XVIIIe et florissante au XIXe siècle.

« Bande dessinée », le terme est apparu dans les années 1930 pour décrire un récit continu mêlant textes et images, en association (ou pas) avec des bulles et des cases. « Avec cette exposition, nous avons voulu montrer que ce mode d’expression est bien plus ancien, qu’il trouve en fait ses sources dans l’imagerie populaire, le dessin de presse ou la caricature, dès le XVIIIe siècle et jusqu’à la Première Guerre mondiale … Avant le XIXe siècle, on trouvait déjà des histoires racontées en images dans les enluminures, les vitraux, les manuscrits ou les tapisseries, mais cela restait une gageure de représenter dans une seule image une histoire », explique Christelle Rochette, Directrice du musée et Commissaire de l’exposition.

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« Walk of feels », de Sofia Castendet-Rapon, dite SCR

Du 3 juillet au 5 août 2021

Créole Arts Café 103, rue Victor Hugo, 97250 SAINT-PIERRE, tel 0696 97 67 87
Horaires : du lundi au samedi de 10h à 15h

Née en 1991 à Fort-de-France , S.CR est originaire de la belle commune chargée d’histoire de Sainte-Marie .
Un parcours professionnel atypique et de nombreux voyages ont accru sa sensibilité et sa perception des émotions.
La douce et chaude torpeur de Beyrouth au couché du soleil ; la nostalgie de Londres et de sa grisaille ; l’effervescence de la Promenade des Anglais à Nice en été… Ont marqué durablement sa vision du monde.
C’est à New York , en 2016 , qu’elle s’essaie à la peinture pour la première fois.
L’approche de la fête des mères et la recherche du parfait présent combinés au besoin de créer l’ont conduite à se découvrir un amour pour la toile et le pinceau.
Passionnée, elle fit la découverte quasi-simultanée de l’artiste Andrew SALGADO par un reportage.
Elle le voit comme un peintre moderne aux portraits “émotionnels” qui l’inspirent.
S-CR affine alors son style en mélangeant la peinture abstraite et les portraits au fusain.

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« Conceptualiser pour dénoncer l’inacceptable ! », de Fabrice Gérardin

Du 01 au 31 juillet 2021 restaurant 1643 Le Carbet

L’inacceptable pour l’artiste plasticien Fabrice Gérardin est cette vertigineuse accélération de destruction de la planète terre qu’aucune prise de conscience collective ne tente de freiner radicalement.

 » Le saccage de la nature menace l’humanité au moins autant que le changement climatique et mérite des attentions, des actions afin d’éviter ses impacts dévastateurs » déclare l’artiste qui s’est lancé dans une démarche de création valorisant le recyclage.

Quoi de mieux que l’art, un langage universel, pour aborder le sujet, interpeller, faire réfléchir et susciter l’interaction entre production esthétique et contexte citoyen ?

Fabrice Gérardin qui se définit lui même « comme un homme de la nature » ramasse au gré de ses pérégrinations, une multitude d’objets parfois insolites, abandonnés au bord des chemins, au cœur des forêts et sur les plages : morceaux d’ordinateurs composants informatiques, téléviseurs, battants de toilettes, bouteilles en plastiques, canettes….

Son objectif est de démontrer que les déchets de nos « poubelles » peuvent entrer dans un processus de création en tant que matériau et devenir autre chose.

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BD: l’Américain Chris Ware obtient le Grand Prix du Festival d’Angoulême

Paris – Le dessinateur de bande dessinée américain Chris Ware a obtenu mercredi le Grand Prix de la Ville d’Angoulême 2021, décerné malgré l’annulation des événements publics du célèbre Festival international de la BD.

L’auteur de « Jimmy Corrigan » et « Rusty Brown« , 53 ans, voit couronnée l’ensemble d’une carrière où il a affirmé un style immédiatement reconnaissable dans le « comic strip« . 

Le nom du lauréat, qui succède au Français Emmanuel Guibert, a été annoncé par un simple communiqué, sans cérémonie de remise du prix. 

Relativement peu connu du grand public en France, Chris Ware est l’auteur d’une oeuvre très riche, pas entièrement traduite. 

Il est connu des bédéphiles pour son attention au détail le plus infime de vies ordinaires. Il s’y attèle par un dessin minimaliste et précis, aux angles doux et aux couleurs unies, où les personnages prennent des formes rondes rassurantes. 

Source : AFP / Sud-Ouest

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