Catégorie : Expositions

Noire, obèse et nue contre l’esclavage

Nona Faustine a réalisé une série d’autoportraits où elle pose nue à New York dans des lieux emblématiques de l’esclavage. Des photos qui dérangent.
Dans une démarche insolite et plutôt osée, la photographe afro-américaine Nona Faustine a posé complètement nue dans certains lieux emblématiques de New York liés à l’histoire de l’esclavage.

Portraits.

La série d’autoportraits de Nona Faustine s’intitule « White Shoes ». « Chaussures blanches », comme celles qu’elle porte sur les photos où sa nudité est publiquement exposée. Avec les chaussures, un autre accessoire apparaît souvent : les fers, les chaînes, par lesquels les esclaves étaient contraints.L’histoire de l’esclavage dans la ville de New York est le thème de la série photographique de l’artiste. Nona Faustine n’a en effet posé que dans des lieux liés à cette histoire. Qui savait par exemple que Wall Street s’est bâti sur un ancien marché aux esclaves ? Que l’hôtel de ville de New York reposait sur un site où des esclaves étaient enterrés ? « Inscrit dans une tradition photographique tout en questionnant la culture qui a engendré cette tradition, mon travail traverse les lignes du passé et du présent », écrit Nona Faustine.

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Beauté Congo 1926-2015

beaute_congoCongo Kitoko

11 juillet-15 novembre 2015

Fondation Cartier

Commissaire général André Magnin

Théâtre d’une extraordinaire vitalité culturelle, la création en République démocratique du Congo est mise à l’honneur dans l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain avec André Magnin, commissaire général.

La peinture moderne au Congo dans les années 1920
Prenant pour point de départ la naissance de la peinture moderne au Congo dans les années 1920, cette exposition audacieuse retrace près d’un siècle de production artistique congolaise. Si la peinture est au coeur de l’exposition, la musique, la sculpture, la photographie et la bande dessinée y ont aussi leur place et offrent au public l’opportunité unique de découvrir la diversité et la vivacité de la scène artistique de ce pays.

Les artistes précurseurs
Dès la fin des années 1920, alors que le Congo est encore une colonie belge, les artistes « précurseurs » Albert et Antoinette Lubaki et Djilatendo livrent les premières oeuvres sur papier connues, écrivant ainsi les prémices de l’histoire de l’art moderne congolais. Souvent figuratives, parfois abstraites, leurs oeuvres traitent avec poésie de thèmes liés à la nature, à la vie quotidienne, aux fables locales et aux rêves.

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Avignon 2015 (19) : Patrice Chéreau – Un musée imaginaire

Par Selim Lander

Chéreau afficheOuvert en 2000 dans l’Hôtel de Caumont, en Avignon, la Fondation Lambert d’art contemporain se prolonge depuis cette année dans l’Hôtel mitoyen de Montfaucon. Les deux bâtiments entièrement rénovés pour la circonstance (agence Berger&Berger) sont voués pour l’un au fonds permanent (qui a fait l’objet d’une dation à l’Etat), pour l’autre aux expositions temporaires. C’est donc là où se tient en ce moment, et jusqu’au 11 octobre 2015, une exposition qui présente à la fois des documents tirés des archives que Chéreau a léguées à l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine) et des œuvres de plasticiens ayant nourri son imaginaire ou qui, du moins, sont censées entretenir avec lui un certain rapport « sensible ».

Patrice Chéreau (1944-2013) est tombé très tôt dans le théâtre. C’est en effet au lycée Louis-Le-Grand, à Paris, qu’il tiendra ses premiers rôles et assurera ses premières mises en scène (en compagnie de Jean-Pierre Vincent). La troupe se fait remarquer et fera le voyage de Nancy, invitée par Jack Lang.

La suite ira tout aussi vite. Chéreau prend la direction, à 22 ans, du Théâtre de Sartrouville et c’est là qu’il s’associera Richard Peduzzi, son décorateur jusqu’à la fin.

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Ronald Cyrille| Brainstormings

Fondation Clément 17 juillet – 23 août 2015

— Dossier de presse —

« Ronald Cyrille aime le dessin depuis son enfance, tout autant que les cartoons vus à la télévision, la fresque de l’église du village à Calibishie, les images pieuses et les photographies du salon de sa grand-mère anglophone à la Dominique. De retour en Guadeloupe à l’âge de neuf ans, il communiquera beaucoup grâce à son trait de crayon avant de se refaire en français, ce qui lui permettra de « parler sans bulles », comme il aime à dire.  »
Avec Brainstorming, sa troisième exposition personnelle, il nous invite à la rencontre de son univers pictural :  » oiseaux, chiens, poissons, hommes, jeunes urbains ou protagonistes surréalistes, personnages hybrides aux longs membres, accessoires divers et branches d’arbres ornées de quelques feuilles éparses qui les relient à dame Nature. Ronald Cyrille les met tous en scène sur toile, passe au crible ou à la loupe ses souvenirs et observations avec un humour teinté de références à l’histoire de l’art.  »
D’après un texte de © Nathalie Hainaut
Exposition individuelle
17 juillet -23 août
Case à Léo, Habitation Clément
9h-18h, sans interruption
Soirée-rencontre 15 juillet à 19h00
en compagnie de Ronald Cyrille, Caryl Ivrisse Crochemar, directeur de la Galerie 14°N61°W et Nathalie Hainaut, critique d’art.

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Exposition Basquiat : « Sa créativité a bouleversé notre existence »

INTERVIEW – L’exposition Basquiat au musée Guggenheim de Bilbao a été inaugurée jeudi en présence des sœurs de l’artiste new-yorkais.

Fauché en pleine gloire, à l’âge de 27 ans en 1988, Jean-Michel Basquiat n’a jamais été aussi vivant et son œuvre est sans cesse décortiquée, analysée. Cinq ans après la rétrospective du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, au tour du Guggenheim de Bilbao d’accueillir une centaine de peintures et de dessins du génie américain mort d’une overdose d’héroïne. À chaque fois, c’est une redécouverte, un émerveillement. De nombreuses pièces sortent rarement des collections privées auxquelles elles appartiennent. Et surtout, leur puissance est intacte.

Comme ce très troublant Autoportrait (1983) en ombre chinoise, laissant deviner des dreadlocks, un visage, des épaules. L’épure de l’exécution est exceptionnelle, misant simplement sur un regard perçant qui scrute les âmes. Créée au Canada, l’exposition joue la carte hétéroclite, mélangeant les techniques et les matériaux utilisés par celui qui déclarait être fasciné par l’héroïsme et la rue. De sa passion pour le graffiti à sa collaboration avec son mentor, Andy Warhol, sa représentation du peuple noir opprimé, sa rébellion contre le système, sa vie la nuit avec Madonna dans le New York underground, tout y est.

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Ricardo Ponce Rodriguez expose à la Suite Villa

ricardo_ponceRicardo Ponce Rodriguez est peintre, céramiste et sculpteur sur bois, il est né en 1968 à Puerto Padre las Tunas sur l’île de Cuba. Il a été diplômé de l’École Élémentaire des Arts Plastiques et de la Real Académie des Beaux Arts de Cuba en 1994. Ses premières expositions datent de 1988 à La Havane et il a exposé rapidement en Colombie et aux Etats-Unis. Il a voyagé en Europe de 1998 à 2001 (Suisse, Espagne et Italie) et s’est installé en France. Il a ouvert son atelier depuis 14 ans dans la vieille ville de Valence. Ses œuvres sont une représentation d’un monde fait de paradoxes et d’ambiguïtés, c’est ainsi qu’il perçoit la vie de tous les jours aussi bien à Cuba qu’en Europe Sa vision d’une vie côtoyée à chaque instant par la mort lui fait porter un regard fort et sans concession sur les relations entre les hommes malgré les couleurs chaudes des caraïbes. Cet art brut, singulier et populaire parle de la culture cubaine et des souffrances de son peuple avec une technique picturale, une recherche des matières et des textures personnelles.

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Dan Maxim, l’ authentique à la distillerie Saint-James

A la distillerie Saint-James jusqu’au 28 juin 2015

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— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

Dan Maxim est autodidacte mais à n’en point douter Etyope, déesse de l’art n’est surement pas étrangère à son remarquable talent. La vérité et la sincérité habitent l’artiste. Laborieux, il traduit ainsi la moindre ses émotions appliquées dans une volonté de bien faire, de bien peindre. Et cependant prône une certaine légèreté de peindre et de vivre. Il intègre ses images dans une sorte de décor de théâtre comme pour mieux leur donner un caractère intemporel et les fixer pour l’éternité. Sa vision de l’être humain dans le cosmos, ce mysticisme éloquent, l’écriture naïve nait de l’émotion, du désir d’exprimer le merveilleux, de l’imagination aussi dans une sorte d’instinct créateur. Mais quel bonheur de découvrir l’expression spontanée et appliquée et cette poésie savoureuse, récréation pour l’œil, et un stimulant pour l’imaginaire dans cette réécriture du réel d’un univers intime singulier. Cet art apparait d’autant plus vivant qu’il n’obéit à aucune règle définie, fourmillant d’imprévus, d’inventions. Grace à sa technique Dan Maxim peut s’évader à son aise, sans en être dépendant ou freiné.

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« Excuse My Street Art » du 4 au 30 juin à l’ Atrium

excuse_my_street_artPolystyrène sculpté contrecollé sur bois peint Polystyrène sculpté, résine, bois et ciment peint

En partenariat avec L’Association pour un Développement Durable Domien
A3D97…

Dans le cadre de l’exposition intitulée « EXCUSE MY STREET ART », David Né présente une réflexion sur le thème : « La Pop culture créole ou l’art Rurbain »
Né est un Artiste recycleur de talent dont la pratique contemporaine est axée sur sa capacité à sublimer tout type de matière inutilisée des secteurs industriels : ferraille, bois, papier, polystyrène… qu’il décline en bijoux, design, figurines de design exclusives, peinture sur béton, et autres portières de voiture que vous êtes invités à découvrir du 04 au 30 Juin 2015 sur deux niveaux de l’EPCC ATRIUM.
Il s’agit d’une exposition évènement à plus d’un titre :
Deuxième rendez-vous septennal de l’artiste, (la première édition : « Rituels », présentait une analyse du comportement religieux aux Antilles), Cette nouvelle exposition est une communication artistique qui établit un lien entre l’ingéniosité de la Culture Populaire Créole et le concept d’innovation frugale : une démarche adaptée aux enjeux du développement durable.

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Le musée de l’Homme renaît à Paris

musee_de_lhommeNous avons assisté, en exclusivité, aux premiers retours des pièces précieuses, dans cette institution, vidée à partir de 2003.

En voyant ces dizaines de caisses et leur contenu exotique rassemblés dans une salle au Jardin des Plantes, on a l’impression de participer à l’inventaire d’un bourlingueur de retour du bout du monde. La grande coiffe rituelle du Vanuatu avec sa houppette de plumes est entourée d’une armature en mousse afin de la protéger des cahots. Les tiroirs emplis de bijoux touareg sortis du coffre vont s’entasser dans des cartons numérotés. Les 70 pains (secs et archisecs) venus du monde entier sont déjà rangés dans des boîtes ajustées, aucune miette ne doit tomber. Les tissus et autres parures en fibre ont, eux, subi une anoxie – ce procédé supprime l’oxygène autour de chaque pièce et élimine les insectes –, avant d’être glissés dans des penderies. Cartons numérotés, palettes entourées de couches de film plastique : tout est prêt pour être transbahuté.
« Des convois sécurisés afin d’éviter tout risque de vol »

Les premiers camions de déménagement sont entrés en scène les 3, 4 et 5 juin : ils ont transporté ces trésors ethnologiques soigneusement empaquetés depuis le Muséum d’histoire naturelle (5e), leur lieu de stockage pendant six ans, jusqu’à la colline de Chaillot (16e).

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Adelaïde Corinus expose​ à ​ l’Hôtel Bakoua jusqu’au 26 juin

corinus-1Après une vie professionnelle et personnelle bien remplie, Adelaïde Corinus se consacre aujourd’hui entièrement à sa passion de toujours : l’Art, et de façon protéiforme.
Tout commence véritablement lors de l’exposition « PAPIE EPI CE TOUT » qui l’a alors totalement émerveillé.
En 2006, elle décide donc de rejoindre l’Atelier « SA SE YO » : une nouvelle quête commence.
Ayant déjà évolué dans le monde artistique, avec une formation en colorimétrie (maquillage, conseil en image et développement personnel), c’est une suite logique dans son parcours.
Adelaïde part au Japon se former en Ikebana.
Petit à petit, elle entrevoit une reconversion toute trouvée pour les années qui suivent : se consacrer entièrement à la recherche artistique et esthétique par le biais de son travail d’artiste.
Son travail de plasticienne se décline aujourd’hui en 3 axes :
– Travail de collage autour du papier sous toutes ses formes,
– Photographie,
– Peinture (techniques mixtes).
Pour parfaire sa formation en papier, elle part à Genève (Suisse) rencontrer Elizabeth Beurret, travaillant ainsi à la création de papier japonais et de papier végétal. Adelaïde s’essaye à recycler le papier dans des oeuvres réalisées à partir de pâte de papier : une nouvelle « vie » pour la matière.

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« La Jungle Sphère 3.0 » d’ Henri Tauliaut à La Havane

— Par Roland Sabra —

tauliaut_jungle_sphere-360-Il se dit que l’idée viendrait d’Ernest Breleur et  qu’elle a donc été reprise par une dizaine d’artistes parmi lesquels Henri Tauliaut n’a pas été le moins actif à la mettre en œuvre. Son attachement à Wilfredo Lam à qui il attribue avec « La jungle » la paternité de la modernité est vécu comme une injonction à créer, à penser, à inventer le monde à partir des matériaux et des technologies d’aujourd’hui. L’informatique, les réseaux, le web, l’internet en sont les figures les plus marquantes. S’il reprend le titre « Jungle » il lui accole l’épithète sphère comme pour mieux souligner ce qu’il en est de l’enferment et du repli sur elle-même de cette modernité qui s’apparente à un trou noir. Sans commencement, ni fin la sphère est le symbole même du mouvement, de la perfection et de la divinité. Kepkler, l’asronome, dira qu’elle est « le symbole géométrique de la Sainte Trinité » !
C’est donc une sphère remodelée pour la deuxième fois au cours de son ellipse que propose Henri Tauliaut à La Havane.

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John Lie A Fo | La verticale de l’Équateur

Présentation en avant-première

Mercredi 3 juin 2015 19:00, Habitation Clément

John Lie A Fo et David Redon, conseiller aux arts plastique de la DAC Guyane, présenteront le travail de l’artiste au cours d’une discussion.

Exposition individuelle

5 juin – 12 juillet 2015

Case à Léo, Habitation Clément 9h-18h, sans interruption

Soirée- rencontre

mercredi 3 juin 2015 à 19h

En présence de l’artiste et de David Redon, critique d’art

John Lie A Fo, homme de passion, passeur de convictions, musicien, plasticien et fier de ses racines se veut aussi porte-parole de sa culture, invocateur des esprits; habité de toutes ces vies, il vit pleinement la sienne, en artiste libre.

D’un lyrisme ensorcelant ou dérangeant, d’un trait parfois brutal, parfois subtil, sa peinture nous invite à voyager dans un univers au confluent de la modernité et de l’art chamanique, dont l’inspiration donne à l’œuvre une formidable puissance

A la verticale de l’équateur, l’exposition que John Lie A Fo nous donne à voir se compose d’une vingtaine d’acryliques sur toile de grand format, œuvres empreintes de spiritualité, en quête d’élévation, à la recherche d’une harmonie à recréer entre la terre des hommes et les dieux, avec le vœu, si le ciel n’est pas vide, que les sacrifices dédiés au divin ne soient pas vains.

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WHAT’S IN STOCK au 14°N 61°W du 06-06 au 25-07-2015

Jean-Baptiste Barret – Robert Charlotte – Ronald Cyrille – Gille Elie-Dit-Cosaque – NorvilleGuirouard-Aizée – Ricardo Ozier-Lafontaine – Sentier

whats_in_stock-2caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] ont le plaisir de vous présenter What’s in stock?, une exposition collective des artistes de la galerie. Les oeuvres exposées sont réaliséespar Jean-Baptiste Barret -Robert Charlotte -Ronald Cyrille -Gille Elie-Dit-Cosaque -Norville Guirouard-Aizée -Ricardo Ozier-Lafontaine & Sentier.
What’s in stock? se réfère à une activité commune du monde de l’art contemporain – des pageset des pages de catalogue tournées sans fn pendant que nous parcourons les profls d’artistes etleurs œuvres, etc. Et bien que derrière chaque image se cache un artiste, “une oeuvre”, unehistoire, c’est la distance avec ces images qui dissuade le spectateur de s’aventurer plus loin …
Cette nouvelle exposition à l’espace d’art contemporain 14°N 61°W se défnit comme une tabledes matières. Un catalogue grandeur nature avec des œuvres des 8 artistes de la galerie. Cetteexposition collective de peintures, dessins, sculptures, photographies et installation ne révèleaucun sous-texte élaboré mais une variété de formulations artistiques individuelles, des tensionscritiques et de paradoxes visant à marquer le visiteur contrairement aux tendances actuelleslocalement.

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Rencontres avec René Louise au Robert

rencontre_rene_louise-203, 04 et 05 JUIN 2015 : « MARRONISME MODERNE, LE CHŒUR DES ESCLAVES »

✔ 03 JUIN 2015 : EXPOSITION
« Pèlerinage poétique et spirituel au Robert » en hommage à Guy Louiset
► 19h00 – place des cités unies
« Pèlerinage poétique et spirituel au Robert » dédié aux ancêtres Esclaves avec CHARIVARI et le CHOEUR DU CREAM
► 19h15 – Kiosque place du 22 Mai
Performance réalisée par René Louise – présentation de l’artiste par F. FORTUNE, allocutions
► 19h45 – à l’espace d’échanges de l’OMCLR Bd Henri Auzé
Vernissage de l’exposition (expo visible jusqu’au 09 juin)

✔ 04 JUIN 2015 : ECHANGES-DEBAT
► 19h45 – Présentation du film « Pèlerinage poétique et spirituel » suivie d’un débat autour de ce court métrage suivie de la lecture d’une critique de Jean Pierre SAG

✔ 05 JUIN 2015 : ECHANGES-DEBAT
► 19h45 – Présentation et débat autour du livre « Manifeste du marronisme moderne » avec la participation des élèves de l’atelier CREAM/OMCLR
► 20h15 : Projection et débat autour du court métrage « Hommage aux ancêtres »

Infos : OMCLR 0596 65 47 31.

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Rio le Château : exposition à l’Atrium du 15 au 30 mai 2015

Présentée par la Maison Martiniquaise de la Photographie (Président Henri VIGANA).

kolizyonKOLIZYON, exposition visible Galerie André ARSENEC de l’EPCC ATRIUM du 15 au 30 mai 2015.

« Fantasque, macabre, exotique, coloré, social, historique, irrationnel et passionné tel un pinceau trempé aux veines d’un romantisme caribéen, l’appareil photo est vécu ici comme un outil délesté de ses oripeaux technologiques pour se sublimer en matériel manuel fait de bois et de crin rare.

Kolizyon » est pour moi, un travail personnel sur la photographie contemporaine et son imprégnation culturelle dans l’espace géographique historique et social qui l’a vu naître :

L’espace géographique

Celui de la Martinique, île battue par les alizés aux paysages figés dans une photo aux accents surréalistes de Dali, et aux teintes romantiques de Delacroix. La Nature dans « Caribbean Rhapsody » est complice omniprésente de mon intention d’auteur.

L’espace historique

Comme à la quintessence de ce que fut le courant romantique du 19e siècle français, cet espace mêle à la fois l’espace personnel et l’espace historique. 2009, par exemple, c’est le Retour au pays natal, à ses mélancolies et ses douceurs.

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Sébastien Méhal : « Dé-construction »

Fondation Clément : jusqu’au 31 mai 2015

sebastien_mehal— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

La peinture marque la toile selon son propre cheminement que lui souffle le peintre à l’oreille Il ne reste sur la toile que la trajectoire de la peinture giclée, distribuée à distance. Superbe virtualité totale en affleurement. La peinture de Sébastien Mehal évite tous les accidents, la trace sensible d’un geste, mais le peintre joue de l’ambigüité, même si le geste premier est recouvert, il en reste la trace ou l’absence de trace. Pour cette exposition, il utilise sur des châssis ayant tous la même surface, l’acrylique sur toile 180×180 cm. Le travail de recouvrement de la surface de la toile, fond uni qui renvoie au mythe du mur, demeure constant dans toutes ses œuvres. Sébastien Mehal poursuit avec une mobilité totale et cependant la permanence radicale du même travail sur la peinture, exploration lente et méthodique. Art de peintre, attitude jamais théorique mais de l’ordre de l’épuisement de l’espace de la peinture. Et les ajustements, les approches ne sont pas expérimentaux, mais nécessités par les besoins évidents d’une œuvre, absolument et inlassablement créatrice, dans la faculté de la peinture.

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Wouj à l’Atrium du 13 au 30 mai 2015

wouj_atrium– ROUGE ? Le rouge ?

Question simple, mais réponse complexe.

Lire sur Madinin’Art l’article de Dégé

Du grammairien « c’est un adjectif qualificatif et/ou un nom commun »
En passant par le graphiste : « RVB : 255 ,0 ,0 . CMJN : 100%, 0%, 0%, 100% »
au physicien « C’est une longueur d’onde entre 605 nm et 499 nm » que de nuances !

De l’interdiction (code la route, Carton rouge !) à l’avertissement (code pharmaceutique), que de symboles !

C’est la première couleur que le bébé perçoit mais il faudra attendre la maternelle pour que l’enfant sache la distinguer des autres et la nommer : WOUJ !

Ne parlons pas des daltoniens qui jamais ne la percevront.
Ni de psychologie. Ni de politique. Ni de Religion.
A chaque époque, chaque civilisation, chaque culture, chaque mode…l’interprétation du rouge diverge, varie, étonne.

Le PABE a choisi de s’intéresser plutôt à l’expression des sentiments et des émotions. Et, même en limitant la réflexion à ces champs, la réponse n’est pas toujours facile. En effet l’ambivalence règne là aussi : entre le rouge marquant de son fer une épaule, marquant de honte un front, une joue et celui, valorisant, d’un tapis menant vers les honneurs, la rupture est totale.

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Exposition Habdaphaï

Parcours artistique, mise en abîme et construction de l’œuvre. 

habdaphai_mai-2015

Exposition du 16 mai au 27 mai 2015

Vernissage le 15 mai 2015 à 19H

Résidence Chanteclerc du Conseil Général
Route de Didier à Fort de France

Horaires

10H à 18H en semaine et 11H à 13 H le dimanche Entré gratuite

Moi, Habdaphaï !

L’artistique martiniquais présentera 40 œuvres construites de signes et de symboles, reflets de sa vision critique du monde, pour une exposition à la Résidence Départementale de Chanteclerc, jusqu’au mercredi 27 mai 2015.

Fort-de-France, le 5 mai 2015

Le Conseil Général présente l’exposition Parcours artistique, mise en abîme et construction de l’œuvre de l’artiste Habdaphaï, du samedi 16 au mercredi 27 mai 2015, à la Résidence Départementale de Chanteclerc.

Près d’une quarantaine de créations artistiques, rythmées de symboles, de totems ou encore de masques, présenteront des œuvres singulières et évocatrices dans un langage de signes et de traces qui respire la vision critique du monde d’Habdaphaï. Le peintre-sculpteur fera ainsi rejaillir son essence, son âme, son parcours atypique.

Foyalais de naissance, Habdaphaï compte plusieurs influences artistiques à son actif.

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DE-CONSTRUCTION // Sébastien MEHAL

de-constructionExposition individuelle
23 avril – 31 mai 2015
Case à Léo, Habitation Clément
9h-18h, sans interruption
Soirée – rencontre
mercredi 22 avril 2015 à 19h
En présence de l’artiste et de Joëlle Ferly
Dimanche – découverte
29 mars 2015 à 10h
Animé par Joëlle Ferly
L’ampoule. Ce motif, qui est devenu l’emblème de Sébastien Mehal, l’a précédé, bien avant qu’il ne devienne peintre. Enfant à Fort-de-France, il était fasciné par ces ampoules accrochées aux plafonds des cases du quartier Trénelle qui s’allumaient les unes après les autres lorsque le soir tombait, comme une guirlande aléatoire s’éclairant de maison en maison. En face, dans le quartier Didier, il assistait à ce spectacle qui se rejouait chaque jour, embrassant d’une vue panoramique cette partie de la ville faite de maisons de fortune enchevêtrées et souvent inachevées. « Je me demandais quelles vies étaient éclairées par ces ampoules qui apparaissaient entre portes et fenêtres. La chaleur était telle que les gens laissaient leur maison ouverte pour laisser circuler l’air » se souvient-il. Ces questions d’enfant sont devenues le terreau d’inspiration de l’artiste qui pense aujourd’hui l’homme dans la ville, la complexité d’une urbanisation galopante dévorant l’architecture identitaire des Caraïbes, la puissante mondialisation qui voit se multiplier les mêmes modèles de villes avec des buildings toujours plus hauts et l’exacerbation des tensions sociales.

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Peintres de Martinique

Par Selim Lander

La peinture en martiniqueLa Peinture en Martinique, sous la direction de Gerry L’Étang, préface d’Alfred Marie-Jeanne, Conseil régional de la Martinique et HC Éditions, Paris, 2007, 376 p., 50 €.

Pratiques artistiques contemporaines en MartiniqueEsthétique de la rencontre (I), par Dominique Berthet, L’Harmattan, Paris, 2012, 201 p., 21 €.

Ernest Breleur, texte de Dominique Berthet, préface de Jacques Leenhardt, Fondation Clément et HC Éditions, Paris, 2008, 192 p., 45 €.

Hélénon – Lieux de peinture, texte de Dominique Berthet, préface d’Édouard Glissant, Fondation Clément et HC Éditions, Paris, 2006, 192 p., 45 €.

Louis Laouchez, textes de Joëlle Busca et de Jean Marie-Louise, préface de Bernard Zadi Zaourou, Fondation Clément et HC Éditions, Paris, 2009, 208 p., 45 €.

Grâce au mécénat du Conseil régional d’une part, de la Fondation Clément d’autre part, quelques beaux livres permettent de se faire une bonne idée de la production picturale martiniquaise. L’ouvrage plus modeste de Dominique Berthet, publié en 2012, développe les commentaires consacrés à quelques-uns des artistes retenus dans l’ouvrage de référence dirigé par Gerry L’Étang, tout en introduisant certains nouveaux peintres (ou plasticiens).

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Gauguin superstar à Bâle

 

Cette exposition hors du commun organisée à la Fondation Beyeler fait un tabac et réunit 50 œuvres magiques de celui a révolutionné l’art moderne.

C’est l’exposition de tous les superlatifs. Cinquante Gauguin sont réunis à Bâle dans les salles hautes et lumineuses de la Fondation Beyeler. Les prêts émanent de treize pays – du Museo Thyssen-Bornemisza de Madrid au Museum of Modern Art de New York en passant par les légendaires collections du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg ou du musée Pouchkine de Moscou –, ce qui n’est pas une mince affaire à réunir si l’on en croit Sam Keller. Le directeur de la fondation est manifestement heureux d’être venu à bout d’un projet qui a exigé plus de six ans de préparation et fait exploser tous les plafonds d’assurance : 2,5 milliards de francs suisses.

L’exposition aligne les chefs-d’œuvre avec une rectitude quasi horlogère. On compte notamment pas moins de cinq autoportraits, de la toile fringante de 1893-1894, où l’artiste se figure palette à la main, chapeauté d’astrakan, au tableau plus sombre de 1903, année de la disparition de Gauguin.

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Au royaume de Bonellorie

Ange Bonello : Arches « Connections temporelles »

bonello-2— Par Christian Antourel —

Souverain d’un royaume au bord de ce monde, Ange Bonello devient tranquillement une sorte de monument parfaitement inclassable. Par le foisonnement, l’ampleur et l’intensité de son œuvre, parce que, sans doute, nul mouvement ne heurte l’implacable force d’inertie de « ses morceaux de terre devenus morceaux d’humanité » parce que la lumière qui en émane et qui nous éclaire par le dedans est d’étrange et peu commune nature. Et cette réflexion se réveille essentiellement comme un mur poétique.

Tout semble fendu de haut en bas, dans la rigueur contraignante d’une mise en scène fabuleusement calculée, mais au contraire l’univers tient par son
organique et symétrique fixité. « Mes réalisations sont comme des rencontres…Pas de plans savants, de stratégie autre que celle consistant à donner toute la place à l’émotion, à la spontanéité du mouvement, à la force de l’imaginaire et à l’impérieuse nécessité de créer » Une puissance magique s’est emparée de l’ensemble car Bonello 1er s’abreuve aux sources syncrétiques de toutes les cultures. Il cimente les éléments épars arrachés aux mythologies disparues ou du vaisseau lunaire de sa fantaisie changeante.

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Lumière : le cinéma inventé

lumiere_affiche_expo2À l’occasion du 120e anniversaire de la naissance du Cinématographe, l’Institut Lumière organise au Grand Palais à Paris une exposition inédite dédiée à leurs inventeurs Louis et Auguste Lumière.
Cette histoire est intimement liée à Paris : après le tournage du premier film à Lyon, la première projection eut lieu à Paris le 22 mars 1895, puis la première séance publique payante fut organisée au Salon Indien du Grand Café le 28 décembre 1895.
Enfin des vues Lumière furent présentées avec succès sur écran géant lors de l’Exposition universelle de 1900, non loin du Grand Palais, qui en fut l’une des grandes figures.
Du 27 mars au 14 juin 2015, dans le Salon d’Honneur du Grand Palais, l’exposition Lumière ! Le cinéma inventé ouvre ses portes au public en l’invitant à découvrir l’œuvre riche, créative et avant-gardiste  des Lumière, à se questionner sur leurs inspirations comme sur leur héritage esthétique et technique et à percevoir l’évolution du cinéma et de notre rapport aux images.

 Insuffler le mouvement : le cinéma des premiers temps

Dans la première moitié du XIXe siècle, un événement majeur marque l’histoire des images : la naissance de la photographie qui confère à l’Art la possibilité de ne plus représenter le réel à l’instar de la peinture, mais de le capturer.

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La Martinique au Salon du Livre du Québec

salon_du_livre-2015_quebecVolet international – L’Espace de la diversité

Créé par Rodney Saint-Éloi, éditeur de Mémoire d’encrier, l’Espace de la diversité est devenu un incontournable du Salon international du livre de Québec qui se tiendra du 8 au 12 avril 2015 au Centre des congrès de Québec. Fréquenté par des milliers de visiteurs chaque année, il demeure un centre de diffusion névralgique des enjeux de la littérature contemporaine. Il souhaite mettre en valeur les thèmes de l’identité et des origines, en saluant les œuvres d’auteurs caribéens, africains, européens et, bien sûr, québécois. Tout en encourageant la coédition et la traduction des ouvrages, l’Espace de la diversité stimule les échanges entre auteurs de tous les horizons. À titre d’exemple, en plus des auteurs ivoiriens et congolais, les visiteurs pourront échanger avec Alfred Alexandre, Nadia Chonville et Jean-Marc Rosier de la Martinique, Yanick Lahens, récipiendaire du Prix Femina 2014 et Emmelie Prophète d’Haïti, ainsi que de nombreux auteurs des Premières Nations et québécois.

L’Espace de la diversité…

Établir la relation pour vaincre les solitudes qui nous ont signés.

Que les voix du monde soient carrefours, rencontres, serrements de mains et de cœurs.

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J-F Boclé : de la galerie Arsenec à la Saatchi Gallery !

pangea2Le 11 Mars 2015, la Saatchi Gallery à Londres a ouvert Pangaea II: New Art d’Afrique et d’Amérique latine, la deuxième tranche  d’un travail de mise en relation des deux anciens continents frères. Cette exposition  qui présente des oeuvres de 18 artistes émergents offre un vaste aperçu leur travail en cours de production dans le contexte de l’actuelle complexité dans leurs pays respectifs. Témoins de la transformation de leurs sociétés, les artistes travaillant dans ces deux régions distinctes sont de plus en plus basés dans des villes qui se transforment à un rythme sans précédent. Leurs travaux  qui hybrident des techniques et des matériaux traditionnels et contemporains, sont porteurs d’une réflexion sur les questions sociales et politiques rencontrées au cours de cette  période d’intenses bouleversements économiques et urbains. A travers la sculpture, la peinture, l’installation et la photographie, Pangaea II: New Art d’Afrique et d’Amérique latine explore les influences culturelles et les pratiques créatives florissantes dans les deux grands continents autrefois réunis dans Pangaea, ce supercontinent formé au Carbonifère regroupant l’ensemble des terres émergées.

C’est un enfant du pays, né à Fort-de-France, qui entre aujourd’hui dans l’une des plus célèbres galeries du monde la Saatchi Gallery à Londres.

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