— Par Le Palima dans Ki nov ? —
Le camp de Balata est devenu la nouvelle décharge de la municipalité. Des dépôts sauvages de déchets encombrants, métaux, gravats provenant des différents chantiers de la ville sont entreposés vaille que vaille et poussés à coups de bulldozer dans la ravine. Une telle désinvolture est criminelle. Quand on bloque le passage de l’eau dans la ravine « Mélin » on met en danger la vie des habitants des quartiers en contrebas. (Inondations et éboulements)
Ce n’est pas la première fois,c’est permanent.Les habitants sont exaspérés. Ils ne veulent plus subir, mais agir pour la propreté du site.
Trop c’est trop « nou bon épi sa » !!!!!
Le camp ne cesse d’être dégradé, pollué, c’est le délabrement total Trop c’est trop « nou bon nou bon »
Le parcours de santé Aimé Césaire inauguré en grande pompe le 15 juin 2013 est totalement détruit.
Ne devrions-nous pas changer le nom du parcours d’Aimé Césaire en : Parcours d’une décharge dans la ville Capitale.
De plus un parc à cochon a été construit sur le même site à côté de la réserve d’eau potable desservant les quartiers environnants.
Le terrain de foot inutilisable, malgré tout, des jeunes sportifs jouent sur un terrain dégradé par le manque d’entretien de la pelouse.
Les habitants de Balata, les usagers, les sportifs méritent du respect car ce sont des personnes, des citoyens à part entière et non des citoyens à part.
Nous exigeons que notre camp de Balata nous soit rendu, car nous aimons notre coin de verdure et paix.
Nous désirons qu’il redevienne un espace agréable, propre, accessible en toutes circonstances, pas seulement lors des événements festifs comme le Grand Raid.
Nous exigeons un environnement sain est-ce trop demander ?
Que fait le maire de la Ville Capitale ?
Fok tiré sa la
Nou péké kité sa pasé ! Nou ke chanjé sa
Pour le Palima
ML Delor