À partir du vendredi 6 octobre à Madiana
Par Léa Domenach, Clémence Dargent
Avec Catherine Deneuve, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz
4 octobre 2023 en salle / 1h 32min / Comédie
De Léa Domenach
Synopsis :
Après sa victoire à l’élection présidentielle de 1995, Jacques Chirac arrive au palais de l’Élysée avec sa femme, Bernadette. Cette dernière souhaite alors avoir enfin la place qu’elle pense mériter, après être restée en permanence dans l’ombre de son mari. Cataloguée comme ringarde et dépassée, Bernadette va alors prendre les choses en main pour devenir une personnalité médiatique importante.
La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Catherine Deneuve est tordante dans le rôle-titre face à un Michel Vuillermoz à son meilleur.
Bande à part par Olivier Pélisson
Comédie savoureuse, le premier long-métrage de Léa Domenach est le croisement réussi entre un biopic décalé et un portrait de femme qui s’affirme. Avec une Catherine Deneuve aux petits oignons et une joyeuse troupe à l’unisson.
L’Obs par Jérôme Garcin
Dans le rôle de la rebelle pète-sec en tailleur fashion et de la dame convenable inconvenante, Catherine Deneuve est formidable.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
D’une grande intégrité artistique, politique et intellectuelle, Léa Domenach, dont c’est le premier long-métrage, s’amuse, simplifie, grossit le trait, mais toujours avec respect, le souci d’une fantaisie sur le réel irrévérencieuse et décalée. Effleure sa tendresse pour Bernadette, qui est très chouette.
Le Figaro par É.N.
Dialogues aux petits oignons (« - C’est important, la fidélité. »« - Première nouvelle. »), Catherine Deneuve impeccable, comme si elle avait attendu ce rôle depuis toujours. Bernadette ? Parfait, on vous dit.
Télé 2 semaines par Mathilde Aubry
Entre fiction et réalité, cette comédie savoureuse fait de Bernadette Chirac une icône nineties. Un retour en grâce porté par la prestance de Catherine Deneuve mais qui frôle l’overdose pop.
Télé Loisirs par Mathilde Aubry
Un retour en grâce sur le mode de la fable satirique mais tendre, qui ose dynamiter la vie d’une femme pas moins politique que son mari. Le tout en musique et en couleurs, porté par des dialogues ciselés et la prestance impériale de Catherine Deneuve.
CinemaTeaser par Alex Masson
Derrière la réhabilitation attendrie d’une première dame, Bernadette brocarde joliment la politique au masculin.
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Léa Domenach insuffle une belle énergie à son sujet, avec force humour, dans la lignée d’un Quai d’Orsay élyséen et féminin.
La Croix par Alice Le Dréau
Grâce à ce mélange de farce et de tendresse, et même si tous les gags ne sont pas égaux, la comédie fait mouche. Votez Bernadette.
Première par Thomas Baurez
Cette trajectoire masochiste et rebelle est un parfait alliage pour la comédie (la bande-annonce ne ment pas) Catherine Deneuve, aux petits oignons, se régale dans ce jeu de quilles en circuit fermé où paradoxalement la caricature déleste le réel de son masque.
Télérama par Hélène Marzolf
La satire reste inoffensive, et son charme ténu repose en grande partie sur les numéros d’acteurs : Catherine Deneuve, drôle sans chercher le mimétisme, Michel Vuillermoz grandiose en Chichi macho un peu caricatural, pas très loin de sa marionnette des Guignols.
Le Monde par J. Ma.
Le film, en dépit d’un casting très alléchant, a toutefois beaucoup de mal à s’émanciper d’une légende chiraquienne déjà écrite, et qu’il faudrait un autre ressort que l’humour mimétique pour revigorer.
Le Parisien par La Rédaction
Sur le fond, Bernadette brosse le portrait d’une première dame humiliée, cocue, indésirable. À un moment, on se dit que la comédie va nous raconter « la revanche d’une blonde ». Mais il ne parvient pas à nous convaincre que la « blonde » s’est vengée. Et ce film, bien que sympathique, ne lui rend pas vraiment justice.
Les Fiches du Cinéma par Thomas Fouet
Molle comédie qui se voudrait à la fois apolitique et féministe, « Bernadette » ne brille que par Deneuve – la seule et unique Première Dame de France.
Les Inrockuptibles par Jean-Marc Lalanne
Barbie, Bernadette : la construction scénaristique est la même, l’enrobage visuel n’est pas très éloigné (coulis chromatique pimpant et vocabulaire pubard) et la visée politique est la même : racheter au féminisme washing n’importe quelle figure “iconisable” (quelle qu’en fût au préalable la teneur aliénante ou réactionnaire).
Libération par Camille Nevers
L’intérêt de cette pochade réalisée avec une imperturbable mollesse par Léa Domenach […] tient à ce qu’elle soit le rare spécimen de son époque : on tient le premier film officiellement macroniste.