17 mai 2017 à 21h sur France 2
Synopsis
Baisers cachés
La naissance d’une histoire d’amour entre deux lycéens dans la France de 2017 n’est pas toujours un chemin semé de roses. Démonstration avec Baisers cachés, téléfilm de France 2 diffusé à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie.
Nouveau au lycée, Nathan (Béranger Anceaux) est invité à une soirée. Son attirance pour un autre garçon se conclut par un baiser furtif dans le jardin du pavillon qui accueille la fête. À leur insu, ils sont photographiés. L’image circule dès le lendemain sur les portables, alimentant les conversations peu amènes. Nathan est la cible d’un véritable déluge d’homophobie. Quand les insultes tournent à la rixe, les profs blâment la victime et l’administration se défile. Chaque exemple pourrait être vraisemblable – y compris la prof lesbienne honteuse (Catherine Jacob) qui reproche au garçon son manque de discrétion – mais leur accumulation évoque une ambiance de village catholique bavarois au XVe siècle plus que la France contemporaine.
Après une première demi-heure soumise à ce régime, le scénario se focalise heureusement sur le terrain familial. Le père de Nathan, joué par l’excellent Patrick Timsit, flic et veuf, entretient les meilleures relations avec son fils et attend, en particulier, de voir apparaître à la maison les premières conquêtes féminines de son rejeton. Tout s’effondre avec la découverte de l’homosexualité de Nathan, vécue comme une trahison.
En assumant sa différence avec un courage très viril, Nathan regagne l’estime et le soutien de son père. Il en va tout autrement du côté de son ami d’un soir, Louis (Jules Houplain), rejeté par son père (Bruno Putzulu) et, dans un premier temps, par sa mère, soumise à un chef de famille tout puissant. Louis va traverser de lourdes épreuves avant de surmonter sa honte.
Cette fiction touchante de France 2 aurait gagné à économiser sur les manifestations d’homophobie. On verra, autour de Julian Bugier, ce qu’auront à en dire les invités du débat, organisé après Baisers cachés, à l’occasion de la Journée mondiale de l’homophobie.
Source :Programme Tv . net