Roland Sabra

100 féminicides depuis le début de l’année, mais que signifie ce mot?

Le collectif 8 Mars Martinique recueillait hier ( 31 mars) des témoignages de violences faites aux femmes qui seront retranscrits dans un livre blanc remis aux parlementaires de l’île et destiné au Grenelle de l’environnement qui débutera le Mardi 3 septembre à l’Hôtel Matignon à Paris. Il a été fait état, entre autres, des difficultés que les femmes violentées ont à porter plainte auprès des autorités de police.

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100 féminicides depuis le début de l’année, mais que signifie ce mot?— Par Aude Le Gentil —

100 femmes auraient été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon depuis le début de l’année en France. Un fléau qualifié par les spécialistes de « féminicide ». Jusque-là réservé aux cercles universitaires et militants, le terme commence à intégrer le vocabulaire courant.
Pancarte lors d’une manifestation contre les violences faites aux femmes .
Pancarte lors d’une manifestation contre les violences faites aux femmes . (Sipa)
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Depuis le 1er janvier 2019, 100 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, selon le décompte provisoire tenu par le collectif « Féminicides par compagnon ou ex ».

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Henri Peña-Ruiz: «La critique d’une religion, quelle qu’elle soit, n’est pas un délit»

— Par Paul Sugy —

Accusé de racisme sur les réseaux sociaux, le philosophe Henri Peña-Ruiz s’explique à la suite de ses propos controversés sur l’islamophobie lors d’une conférence devant les militants de la France insoumise.

Henri Peña-Ruiz est philosophe et écrivain. Son Dictionnaire amoureux de la laïcité (Plon, 2014) a reçu le Prix national de la laïcité en 2014.

 Vous avez donné vendredi dernier une conférence sur la laïcité, lors de l’université d’été de la France insoumise. Une citation tronquée de vous a ensuite fait du bruit sur les réseaux sociaux: vous auriez déclaré «on a le droit d’être islamophobe». Comment avez-vous vécu cette polémique?

Henri PENA-RUIZ.- J’ai été très affecté par cette polémique: se faire insulter et traiter de «raciste» sur les réseaux sociaux est extrêmement pénible. Cela me touche d’autant plus que le combat contre le racisme a toujours été l’un de mes engagements fondamentaux: j’ai d’ailleurs milité au MRAP, que j’ai quitté par la suite lorsque Mouloud Aounit (ancien président du MRAP, ndlr) a établi une confusion, justement, entre le rejet des religions et le rejet des personnes en raison de leur religion.

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Le tout du monde de Banksy en cent œuvres

— Par Christophe Deroubaix —

L’espace Drouot-Lafayette, à Paris, consacre une « exposition immersive » au pape du street art, toujours anonyme et toujours subversif.

Vous cherchez Banksy ? À vrai dire, tout le monde cherche Banksy. Retrouvez-le à l’espace Drouot-Lafayette, à Paris. Enfin, pas l’artiste directement, mais ses œuvres. Ce qui est l’essentiel. De Banksy, on sait qu’il est né à Bristol au milieu des années 1970, qu’il déploie des trésors d’inventivité pour préserver son anonymat, qu’il compte cinq millions d’abonnés sur sa page Instagram et qu’à l’instar d’Ernest Pignon-Ernest, il a choisi la rue – l’espace public par excellence – pour partager ses œuvres, empreintes d’une philosophie antisystème et d’une poésie libertaire. Bref, Banksy, ce sont ses œuvres qui en parlent le mieux. Une centaine d’entre elles sont présentées dans ce nouveau lieu dédié à l’art contemporain. Une bonne moitié, originales, provient de collections privées, tandis qu’on doit les autres fresques à des reconstitutions sur place par une dizaine de street artistes du monde entier. Titre de l’exposition : « Le monde de Banksy : une expérience immersive ».

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L’émergence probable d’un nouveau concept de développement exogène pour la Guadeloupe et la Martinique.

— Par Jean-Marie Nol —
Nonobstant le déni de réalité de certains esprits chagrins nostalgiques d’un passé révolu, nous sommes désormais confrontés, encore et plus que jamais à une crise systémique , structurelle et durable de l’agriculture en Guadeloupe et Martinique . La canne à sucre et la banane, les deux productions des îles, sont en crise. Quant aux cultures fruitières et maraîchères, elles ne parviennent pas à couvrir les besoins des 390 000 Guadeloupéens. Chaque année, l’île doit importer environ 16 000 tonnes de fruits et de légumes. En Martinique, le déficit de production est encore supérieur en matière de fruits et légumes. Il faut noter un déclin progressif de l’activité agricole devant la très rude concurrence des pays d’Amérique latine et d’Afrique, et ce à cause du faible coût de leur main d’œuvre. Les cultures vivrières sont quasiment inexistantes. Cette dernière spéculation agricole n’est d’ailleurs plus l’apanage des guadeloupéens, quand on sait que 90 % de la production agricole et de la commercialisation des fruits et légumes en Guadeloupe est actuellement concentré entre les mains des haïtiens. Et on parle de développement endogène mais posons nous la question au profit de qui ?…..

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Disparition des abeilles : une coupable impuissance

Éditorial du « Monde ». En renonçant à la mise à jour des principes d’évaluation des risques des pesticides, la Commission européenne participe à la dégradation dramatique de l’environnement mais aussi à la démonétisation de la parole politique.

Depuis un quart de siècle, en France et ailleurs, les apiculteurs alertent la société et les pouvoirs publics sur l’état dégradé de l’environnement et son impact sur la crise que traverse la filière apicole, minée par des mortalités anormales d’abeilles. A ces alertes succèdent depuis quelques années celles de biologistes de la conservation, qui notent le déclin abrupt, particulièrement marqué depuis les années 1990, de l’abondance et de la diversité des insectes et des invertébrés dans les campagnes d’Europe occidentale.

Lire aussi : Disparition des abeilles : comment l’Europe a renoncé à enrayer leur déclin

Cet effondrement n’a rien d’anecdotique. Il menace à terme le maintien de certaines activités agricoles et fragilise toute la chaîne alimentaire des écosystèmes terrestres. Déjà, en mars 2018, le CNRS et le Muséum national d’histoire naturelle avaient provoqué un émoi national en annonçant que 30 % des populations d’oiseaux des champs avaient disparu, en France, en à peine quinze ans.

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« Late Night », un film de Nisha Ganatra

Dimanche 1er septembre 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

De Nisha Ganatra
Avec Emma Thompson, Mindy Kaling, John Lithgow plus
Genre Comédie (1h 43min)
Nationalité Américain

Synopsis :
Une célèbre présentatrice de « late show » sur le déclin est contrainte d’embaucher une femme d’origine indienne, Molly, au sein de son équipe d’auteurs.
Ces deux femmes que tout oppose, leur culture et leur génération, vont faire des étincelles et revitaliser l’émission.

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Emma Thompson poursuit une filmographie riche en contrastes et combat pour les causes qui lui semblent justes comme le féminisme. Son duo avec Mindy Kaling dans Late Night fait rire en prouvant que la noblesse n’est pas incompatible avec l’autodérision.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Entre le sitcom et l’émission de télévision, voilà une comédie charmante et dynamique, qui, non seulement met à l’honneur le talent de comédienne d’Emma Thompson, mais en plus se moque de toute une certaine Amérique.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
On aime cette gentille satire d’un milieu difficile, voire cruel, où la jeune Mindy Kaling apporte quelque chose de vraiment rafraîchissant.

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En Guadeloupe, Romario, 21 ans, est rentré dans le rang

Originaire de Pointe-à-Pitre, le bachelier est entré au régiment service militaire adapté (RSMA) de Guadeloupe pour éviter la « dégringolade ». Il y a dix-huit mois, il a décroché un CDI dans une distillerie.
Il fait 34 degrés Celsius et le taux d’humidité de l’air approche les 100 % près d’une plage de Basse-terre (Guadeloupe). Romario saute de son fourgon de livraison et rejoint, guilleret, le bureau de son patron. Dix-huit mois qu’il tient son premier Graal : un contrat à durée indéterminée. Pas question de succomber à la tentation de la sieste.

Sourire accroché aux lèvres, boucles dorées grosses comme des billes aux oreilles, chaîne du même métal au cou et montre scintillante au poignet, un pas faussement nonchalant. Ce midi, le jeune homme est le premier livreur de la distillerie Longueteau à terminer sa tournée. Le petit gars de Pointe-à-Pitre chambre un peu ses collègues moins diligents. Puis, brutalement, se fige, menton levé, regard dardé sur la ligne d’horizon ; sa main gauche frappe sa cuisse. Sans une injonction, Romario est au garde-à-vous. Passait par là le commandant Joffredo, officier supérieur du régiment du service militaire adapté (RSMA) de Guadeloupe.

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« Continuum » : Michèle Arretche expose

Du 5 au 28 septembre 2019,  au Vin l’Art et Vous.

– Lieu : Le Vin l’Art et Vous, ZI Cocotte Canal 97224 DUCOS
« Le travail de Michèle Arretche montre souvent des paysages, réels ou oniriques, déserts ou habités, lyriques ou poétiques, figuratifs ou totalement abstraits. Comment expliquer ce double langage?
La notion de diglossie ou plutôt de CONTINUUM linguistique, c’est à dire un ensemble d’éléments entre lesquels le passage est continu, paraît la plus apte à expliquer cette démarche.

Chaque écriture emprunte à l’autre des composants, des techniques, puis des interférences se produisent au contact, rendant difficile l’attribution d’une frontière entre les deux langages plastiques mais permettant au mieux, dans l’instant, l’émergence de l’émotion.

Cette nouvelle collection accentue le propos, toujours suggérant la vie dans ses pulsions, ses drames, ses forces telluriques. »

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Habdaphaï : des corps, du corps

Jusqu’au 16 octobre 2019. Fondation Clément, Cuverie et Salle Carrée.

— Par Roland Sabra —

A propos de l’installation  « Canal Trénelle/ Grosse Roche» Barbara Prézeau-Stephenson, la commissaire de l’exposition «  Mondes/Territoires » d’Habdaphaï visible jusqu’au 16 octobre 2019 à la fondation Clément, écrit dans le dossier de présentation « L’enfance constitue la clé de compréhension de cette installation. » Cette remarque pertinente peut s’étendre à l’ensemble de l’œuvre d’Habdaphaï. Déjà en 2006 dans une brochure consacrée à Rhinoloup, un personnage mi-homme mi animal, que l’artiste à peint et dépeint à l’infini on trouvait cette description «  Une corne : phallique, du désir de la vie, d’amour conquérante… Une bosse : celle de la curiosité, de l’enfance candide : on ne crée bien qu’avec l’enfance. » A l’approche de la soixantaine Habdaphaï préserve au plus précieux de son âme cet enfant que l’adulte assassine au matin des jours sombres de la bienséance éclairés de la pale lueur des nécessités et des convenances. Il est cet enfant qui regarde, qui aborde le monde dans une interrogation infinie, éternelle et qui offerte dans la gratuité  de l’acte qui la constitue invite le regardant au balancier de ses renoncements.

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Il faut pouvoir nommer ce qui est détestable

— par Aimé Charles-Nicolas —

Des voix se sont élevées en Martinique pour que soit débaptisée la rue Blénac à Fortde-France. Gouverneur Général de la Martinique, il a fourni des informations à Colbert pour la rédaction de la première version du code Noir.

Depuis que la polémique est née aux Etats-Unis à propos de la statue du général Lee, plusieurs personnalités, en France, ont demandé que le nom de Colbert, auteur du Code Noir, soit retiré de l’espace public. En particulier Louis-Georges Tin du CRAN l’a qualifié d’ »acteur de la légalisation de l’esclavage » et »coupable de crime contre l’humanité ».

Dans sa lettre ouverte au maire de Fort-de-France, M. Monlouis-Bonnaire a récemment cité de moi des propos qui plaideraient pour le changement de nom de la rue Blénac. Je suis gêné. S’agissant de « mots détestables », je veux préciser ma pensée. Je ne crois pas qu’il faille supprimer les mots détestables. Il y a certes des mots à contenu détestable mais nous avons besoin de désigner les contenus détestables. Le mot en lui-même ne saurait être détestable. Vouloir supprimer des « mots détestables » du vocabulaire serait irréaliste.

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Absence de « gène gay », influence du vécu… Une nouvelle étude se penche sur ce qui détermine l’orientation sexuelle

Comme être petit ou grand, ou plus ou moins intelligent, le fait d’aimer les hommes ou les femmes n’est pas défini par un seul gène, mais par de multiples régions du génome et, comme tout caractère humain complexe, par d’insaisissables facteurs non génétiques.

La génétique seule permet d’expliquer pourquoi vous avez les yeux marron ou bleus. Elle ne permet pas, en revanche, d’expliquer pourquoi vous êtes attirés par les hommes ou les femmes. Une étude d’une ampleur jusqu’alors inédite, réalisée par un groupe de chercheurs américains et européens, vient d’enterrer la théorie selon laquelle il existerait un « gène gay ». 

Publiée jeudi 29 août dans la prestigieuse revue Science (Pdf) et relayée par le Washington Post (lien en anglais, pour abonnés), cette étude affirme que l’orientation sexuelle est un caractère humain complexe, dans lequel sont impliqués de multiples régions du génome et d’insaisissables facteurs non génétiques.

Franceinfo décrypte les principaux points de ces travaux. 

Pas de « gène gay », mais la génétique joue un rôle parmi d’autres dans l’orientation sexuelle 

En 1993, le généticien américain Dean Hamer et son équipe publiaient dans la revue Science une étude qui allait biaiser, pendant plus de vingt ans, la perception par le grand public du rôle de la génétique dans le choix des partenaires sexuels.

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Réchauffement climatique: 280 millions de déplacés à prévoir avec la montée des eaux, selon le Giec

La Martinique pourrait perdre 5% de son territoire!

Avec l’augmentation de la fréquence des cyclones, de nombreuses mégapoles pourraient être frappées d’inondations chaque année à partir de 2050.

La hausse du niveau des océans pourrait faire 280 millions de déplacés, selon un rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ce document riche de 900 pages, qui sera officiellement dévoilé le 25 septembre à Mocnaco, est le quatrième rapport spécial de l’ONU publié en moins d’un an.

Lire aussi : Réchauffement climatique : Que seraient nos Outre-mer sous les eaux ?

Selon ce quatrième opus, qui compile les données scientifiques existantes et est vu comme une référence, la hausse du niveau des océans pourrait à terme déplacer 280 millions de personnes dans le monde. Et ce dans l’hypothèse optimiste où le réchauffement climatique serait limité à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

► La Terre n’a jamais connu un tel réchauffement climatique en 2.000 ans

D’après ce rapport, les calottes du Groenland et de l’Antarctique ont perdu plus de 400 milliards de tonnes de masse par an dans la décennie précédant 2015.

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Mondes/Territoires d’ Habdaphaï

30 août – 16 octobre 2019. Fondation Clément, Cuverie et Salle Carrée.

— Par Barbara Prézeau-Stephenson, commissaire de l’exposition —

Tel un poème sonore extrait d’un chant entier de Nicolas Guillén , l’oeuvre plastique d’Habdaphaï convoque les sensations. Pas n’importe lesquelles. La multitude d’expériences picturales, graphiques, les artefacts, les ready-made, installations, vidéos, performances, chorégraphies, qu’elles soient permanentes, vouées au marché de l’art ou éphémères, invoque une Caraïbe, univers de bruits, de sons, d’odeurs, imprégnée du « regard en arrière, un songe de l’enfance » que l’artiste pudique, souhaiterait « petit » et seulement « parfois ». Comme si toute la geste créatrice d’Habdaphaï pouvait être contenue, retenue, freinée, contrôlée par l’ordre social, la pensée cartésienne, la modernité fabriquée, imposée. Comme si l’horizon dans son immensité circulaire, déterminait l’échelle des rêves, de l’expérience, du vécu.
Parce que, l’oeuvre protéiforme d’Habdaphaï, échappe à toute doctrine, à toute velléité de fixation et par conséquent, à toute classification, ce caractère réfractaire à catégorisation, dérange les doctrinaires de l’art contemporain caribéen. De fait, il ne s’agit pas seulement d’un corpus inclassable fabriqué par un artiste libre et autodidacte, inscrit en faux vis-à-vis des institutions académiques.

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Retour sur le droit à la langue maternelle créole dans le système éducatif haïtien

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Est-il juste et équitable de faire le plaidoyer pour le droit à la langue maternelle créole dans le système éducatif haïtien ? Est-il cohérent de plaider à la fois pour le droit à la langue maternelle créole dans notre système éducatif et pour l’aménagement simultané, dans l’École haïtienne, de nos deux langues officielles, le créole et le français ?

Le débat d’idées sur la brûlante question de l’introduction du créole comme langue d’enseignement et langue enseignée ne date pas d’hier. En réalité il remonte aux années 1970-1980 avec la réforme Bernard de 1979 qui, pour la première fois dans l’histoire du pays, fixait les termes de l’introduction du créole, dans l’École haïtienne, comme langue d’enseignement et langue enseignée. La réforme Bernard n’a pas été menée à son terme et la plupart des observateurs ont noté qu’elle a été conduite avec des lacunes au plan didactique et qu’elle fut torpillée par les barons de la dictature duvaliériste.

Pour mieux situer le débat d’idées et se prémunir des ornières idéologiques, il importe de bien comprendre en quoi consiste le droit à la langue maternelle.

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Éthylotest antidémarrage : quel taux d’alcoolémie maximal ?

Le taux d’alcoolémie maximal autorisé pour les conducteurs soumis à l’utilisation d’un éthylotest antidémarrage (EAD) est uniformisé et fixé à 0,1 mg/l d’air expiré, par un décret paru au Journal officiel du 23 août 2019.

À partir du 1er octobre 2019, le taux d’alcool maximum autorisé sera de 0,1 mg/l d’air expiré (0,2 g/l de sang) pour tous les conducteurs dont le droit de conduire est restreint à l’utilisation d’un véhicule équipé d’un dispositif homologué d’EAD.

  À savoir :

L’EAD est un système d’analyse de l’air expulsé par le conducteur intégré au système électronique permettant le démarrage du véhicule. Il est proposé comme alternative au retrait de permis aux personnes ayant présenté une alcoolémie supérieure à 0,8 g/l.

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Rentrée scolaire : Comment les parents redonnent de bonnes habitudes de sommeil à leurs enfants

Plus que quelques jours avant la rentrée des classes et déjà, de nombreux parents veillent à ce que leurs enfants reprennent de bonnes habitudes

Lundi prochain, enfants et adolescents reprendront le chemin de l’école.
Mais à l’approche de la rentrée scolaire, les parents veillent à ce que leur progéniture reprenne un rythme adapté à l’école et le racontent à 20 Minutes.
Le temps est venu de se lever et de se coucher plus tôt.

« Plus que six dodos avant de retourner à l’école ». Ces derniers jours, à mesure que la rentrée scolaire, prévue ce lundi 2 septembre, approche à grands pas, de nombreux parents s’organisent pour faire reprendre petit à petit à leurs enfants un rythme adapté à l’école. Finies les veillées et les grasses mat’, l’heure est au réveil matinal et les enfants doivent déjà filer au lit même si le soleil n’est, lui, pas encore couché.
Se coucher progressivement plus tôt

« C’est surtout l’heure du coucher qu’il faut remettre à jour, estime Carole, l’une de nos lectrices, et dont le fils de 8 ans entrera en CE2 dès lundi.

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« Noire », d’après Tania de Montaigne, m.e.s. de Lucie Nicolas

Les 12, 13 & 14 septembre 2019 à 19h 30 au T.A.C.

Noire
D’après « Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin », de Tania de Montaigne Éditions Grasset
Prix Simone Veil 2015
Adaptation de Lucie Nicolas, Charlotte Melly
Mise en scène Lucie Nicolas

Claudette Colvin est une lycéenne, noire, à Montgomery, Alabama, en 1955. Seulement, le 2 mars, dans le bus de 14h30, Claudette refuse de céder son siège à un passager blanc. Malgré les menaces, elle reste assise. Avec l’audace de ses 15 ans, Claudette fait front, en appelle à ses droits et décide d’attaquer la Ville en Justice. Mais lorsqu’on est noire, jeune, pauvre et que par malheur on tombe enceinte, on a peu de crédit, même au sein de son propre camp. Tania de Montaigne, par une adresse directe, nous invite à faire l’expérience de l’altérité, à entrer littéralement dans la peau de Claudette.

Sur scène, une comédienne et une dessinatrice. La première s’adresse au public, « Prenez une profonde inspiration et suivez-moi. Maintenant, vous êtes noir. » Elle incarne les différentes voix du roman. Installée à une table, à vue, la seconde compose à partir de photos découpées et de dessin, des images projetées en direct sur un écran au plateau.

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Naître en plein ciel

— Par Marc Gozlan —
Soixante-quatorze bébés sont nés à bord d’un avion en plein vol entre 1929 et 2018. Tel est le constat dressé par une étude publiée dans le numéro de juin 2019 du Journal of Travel Medicine. Son auteur, le Dr Travis Heggie de la Bowling Green State University (Ohio, Etats-Unis), a recensé l’ensemble des naissances survenues à bord d’un vol commercial sur une période de 90 ans, ce qui n’avait jamais été entrepris auparavant.

Au cours des dernières décennies, les conseils fournis aux femmes enceintes voulant prendre l’avion ont oscillé entre la recommandation de s’abstenir et l’assurance qu’un voyage aérien peut être considéré comme sûr jusqu’à la 36e semaine de grossesse en l’absence de contre-indications médicales ou obstétricales.

Lire aussi : Que se passe-t-il quand un enfant nait en plein vol? Nationalité, lieu et date de naissance, billets gratuits à vie ou pas…

Au total, 74 nouveau-nés ont vu le jour à bord de 73 vols commerciaux, dont 77 % étaient des vols internationaux et 23 % des vols domestiques. On compte ainsi 30 nouveau-nés garçons, 30 filles.

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Man anmen’w…

— Par Daniel M. Berté —

Man anmen’w an lanmè
Ka karésé lé plaj
Oben ka fésé kò’y
An manniè anrajé
An pwent Lakaravel

Man anmen’w an gran bwa
Ka ba nonm loksijèn
Ka nouri zannimo
Ek ba yo sa ki fo
An gran Lamazoni

Man anmen’w an montann
Ki ka karésé siel
Ki kouvè épi nèj
Ek ka fè moun révé
An Kilimandjaro

Man anmen’w an laviè
Ka kouri ka soté
Epi ka koulé dous
Pou sa pòté lézòm
Anlè Misisipi

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La mort de Nancy Holloway

La chanteuse de jazz et de soul Nancy Brown, née le 11 décembre 1932 à Cleveland aux États-Unis, est décédée mercredi 28 août à Paris où elle vivait depuis cinquante ans. Elle a connu un grand succès en 1963 avec l’adaptation en français de Don’t Make Me Over, créée par Dionne Warwick.

Nancy Holloway, de son vrai nom Nancy Brown, est une chanteuse américaine de jazz et de rock, née le 11 décembre 1932 à Cleveland (Ohio), aux États-Unis, et morte le 28 août 2019 à Paris, a été populaire en France notamment dans les années 1960.

Après avoir débuté comme danseuse, Nancy Holloway profite d’une tournée en Europe pour se faire remarquer à Paris comme chanteuse. Elle poursuit sa tournée, mais revient en France, où elle est engagée en vedette dans une boîte de jazz, le Mars Club.

Elle décide de s’établir définitivement à Paris en 1960. C’est là qu’elle rencontre Elvis Presley à l’occasion de plusieurs permissions du rockeur américain qui effectue alors son service militaire en Allemagne.

Son plus grand succès est T’en va pas comme ça !,

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Vers une véritable démocratie participative

— Par Jean Abrosi —

Tous les maires d’aujourd’hui vous diront qu’ils appliquent une démocratie participative en faisant intervenir les quartiers de leur commune. L’idée est bonne en soi, car elle permet aux citoyens des campagnes et des bourgs de se concerter et de proposer des projets qui par la suite seront soumis au conseil municipal.

Mais là où le bât blesse, c’est qu’au sein de ces comités de quartier, rares sont les personnes âgées et quasi absents les jeunes.

Pour la simple raison que ces personnes âgées sont démobilisées en politique pour les raisons que nous connaissons. Concernant les jeunes, il demeure le problème de communication entre les teen-agers et les adultes ; et le dialogue ne peut s’instaurer.

En conclusion, la démocratie participative n’est autre qu’un prolongement dans les quartiers de la campagne électorale du maire en place et de son équipe. En effet le président du comité de quartier est un conseiller municipal et l’opposition n’y figure pas, d’où l’absence de démocratie.

L’édilité pourrait arriver, à mon humble avis, à un raccourci intéressant en créant un conseil de jeunes issus des différents quartiers, ainsi qu’une assemblée de sages originaires de la commune.

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La population martiniquaise laissée sans protection.

— Par Pierre Alex Marie-Anne —
L’ actualité quotidienne est désormais marquée par l’annonce de faits divers sanglants et de rixes meurtrières dont le dénominateur commun est l’usage irraisonné des armes à feu; l’espace martiniquais est devenu scène de western où se joue régulièrement” règlement de comptes à ok corral”.
Un premier constat : les opérations “déposez les armes “,qui ne touchent que les citoyens honnêtes, restent inopérantes pour combattre ce véritable fléau.
Deuxième constat: à l’évidence ce n’est ni par le Port ni par l’Aéroport, sous surveillance constante , qu’elles sont introduites dans l’île.
Quant à l’analyse des causes de ce phénomène , les avis divergent: pour certains son origine socio-économique, ne fait pas de doute ,il s’agirait des conéquences prévisibles de la marginalisation progressive de larges couches de la population , vouées à la précarité et à l’extrême pauvreté avec comme corollaire le développement de la violence et de la délinquance.
Pour d’autres , l’explication principale ,de nature philosophique, tient à la dérive de nos sociétés modernes dites” libérées “ où la soif de jouissance et le culte absolu de l’argent-roi , ont pris le pas sur toute autre considération, réduisant à néant la notion de responsabilté individuelle ou collective ;
à cet égard, ils pointent du doigt les coups redoublés portés aux traditionnelles structures d’encadrement qui garantissaient ,vaille que vaille ,un certain “ vivre ensemble” ( la famille ,la morale ,la religion,l’éducation parentale ou même le service militaire); il y aurait donc urgence à stopper cette course à l’auto-destruction sociétale et à entreprendre la déconstruction de ce modèle de “bad boy”, propagé complaisemment par des médias en mal d’audience.

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Dorian : un coup de déprime inattendu pour les tenants du développement endogène en Martinique et en Guadeloupe.

— Par Jean-Marie Nol —
Le bonheur est pour demain dans une perspective de développement endogène avec pour axe majeur l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire, nous disent certains hommes et partis politiques de Martinique et Guadeloupe. Mais qu’en est-il réellement et sur quoi repose cette assertion ?
Un modèle de développement endogène doit être orienté vers la satisfaction des besoins locaux, conjugué avec une certaine autonomie politique , vers une autosuffisance alimentaire notamment, et donc vers la diversification des productions agricoles et une meilleure intégration des activités de toutes natures sur le territoire. Compte tenu du contexte actuel avec la tempête Dorian , cela s’avère-t-il encore possible en Martinique et en Guadeloupe ? La réponse doit être forcément nuancée voire circonspecte, car l’environnement actuel qui prévaut au niveau des spéculations agricoles est fluctuant et difficile à cerner de façon précise et ce compte tenu des catastrophes naturelles comme la sécheresse et les cyclones . Mais ce qui est sûr, c’est que nous voici donc au bout de l’impasse, à la fin d’un cycle, celui du déclin irréversible de l’agriculture de la Martinique et de la Guadeloupe , c’est que nous avons été incapables de trouver les liens qui libèrent, c’est-à-dire de trouver une solution dialectique au dualisme entre production agricole et agro-alimentaire, sur la base d’une société en développement autocentré, qui sache remettre en question la domination invisible et fétichisée d’une agriculture fortement subventionnée avec du capital en provenance de la France et de l’Europe.

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Le déclin des abeilles

Analyse des facteurs qui mettent en péril les pollinisateurs et l’agriculture en Europe

La prochaine fois que vous verrez une abeille bourdonner autour de vous, rappelez-vous que la plupart des aliments que nous consommons sont obtenus grâce à la pollinisation naturelle des insectes. Cette pollinisation dite « entomophile » constitue un service écosystémique clé que nous fournissent les abeilles et d’autres pollinisateurs. Les insectes pollinisent environ un tiers des cultures destinées à notre alimentation (Kremen et al, 2007). Sans eux, notre productivité agricole serait bien moindre, et jusqu’à 75 % de nos récoltes subiraient une baisse de rendement. Il ne fait aucun doute que la plupart des cultures qui composent notre alimentation – notamment de nombreux fruits et légumes ainsi que certaines plantes fourragères utilisées pour la production de viande et de produits laitiers – seraient gravement affectées par une diminution du nombre d’insectes pollinisateurs, en particulier la production de pommes, de fraises, de tomates et d’amandes.D’après l’étude la plus récente menée sur le sujet, la valeur des cultures dépendant de la pollinisation serait d’environ 265 milliards de dollars (Lautenbach et al, 2012).

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Plus d’un million de valises égarées dans les aéroports

— Par Frédéric Mouchon —
Si vous faites partie du million de vacanciers qui a perdu l’an dernier un bagage en prenant l’avion, voici comment le récupérer ou se faire indemniser.

Il y a ceux qui reviennent du sud en ayant oublié « doudou » dans la maison de vacances puis ceux qui débarquent à l’aéroport et découvrent que leur bagage a été… égaré. D’après la société Flighright, spécialisée dans les services dédiés aux droits des passagers aériens, plus d’un million de valises ont été perdues dans les aéroports en 2018 et n’ont jamais été récupérées par leurs propriétaires. Soit 5 % au total des 4,7 milliards de bagages transportés l’an passé. Sans être totalement égarées, près de 25 millions de ces valises ont subi un incident ou une erreur d’acheminement.

Si vous ne trouvez pas votre bagage à l’arrivée, r approchez-vous du service Bagages de l’aéroport ou contactez votre compagnie aérienne dans les 48 heures suivant l’arrivée afin d’effectuer une déclaration. Un rapport d’irrégularité sera créé et un numéro de dossier vous sera communiqué.

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