Catégorie : Expositions

Domi Marajo Sorrentino : « Mots de Passe »

Du 09 au 17 juin 2018. Villa Chanteclerc Rte de Didier FDF

J’ai toujours eu cette sensation d’avoir déjà vu, en venant au monde, toutes ces couleurs qui dessinent notre ile….Cette jolie Martinique toute bleue et parsemée d’arcs en ciel lavés par la pluie… Bien sûr tout cela virevolte dans ma tête.

Originaire de la Martinique, je vis ici et là-bas comme on dit…. Bien de chez nous…Martiniquaise, Calazaza … chabine… Quarteronne… Ou tout à la fois. Nous sommes tellement « tout » chez nous… auréolés de toutes ces couleurs tropicales… Le cercle chromatique est en nous et avec lui ses nuances….J’ai eu cette chance de toucher à cette baguette magique qu’est le pinceau…Mes frères et moi, nous avons tous baignés dans cette atmosphère chaleureuse propice à la création…

Ma mère, alors, devenait une fée qui créait des paysages et des natures mortes….

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Pierre-Alain Gac : « Traces empreintes »

— Par Christian Antourel —
Il émane de ses photographies un sentiment d’espace et d’infini. C’est l’univers et ses profondeurs , à la fois matérielles et spirituelles qui s’offrent à notre contemplation. .Les matières et les couleurs de ses instantanés, traitées avec sobriété, permettent à l’imaginaire de faire son chemin , sans contraintes, et de s’évader dans des lieux qui résonnent avec notre propre infinitude.

Son abstraction , raconte des paysages , notre île , des ciels comme des images de notre monde prises d’un satellite spatial, ou vu à travers une loupe. Au fur et à mesure de notre découverte nous survolons des murs, des reliefs d’une terre à la fois connus et inconnus , et nous prenons la distance nécessaire par rapport à une réalité trop évidente . Cette perspective graphique, favorise une juste altitude du regard face à la matérialité . Avec finesse Pierre-Alain Gac , nous entraine dans sa géologie picturale où les empreintes et les signes d’harmonie et de nuances , dévoilent son chemin intérieur. Aussi spécifique soit-elle, l’œuvre de Pierre-Alain Gac n’en demeure pas moins perméable à une logique picturale.

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Habdaphaï : après Dak’Art 2018 Off

— Par Antoine Hauban —

En recherche depuis longtemps sur l identité martiniquaise, hanté par le métissage et ses transgressions l’artiste présente sur des petites cartes déchirées et assemblées, l’image d’une foule compacte, s’interrogeant sur ses propres valeurs et sa place dans le monde. Sur un mur, quelques personnages sortis des séries (porteurs de poissons, regards) et d’une future bande dessinée appellent les enfants aux ateliers, suivront performances sur le quotidien et une installation faite avec les déchets,dressée vers la mer comme un ultime et dérisoire défi.

Le parcours artistique, mise en abîme et construction de l’œuvre

L’être multiculturel, c’est lui, Habdaphaï qui performe sa vie dans un espace caribéen défini par la confrontation des cultures : occidentale, africaine, amérindienne. L’une se veut centrée, l’autre

n’a pas de centre et pour la dernière tout est centre. Des héritages contradictoires. En faire un viatique pour bien voyager avec un refus certain d’assimilation, c’est inventer ses propres codes, son

langage. Cela tient sans doute de la provocation mais surtout, à bien écouter les alizés, de la convocation. Entrons. D’abord il y a la main, solide, musclée, arrimée sur l’outil.

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Dak’Art 2018, Biennale d’Art africain contemporain

Artistes plasticiens à la conquête d’une « nouvelle humanité »

— Par Dominique Daeschler —

Convoquant Aimé Césaire pour définir « l’heure rouge » thème de la biennale conduite par Simon Njami, le Sénégal invite 75 artistes venus de 37 pays africains ou ayant une filiation avec l’Afrique. Sept lieux dans le in, trois cents dans le off : du musé à la friche en passant par les hôtels, ls maisons, les centres culturels, c’est tout Dakar qui est investi par les arts plastiques avec une délocalisation qui passe par Gorée, Yenne, St louis…

Vous avez dit in

Des lieux in, on retiendra essentiellement l’ancien Palais de Justice. L’agencement des œuvres n’est pas sans rappeler la grande exposition Lucioles mise en place avec bonheur par la Collection Lambert dans … la prison Ste Anne désaffectée !

Même usage des espaces communs et des cellules consacrées à un artiste en particulier : la conjugaison de notions d’émancipation, de liberté, de responsabilité induite dans « l’heure rouge » prend alors une dimension symbolique particulière de « l’au-delà des mers » qui peut nous conduire à la volonté de « nouvelle humanité » de Fanon même si ce concept est plus riche et complexe chez ce dernier.

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« Surfaces intérieures » : Julie Bessard & Frédérique Melon exposent

Du 24 au 26 juin 2018 Tropiques-Atrium

« Surfaces intérieures » est une exposition de bijoux et de tableaux, telle est la proposition. Les artistes Frédérique Melon pour les bijoux et Julie Bessard pour les tableaux se penchent, à travers une rencontre amicale et artistique sur l’expression plastique et esthétique de leur intériorité. Dans leurs modes d’expressions respectifs les deux artistes ont exploré, transposé et sublimé l’intime, l’infime, les contours, tours et détours de la psyché humaine. C‘est de notre humanité à tous dont il s’agit, avec ses brèches, ses égratignures, sa puissance et sa beauté.

Par leur sincérité et leur grâce, c’est à nos âmes et notre cœur que parlent ces œuvres. Leurs réalités respectives affleurent. Chercher au fond de soi ce qui y est déjà, effleurer sa réalité intérieure et trouver ses limites mais aussi toute la puissance qui s’y trouve originellement. Cette exploration des contours intérieurs débouche sur la révélation que la vérité de l’artiste rencontre celle de l’Autre et que cet autre et soi forment en définitive un tout.

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Galerie 14°N 61°W : avec Nicolas Derné, sur la trace…

Exposition visible du 12 mai au 23 juin 2018

— par Janine Bailly —

De Nicolas Derné vous ne verrez, dans l’exposition nommée Pression « En tropiques », à la galerie 14°N 61°W sise à l’étage de l’espace Camille Darsières, qu’une série de huit œuvres, sept photographies de formats divers et une installation qui occupe, suspendue en son centre, la dernière des salles de cet espace à la blancheur immaculée. Mais si comme moi vous vous laissez emporter par la singularité des images, que de plus vous avez la chance de rencontrer, pour des « conversations » en toute liberté, l’artiste en personne, votre sentiment de frustration de n’en pas voir assez sera de bien courte durée !

Si l’inspiration de toute la série semble liée à un même objet dans ses diverses déclinaisons, il se trouve dès l’arrivée en haut des marches une photographie, I don’t want to be an ant, au premier abord solitaire, et qui n’étant pas comme les autres liée à la présence d’épaves automobiles au sein de la nature de l’île, ne laissera pas de vous surprendre. Abandonnée là, incongrue dans l’herbe haute, derrière elle un ciel entre grimace et sourire, entre soleil et pluie, ce qui semble bien être une bonbonne de gaz interpelle par sa dimension : est-elle démesurée par la prise de vue ?

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«  Seuils du regard » Beautés cachées

Jusqu’ au 02 juin 2018 Marie Gauthier expose

— Par Christian Antourel —

Autre voyageuse du regard, Marie Gauthier présente une cinquantaine de petits tableaux principalement sur bois , travaillés au préalable par un marouflage de toile qui constitue le support de départ. Dans son travail, la plasticienne a su éliminer les détails d’une figuration trop marquée et travailler par tâches de couleurs, de lumières, de formes non-rationnelles.

La peinture de l’artiste nous livre un monde presque sans objets, puisque la multitude qu’elle fait naitre sous le regard n’a pas lieu dans l’objectivité des objets, mais dans la visibilité comme telle. Marie Gauthier donne vie à l’espace tableau en y dressant un ensemble de lignes sauvages et folles…Puis, cette atmosphère « nervurée » va s’organiser, se construire et se composer à partir d’un jeu de traits aux couleurs immédiatement identifiables sur les toiles qu’un bleu azuré déborde de ses nuances magiques. Les couleurs s’harmonisent , se juxtaposent les unes au côté des autres ou les unes sur les autres, jusqu’à former un ensemble de blocs colorés, où chaque surface ou forme naissante trouve non seulement sa place bien précise , mais également sa temporalité et sa densité dans une totalité lumineuse et sereine.

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14°N 61°W : Nicolas Derné, Pression “En tropiques”

Du 12 mai au 23 juin 2018 à l’espace 14°N 61°W, place de l’Enregistrement. FdF

caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] sont heureux d’accueillir et de présenter l’exposition individuelle de l’artiste photographe autodidacte martiniquais, Nicolas Derné.

La démarche artistique de Nicolas Derné se base sur une utilisation du tirage photographique à la fois comme empreinte d’une création en cours et comme matière qui réintègre elle même le processus créatif d’une nouvelle photographie. Par l’accumulation de matières, de formes, et de couleurs Nicolas Derné fabrique une nouvelle image qu’il appelle «photographie résiduelle». Comme dans la citation de Platon, c’est métaphoriquement la photographie du temps, en perpétuel mouvement. C’est ce qui reste des expériences vécues qui s’accumulent par strates comme sur une bande magnétique ou en sédiments dans les couches de notre mémoire.

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« Seuils du regard », peintures de Marie Gauthier

Du 4 mai au 2 juin 2018 Galerie Le Vin, l’Art et Vous – Ducos

Depuis l’exposition Prédelles, en mars 2017 à la Galerie Tout’Koulè, l’artiste Marie Gauthier poursuit sa réflexion artistique, à la Galerie d’art Le Vin, l’Art et Vous, avec Seuils du regard. Visible du 4 mai au 2 juin 2018, ce nouvel accrochage présente une peinture plus sobre, plus abstraite, et résolument plus bleutée, affirmant ainsi un paysage plus intériorisé que réel.

Sous nos yeux, une cinquantaine de petits tableaux principalement peints sur bois, travaillés en amont par un marouflage de toile qui constitue le support de départ, dévoilent, sans horizon, des paysages azurés ; le bleu étant, selon l’artiste, la couleur idoine pour exprimer l’ouverture vers l’infini. Si la figuration s’absente, l’abstraction révèle par une matière picturale riche les strates de la fabrication, une géologie d’un corps-paysage, où paradoxalement l’intime s’unit au lointain.

La structure ternaire du tableau articule souvent trois pans, où l’espace central, aérien ou marin, s’approfondit par l’alternance des couleurs. Des points et des lignes, souvent rouges, tracés à la surface, accentuent la profondeur et l’incommensurable d’un inconnu qui s’éloigne.

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Michèle Arretche, Saint-John Perse et les Ratières : habiter poétiquement le monde.

— Par Scarlett Jésus —

Qu’a à voir le prosaïsme des « ratières » avec la poésie de Saint-John Perse ?

Toutefois le crabe, au même titre que les blattes (les « ravets »), se faufile parfois dans l’univers poétique de Saint-John Perse. Comme une réminiscence du vert paradis de son enfance et comme un intrus. Connoté négativement, il est présenté comme un assaillant dévastateur de l’« habitation ». En témoigne cet extrait de Vents (II, 4) : « Les migrations de crabes sur la terre, l’écume aux lèvres et la clé haute, prennent par travers des vieilles Plantations côtières enclouées pour l’hiver comme des batteries de Fédéraux ».

La chair de ce crabe de terre, très appréciée en Guadeloupe tout autant qu’en Martinique, a donné lieu à une pratique de capture qui s’opère à l’aide d’une boite en bois, munie d’une porte amovible. Un mécanisme très simple, actionné par une ficelle et une grosse pierre, permet à la porte de se refermer sur le crabe, qui se retrouve alors pris comme un rat. D’où le nom de « ratières » que les Martiniquais donnent à ce piège.

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L’ Afrique d’hier et d’aujourd’hui à la Fondation Clément

Exposition ouverte jusqu’au 6 mai 2018

Masque Dan (Côte d’Ivoire)

— Par Selim Lander —

Depuis que les locaux de la Fondation Clément se sont agrandis de nouveaux espaces muséaux, des expositions prestigieuses y sont organisées chaque année. Après la rétrospective Télémaque, en 2016, puis Le Geste et la Matière, en partenariat avec le Centre Pompidou, en 2017, voici, tirées des collections de la Fondation Dapper, une sélection d’œuvres majeures de la statuaire africaine accompagnée de quelques créations de plasticiens africains contemporains.

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« Habiter » : Michèle Arretche expose.

Résidence Chanteclerc du 21 au 29 avril 2018

— Par Daouïa —

« Habiter », titre évocateur, aux Antilles, de l’habitation aux échos sombres, peut sonner de nos jours comme chaleureux, accueillant, lieu cocon des familles. « Habiter » serait alors un constat, un fait : « Je suis là où je vis, je suis d’où je vis ». Mon identité est martiniquaise quelles que soient mes racines autres officielles. « Habiter » serait donc un nom commun. Une affirmation. Une évidence, indiscutable. De fait Michèle e est empreinte, pétrie du pays choisi, son esprit en est modelé au point que son exposition eût pu s’appeler « Habitée » !
Mais « Habiter » est surtout un verbe, fonctionne ici comme tel, en appelle d’autres et invite à l’action. « Habiter » ou exister, affirmer, s’imposer…ou s’installer, poser ses valises…ou encore vivre envers et contre tout, contre tous ? L’infinitif a valeur impérative : à quoi l’artiste nous enjoint-elle ?

A la villa Chanteclerc, du 21 au 29 avril 2018, Michèle Arretche nous invite à voir une exposition rétrospective/ prospective des différentes facettes de son œuvre : des toiles, des aquarelles bien sûr, mais aussi des photographies et des objets pour lesquels elle est moins connue et que beaucoup découvriront ou reverront avec plaisir.

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Bâle: Bon anniversaire Monsieur Baselitz!

— Par Dominique Daeschler —

Le Kunstmuseum et la Fondation Beyeler ont accordé leurs violons pour offrir aux amateurs d’art deux expositions pendant la même période, judicieusement complémentaires quant à l’œuvre de Georg Baselitz.

Le Kunstmuseum consacre son exposition aux œuvres sur papier (149 dessins). A la Fondation Beyeler, la rétrospective porte sur la peinture (90 toiles) et la sculpture (12). Tant dans les œuvres sur papier que dans les peintures, on retrouve l’asymétrie, les brisures, l’usage du double et de la métamorphose. Nourri de l’histoire de la peinture européenne et américaine, Baselitz joue avec la mémoire et sa réinterprétation. Son langage figuratif s’approprie des éléments stylistiques sans craindre l’ambivalence du sens, la contradiction. Il y a un cosmos Baselitz.

Dans les dessins comme en peinture, des images, des thèmes sont récurrents. Aussi des dessins on retiendra d’abord la richesse des techniques utilisées (fusain, craie, pastel, crayon, encre, aquarelle) et la création d’un espace créant un aller- retour «attirance-répulsion» autour d’une figure, d’un objet réinterprété conduisant le public à suspendre tout avis esthétique construit sur des critères classiques. Deux ensembles de 12 grands dessins noir et blanc rassemblés en mosaïque, nous entraîne pleinement dans cet univers arraché, morcelé, blessé «tête à l’envers».

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Plantu, 50 ans de dessin de presse

Du 20 mars 2018 au 20 mai 2018 François-Mitterrand / Galerie des donateurs

En 2018, Plantu fêtera ses 50 ans de dessinateur de presse. Il aura réalisé des milliers de dessins dont un bon nombre se trouve encore dans ses collections personnelles. C’est à la BnF qu’il a choisi de remettre cet important fonds, témoignage de la vie politique française et internationale et d’une période de bouleversements inédits. Une centaine de dessins originaux ainsi que quelques-unes de ses sculptures satiriques permettront d’apprécier différentes facettes de son travail. Ce moment permettra également d’appréhender sa démarche originale de porte-parole de dessinateurs du monde entier à travers son association Cartooning for Peace.

Vidéos de l’exposition

« Laisse penser ton crayon ! » est une série de 5 vidéos consacrée à Plantu. De la création de la petite souris aux réfugiés syriens, en passant par son engagement politique, Plantu se livre lors d’un entretien accordé à Chroniques web en novembre dernier. La BnF organise une exposition Plantu, 50 ans de dessins de presse Galerie des donateurs du 20 mars au 20 mai 2018, site François-Mitterrand, dans le cadre de DRAWING NOW Art Fair et Art Paris Art Fair 2018.

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Exposition Néandertal au musée de l’Homme : les coulisses d’un montage

Le musée de l’Homme à Paris propose jusqu’au 7 janvier 2019 une exposition consacrée à l’homme de Néandertal. Pendant deux mois, nous avons pu suivre les préparatifs et le montage de cet événement. Où l’on suit le travail de dépoussiérage des os et l’on voit un bison entrer par la place du Trocadéro… Reportage en coulisses.

Aux pieds de la Tour Eiffel, le Musée de l’Homme propose un voyage au coeur de la préhistoire. 350.000 ans avant notre ère, en Europe et en Asie, vivait « Homo neanderthalensis », l’homme de Néandertal. Cette espèce humaine a perduré des millénaires, croisé l’Homo sapiens avant de disparaître pour des raisons encore inexpliquées il y a 30.000 ans. Son nom vient d’une calotte crânienne découverte en 1856 en Allemagne dans la vallée (thal) de Neander, près de Düsseldorf. Ce fossile est l’une des pièces phares de l’exposition inaugurée le 28 mars. Au total, 260 objets sont exposés : deux tiers de specimens archéologiques (fossiles, moulages, outils) et un tiers d’objets d’art. Il a fallu deux ans pour les réunir.

Code secret et voyage en sous-sol

Le musée de l’Homme nous a ouvert ses coulisses.

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Un petit tour au Centre Pompidou : rétrospective César, Sheila Hicks, Jim Dine

— Par Dominique Daeschler —

Rétrospective César :

Le grand pouce de 6m de hauteur en bronze poli dressé sur l’esplanade ne manque pas de nous faire penser au signe utilisé dans les combats de gladiateurs : enfin semble dire César, nous y voilà ! A trop jouer les stars, l’institution l’avait snobé !
L’exposition thématique suit l’artiste dans cinq grands modes d’expression qui cohabitent parfois, nous renvoyant à l’importance essentielle que l’artiste accordait aux matériaux et à la conquête de nouvelles techniques. Allant glaner aux puces, chez les brocanteurs ou dans les « casses » où il se laisse fasciner par les compresseurs, César joue des formes, fait matière à partir de rebuts, d’objets de la vie quotidienne, fait sculpture, l’exprimant dans une perpétuelle mutation.
Les fers soudés
lui permettent en utilisant la soudure à l’arc de travailler avec souplesse, de cisailler, écraser en utilisant boulons, clous, vis…. De la ferraille naissent des animaux (poules, chauves souris) et déjà une série de grands panneaux reliefs avec des morceaux froissés (ailes et plaques de voitures) annonce les compressions et son goût de la polychromie.
Les compressions
César se saisit de ces voitures compressées de façon cubique dans les « casses » les considérant comme sculptures à part entière puis les travaille, en formes, matières, couleurs en choisissant certains éléments et le degré de compression.

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Henri Vigana : l’hommage de la maison martiniquaise de la photographie

17 mars 2018 Tropiques -Atrium

9h45 :  Accueil

10 h : Ouverture

Présentation de la journée par Jean Marie-Louise, Président de la Maison Martiniquaise de la Photographie

10 h 05 : Jean Marie-Louise et Tony Marty Présentation à deux voix de la biographie d’Henri VIGANA

Echanges

10 h 45 : Victor Permal « Henri Vigana, son regard sur la “réalité“ et ses interrogations sur le “ réel martinique“ »

Echanges

11 h 25 : Danielle Valdor et Philippe Bourgade Témoignages

Echanges

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Françoise Lévy, le fil et la terre

Médiathèque du Lamentin Martinique du 9 au 29 mars 2018

— Par Michèle Arretche —

Petit à petit, sans bruit, depuis les hauteurs du Morne Serpent, Françoise Lévy trace son chemin.
Sous le double héritage des tisserands de Mazamet et des ateliers du Sermac elle nous propose sa toute nouvelle série, de terre noire et de tissage mêlés, métissés !
Des œuvres murales et des sculptures brisent les codes, certaines œuvres murales sont des céramiques, certaines sculptures sont des tissages, ou les deux à la fois consciencieusement reliés, noués, brodés, crochetés ensemble.

La pièce maîtresse de cette exposition intitulée « L’arbre » (95 x 70 cm) est un assemblage de tissages sur lequel un fil blanc et un fil noir (tiens !) servent de pinceau et décrivent des cercles, des spirales, tout un labyrinthe de racines enfouies qui donne naissance à l’arbre avec son tronc généreux et ses fines ramifications. Une œuvre très personnelle aux effluves japonisantes. D’autres réalisations sur papier et tissu dialoguent avec cet arbre potomitan et créent une harmonie plastique à l’ensemble.

Toute l’exposition est construite autour de l’arbre – L’arbre qui marche dans ma tête – « l’arbre, la forêt m’ont mis en relation avec un monde qui change sans arrêt, un monde poétique, imaginaire qui me permet de donner libre cours à l’inspiration, l’intuition et d’ouvrir une porte sur l’intime », dit l’artiste.

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À la Fondation Clément : « AFRIQUES, artistes d’hier et d’aujourd’hui »

— Par Janine Bailly —

Les expositions organisées par la Fondation Clément, dans le cadre de l’habitation éponyme, offrent pour la Martinique un réel intérêt, qu’elles nous plongent au sein de l’univers caribéen, ou qu’elles nous apportent des nouvelles de l’au-delà des mers. La dernière en date, conçue en collaboration avec la Fondation Dapper, sera visible jusqu’au 6 mai 2018. Intitulée AFRIQUES, artistes d’hier et d’aujourd’hui, cette présentation des Arts anciens et de l’Art contemporain, qui occupe de belle et judicieuse façon toutes les salles du musée, du masque le plus traditionnel à la toile la plus novatrice, ne déroge pas à la règle. Et le catalogue de l’exposition, qui a pour préface un texte de Patrick Chamoiseau, Rencontres avec l’Afrique – De l’Absolu à la Trace, est aussi un superbe ouvrage, qui combine reproductions de qualité et analyses pertinentes.

Dans ses pages culturelles, la revue Télérama consacre à cet événement un article dont je donne l’introduction, empruntée à Suzanne Césaire dans la revue Tropiques : « L’Afrique ne signifie pas seulement pour nous élargissement vers l’ailleurs, mais aussi approfondissement de nous-mêmes », et la conclusion de la journaliste Yasmine Youssi : « Dans cette terre de France antillaise, si éloignée du Ministère de la Culture, où l’art semble être le cadet des soucis des représentants de la République tant est criante l’absence d’un musée (public) digne de ce nom, l’exposition (gratuite) de la Fondation (privée) Clément est magnifique.

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L’Afrique du Sud dans l’objectif de David Goldblatt

21 février – 13 mai 2018 au Centre Pompidou

Le Centre Pompidou consacre, pour la première fois en France, une rétrospective de grande ampleur au photographe sud-africain David Goldblatt.
L’exposition offre une traversée de l’ensemble de la production du photographe (né en 1930) et présente plus de deux cents photographies, une centaine de documents inédits – issus des
archives de l’artiste -, des essais de jeunesse (comme les premières photographies qu’il prend dans les mines de Randfontein), jusqu’aux images les plus récentes.
Sept films, spécialement produits par le Centre Pompidou pour l’événement, sont diffusés au fil des sections du parcours de l’exposition. David Goldblatt y commente ses photographies et invite les visiteurs à plonger dans son oeuvre fascinant, qui apprend à regarder avec un oeil conscient et analytique.
Depuis les années 1960, David Goldblatt parcourt son pays natal, l’Afrique du Sud. à travers ses photographies, il raconte son histoire, sa géographie, et ses habitants. Ses images examinent
scrupuleusement l’histoire complexe de ce pays où il fut témoin de la mise en place de l’Apartheid, de son développement, puis de sa chute.

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« Mali Twist » : hommage à Malick Sidibé, talentueux portraitiste malien

En 1995, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présentait la première exposition monographique du photographe malien Malick Sidibé hors du continent africain. Un an après la disparition de l’artiste le 14 avril 2016, elle lui rend hommage avec Mali Twist, une grande exposition rétrospective accompagnée d’un ouvrage, conçus et dirigés par André Magnin en collaboration avec Brigitte Ollier.

À côté d’œuvres iconiques, l’exposition propose pour la première fois un vaste ensemble de photographies vintage et de portraits inédits d’une beauté intemporelle. Véritable plongée dans la vie de « l’œil de Bamako », ces clichés exceptionnels en noir et blanc révèlent comment Malick Sidibé a su saisir, dès le début des années 1960, la vitalité de la jeunesse bamakoise.

L’exposition souligne également la diversité des portraits que Malick Sidibé réalisait dans son studio. Jeunes vêtus à la dernière mode, trio sur une moto, enfants déguisés pour le carnaval, femmes d’une parfaite distinction, adolescents radieux, c’est toute la société de Bamako que l’on voit sur les portraits rassemblés pour l’exposition. En les faisant poser devant un fond neutre ou un rideau à rayures, en les photographiant le plus souvent debout, seul ou à plusieurs, parfois en gros plan, Malick Sidibé compose pour chacun de ses modèles un double sur papier, authentique et spontané.

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Visite des conservateurs du Musée Van Gogh d’Amsterdam

Du 13 au 17 février 2018 pour un projet d’exposition sur Gauguin et la Martinique

Le musée Van Gogh d’Amsterdam, consacré à l’œuvre du peintre hollandais Vincent Van Gogh, possède des tableaux martiniquais des peintres Paul Gauguin et Charles Laval. Ce prestigieux musée a programmé pour octobre 2018 une exposition qui mettra en valeur le séjour de Gauguin et Laval à la Martinique en 1887.

C’est un évènement exceptionnel qui fera connaître internationalement la Martinique et son patrimoine puisqu’il s’agit de la première exposition consacrée uniquement aux œuvres martiniquaises des deux peintres.

Dans cette optique, Maite van Dijk, conservatrice du département peintures, et Joost Van der Hoven, assistant de conservation, au musée Van Gogh ont souhaité visiter notre île et s’imprégner des différents lieux parcourus ou peints par Gauguin en Martinique.

L’Association Martiniquaise Paul Gauguin est honorée de les recevoir, entre le 13 et le 17 février 2018, au Centre d’Interprétation Paul Gauguin et de les accompagner sur les traces du grand peintre.

Ils seront accueillis également par les Archives de Martinique, le Musée d’histoire et d’ethnographie, le Comité Martiniquais du Tourisme et CAP Nord Martinique.

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Adélaïde Corinus à la B.U.

Du 15 au 26 janvier 2018

Dans le hall de la bibliothèque universitaire

Calebasse, collage, peinture, totems, arts de la table… Adélaïde Corinus articule sa pratique créatrice autour de ces divers matériaux et techniques ; elle présente ainsi son travail : « La capacité de réutiliser, recycler et malaxer la matière et les matériaux, c’est transformer l’utile, le commun en pièce unique et artistique. Une feuille, un fruit, un bout de papier : détourner pour métamorphoser ! « 

Porteuse de mémoire, miroir du patrimoine, lien tissé entre hier et aujourd’hui, cette démarche artistique se veut aussi un éclairage singulier sur l’histoire de nos territoires, plongeant jusqu’à leurs profondeurs amérindiennes, comme en témoigne l’utilisation du mot Kwi dans le titre de l’exposition, et à propos duquel le site Potomintan précise : « Nous disons kwi en créole. Les Amerindiens connaissaient la calebasse avant l’arrivée des euro-afros-indo. Autres exemples de mots créoles ayant pour origine les langues amérindiennes: jurumu qui est devenu giraumon. Kwi est l’ustensile en calebasse »…Entre 2016 et 2017, A. Corinus a exposé à Paris, au Havre, à Fort-de-France, à Schoelcher et au Lamentin.

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« Afriques » à la Fondation Clément

21 janvier – 6 mai 2018

La Fondation Clément s’associe à la Fondation Dapper pour ouvrir ses portes à l’exceptionnelle créativité d’artistes qui, hier comme aujourd’hui, témoignent de la richesse d’une Afrique plurielle. Jamais la Martinique, ni même plus largement la Caraïbe, n’ont auparavant accueilli une manifestation de ce type et de cette envergure.
L’Afrique : un continent composé de cinquante-quatre pays avec des milliers de langues et de cultures. Certaines d’entre elles ont traversé l’Atlantique avec les esclaves, se sont enracinées puis transformées dans les Amériques et la Caraïbe. C’est dire que l’Afrique est à la fois proche et lointaine pour ceux qui portent en eux une partie de son héritage. Les oeuvres d’arts anciens entrent en résonance avec ce lieu patrimonial que constitue l’espace de la Fondation Clément. Une figure de reliquaire fang (Gabon), un bâton de danse en l’honneur du dieu Shango (Nigeria), un objet « consacré » du Congo, une statuette de Côte d’Ivoire incarnant un conjoint mystique évoquent des pratiques qui dans les Antilles touchent au plus profond de l’intimité des individus·
La sélection de près d’une centaine de pièces majeures appartenant aux collections de la Fondation Dapper a été effectuée le plus largement possible pour donner à voir un vaste répertoire de styles représentatifs de grandes cultures des sociétés de l’Afrique subsaharienne.

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Nwel Art : Expo/vente d’artistes et d’artisans d’Art

15,16 décembre 2017 de 9h à 22h  & 17 décembre 2017 de 9h à 19h 

Rue Garnier Pages – 97212  Fort-de-France
 
En partenariat avec le GAAM et la Ville de Fort-de-France,
la Maison d’artistes « Un Oeuf » vous invite à rencontrer une douzaine d’exposants ce week-end prochain. 
 
Marché d’Art et artisans d’Art :
Stylistes, bijoutiers, artistes peintre, dessinateurs, sculpteurs… tous les arts y seront représentés.
 
Exposition :
« It’s a WOman’s world » / par « Drey »
Visible tous les jours – 1er étage de la Maison d’artistes
 
Atelier artistique pour les enfants par Drey :
Vendredi, samedi, dimanche de 10h à 12h et de 14 à 18h
 
Scène Ouverte musicale : « Omelette – Boeuf – Carotte »
Vendredi à partir de 19h à Un Oeuf/Maison d’artistes
 
Les exposants : Samuel Goddard, Marie-Hélène Hammann, Lucas Vallerie, Joe Théotiste, Solange Alin, François Alain, Claude Jean-Joseph, Aurélie Arnaud, Cécile Cabit, Waibbi Collection, Mickaëlle Chenard, Mickaëlle Merlin, Mickaëlle Loredon, Abishag Voundi.
 
En +
Bar Associatif
Restauration avec les restaurants partenaires : Le Vieux Foyal et Djol Dou
 

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