— Par Fabrice Savel avec AFP —
B.B. King était l’une des dernières légendes vivantes du blues des origines, musique qu’il jouait depuis la fin des années 40 et qu’il a continué de défendre sur scène jusqu’à sa mort, muni de sa fidèle Gibson surnommée « Lucille ».
Le guitariste américain B.B. King, légende du blues qui a inspiré de nombreux musiciens, s’est éteint à l’âge de 89 ans. B.B. King avait été hospitalisé au début du mois à Las Vegas à la suite de problèmes de déshydratation, selon sa fille Patty King. D’après les médias américains, « le roi du blues » est décédé jeudi soir à Las Vegas. B.B. King, de son vrai nom Riley B. King, était considéré comme l’un des plus grands guitaristes de tous les temps. Avec plus de 50 albums à son actif, il est notamment célèbre pour des tubes devenus des classiques comme « Three O’Clock Blues », « The Thrill has Gone » ou « Rock me baby ».
Depuis quelques mois, il souffrait de graves problèmes de santé récemment. Diabétique, il avait été pris d’un malaise en octobre pendant un concert pour cause d’épuisement et de déshydratation, ce qui avait entraîné l’annulation du reste de sa tournée.
Avec plus de 50 albums à son actif, il est notamment célèbre pour des tubes devenus des classiques comme « Three O’Clock Blues », « The Thrill has Gone » ou « Rock me baby ». Depuis quelques mois, il souffrait de graves problèmes de santé récemment. Diabétique, il avait été pris d’un malaise en octobre pendant un concert pour cause d’épuisement et de déshydratation, ce qui avait entraîné l’annulation du reste de sa tournée.
Par son sens du spectacle, les plus de 300 concerts annuels qu’ils a donnés pendant des décennies et son art du solo de guitare, il est peut-être le bluesman qui a eu le plus d’influence sur le rock. Une référence pour Eric Clapton, il avait aussi accompagné sur la route les Rolling Stones en 1969 puis U2 vingt ans plus tard, réussissant à transmettre le blues à toutes les générations.
L’enfance de Riley Ben King, né le 16 septembre 1925 à Itta Bena, près d’Indianola (Mississipi), ressemble à celle de milliers d’enfants noirs, travailleurs agricoles dans les grandes plantations de coton du « mid south » ségrégationniste. Mais le jeune King, orphelin, a la chance à l’adolescence d’être pris sous l’aile protectrice de Bukka White, son cousin. Ce guitariste aveugle possédant une sérieuse réputation dans la région, va jouer un rôle essentiel dans son éducation musicale: il l’initie à la guitare et lui fait découvrir la grande ville, Memphis, où il réside à partir de 1947. Le futur B.B. King y côtoie Sonny Boy Williamson (Rice Miller), Robert Lockwood Jr, Bobby « Blue » Bland, se produit régulièrement à Beale Street – où il a ensuite possédé un club à son nom -, le « Broadway » de la musique noire aux Etats-Unis. Sa carrière prend un nouveau tour en 1949 lorsqu’il est embauché comme DJ dans une radio et y gagne son surnom « Blues Boy » (B.B.)….
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