« Black Dog », un film de Guan Hu

À Madiana, en mars, dimanche 16 à 19h, mardi 18 à 14h, jeudi 20 à 19h

Réalisé par Guan Hu (La Brigade des 800) et récompensé du Prix Un Certain Regard à la dernière édition du Festival de Cannes.

Synopsis :
Lang revient dans sa ville natale aux portes du désert de Gobi. Alors qu’il travaille pour la patrouille locale chargée de débarrasser la ville des chiens errants, il se lie d’amitié avec l’un d’entre eux. Une rencontre qui va marquer un nouveau départ pour ces deux âmes solitaires.

La presse en parle :
Madinin’Art par la Rédaction
Black Dog, réalisé par Guan Hu (à qui l’on doit La Brigade des 800), est un film captivant qui a remporté le Prix Un Certain Regard lors de la dernière édition du Festival de Cannes. Dans ce film, l’artiste dépeint une atmosphère à la fois poétique et sauvage, où se rencontrent l’isolement, le mystère et une beauté sobre.

Au cœur de l’intrigue, le personnage de Lang, interprété avec subtilité par Eddie Peng (Are You Lonesome Tonight ?), se dévoile comme un être mutique et solitaire, tout comme ce chien noir énigmatique qui semble être un reflet de son propre isolement. Le mystère qui entoure les origines des deux protagonistes devient un élément central de l’œuvre. Le réalisateur explique que ce choix scénaristique repose sur l’idée qu’il est souvent plus fascinant de laisser la place à la spéculation plutôt que d’expliquer minutieusement les événements. « Il est souvent difficile de trouver en quelques mots seulement la véritable réponse aux événements. En revanche, la spéculation est bien plus intrigante. Expliquer les causes et les conséquences de ce qui s’est passé serait mettre en scène un drame, une tragédie, et non la vraie vie », confie Guan Hu.

Avec une mise en scène minimaliste mais poignante, Black Dog invite à la réflexion, explorant la nature complexe de l’existence humaine et des liens invisibles qui lient les êtres, dans une ambiance qui oscille entre le réel et le surnaturel. Ce film est une plongée dans une réalité imprégnée de mystère, où les silences en disent souvent plus que les mots.

Abus de Ciné par Olivier Bachelard
L’envoûtante et dépaysante histoire d’un étonnant duo de parias.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
C’est ce contraste entre la dureté de la peinture de cette Chine contemporaine, mise en scène avec un mélange étonnant de beauté graphique et de raideur formelle, symbolisée par le mutisme presque leonien du personnage principal, et la profonde douceur qu’elle dissimule qui rend le film si bouleversant.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Black Dog saisit par sa foudroyante vision. La caméra de Weizhe Gao parcourt et embrasse la grandeur du vide et la densité du silence.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
D’une grande force dramaturgique, rappelant par instants l’étrange et saisissante imagerie canine de White God (2014) de Kornél Mundruczó.

Positif par Nicolas Geneix
Dès sa stupéfiante première séquence, le récit nous agrippe pour ne plus nous lâcher, porté par le charisme de son acteur principal Eddie Peng, flanqué d’un lévrier noir tout aussi mémorable.

Sud Ouest par Julien Rousset
Cette fable a du style, beaucoup, et du chien. Lang et son ami lévrier fuient à travers des steppes fantomatiques, où végètent un cirque et un zoo à l’abandon. Un monde à l’agonie, où les animaux semblent prendre le dessus. Conte ou prémonition ?

Voici par Daniel Bois
Une bouleversante histoire de rédemption et d’amitié.

Cahiers du Cinéma par Thierry Méranger
Black Dog impressionne dès son premier plan, qui transforme la beauté désolée du désert de Gobi en un terrain de jeu cinématographique sans pareil.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
Hanté par le deuil, la culpabilité et l’envie de tourner la page, « BLACK DOG » crée de pures images de cinéma, vibrantes, marquantes, évocatrices, comme autant de pansements sur les plaies du monde et de ses personnages.

Femme Actuelle par La Rédaction
Des images fortes, lunaires, d’une beauté peu ordinaire.

L’Humanité par Vincent Ostria
Ambiance de fin du monde pour ce film noir de Hu Guan, dont la mise en scène joue de façon virtuose avec le décor et le cadre.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Ce western crépusculaire (les canidés sauvages tiennent lieu de cerbères d’Hadès) dénonce les mutations économiques tragiques et la perte des idéologies collectivistes. Une claque.