Catégorie : Expositions

« Alors que leurs voix s’élèvent », Exposition personnelle de Pauline Rousseau

Du 7 mars au 8 avril 2022

Affichage dans les rues de Fort-de-France
Exposition à Tropiques-Atrium Scène nationale
Projet porté par l’association Culture Égalité

A l’orée du 8 mars 2022, l’association Culture-Egalité a le plaisir de vous annoncer l’ouverture de l’exposition Alors que leurs voix s’élèvent de l’artiste photographe Pauline Rousseau présentée dans les rues de Fort-de-France et au sein de Tropiques-Atrium Scène Nationale jusqu’au 8 avril 2022.

Depuis sa création, Culture Egalité a décidé de rendre visible l’héritage culturel des femmes, leur contribution au développement social, politique, économique et culturel de notre société afin de donner des modèles à nos filles, mais aussi à nos garçons, et pour que notre société marche enfin sur ses deux jambes. Car, pas plus que ce qui n’est pas nommé, ce qui n’est pas montré, ce qui n’est pas vu, n’existe pas ! Et comme l’histoire s’écrit au présent, notre association a décidé de soutenir le projet : Alors que leurs voix s’élèvent…

Invitée lors d’une résidence de création en 2021, Pauline Rousseau avec la complicité d’Éline Gourgues, réalise une série photographique et sonore sur l’engagement des femmes en Martinique.

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Les formes du désir. Amour fous … passions fatales.

Jusqu’au 12 mars 2022 au Centre d’activité de Bellevue à FdF

— Par Christian Antourel —

Les Formes du désir est une exposition collective regroupant le travail de neuf artistes sur un savoir intime qui prend le visage de la passion.

La vie l’amour, l’érotisme, la sexualité, la perspective, la couleur, le noir le blanc, la forme, la matière, tels sont les mots de la subtile équation que ces artistes ont tenté de résoudre. Ils ont ainsi été les vigiles frénétiques du temps qui passe et aussi les gardiens de la vie livrant sur chaque tableau choisi un véritable exploit du désir sous toutes ses formes.

Lorsqu’.ils tissent cette histoire, cette légende singulière, d’une certaine manière l’amour passion, l’éphémère, le désir le baiser, l’érotisme sont attirés dans des guets-apens qu’ils ont savamment mis en scène, conçus, préparés puis improvisés. Coup de foudre fatal entre œuvres et artistes qui les engagent aussitôt dans une relation d’outils de passage, relevant sans doute d’un hasard arrangé par des évidences cosmiques. Et jusqu’au fantasme des voies de traverse « jouant avec l’allusion et les sous-entendus des jeux amoureux.»

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« Vibrasyon a Mas », exposition photographique

Du 19 février au 2 avril 2022 au Créole Arts Café à Saint-Pierre
Présentation de l’Exposition

Vibrasyon a Mas est une exposition collective regroupant le travail de 4 photographes: Carla Bernhardt, Malaine Blonbou, Jessica Laguerre et Yannick Mondelo. Les 4 photographes parlent ici de l’identité culturelle de la Guadeloupe à travers leurs images, leurs émotions et leurs sensibilités.

Environ 50 photographies de moments forts du Mas sont présentées au public afin de lui permettre de s’immerger dans l’ambiance des rues lors des déboulés des groupes à Po.

Vibrasyon a Mas porte un regard artistique sur le carnaval d’aujourd’hui. Il ne s’agit pas de présenter des photographies conventionnelles mais de transporter le visiteur dans un univers d’émotions, de sensations et de vibrations multiples.

Des moments intimes, de solitude ou d’extase côtoient des scènes d’effervescence, où groupes et publics se mêlent au coeur de la ville de Pointe-à-Pitre. Des images qui dialoguent entre elles, des regards qui se croisent et finissent par ne parler que d’une seule voix. Le rythme du Mas est donné par l’intensité de ces arrêts sur image.

L’esthétique, la lumière, l’expression, la couleur sont les leviers des photographes qui accompagnent ou croisent ces groupes.

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Les Formes du Désir

Jusqu’au 12 mars 2022 au Centre d’Activités de Bellevue

— Par Marie Gauthier —

L’exposition invite à porter des regards croisés sur la représentation du désir dans les relations d’amour. D’abord pulsion de vie, le désir se manifeste par l’envie de voir, d’avoir, de savoir et d’être.

La pratique artistique a quelque chose à voir avec la jouissance, tout comme la contemplation de l’art par le spectateur. Le désir s’y éprouve dans une expérience du corps et du mental, hors du champ visible. Alors, comment donner formes au désir ?

Dans la manière d’organiser son dispositif plastique, l’artiste transmet, par son intention consciente ou inconsciemment, des images qui attisent notre curiosité et nourrissent notre imaginaire. Pour cela, il use de moyens plastiques (formes, figures, couleurs, matières) jouant avec l’allusion et les sous-entendus des jeux amoureux. Parfois tragiques, parfois sensuelles ou humoristiques, les œuvres font lien avec le mystère d’un manque qui nous caractérise en tant que sujet ou être désirant.

Les thèmes représentés questionnent l’essence du désir : le rendez-vous amoureux, le rapprochement des corps dans la danse, les baisers échangés, la représentation du nu, l’érotisme, la passion dévorante, la jouissance, l’éphémère, mais aussi le désir d’absolu ou de l’Autre.

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Exposition Georg Baselitz au Centre Pompidou : comment renverser le sens de la représentation.

— Par Dominique Daeschler —

Dans une exposition chronologique, le centre Pompidou a fait le choix de jouer son va-tout avec l’immense, le démesuré, qu’il s’agisse des toiles ou des sculptures. On y découvre un Baselitz brut de décoffrage avec souvent un clin d’œil à l’expressionnisme. Enfant en RDA, Baselitz naît près de Dresde dans une Allemagne détruite par la guerre, coupée en deux, subissant les conséquences du nazisme. Que faire de la violence, comment vivre dans une société sans dessus – dessous ? Baselitz confesse être reparti à zéro : à lui de trouver ses propres mythologies, à lui de trouver sa propre renaissance et son style. La déformation des corps, des choses sera un de ses traits distinctifs. Alors ses peintures sont chaotiques, blessées, à vif. Les personnages sont cabossés, aux aguets de leur vie intérieure. Reste à tout renverser : que faire de l’héroïsme et de la définition d’une virilité triomphante ? Entre blessés de guerre, pénis hypertrophiés, Baselitz prend le contrepied d’une imagerie normée.

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Tropiques-Atrium célèbre Haïti

— Par Selim Lander —

Ce mois de janvier 2022 a permis d’ouvrir au bénéfice du public martiniquais quelques « Fenêtres sur Haïti », selon le titre choisi pour cet ensemble de manifestations : cinéma, théâtre, musique, expositions. Si Haïti est en très mauvais état (et ce n’est, hélas, pas d’hier, on pourra consulter au premier étage de l’Atrium des panneaux sur lesquels sont rappelées quelques-unes des atrocités commises par François Duvalier), sa créativité est intacte. Ainsi ces diverses manifestations ont-elles fait souffler un peu d’air frais sur une Martinique trop longtemps privée d’événements culturels.

René Depestre, on ne rate pas une vie éternelle, un film d’Arnold Antonin

Ce film tourné en 2016 alors que René Depestre avait exactement 90 ans, le montre dans une forme éblouissante. Disert, drôle, avec la modestie qui sied à qui n’a plus rien à prouver. Le simple récit de sa vie, puisqu’il s’agit de cela dans le film, une sorte de « Depestre par lui-même », parle suffisamment en sa faveur sans qu’il lui soit nécessaire d’en rajouter. Lycéen jugé indocile dans sa ville natale de Jacmel, on l’invite à aller voir ailleurs en lui offrant une bourse pour étudier en France.

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Mister Co : « Femme, enjeu sociétal »

— Par Scarlett Jesus —

« Femme, enjeu sociétal », tel est le titre de l’exposition de peinture que présente Corentin Faye, sous son nom d’artiste Mister Co, à la galerie L’art s’en mêle, au Gosier.

Un tel titre pose la question de la place de la femme dans la société (en général).  Une telle question renvoie, d’une part, à celle de l’égalité entre les hommes et les femmes, et d’autre part à s’interroger sur les domaines dans lesquels l’activité de la femme peut s’exercer.

Comment un artiste, homme et sénégalais vivant en Guadeloupe, peut-il se positionner ? Et, tout d’abord, comment en est-il venu à se poser une telle question ?

Corentin Faye est né en Basse Casamance, à Bignona. Par ailleurs musicien, il peint professionnellement depuis 2000, ayant installé son atelier sur l’île de Gorée, dans l’ancienne résidence du Gouverneur de la Colonie française. En 2018, à Puteaux au Petit Club Africain, son exposition s’intitule déjà « Gorée la métisse ». L’année suivante nous le retrouvons en Guadeloupe, à Saint-Claude, sa femme y travaillant. Il expose en duo, avec Gabriel Baptiste, à Bouillante, en février-mars 2021.

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Alice Demoly : Images mentales d’une artiste discrète.

— Par Scarlett JESUS, critique d’art —

En exposant en solo, en ce début d’année 2022, à l’Hôtel Arawak du Gosier, Alice Demoly fait fi des nombreux « handicaps » qu’elle ne peut ignorer…

En premier lieu, celui d’être femme. Et pis encore d’être mère de trois enfants. Juste retour des choses, notre époque s’étant engagée dans la promotion des femmes artistes, ce handicap est en passe de s’inverser, devenant désormais un plus.

Celui, ensuite, d’être une artiste autodidacte et de ne peindre qu’en marge d’une activité professionnelle très prenante. Nombre d’artistes reconnus n’ont-ils pas été des autodidactes, échappant de la sorte à un formatage d’école ? Et n’est-ce pas son activité professionnelle qui, justement, va lui permettre d’être totalement indépendante ?

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« Masques » : un ebook gratuit sur les arts anciens de l’Afrique

L’année 2021 a été pour la Fondation Dapper moment de renouer le contact avec le public résidant ou de passage à Paris à l’occasion de l’exposition Désir d’humanité, les univers de Barthélémy Toguo. Conçue par la Fondation Dapper sous le commissariat de Christiane Falgayrettes-Leveau pour le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, cette exposition monographique a fait dialoguer pour la première fois les œuvres de l’artiste camerounais de renommée internationale et des pièces d’arts africains anciens.

En ce début d’année, La Fondation Dapper annonce plusieurs projets préparation pour 2022

Masques : un nouvel ebook gratuit

Le premier livre d’art numérique gratuit sur les arts anciens de l’Afrique sera bientôt en ligne.

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L’abîme

Nantes dans la traite atlantique et l’esclavage colonial, 1707-1830. Jusqu’au 19 juin 2022.

Aujourd’hui encore, les historiens ne parviennent pas à se mettre d’accord sur le nombre de victimes de la traite atlantique. Les documents manquent, bien évidemment, pour qu’une comptabilité exacte soit réalisée, cependant les écarts des estimations ne s’évaluent pas en dizaines ou en centaines de milliers, mais en millions. Comment est-il possible qu’un phénomène aussi tragique et fondamental puisse partager à ce point ceux qui se sont consacrés à son étude ? Il s’avère que le nombre, aussi vertigineux qu’il soit, ne suffit pas à dire.

Qui plus est, que saurions-nous vraiment si ce nombre était définitivement arrêté ? Saurions-nous combien d’hommes, de femmes et d’enfants périrent au moment des guerres, des raids et des razzias qui furent à l’origine de leur captivité ? Saurions-nous comment, à des milliers de kilomètres de là, une ville entière et son territoire ont pu trouver dans le système colonial et esclavagiste les raisons et les moyens d’un enrichissement sans précédent ? Comprendrions-nous la place que ces acteurs ont tenue dans un monde globalisé, à l’aube du capitalisme moderne ?

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La collection Clément s’expose

— Par Selim Lander —

Les temps de pandémie rendent difficile l’organisation d’un exposition réunissant des œuvres venues d’ailleurs comme la Fondation Clément en organise chaque année. Il est en effet bien risqué d’engager les frais qu’entraînent de telles expositions sachant qu’elles peuvent être annulées du jour au lendemain en raison des impératifs sanitaires. La Martinique, de surcroît, particulièrement atteinte par la Covid 19 du fait du faible taux de personnes vaccinées, présente à cet égard un risque accru. Heureusement, la Fondation possède son propre fonds, riche de plus de 800 œuvres émanant de plus de 250 artistes, de quoi organiser plus d’une exposition.

La Martinique ne saurait trop se féliciter d’abriter le siège de l’entreprise GBH et que son patron, Bernard Hayot, ait non seulement constitué une collection remarquable d’œuvres caribéennes et pour une grande grande part issues des Antilles françaises, mais encore qu’il la partage régulièrement avec le public dans le cadre véritablement idéal qu’est l’Habitation Clément.

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« Les menstruations, Let’s talk about it” de Yolanda Naranjo

C’est à l’initiative de l’Union des Femmes de Martinique (UFM) et l’Atelier le Point Rouge que Yolanda Naranjo s’est vue offrir une résidence d’artiste centrée sur le thème des menstruations. Le féminisme ne s’est intéressé aux règles que depuis peu. Le corps féminin a souvent été un point aveugle de la pensée féministe aux prises avec la domination patriarcale. L’émancipation supposait de nier les spécificités pour atteindre un idéal égalitaire neutre qui en réalité proposait, masqué, le masculin comme neutralité. Cette invisibilisation des règles était soutenue par les discours religieux. Les religions sémitiques (notamment juives et musulmanes) associent différentes croyances et interdits aux règles. Les femmes sont considérées en état d’impureté rituelle lorsqu’elles ont leurs règles. En Islam, pendant son cycle menstruel, la femme musulmane n’a pas le droit de faire sa prière ni son jeûne ni d’avoir un rapport sexuel (avec pénétration) avec son mari. Par ailleurs, pendant le pèlerinage de la Mecque, la circumambulation lui est interdite. Ces restrictions, ces interdits ne sont pas l’exclusivité des monothéismes, sikhisme, jaïnisme, hindouisme etc. y concourent eux aussi. Les menstrues des femmes étaient taboues hier et elles le sont encore aujourd’hui.

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Un nouveau « portfolio » du PABE : manière d’aiguiser son jugement

— Par Selim Lander —

Qui ne connaît, en Martinique, le PABE (Plastik Art Band Experimental), ce groupe d’artistes plasticiennes de tous âges et qui, sous la bienveillance houlette de Michelle Arretche, trouvent d’année en année leur chemin auprès du public martiniquais ? Qui les a suivies a pu mesurer les progrès accomplis au fil du temps, leur professionnalisme.

Certes, on butte toujours sur cet obstacle propre à l’art depuis la fin du classicisme, qui tient à l’absence de critère pour juger une œuvre. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi, face à un tableau de Cézanne, ses contemporains eurent quelques difficultés à se faire une opinion : confrontés à des formes étrangères, ils n’avaient plus que leur intuition, leur sensibilité pour jauger sa peinture. Aussi n’est-il pas surprenant qu’une bonne part d’entre eux l’ait rejetée, parfois violemment. Seuls les plus clairvoyants ont su deviner sous l’apparente maladresse une autre forme d’art, l’art de demain, et qu’un tableau de Cézanne ne réclamait pas moins de travail – mais plutôt davantage, pour aussi étonnant que cela ait paru à l’époque à qui ne pouvait connaître les douloureux accouchements du peintre d’Aix – qu’un tableau de Canaletto (par exemple).

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Exposition de Yolanda Naranjo  » Let’s talk about it »

Les menstruations source d’inspiration

L’Union des Femmes de Martinique et L’Atelier Le Point Rouge vous proposent de couvrir l’exposition « Let’s talk about it » de Yolanda Naranjo ce samedi 18 décembre 2021, au parc de Tivoli (Fort-de-France) à 10h. Ses créations artistiques portent sur le thème des règles.
Programme :
• 10h00 : inauguration
• 10h15 : visite guidée avec Yolanda Naranjo

L’artiste plasticienne,Yolanda Naranjo, originaire de La République dominicaine installée en Grèce, est actuellement en résidence d’artiste en Martinique dans le cadre de la 3e biennale rencontre-échange de l’UFM en partenariat avec L’Atelier Le Point Rouge.
Ses créations artistiques traitent de la thématique des règles. Selon elle, la stigmatisation des menstruations est une situation permanente qui touche des centaines de milliers de femmes sur toute la planète. Encore aujourd’hui, ce processus naturel du corps féminin fait l’objet de discrimination, il est considéré comme impur, sale, pour n’en citer que quelques-uns ; il est entouré de honte, ce qui peut avoir un grand impact psychologique.

Les euphémismes utilisés à propos des menstruations sont un voile qui prolonge le malaise à ce sujet.

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Parlons photographies !

À l’occasion de la clôture de l’exposition de Dan Beal Non-lieux et de l’ouverture de l’exposition de Nicolas Derné & Gerno Odang Territoire Infini, La Station culturelle organise une soirée tournée autour de la photographie en partenariat avec Abité et le Patio 19.

Jeudi 9 décembre 2021

Vous n’avez pas encore vu l’exposition «Non-lieux» de Dan Beal au Patio 19 ? Vous ne connaissez pas encore le 33 rue Perrionon, nouveau lieu des associations UnOeuf et La Station Culturelle ?

Le mercredi 15 est pour vous l’occasion de (re)découvrir ces espaces à travers deux expositions photographiques !

En effet, mercredi prochain, le 15 décembre 2021, la Station Culturelle propose sa deuxième exposition dans ses murs situés au 33 rue Perrinon.

Alors n’hésitez plus et rendez-vous mercredi 15 décembre à partir de 17h à Fort de France.

Dans un premier temps nous vous accueillerons et ce jusqu’à 18h30 au Patio 19, 19 rue Garnier Pages, pour la dernière visite de l’exposition de Dan Beal, «Non-lieux» installée dans le cadre des Journées de l’Architecture et du Patrimoine en octobre dernier.

Puis, nous vous donnons rendez-vous, à partir de 18h30 à La Station Culturelle au 33 rue Perrinon pour le vernissage de l’exposition de Nicolas Derné et Gerno Odang «Territoire Infini» restitution de résidences croisées entre l’artiste photographe martiniquais Nicolas Derné et l’artiste photographe guyanais Gerno Odang.

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Exposition « Mosaïque »

Du 11 décembre 2021 au 8 janvier 2022 au C.C. de Bellevue. F-d-F

Petits formats et diversité

Pour faire « place à l’art ! » dans le lieu dépendant de l’association Entre Nous & Co, le Centre d’arts Entre Nous, organise sa deuxième exposition intitulée MOSAÏQUE. Cet espace a pour but d’offrir aux artistes une visibilité et de faire découvrir la diversité des avancées artistiques antillaises. L’exposition MOSAÏQUE invite à porter des regards croisés sur l’art pour éclairer et faire dialoguer des problématiques artistiques, et ce faisant, créer du lien social par l’art, dans un lieu fréquenté, déjà animé par des services de santé, des commerces et des activités artistiques et de bien-être psychologique et corporel.

La mosaïque est un assemblage d’éléments disparates, qui, une fois juxtaposés forment un ensemble. Dans cette métaphore, chaque participant accueille les différences, les fait cohabiter pour réaliser un tout, un tout monde… dirait le philosophe poète martiniquais Edouard Glissant, concept qui oppose à la pensée de l’Un à celle d’une ouverture sur le divers, dans une poétique de la relation. Cette nouvelle exposition de peinture et de sculpture porte en elle cet esprit de partage, d’échange, et d’enrichissement mutuel et invite le public à trouver un écho dans la relation au soi, à l’autre et au monde.

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Cinq questions à Ludovic Nino

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

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Cinq questions à David Gumbs

Exposition « de feu et de pluie », Fondation Clément, du 20 octobre au 12 novembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre. Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

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Cinq questions à Alain Joséphine

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

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RDC: des milliers d’objets historiques détruits dans l’incendie du plus grand musée privé du pays

Le musée de Gungu, le plus grand musée privé de la République Démocratique du Congo, est parti en fumée dans la nuit de jeudi 4 à vendredi 5 novembre, avec plus de 20 000 pièces, dont des masques traditionnels et autres objets historiques de grande valeur, périssant dans un incendie à l’origine inconnue. Les responsables de ce site de la province de Kwilu privilégient la piste criminelle, la police a lancé une enquête.

Avec [le] correspondant à Kinshasa [de RFi], Patient Ligodi

Aristote Kibala, le fondateur et directeur du musée de Gungu, est inconsolable : il considérait la collection comme un « patrimoine national », dit-il en larmes. D’après ses statistiques, ce site regorgeait de « plus de 25 000 pièces », dont 85 % étaient placées dans les rayons d’art ancien.

On y trouvait plusieurs variétés du célèbre masque de la tribu Pende, immortalisés sur certains billets de banque et vendus dans plusieurs galeries du monde. Quelques-uns de ces objets étaient centenaires, d’autres beaucoup plus anciens.

L’ensemble de la collection valait « plus de 20 millions de dollars », ajoute le directeur du musée.

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Cinq questions à Nicolas Derné

Exposition « de feu et de pluie », Fondation Clément, du 20 octobre au 12 novembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre. Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

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« Diversités poétiques », au Centre commercial de Bellevue

Du 13 novembre au 4 décembre 2021

Origine du projet, nouveau lieu d’exposition

En cette période de distanciations sanitaires, la vie sociale souffre du manque de dynamisme et l’enthousiasme. Le public ressent le besoin de l’art pour rendre la vie qualitative et créative. Les artistes ont nécessité d’un espace de visibilité pour leurs recherches artistiques et leur créativité. C’est ainsi qu’est né le projet d’un Centre d’arts de l’association Entre Nous & Co pour faire « place à l’art ! » au centre commercial de Bellevue. Il y est envisagé d’organiser des expositions et des évènements artistiques pour créer du lien social par l’art, dans un lieu déjà animé par des commerces, des services de santé, et des activités artistiques et de bien-être corporel.

La première exposition intitulée « Diversités poétiques » rassemble 8 artistes : Martine BAKER, HABDAPHAÏ, HAMID, Marie GAUTHIER, Raymond MEDELICE, Luis PANNIER, Eric VINCENT, Dora VITAL.

Titre et concept de l’exposition

Le titre de l’exposition « Diversités poétiques » vient des réflexions d’Edouard Glissant « la Poétique du Divers ». Le philosophe poète martiniquais oppose à la pensée de l’Un ou de l’universalité, celle d’une ouverture sur le divers, dans une poétique de la relation.

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Avec « Smiles of Clay », la galerie 31 PROJECT présente la première exposition individuelle de l’artiste zimbabwéen Epheas Maposa

Par Laurent Filippi ––

Les toiles récentes et inédites d’Epheas Maposa présentées à Paris offrent à voir une œuvre picturale radicale et poétique.

Avec Smiles of Clay, visible à la galerie parisienne 31 PROJECT jusqu’au 13 novembre 2021, « Epheas Maposa nous parle de la fluidité des êtres, de ces histoires qui se répètent dans une ritournelle souvent absurde, parfois cauchemardesque, où les corps se débattent, luttent, s’immobilisent, puis se relancent. Smiles of Clay, c’est le même homme ou la même femme que l’on suit d’une toile à l’autre. C’est l’histoire d’un sourire figé, comme esquissé, semblable à une empreinte moulée dans de la terre« , déclare la galerie.

Epheas Maposa est né en 1994 au Zimbabwe. Autodidacte, sa première source d’inspiration est la rue, là où, sur des petits carnets, il commence à dessiner ce qu’il voit autour de lui. A 19 ans, il rejoint le collectif Village Unhu à Harare, où il bénéficie d’espaces et de matériel pour travailler aux côtés d’autres artistes et faire ainsi évoluer sa technique. En 2014, son travail est présenté dans plusieurs galeries au Zimbabwe et les années suivantes dans des foires d’art contemporain en Afrique du Sud.

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Le musée du Quai Branly expose 26 œuvres d’art du Bénin avant leur retour au pays

Ces œuvres ont été pillées lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales en 1892.

Une dernière exposition en France. Le musée du Quai Branly, qui abrite des milliers d’œuvres africaines en partie pillées pendant la colonisation, expose, du mardi 26 au dimanche 31 octobre, 26 œuvres d’art du Bénin, avant leur retour dans ce pays promis par Emmanuel Macron et permis par une loi votée fin 2020.

Ces œuvres d’art, des statues totem de l’ancien royaume d’Abomey ainsi que le trône du roi Béhanzin, pillés lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales en 1892, font l’objet d’une exposition spéciale dans le musée parisien où elles faisaient jusqu’à présent partie des collections.

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Exposition Dan Beal

Du 17 octobre au 26 novembre 2021 au Patio 19

— Communiqué de presse—

Dans le cadre des journées de l’architecture et du patrimoine au Antilles, la Station Culturelle propose l’exposition Non-Lieux de l’artiste photographe Jordan Beal, dont la scénographie est assurée par Abité, au Patio19.

Fort-de-France, Martinique

Selon Dan Beal, un peuple s’identifie avant tout par sa culture et ses lieux ; et c’est avec cette évidence, cette naïveté qu’a commencé cette série. Le photographe vous invite donc à regarder et à se confronter aux façades pour se plonger dans une réflexion sur notre rapport au monde et à l’habitat. Ces 15 façades que l’on retrouve dans les rues de différentes communes de Martinique, témoignent du temps qui passe et d’une présence humaine effacée. De quoi sont-elles le signe ? D’un exode ? D’une culture mourante ? D’une désertion sociale ? De confinements ? L’artiste choisit d’admirer ces interrogations, de sublimer ces façades, d’apprécier le mystère qu’elles donnent à voir, et d’écouter la mélodie de leurs couleurs.

Dan Beal est né en 1991 à Fort-de-France où il réside et exerce le métier de photographe depuis 2018.

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