Catégorie : Expositions

« Les Univers Rêvés de Michèle » , exposition de M. Arretche

Du 7 septembre au 31 octobre 2023 au Créole Arts Café

Cette exposition associe mes deux univers, une abstraction assumée et une figuration insistante. Mon public reconnaîtra-t-il dans ces paysages familiers des apparitions humoristiques, insolites : une maison, parfois inhabitée, un vélo avec ou sans cycliste, des cocotiers-feux d’artifice, des bateaux et en particulier une technique renouvelée de découpage-collage ?  Ces « figures » surgissent comme pour bien faire ressentir, par contraste, le réel et l’ancrage, le combat entre le la poésie et le réel.

Abstraction lyrique, voire poétique, inspirée de Cy TWOMBLY et Gerhard RICHTER.

De mes jeunes années je retrouve l’influence architecturale et la connaissance de l’art.

De toutes mes années de formation et de pratique en tant que médecin pédiatre, j’ai retenu la lutte entre la vie et la mort, l’équilibre instable, les failles, les pulsions, l’humain, le miracle de la gestation et de la naissance.

→   Lire Plus

Machann Pannié

Paris Design Week — DS Galerie
Machann Pannié

DS Galerie est heureuse d’accueillir le projet de recherche et de création “Machann Pannié” mené par le duo de designers dach&zephir autour de l’art de la vannerie qui s’écrit entre les Antilles – Françaises (Guadeloupe – Martinique) et la France hexagonale dans le cadre de Paris Design Week 2023. Il constitue le troisième volet d’une recherche polysémique et protéiforme autour de l’histoire des Antilles intitulée “Eloj Kréyol” (2015), proposant de réconcilier et de réactiver les lignes de vie artisanales et culturelles qui ont été négligées, oubliées ou/et minorées dans la généalogie de l’archipel des Antilles françaises. Si les premiers volets s’intéressaient à l’émergence d’une pensée de design aux Antilles, à travers la création d’objets-témoins valorisant des tactiques et des pratiques créatives qui sont la manifestation d’une “intelligence rusée” (André Lucrèce, 2019), ce nouveau chapitre s’intéresse à la possibilité d’une pensée créative et de narrations partagées entre les Antilles françaises et la France hexagonale, à travers une figure unique : l’artisan – fabricant de paniers.

Au plaisir de vous y retrouver !

Ce projet est lauréat 2021 du Fonds Régional pour les talents émergents (FoRTE), financé par la Région Île-de-France et du fonds de production artistique Enowe-Artagon [session 2021].

→   Lire Plus

Florence «Flo» Baudin : «Andidan»

Sortie de résidence les 28 et 29 août à 19h0 à la Maison Rouge
L’exposition restera visible du 30 août au 1er septembre

Né d’une réflexion et d’un travail d’écriture spontané mené en 2020 lors du premier confinement « Andidan », par Florence Flo Baudin, est une expérience immersive dont chaque œuvre a émergé des périodes successives de restrictions liées à la pandémie du COVID-19.

Débutée par la résidence Artistique (RE)penser initiée par Seize Mètres Carrés, cette expérience s’articule autour de la « mise en boîte » qu’a constitué pour moi le confinement et évoque des thématiques diverses comme l’empêchement, l’identité, la maladie, le deuil.

En août 2022, après 2 années empêchant la ré-exposition privative de l’installation : ANDIDAN naît et s’expose dans les jardins d’une maison familiale, devant un public restreint (famille et amis).

Aujourd’hui, en août 2023, une autre étape de création s’ouvre à La Maison Rouge pour prolonger la réflexion et élargir le champ des thématiques dans ce parcours de l’Andidan.

Ce passage à La Maison Rouge, symbolisera la première présentation au public de cette expérience.

Dates : – Les 28 et 29 août de 19h00 à 21h00 : sortie de résidence à la Maison Rouge : Maison des Arts (Gratuit sur réserva-tion)

Réservation : https://my.weezevent.com/andidan

→   Lire Plus

« Kalalou, des Plantes et des Hommes » à l’ Habitation Saint-Etienne

Exposition du photographe Karl Joseph et de l’anthropologue et ethnobotaniste Marc-Alexandre Tareau

Avec le projet Kalalou, le photographe Karl Joseph et l’anthropologue et ethnobotaniste Marc-Alexandre Tareau ont décidé de mettre en exergue de façon artistique et visuelle, les relations des cultures afro-guyanaises à la biodiversité amazonienne.

En effet, le projet Kalalou pose l’accent sur le rapport particulier de ces populations à l’environnement et sur leur mise à profit de la biodiversité végétale à travers plusieurs focus, notamment la cueillette de plantes médicinales (en milieu urbain et en milieu rural), la prise de bains thérapeutiques au sein de ces différentes communautés, la vivacité des rituels médico-magiques (vodou, winti), ou encore l’agriculture, tant urbaine que rurale. Par ces approches, ce sont les phénomènes d’hybridation culturelles inhérents au contexte interculturel de la société guyanaise, les relations entre urbain et rural, mais également entre sauvage et domestique qui sont donc soulignés. Elles mettent en exergue les caractères dynamiques de ces pratiques et l’étroite intrication entre ces cultures, leur territoire et le monde végétal.

Par cultures afro-guyanaises sont entendues, dans leur acception la plus large, les populations businenge, créole guyanaise et d’origines antillaises (d’Haïti, des Antilles françaises et de Sainte-Lucie), qui sont autant de composantes de la population guyanaise contemporaine.

→   Lire Plus

« Instants », exposition de Rodrigue Glombard

Jusqu’au 19 septembre 2023 à la Fondation Clément

Par Philippe Charvein

La peinture qui se déploie dans l’espace se donne pour mission de parler du temps. Que peut-il se passer l’espace de quelques « instants » ? Tout ! Une multitude de faits, répond, sans détour, Rodrigue Glombard ; cela, par l’intermédiaire d’une série de toiles montrant, dévoilant un univers qui se construit et s’agence en permanence ; à la recherche de la forme la plus adéquate ; de sa propre temporalité qu’il comble à sa guise.

Derrière la fugacité inhérente au terme « Instants », se cache un mouvement inexorable : celui d’une conquête permanente ; d’une quête de sens et de formes s’arrachant au néant de l’informel.

« Instants » : comme une succession d’instantanés au cours desquels – et sous nos yeux – se dessinent les contours d’un monde et d’une « humanité » à la recherche d’une identité et d’une… pulsation vitale, gages de soubassements et d’éternité. Ces « Instants » sont aussi des fragments d’espace, comme si le temps était un tout en quête de son unité.

→   Lire Plus

Exposition Raymond Médélice : 30 ans de création picturale

— Par Philippe Charvein —

« Un vaste chaos » : cette expression pourrait qualifier l’univers de Raymond MEDELICE tel qu’il se décline depuis trente ans. Univers saturé de couleurs, d’énergies, de forces circulaires et de vortex permettant à l’artiste peintre d’aborder tous les sujets qui le préoccupent ; que ce soit le devenir de son pays, la langue créole, l’écologie, le racisme, la folie, l’éducation, la culture…Autant de thèmes qui s’inscrivent dans le parcours d’une histoire, à la fois personnelle et collective ; le parcours d’une humanité qui se construit en somme (qui doit se construire en permanence), avec ses grandeurs et ses petitesses, ses désirs d’élévation et de fulgurances.

Cette exposition de Raymond MEDELICE semble, toutefois, s’articuler autour de deux bornes extrêmes : la représentation d’un monde final ; confronté aux dangers, aux destructions ; un monde où l’humanité est menacée (où l’humain, en tant que tel, n’est pas présent) ; ce qui pourrait être le signe d’une angoisse existentielle chez le peintre, et l’évocation d’un chaos permettant au monde, justement, de revenir à ses débuts, en témoigne la présence de ces meubles, de ces objets.

→   Lire Plus

Raymond Médélice & Rodrigue Glombard à la Fondation Clément

Du 21 juillet au 19 septembre 2023.

 — Par Selim Lander —

On peut compter sur la Fondation Clément pour présenter dans des conditions parfaites les œuvres d’artistes contemporains, des artistes du Tout-Monde lors des grandes expositions en partenariat avec une autre institution muséale (Beaubourg, Fondation Dapper, etc.), ou plus souvent de la Caraïbe, avec une attention privilégiée vers la Martinique où, aujourd’hui comme hier, ne manquent pas les plasticiens talentueux.

Vient de s’ouvrir une double exposition d’artistes liés plus ou moins intimement à cette île. Raymond Médélice, né à Paris, est installé à la Martinique depuis l’âge de 22 ans. Quant à Rodrigue Glombard, s’il est lyonnais, sa famille en est originaire. Ils ont d’ailleurs tous deux déjà exposé à la Fondation. Rien de plus différent, à part ça, que leurs œuvres. Tandis que le premier, autodidacte, se rapproche de l’art brut, le second, passé par les Beaux-Arts de Besançon, pratique un art non figuratif, à l’exception des séries récentes baptisées « Temporels » qui alignent des chiffres sur fond noir.

Raymond Médélice

→   Lire Plus

Exposition Verre de Terre

Par Philippe Charvein —

« Verre de Terre » : expression allusive, construite sur un rapprochement phonique entre les deux termes qui la constituent et qui suggère d’emblée une correspondance entre ces deux matières…d’où la vie a surgi ; d’où tout a commencé en somme. La paronomase (Verre/Terre) nous rappelle que le minéral, la silice, qui constitue une majeure part de la croute céleste, entre dans la composition du verre ; comme si le retour à un élément premier de la Nature portait en lui une puissance créatrice, signifiée ici par des formes arrondies, des contenants, des objets…procédés suggérant la créativité humaine. Les maîtres verriers ne sont-ils pas, symboliquement, investis du pouvoir magique de transformer l’épaisseur de la matière en pure transparence comme en cristaux colorés ?

Le verre, ce médium privilégié au moyen duquel les artistes conviés-conviées s’efforcent de restituer une présence, de saisir une identité – tant intérieure que collective -, de figer ce mystère de notre condition humaine ; mystère qui lui donne son assise, même confrontée aux périls qui la menacent.

Autant de déclinaisons du verre, donc, comme autant de déclinaisons d’une humanité en quête de sens et de perspectives ; une humanité d’autant plus « forte » qu’elle est « fragile » (menaçant de se casser) et dont chaque tracé, chaque contour, chaque tesson, chaque éclat évoque une permanence de la vie.

→   Lire Plus

Noria, exposition collective pour les 110 ans de la naissance d’Aimé Césaire

Jusqu’au 31 août 2023 au Centre culturel Tangamen, sur le site de Gradis à Basse-Pointe

— Par Jean-Marc Terrine, Commissaire d’exposition —

La ville de Basse Pointe ouvre une ronde culturelle, en collaboration avec la Collectivité Territoriale de Martinique, dans le cadre de la célébration des 110 ans de naissance du poète de la blessure sacrée. Les arts visuels sont de la fête avec une exposition collective autour de six plasticiens martiniquais.

Des formes et des couleurs pour émerveiller le poète.

En effet, Aimé CÉSAIRE n’aimait pas les concepts, ni la raison folle des Lumières et sa langue qui enferme. Corset tricoté, étriqué du signe et du sens qui parlent sans dire. Poète plutôt sensible aux images et au langage polysémique qui chante l’imaginaire : le rythme-flux et les métaphores, l’antipoésie.

Alors, pour célébrer les 110 ans d’enfantement du poète dans sa terre de Basse Pointe, qu’Aimé Eyma tant, une exposition d’art et d’expression du visible et de l’invisible, ne pouvait être que le meilleur cadeau.

Les artistes Catherine CÉSAIRE, Norville GUIROUARD-AIZÉE, René LOUISE, Maïmé MASSOL, Christophe MERT et Ricardo OZIER-LAFONTAINE sont là, avec leurs œuvres.

→   Lire Plus

“ Expo-Concert ” Verre De Terre

Du 11 au 16 Juillet à la Villa Chanteclerc

➜ Villa Chanteclerc (Rue du Prof Garcin – Didier)
➽ 10h/12h et 16h/19h30 Gratuit
Réalisée avec le précieux concours de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) qui a en charge la formation professionnelle d’une part, et le CERFAV (Centre Européen de
Recherches et de Formation aux Arts Verriers) d’autre part, qui a dispensé un savoir-faire et un encadrement pédagogique hors du commun.
Le Cerfav, Centre européen de recherches et de formation aux arts verriers, est créé en 1991 à Vannes-le-Châtel.
Devenu depuis la référence en matière de formation professionnelle et de développement des arts verriers, le Cerfav est le centre technique expert du matériau verre et des procédés verriers, avec une plateforme unique en Europe.
Il est à la fois un centre de formation, un centre de recherches, et un centre de médiation culturelle.
L’ensemble de ces 3 activités font du Cerfav un lieu d’exception où les compétences croisées se mêlent et s’enrichissent mutuellement. La formation questionnant la recherche, la recherche permettant des formations toujours à la pointe et au plus proche des besoins des entreprises, la culture valorisant la filière.

→   Lire Plus

Martine Porry : Conversations / Saisons créoles

Exposition du 24 juin au 23 septembre 2023

CONVERSATIONS
Née en 1954 à Fort de France, Martine Porry a exploré le paysage antillais, cherchant à dire au travers de sa peinture ses saisons multiples et sa vérité propre. Elle travaille depuis quelques années le thème des CONVERSATIONS, par la recherche d’harmonies colorées selon les échanges non verbaux entre des personnages évoqués.
Après les Saisons et Paysages, et une incursion dans le domaine du portrait avec la série Avis d’Obsèques, les Conversations mettent en scène des personnages anonymes, silhouettes emportées dans des échanges colorés, ou gés dans des attitudes dénies par des recherches d’harmonies. La forme et la couleur induisent une atmosphère, évoquent des échanges, des émotions, le non-dit exprimant sans bruit la cacophonie des sentiments. Parfois la juxtaposition des couleurs crée une sorte de poème, d’autres fois les tons s’opposent et s’exacerbent mutuellement par le jeu des complémentaires.
Les pastels à l’huile permettent une écriture directe dans la couleur, une liberté du geste, une synthèse,
peut-être de ce que Matisse appelait le combat entre la ligne et la couleur. Pour sa couleur et sa texture, j’ai choisi de travailler sur un papier rustique, destiné à l’origine à l’emballage des bananes, dont le grain accroche la matière et autorise les mélanges de couleurs.

→   Lire Plus

‘’Lien.s’’ de la photographe Adeline RAPON et de la vidéaste Julie RIO

Du 20 Juin au 04 juillet 2023 au Rond Point

‘’Lien.s’’ de la photographe Adeline RAPON et de la vidéaste Julie RIO , est présentée au Rond Point des Arts route du Phare à Fort-de-France du 20 Juin au 04 juillet prochain.

L’exposition étant interactive, des temps d’échanges et de partage autour de la thématique traitée seront organisés les samedis 24 juin et 1er juillet avec l’artiste ou des intervenants.

Les photos vous sont présentées au niveau 0 et au 1er étage de la Galerie Commerciale au sein de l’espace central mais aussi sur les ‘’ailes ‘’ de cet espace. La présentation des photos est complétée par la diffusion des vidéos créées par Julie Rio et par des panneaux à visée pédagogique . Très belle découverte et promenade dans cette exposition qui vous est ouverte chaque jour jusqu’au 4 juillet de 9h à 20h.

Adeline Rapon est une photographe d’orogine martiniquaie par son père. Ell commence sa carrière en tant que blogueuse en 2008. En 2020, elle réalise sa série d’autoportraits  » Fanm Fô », expose au Rond Point et à Paris.

→   Lire Plus

Patricia Lollia expoe au Pool Art Fair 2023

Du 22 au 25 Juin au Terminal de croisière de Pointe-à-Pitre.

Patricia Lollia à le plaisir de vous inviter à la POOL ART FAIR 2023 organisée par Thierry Alet et son équipe. Ce salon se tiendra du 22 au 25 Juin au Terminal de croisière sur le Port de Pointe-à-Pitre.
Elle expose ses oeuvres au STAND A9 et poursuis son travail sur le bois flotté et les éléments de récupération : planches de coffrage, OSB, meubles anciens sauvés des décharges, banderoles publicitaires polluant l’environnement.
Patricia Lollia projette un monde imaginaire où l’on rencontre des personnages légendaires ou historiques, mystiques ou mythiques.

Plasticienne autodidacte qui a commencé à peindre à la fin de l’année 2017. Aime bien allier peinture et sculpture ce qui donne un effet 3D à ses œuvres. Le relief donne plus de vie et génère un renouvellement permanent en fonction de la distance à l’objet et de l’angle de vue. L’œuvre attire l’œil et captive l’esprit en faisant éclater les limites conceptuelles. Patricia a le souci de la composition, de l’exubérance des couleurs tout en peignant ou en sculptant avec beaucoup de spontanéité.

→   Lire Plus

À New York, une exposition montre la face noire de Pablo Picasso

L’exposition It’s Pablo-matic dénonce le comportement du maître espagnol, décédé il y a cinquante ans, et rend justice aux femmes artistes des XXe et XXIe siècles qui n’ont pas connu sa gloire.

 Du 2 juin au 24 septembre, l’exposition présente près d’une centaine d’œuvres, dont des pièces de Picasso et des sélections de femmes artistes des XXe et XXIe siècles telles que Cecily Brown, Renee Cox, Käthe Kollwitz, Dindga McCannon, Ana Mendieta, Marilyn Minter, Kiki Smith, May Stevens, et Mickalene Thomas.

Dans son spectacle Nanette sur Netflix, l’humoriste Hannah Gadsby éreinte la figure de Picasso, ce symbole de domination masculine qu’elle « déteste ». Au Brooklyn Museum à New York, l’exposition sur le maître du cubisme porte sa patte, mais se veut plus nuancée et rend justice aux femmes qui n’ont pas connu la gloire de l’artiste espagnol.

It’s Pablo-matic: Picasso selon Hannah Gadsby, du 2 juin au 24 septembre, est l’une des expositions attendues dans le cadre des nombreuses célébrations, sous l’égide de la France et de l’Espagne, des cinquante ans de la mort du peintre des Demoiselles d’Avignon (1907) et de Guernica (1937).

→   Lire Plus

« Murs des Martyrs » : pour déchirer le voile du silence

Une exposition de photos en hommage aux personnes assassinées en Haïti

— Par Renel Exentus —

En partenariat avec le centre d’éducation et d’action des femmes de Montréal (CEAF), la coalition haïtienne contre la dictature en Haïti (CHCDH) a organisé une exposition de photos en hommage à plusieurs milliers de personnes violemment assassinées depuis le mois de novembre 2018 en Haïti. L’exposition a eu lieu dans la grande salle de CEAF le jeudi 25 mai 2023 entre 17h et 19h située au 2422 Boulevard Maisonneuve à Montréal. Ayant pour titre « Murs des Martyrs », l’exposition consiste essentiellement à revêtir les murs de la salle de plusieurs dizaines de photos de personnes assassinées, de croix portant le nom des victimes et de textes poétiques adaptés à la circonstance. Fixées dans un encadrement noir, les photos sont toutes en noir et blanc.

Photo : Une vue de la salle de l’exposition. Crédit photo :Renel Exentus

Chaque regroupement de photos est séparé par une gerbe de fleurs mauves sur fond noir. Le choix des couleurs ne relève pas du hasard. Au contraire, il témoigne de l’ambiance de recueillement et de deuil qui constituent la thématique centrale de l’événement.

→   Lire Plus

« Nous sommes tous esclaves de la pesanteur »

Exposition  » Apesanteur à  la galerie « Entre Nous & Co » à partir du 25 mai

L’exposition Apesanteur est un itinéraire qui prend comme point de départ le marronnage dans les mornes et les forêts que Wifredo Lam a pu célébrer comme « espace de résistance ». Aujourd’hui, ce même espace fait écho à l’âme de ces autres résistants que sont les acrobates.

Je conçois mes propres péripéties transitant dans le métissage d’images, du coloriage et de la retouche, comme une forme d’affranchissement des règles qui nous rendent esclaves des systèmes hiérarchiques de dominances et qui imposent des frontières temporelles et stylistiques. L’acrobatie, exercice virtuose qui surprend ou déconcerte, permet à mon sens, d’échapper aux autoroutes de la pensée et des supermarchés de l’art.

Au travers de l’apesanteur et de la grâce des acrobates, il me semble introduire dans la verticalité des règles et des lois, la joie et la puissance de la transgression. Celle de ma propre fille, par rapport aux modèles parentaux, en rupture avec son propre parcours professionnel.

Les titres de mes œuvres corroborent à mes propos.

→   Lire Plus

Regards croisés sur la Caraïbe, au profit de la lutte contre le cancer infantile

Vernissage vendredi 26 mai  & Gala samedi 27 mai à La Batelière

Quand l’Art vient sublimer l’action sociale

« Nous servons » 

Telle est la devise du Lions Club.

Dans le droit fil de cette action il nous est donné, à nous Lions Club FORT Royal, de porter pour la seconde fois une action, devenue phare : la lutte contre le cancer infantile.

Le succès rencontré par la première émission, a tout naturellement orienté notre choix sur le projet d’un vernissage le vendredi 26 MAI 2023, suivi d’un gala le samedi 27 Mai à 20 h, deux évènements qui, comme la première fois, se tiendront à l’Hôtel LA BATELIERE.

Les œuvres d’une excellente facture, présentées lors de l’exposition, sous le parrainage de HENRI CHARPENTIER sont, comme vous le constaterez, variées tant par les techniques utilisées que par les thèmes abordés.

→   Lire Plus

Habdaphai ou la nécessité de l’Art comme un vent de liberté

Exposition jusqu’au 20 mai 2023 à Tropiques-Atrium
— Par Dominique Daeschler —

Assis sur la plage, l’homme a peur « de prendre sommeil ». Du ressac échoue sa mémoire de bois flotté. Dans l’écume, dans le haut de la vague, surgissent des huniers, des misaines, des brigandines … Ce sont autant de drapeaux qui déclineraient, aux caprices du vent, les noms de leurs embarcations : esclavage, colonisation, post-colonialisme, néo-colonialisme, décolonisation, négritude, antillanité, créolité, créolisation, woke attitude, cancel culture…Une Armada tangue au gré des flots. Parodiant Hamlet, l’homme se dit que la mer est hors de ses gonds. Construction et déconstruction. Tout se mêle, tout se détricote… Où sont les timoniers ? Voilà que l’on replie les ris des voiles comme on relit l’Histoire, chahutant ou magnifiant la tradition. Pourtant il faut compter avec la prise au vent, tirer sur les haubans ou lâcher c’est selon.

Sur le sable, le bois flotté et le soleil entrent en « coulée ».La tempête, dans sa violence, coule, fracasse les navires. L’homme se jette à l’eau, arraisonné par tous ces noms lourds de sens, porteurs d’espérance, de désespoirs, livrés aux interprétations, aux dénis, aux défis.

→   Lire Plus

Exposition « Gaston Monnerville, une dignité républicaine »

Du 12 mai au 11 juillet 2023 à la Fondation Clément
La Fondation Clément présente , l’exposition Gaston Monnerville, une dignité républicaine.
Première exposition à caractère historique produite par la Fondation Clément, elle s’appuie sur des travaux de recherche qui éclairent le parcours exceptionnel d’un « grand oublié de la République ».

Cette exposition proposera également, ce dimanche 14 mai 2023, une table ronde sur Gaston Monnerville : l’homme politique, le président du Sénat, sa place et son rôle comme homme d’État de la République française. Cette table ronde sera organisée par la Société des amis du président Gaston Monnerville. Modérateurs : Rodolphe Alexandre et Antoine Delblond.
Né en Guyane en 1897 de parents martiniquais, Gaston Monnerville a connu un parcours exceptionnel, traversant trois Républiques. Ce brillant avocat, résistant, homme politique et d’État, a été président du Sénat de 1947 à 1968. Il est surtout connu pour s’être opposé au général de Gaulle de 1962 à 1969. Mais il a aussi lutté sa vie durant contre toutes les formes d’exclusion, et défendu le respect de la démocratie républicaine.
Insistant sur les contextes politiques et sociaux, cette exposition remet en perspective la situation coloniale et les rythmes de sa transformation, ainsi que la question institutionnelle et le respect de la constitution toujours d’actualité.

→   Lire Plus

Presqu’une île – Exposition de Jean-Marc Bullet

Jusqu’au 3juin 2023 à l’îlet du Morne Cabri au Lamentin.

Presqu’une île propose d’aborder la mangrove à travers une expérience sensorielle poétique. Le designer déploie un parcours de « capsules de sens » réalisées en collaboration avec des artistes et artisans Victor Anicet, Martine Baker, Hervé Beuze, Miguelle Colibeau, Rachana Nossin, Fabienne Pélage, Michel Pétris et l’association Lespri Lasotè.
Le projet est déployé sur une partie du parcours sportif aménagé aux abords de la mangrove de l’îlet du morne-cabri.
Apprécié pour sa biodiversité et son accessibilité, le Morne-Cabri, bien que fréquenté par des promeneurs et des sportifs, est atteint par de nombreuses nuisances environnementales qui abîment son écosystème : pression climatique, recul de la mangrove, effritement des berges, activités humaines et bien d’autres.
Par ce projet l’artiste entend donc également sensibiliser et attirer l’attention sur l’impact de nos activités sur ce cadre naturel qu’il convient de préserver.
L’exposition est pensée tel un parcours multi sensoriel qui propose aux visiteurs d’aborder le territoire en convoquant les cinq sens de l’être humain : la vue, l’odorat, le goût, l’ouïe et le toucher.
Ces « capsules de sens » implantées dans la mangrove contribuent à transmettre un savoir-faire, créer du lien social et des interactions entre le milieu naturel et les visiteurs.

→   Lire Plus

« Martinica nité / Nèg » Entretiens avec Habdaphaï

« Habdaphaï – Dialogue avec le temps : Confiné, Déconfiné, Reconfiné » à La Galerie André Arsenec et Espace Christiane Eda-Pierre)

Entretiens avec Lydie Lorssery

Le confinement aura produit bien des choses inattendues, à commencer par ce livre […].

J’ai connu Habdaphai à la Bergerie de Soffin, sur le festival. du Chemin des Arts, où il venait faire une performance dansée et dessinée. La rencontre ne s’est pas produite immédiatement, comme souvent pour lui, comme souvent pour moi.

Heureusement, il est.devenu un fidèle du festival, alors on s’est revu, d’année en année.

Et du bal. du soir à la Shegellose, où nous nous sommes retrouvés infirmiers de campagne ensemble, en passant par les stages d’arts plastiques et, la cuisine antillaise, j’ai découvert quelqu’un de bien.

C’est pendant les stages d’été de juillet 2019, qu’il m’a demandé d’écrire un poème sur ses cerfs-volants. Nous avons beaucoup parlé. Il a lu mes poèmes, les a aimés, et m’a demandé d’autres collaborations.

Jusqu’à ce coup de fi.i en avril 2020, quand nous étions tous enfermés chez nous.

« Tu commences à bien me connaître, on pourrait faire ensemble quelques interviews, pour que les gens comprennent mon art.

→   Lire Plus

Le Marché de l’art s’installe à la Fondation Clément

– par Selim Lander – Dans la Pinacothèque, la nouvelle salle de la Fondation Clément, cet écrin qui magnifie les œuvres qui y sont exposées, vient de s’ouvrir pour trois mois une exposition-vente réunissant trente-huit artistes caribéens, dont un bon nombre de Martiniquais. Autant dire que les habitants de l’île sont en pays de connaissance. Chacun aura plaisir à retrouver ses artistes favoris et à mieux faire connaissance avec d’autres. Mais la Fondation Clément étant visitée par de nombreux touristes venus d’un peu partout dans le monde, cette exposition est encore une merveilleuse occasion pour les artistes invités de se faire connaître urbi et orbi et, puisqu’il s’agit d’un marché, d’étendre le cercle de leurs collectionneurs par-delà les mers.

 

 

Cette exposition est consacrée à la peinture. Seuls trois artistes peuvent être rattachés à la sculpture, quoique ne travaillant ni la pierre ni le bois : Ernest Breleur est présent avec deux caissons de la série « Paysages célestes », Robert Manscour avec ses personnages de verre et Karine Taïlamé avec une pièce de joaillerie. Chez les peintres, le figuratif domine, l’art abstrait n’a plus la vogue d’antan.

→   Lire Plus

Basquiat x Warhol à quatre mains : le dialogue fécond de deux icônes de l’art à la Fondation Vuitton

Par Laure Narlian

Complices artistiques, Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol ont réalisé 160 toiles en commun entre 1983 et 1985, dont 70 sont montrées à la Fondation Louis Vuitton, à Paris, jusqu’au 28 août. Un choc de titans.

En 1979, lorsque Jean-Michel Basquiat croise Andy Warhol pour la première fois, il n’est encore qu’une jeune figure montante du graffiti dont la signature, SAMO (Same Old Shit) coiffée d’une couronne, couvre les murs du sud de Manhattan. Remarquant Warhol attablé dans un restaurant, il parvient à lui vendre une des cartes postales artisanales qu’il réalise avec une amie. Selon ses proches, Basquiat exulte d’avoir réalisé cet exploit.


En 1982, lors de leur seconde rencontre, Basquiat est un artiste en pleine ascension et il entend bien cette fois éblouir le pape du pop art. Le marchand d’art suisse Bruno Bischofberger l’emmène le 4 octobre à la Factory de Warhol, qui a pour habitude de prendre une photo de ses invités au polaroïd et d’en réaliser un portrait. Basquiat n’y coupe pas mais Bischofberger les prend tous deux en photo dans la foulée.

→   Lire Plus

Jardins de Rêves, Alberto Giacometti /Salvador Dali

— Par Dominique Daeschler —

Abritée par l’institut Giacometti dans l’hôtel particulier art nouveau -art déco du décorateur Paul Follot ,la fondation qui s’installera en 201- dans la gare désaffectée des Invalides, propose une exposition de dessins, maquettes, sculptures, toiles d’Alberto Giacometti autour de « jardins de rêves ».

Que de contraste entre l’écrin bonbonnière de l’hôtel particulier et le contenu de l’exposition ! La reconstitution fidèle à l’entrée de l’atelier de Giacometti ( à l’initiative de sa femme), nous permet d’aborder avec un zest d’émotion l’univers propre à Giacometti bien différent des correspondances établies dans l’exposition entre lui et Dali qui reposent beaucoup sur leur mutuelle appartenance , un temps, au mouvement surréaliste.

Inconscient, pulsions, hasard sont au rendez-vous d’explorations, divagations artistiques autour de la création de jardins imaginaires . Les mécènes Charles et marie Laure de Noailles lancent la balle en comandant une sculpture à Giacometti pour leur villa d’Hyères. Giacometti imagine trois personnages dans un ensemble de figures géométriques le tout sur un plateau annonçant « le projet pour une place ». Parallèlement Dali publie son essai sur les objets à fonctionnement symbolique définissant la sculpture surréaliste.

→   Lire Plus

« Fabrice Hyber : La vallée », à la Fondation Cartier

— Par Dominique Daeschler —

Fabrice Hyber a imaginé son exposition « La Vallée » comme les différentes classes d’une école, se partageant le savoir et ses méthodes d’apprentissage.

Cet ex-matheux veut incorporer dans le champ de l’art tous les domaines de la vie, il lui faut démonter, ouvrir l’équation. Pourquoi ce nom symbolique de vallée ? Fabrice Hyber met en application sa vision de l’art in situ : il a fait pousser une forêt dans le bocage vendéen sur cent hectares près de la ferme familiale et cette barrière naturelle est pour lui une façon de faire pousser des pensées, de poser les questions de l’enracinement et des mutations.

Sur d’immenses toiles assimilées à des tableaux d’école il écrit d’abord des formules, propose des solutions fait naître par le dessin, l’image, l’objet collé des correspondances , des liens, des spéculations. Le tableau, entre images et mots, révèle les mouvements de sa pensée.

Les toiles disposées dans des espaces fermés devenus salles de classe (çà et là un bureau d’écolier mais pas de bureau du maître),préau, gymnase appellent observation et transmission …Chacun est écolier Au rendez-vous, les arbres, les migrations, la science, le plastique on passe du concept au végétal, à l’objet, car ce sont les équations-mutations du vivant.

→   Lire Plus