Roland Sabra

La maison d’Aimé Césaire à Fort-de-France

Aimé Césaire, écrivain, maire de Fort-de-France depuis 1945, a fait l’acquisition de cette maison vers la fin des années 1960, pour y accueillir sa famille. Le choix du site permet à Aimé Césaire d’assouvir son amour pour la nature et celle de la Martinique en particulier. Il y trouve source d’inspiration pour sa poésie « péléenne », traduisant aussi sa simplicité et son humilité.​

Ce bâtiment abrite encore des objets et souvenirs de l’homme politique et de l’écrivain, qui pourraient être utilisés et complétés dans le cadre d’une scénographie autour de sa vie et de son œuvre.

La maison Césaire à nouveau ouverte
La maison Aimé Césaire, 131 route de Redoute, ouvrira de nouveau ses portes au public ce dimanche 7 avril. Elles étaient fermées ces dernières semaines pour permettre la réalisation de travaux de peinture. La Maison du poète sera normalement ouverte tous les dimanches jusqu’à la fin du mois de juin. De 9 heures à 13 heures. À noter que la dernière visite est programmée à 12h30.

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Victor Hugo et Marie Tudor en version punk se préparent pour le Off d’Avignon

« Marie Tudor, God save the Queen », un « drame comique historique romantique punk », revisite un classique au son des Sex Pistols.

  • Comme le mouvement punk, Victor Hugo était un homme engagé et rebelle, qui a cassé les codes du théâtre.
  • La Compagnie du Rubis reprend sa pièce « Marie Tudor », avec une mise en scène déjantée et la musique des Sex Pistols.
  • Elle se produira au festival Off d’Avignon en juillet.

Victor Hugo, punk avant l’heure ? S’il ne portait pas de crête sur la tête ni de rat sur l’épaule, c’est bien l’avis d’Ema Zampa, metteure en scène et comédienne. « Il l’écrit dans la préface de Cromwell : « Je n’ai ni règles, ni modèles ». » Car le chef de file du romantisme avait soif de liberté et d’absolu.

« Comme dans le mouvement punk, on trouve chez le poète romantique une volonté d’éclatement des codes et des formes traditionnelles, le mépris de la bienséance et des conventions sociales. C’est cet esprit subversif et contestataire, cette liberté de tons, que je veux garder et mettre en avant dans mon adaptation de la pièce. 

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Festival international du film documentaire de Martinique 2019

Du 4 au 13 avril 2019 à FdF et en communes

Le festival se déroulera en deux temps :

Du 4 au 7 avril 2019 au Palais des Congrès de Madiana, la 3e édition du Festival International du Film Documentaire de Martinique Les Révoltés du Monde propose une sélection de films récents et inédits au cinéma, en compétition pour les prix « professionnel », « public » et « jeunesse », ainsi que quatre films hors compétition sur la musique. Cette année, le Festival honore les femmes d’Afrique et de la Caraïbe en lutte contre les violences et pour l’amélioration de leur condition.

Des hommages seront rendus à trois combattantes pour les droits humains, Aretha Franklin, Joséphine Baker et Winnie Madikizela-Mandela, ainsi qu’à d’autres figures engagées comme l’indépendantiste Kanak Jean-Marie Tjibaou, le révolutionnaire argentin Che Guevara, le cinéaste sénégalais anticolonialiste Sembène Ousmane ou les athlètes afro-américains Tommie Smith et John Carlos. Ces femmes et ces hommes ont lutté contre toutes les formes d’oppression, dont le code noir et les zoos humains sont de terribles illustrations. Le Festival proposera des séances de travail et des ateliers animés par des réalisateurs et des professionnels de l’audiovisuel.

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Quinzaine Culturelle de Sainte-Luce

 Du 2 au 14 avril 2019 

Pour fêter son anniversaire, du 2 au 14 Avril, l’Office Municipal Lucéen en partenariat avec Tropiques Atrium scène nationale, vous invite à partager tout un programme d’animations, dans la salle mobile de l’Atrium qui sera positionnée sur le terrain de football, à l’Esplanade des fêtes de Sainte Luce.
Cinéma, danse, théâtre et musique, vont animer cette première édition de la Quinzaine Culturelle de Sainte Luce.
Pour plus d’information, contacter l’OML au 0596 62 26 00 ou Tropique Atrium au 0596 70 79 29

Le programme

Cinéma : Mercredi 10 avril à 17 heures : « Tout en haut du monde de Rémi Chayé » (2 euros)

Danse : Mercredi 3 avril à 19 heures (entrée libre) : « Poto mitan » de Murielle Bedot et atelier de l’OML avec JeanFélix Zaïre et Flexx.

Samedi 6 avril à 19 heures (entrée libre) : Zion B-Boyz

Dimanche 7 avril à 17 heures : ballet Tchè Kréyol (15 euros)

Théâtre Vendredi 5 avril à 19 heures (entrée libre) : « Cette punition » de Valer’ Egouy

Mardi 9 avril à 19 heures (10 euros) et mercredi 10 avril à 19 heures (5 euros) : « Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort… », d’après « Andromaque » de Jean Racine.

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Chicago a élu une maire noire et homosexuelle, une première pour la ville

Lori Lightfoot est une ancienne procureure fédérale qui a notamment dirigé une commission de surveillance des activités de la police.

Les habitants de Chicago ont élu mardi une femme noire et ouvertement homosexuelle à la tête de leur ville, une première historique dans cette cité marquée par les inégalités sociales et la violence due aux armes à feu.

Lori Lightfoot, 56 ans, une ancienne procureure fédérale qui a notamment dirigé une commission de surveillance des activités de la police, l’a largement emporté face à Toni Preckwinkle, démocrate et Afro-Américaine comme elle. Elle a obtenu 74% des voix selon les premières estimations, après que la majorité des bulletins ont été dépouillés.

Le « changement »
Elle a fait campagne avec un programme progressiste, promettant notamment de réduire les inégalités sociales et raciales. Les quartiers sud et ouest de la ville, les plus pauvres et habités majoritairement par une population noire, restent à la traîne du centre financier et du nord de la ville, qui ont bénéficié des programmes de développement économique.

« C’est le changement contre le statu quo », a récemment affirmé Lori Lightfoot, faisant une comparaison avec Toni Preckwinkle, 72 ans, élue locale depuis plusieurs décennies et actuelle dirigeante du comté de Cook dans lequel se situe Chicago.

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Groupe de Réflexion Patriotes IEMO : 2 communiqués

Cela a assez duré

Depuis plus de quatre mois, un conflit entre une société de transport (la Sotravom) et ses salariés affiliés au syndicat CSTM, pénalise et fait souffrir des usagers Martiniquais qui ne peuvent plus utiliser leur moyen de transport habituel pour se déplacer et vaquer à leur besoin de la vie quotidienne.
Ainsi le groupe de réflexion Patriotes IEMO lance un appel à tous : Élus, Responsables du transport, Représentants de l’Etat en Martinique, à œuvrer pour que la direction de la Sotravom revienne à la table de négociation avec ses salariés et leurs représentants syndicaux. C’est seulement par la négociation que l’on pourra envisager une issue à cette souffrance qui n’a que trop durée.

Le 02 avril 2019
Pour le Groupe de Réflexion Patriotes IEMO

Que cesse cette justice à deux vitesses en Martinique

Le groupe de réflexion Patriotes IEMO dénonce le comportement des représentants de l’état ainsi que les élus complices qui au lieu de tout faire pour que les citoyens puissent avoir les services auxquels ils ont droit, préfèrent se taire et permettre à ladite « justice » de détruire la maison d’un Martiniquais qui se jouxtait une villa de riches occupants, pour des motifs fallacieux.

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Génétique et anthropologie (5). Festivals panafricains des années 1960 et 70 : réflexions sur une archive

Vendredi 5 avril 2019, 14h30-16H30. E.N.S. Rue d’Ulm Paris

Séminaire coordonné par Nicolas Martin-Granel et Julie Peghini

Ce séminaire de l’équipe « Manuscrits francophones » cherche à confronter, comparer et surtout à mettre en relation génétique et anthropologie, deux disciplines dont l’Afrique et la Caraïbe constituent déjà le « terrain » commun. Si l’anthropologue s’est lui-même observé « comme auteur » (Geertz), producteur de textes et donc d’avant-textes relevant d’une étude génétique, l’écrivain africain, à l’inverse, s’est défini comme un « guetteur » dont la première phase de travail est « l’enquête » (Sony Labou Tansi) dont les traces peuvent être repérées par l’anthropologie de l’écrit (politique, religieux, historique, culturel, etc.). Outre ces « branchements » (Amselle) évidents situés en amont du processus, celui-ci peut être interprété au croisement de concepts typologiques élaborés dans les champs disciplinaires distincts, mais qui finissent par entrer en résonance, tels le prophétisme scripturaire et l’écriture à processus. Il s’agira aussi de mettre en commun les moyens et méthodes (entretiens, archives, films) pour explorer ensemble de nouveaux terrains, notamment les réseaux sociaux.

L’ensemble des matériaux réunis pour chaque séance (interventions, documents commentés, y compris extraits vidéos ou œuvres plastiques) sera mis en ligne en flux continu dès le lendemain de la séance, pour documenter les travaux du séminaire, alimenter le débat et faire émerger progressivement une réflexion commune.

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400 radars de nouvelle génération bientôt sur les routes

Trois fois plus à partir de 2020

Installé à 4 m de hauteur, le Mesta fusion 2 scannera jusqu’à 126 véhicules sur cinq voies, dans les deux sens et sur une portée de plus de 100 mètres.

« Plus efficaces et plus résistants », selon le ministère de l’Intérieur. 75% des radars avaient été détruits ou endommagés dans le pays pendant le mouvement des « gilets jaunes ». Ils seront donc remplacés.

Ces nouveaux radars seront perchés sur des tourelles. À 4 mètres de haut. Ils seront capables de mesurer la vitesse, mais aussi de repérer les conducteurs sans ceinture de sécurité ou utilisant leur téléphone portable. Des radars fixes, ce n’est pas la bonne solution pour Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre les violences routières : « Avec un engin agricole, vous pouvez détruire ce type de radars en un quart d’heure. Donc, ce que nous voulons, nous, ce sont des radars embarqués dans des voitures banalisées, car c’est la seule façon de contrôler ces comportements qui sont si dangereux, c’est l’occasion de ne plus fournir des jouets aux casseurs.»

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« Seulaumonde » de Damien Dutrait, m.e.s. de Nelson-Rafaell Madel

10 & 11 avril 2019 à 19h 30 au T.A.C.

Théâtre des 2 saisons et Collectif La Palmera
Avec Nelson-Rafaell Madel
Remerciements à Emmanuelle Ramu, Nicolas Delarbre, Nicolas Cloche, Pascale Renard, Selin Dündar, Jean-Michel Unger, Alvie Bitémo

La pièce
Un comédien, 3 personnages
Seulaumonde est seul, et en plus, il est mort… Il attend, puis, se met à parler. À la mort d’abord, qui rode tout autour de lui ; à son père et à sa mère ensuite… Et, enfin, à son amour, resté « derrière la porte ».
Seulaumonde ne veut pas partir, il a 20 ans, il s’accroche à ses souvenirs, à sa courte vie, à ses projets avortés. Le bras de fer s’engage entre lui et la faucheuse…
Seulaumonde est un monologue pour un comédien et trois personnages. C’est un monologue en forme de dialogue. Il attend, se souvient, raconte, regrette, pleure, rit, s’emporte, se tait.
Seulaumonde est un cri de vie, de résistance à la fatalité et à l’absurde de l’existence.
Au début le texte se déroule sans but, comme si l’éternité s’ouvrait devant lui. Mais l’urgence du départ imminent et les émotions prennent le dessus.

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Le « décolonialisme », une stratégie hégémonique : l’appel de 80 intellectuels… et sa critique

— Collectif —
Ils sont philosophes, historiens, professeurs… Ils dénoncent des mouvances qui, sous couvert de lutte pour l’émancipation, réactivent l’idée de « race ».

C’est au rythme de plusieurs événements universitaires et culturels par mois que se multiplient les initiatives militantes portées par le mouvement « décolonial » et ses relais associatifs (1). Ces différents groupes sont accueillis dans les plus prestigieux établissements universitaires (2), salles de spectacle et musées (3). Ainsi en est-il, par exemple, du séminaire « Genre, nation et laïcité » accueilli par la Maison des sciences de l’homme début octobre, dont la présentation regorge de références racialistes : « colonialité du genre », « féminisme blanc », « racisation », « pouvoir racial genré » (comprendre : le pouvoir exercé par les « Blancs », de manière systématiquement et volontairement préjudiciable aux individus qu’ils appellent « racisés »).

Or, tout en se présentant comme progressistes (antiracistes, décolonisateurs, féministes…), ces mouvances se livrent depuis plusieurs années à un détournement des combats pour l’émancipation individuelle et la liberté, au profit d’objectifs qui leur sont opposés et qui attaquent frontalement l’universalisme républicain : racialisme, différentialisme, ségrégationnisme (selon la couleur de la peau, le sexe, la pratique religieuse).

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« L’artiste et le dire vrai » de et avec Michel Richard

D’après Le Courage de la vérité. Le Gouvernement de soi et des autres de Michel Foucault

«  Il n’y a pas d’instauration de la vérité sans une position essentielle de l’altérité. La vérité, ce n’est jamais le même. Il ne peut y avoir de vérité que dans la forme de l’autre monde et de la vie autre. « 

Le cours intitulé  » Le courage de la vérité  » est le dernier que Michel Foucault aura prononcé au Collège de France, de février à mars 1984. Il meurt quelques mois plus tard, le 25 juin. Ce contexte invite à entendre dans ces leçons un testament philosophique, d’autant plus que le thème de la mort est très présent, notamment à travers une relecture des dernières paroles de Socrate ( » Criton, nous devons un coq à Esculape ! « ), que Foucault, avec G. Dumézil, comprend comme l’expression d’une profonde gratitude envers la philosophie, qui guérit de la seule maladie grave : celle des opinions fausses et des préjugés. Ce cours poursuit et radicalise des analyses menées l’année précédente. Il s’agissait alors d’interroger la fonction du  » dire-vrai  » en politique, afin d’établir, pour la démocratie, un certain nombre de conditions éthiques irréductibles aux règles formelles du consensus : courage et conviction.

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Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme le 2 avril 2019

À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme ce 2 avril 2019, découvrez comment les autistes perçoivent le monde extérieur dans une vidéo immersive saisissante, réalisée par une association britannique.

Une mère et son petit garçon se promènent main dans la main dans un centre commercial quand soudain l’enfant est pris d’une crise de panique. Choqués, les passants qui croisent la mère et son enfant assistent à la scène avec mépris et agacement. Ce qu’ils ne savent pas c’est que le garçon est autiste. Assailli par un flux d’images, de bruits et de sensations que son cerveau peine à gérer, l’enfant perçoit le monde extérieur comme une agression sensorielle insupportable.

Réalisée par l’association britannique National Autistic Society, la vidéo intitulée «Can you make it to the end ?» (traduction : irez-vous jusqu’au bout ?) place le spectateur dans le cerveau de l’enfant, afin de lui montrer comment les autistes appréhendent le monde extérieur. Oppressante et angoissante, cette vidéo immersive montre à quel point la souffrance est réelle et ingérable. Très efficace, cette campagne de sensibilisation s’accompagne d’une série de conseils destinée à dédramatiser ce type de situation.

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Les archipels de Patrick Chamoiseau

Du 13 au 14 avril 2019 au MUCEM Entrée libre

Le Mucem invite l’écrivain et penseur Patrick Chamoiseau (prix Goncourt en 1992) pour deux journées de rencontres, lectures et spectacles. Il s’agit de revenir sur le parcours, l’œuvre et les thématiques chères à l’auteur : l’esclavage et la créolité, l’héritage d’Édouard Glissant et le « Tout-Monde », ainsi que la question migratoire, qu’il évoque avec force dans l’essai Frères migrants (Le Seuil, 2017).

Tout au long de ce week-end, l’installation Archipélique nous plongera dans les récits et les imaginaires de Patrick Chamoiseau.

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Anti’Stress Festival du 5 au 9 avril 2019

Anti’Stress le 1ER festival d »humour International organisez par le Martinique Comedy Club : 5 jours, + de 20 artistes, 4 sites… et en Guests Djibril Cissé, Bun Hay Mean, Laurence Joseph…. et surtout le Premier Gala de la Nouvelle génération d’humoristes caribéens le 5 avril à Madiana

►Jeudi 04 avril 2019

1ère partie de soirée : 18h One Man Show de l’humoriste Bun Hai Mean au village de la pointe Faula.

Vous aviez vos places pour venir le voir en décembre…Comme Promis Il revient pour vous à 1 Euros symbolique (Pour assister à ce spectacle prend le Pass Anti’Stress ou reste connecté pour connaître les modalités pour avoir des places pour ce show).

2ème partie de soirée : 20h Electro Pool Party au village de la pointe Faula

Avec en Guest Oncle Fofi aka Captain Moustache (Montreal), VJ Vigfy (Martinique), Tookie Touré (Strasbourg) et Les Brunes Platines (Martinique).

►Vendredi 05 avril 2019
Soirée de Gala Jeunes Talents Caribéen à Madiana.

Venez découvrir les nouveaux talents originaires de Martinique, Guadeloupe, Guyane et Haïti…La meilleurs prestation sera récompenser par une invitation à participer au prochain Gala du Festival de Montreux en décembre 2019.

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« Vox Caribæi », texte & m.e.s. d’Éric Martinel

Jeudi 11 avril 2019 à 20 h. Tropiques-Atrium

Dans les pas des missionnaires : contacts de civilisations.
Par le biais d’un spectacle associant la narration, la musique et les marionnettes, Vox Caribæi propose un panorama de l’aventure missionnaire à travers la Chine et les Amériques. En six tableaux, sont brossés les caractères de différents peuples.

Grâce à la paléographie musicale, l’ensemble musical redonne vie à des mélodies autochtones notées par les missionnaires ainsi qu’à d’autres airs composés pour la liturgie, entre le XVIe et le XIXe siècle.

En somme, une véritable performance « d’archéologie musicale » à travers laquelle on découvre, tour à tour : la musique des amérindiens, celle des esclaves, celle des colons, et celle de la cour de Chine.

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« Au nom du père », auteur & chorégraphe : Jean-Hugues Miredin

Vendredi 5 avril 2019 à 20h Tropiques-Atrium

La Cie Art&Fact est née en 2011 de la rencontre de Jean-Hugues Mirédin et Laurent Troudart qui reviennent en Martinique après une carrière internationale afin de donner plus de visibilité à la danse contemporaine en Martinique et aux Antilles. Dans cet esprit la compagnie crée aussi avec des artistes issus d’horizons divers pour favoriser l’expression.
Dans ce nouveau spectacle la compagnie Art&Fact se penche sur le thème de l’obéissance, s’inspirant de l’épisode biblique, « Le Sacrifice D’Isaac ». Cet acte de foi absolu que l’on retrouve dans les trois grandes religions monothéistes, continue encore à soulever des questions et fait de l’obéissance une vertu cardinale.

Discours d’Adolf Hitler, 1936 : « Je veux une jeunesse athlétique qui n’aura pas reçu la moindre éducation intellectuelle, si ce n’est l’apprentissage à l’obéissance ».
« Il y a un plaisir étonnant à se soumettre à l’homme à qui l’on donne un pouvoir sans limite. C’est un curieux plaisir que donne le sentiment d’obéir pour appartenir ; L’obéissance est nécessaire pour faire société et implique une légitimité de l’autorité » – Boris Cyrulnic

Quelles sont les conséquences directes ou indirectes de l’obéissance sur le monde dans lequel nous vivons ?

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« Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort ». Reprise.

9 avril 2019 19h  & 10 avril 9h. Salle mobile Tropiques-Atrium / Esplanade des fêtes / Sainte-Luce

andromaque

Résumé d’Andromaque

Lire les critiques de Madinin’Art

Oreste, le fils d’Agamemnon, est envoyé par les Grecs à Buthrote pour demander à Pyrrhus, roi d’Épire, qu’il lui livre Astyanax, le fils de sa captive troyenne Andromaque. Or Pyrrhus aime Andromaque et délaisse sa fiancée Hermione, fille d’Hélène. Pour Oreste, qui n’a cessé d’aimer en vain Hermione, l’espoir renaît. Pyrrhus s’est opposé à la demande d’Oreste, mais exige d’Andromaque, pour prix de la sécurité de son fils, qu’elle l’épouse (Acte I). Hermione, à qui Oreste est venu déclarer la constance de son amour, le repousse, et, piquée du refus de Pyrrhus, demande à Oreste de renouveler sa requête. Pyrrhus a réfléchi et accepte de livrer Astyanax (Acte II). Oreste, voyant son espoir s’évanouir avec cette décision qui semble éloigner Pyrrhus d’Andromaque, projette d’enlever Hermione. Son ami Pylade l’y aidera. Hermione triomphe et éconduit Andromaque venue lui demander de sauver son fils. Celle-ci supplie alors Pyrrhus, qui renouvelle son ultimatum. Elle va se recueillir sur le tombeau de son époux Hector (Acte III).

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L’épopée des Bleus à la conquête du monde !

— Dossier de presse —
Ce roman de Marcel Nérée propose à travers le parcours d’un protagoniste antillais, une vision atemporelle de ces grandes compétitions internationales et de quelques-unes des problématiques qui s’en dégagent. Colbert Sainte-Agathe quitte très jeune son île natale, pour rejoindre un centre de formation et y développer ses remarquables qualités naturelles. Hanté par des déchirements intimes, il parvient tout de même à se couvrir de gloire dans la conquête du plus prestigieux des trophées.

Lorsque Marcel Nérée entreprend l’écriture d’un ouvrage sur le football, il choisit d’emblée de le faire à travers l’épopée et la poésie.
Le sport est ici considéré comme une aventure épique. Entre toutes ses joutes, il n’en est pas de plus grandiose, selon lui, que celles qui ont opposé la France et l’Allemagne. L’auteur explore dans ce livre ce que peuvent être, dans l’intensité phénoménale du choc ultime, les sensations profondes de ces guerriers de la France plurielle, porteurs parfois d’un douloureux passé colonial. Il s’agit également d’observer comment ces affrontements sont devenus le lieu de l’expression privilégiée de la ferveur patriotique, comme si le sort des nations se jouait dans ces fabuleux tournois.

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Quelle pertinence accorder au langage artistique quand triomphe le politiquement correct ?

“Nous sommes face à une ubérisation de l’art”

— Propos d’Isabelle Barbéris : recueillis par Lucas Bretonnier —

Dans l’Art du politiquement correct (PUF), Isabelle Barbéris analyse les dérives communautaires, différentialistes et démagogiques de certains metteurs en scène et artistes dans le théâtre public ou l’art contemporain. Mais sa réflexion, précise, subtile et érudite, ne s’arrête pas aux portes de la création artistique. En convoquant Jean Baudrillard, Guy Debord ou Milan Kundera et des philosophes contemporains comme Myriam Revault d’Allonnes, elle met au jour les mécanismes intellectuels qui compromettent le débat.

Marianne : Vous décryptez le règne du « politiquement correct » dans l’art mais votre analyse s’applique à d’autres domaines. L’art serait-il devenu un baromètre de la société ?

Isabelle Barbéris : Jusqu’ici, l’art était dans une espèce d’extraterritorialité par rapport à la cité. Aujourd’hui, nous sommes dans un capitalisme de la connaissance et des savoirs, et l’art est passé de son statut d’exception à celui de modèle. Il a parfaitement intégré la cité et l’économie – ce qui n’empêche pas, au contraire, sa paupérisation. On peut même dire que l’art est un modèle du capitalisme.

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« Non mais je rêve! » & « De bouches à oreilles »

2, 3, 4, 5 avril 2019 à 19h 30 au T.A.C. Entrée gratuite

Les jeunes comédiens des Ateliers Théâtre & Écriture du Lycée de Bellevue seront sur les planches du 

Théâtre Aimé Césaire
Mardi 2 et Mercredi 3 avril 2019 à 19h30 
pour présenter leur création

  « Non mais … je rêve ! »

 Cette représentation théâtrale entremêle des écrits des étudiants et des extraits de pièces oniriques.

Tout public. Pas de réservation. Billetterie sur place – entrée libre. 

Durée approximative : 1 heure.

Les étudiants des Ateliers artistiques de l’internat de la Réussite ont le plaisir de vous inviter à leurs représentations théâtrales

« De bouches à oreilles »

Jeudi 4 et Vendredi 5 avril 2019 à 19h30

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An Nou monté la CTM. Vini épi  nou !

Toutes et tous lundi 1er avril à 9h Place Victor Schoëlcher (à  côté de la poste)

Un collectif a pris l’initiative de réunir des usagers de Schœlcher et de l’agglomération centre  afin d’être entendu par l’autorité organisatrice du transport en Martinique.

Ce collectif a sollicité la présence de AUTM pour les accompagner et les soutenir dans leur démarche .Nous serons présents car il s’agit de défendre le droit à la mobilité des usagers. Unis nous serons plus forts et   peser pour sortir de cette crise. Aujourd’hui le conflit concerne la Martinique entière et n’est plus celui d’une entreprise privée et ses employés.

Quatre mois de souffrance sans transport. Un niveau d’exaspération renforcé à cause d’une médiation lente et difficile.

Pour le moment pas d’issue au blocage qui pénalise  la population du Centre .

Unissons-nous et  Mobilisons nous afin de  sortir  de cette crise sans précédent.

 

Un service de co voiturage sera mis en place

AN Nou monté la CTM

Vini épi  nou !

La présidente

Manuéla Amable-Potiron

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Parutions: nouveautés du 31 mars 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

 

 

LE VOYAGE DE LA « BELGICA »
Premier hivernage dans les glaces antarctiques

Alexandru Marinescu

Traduction de Matei Marinescu ; Préface de Claude de Broyer

A la fin du 19è siècle, un jeune officier de marine belge, Adrien de Gerlache, émet le projet de lancer une expédition scientifique à la conquête de l’Antarctique, encore fort peu connu.

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Quatrième centenaire de l’arrivée de l’Anonyme de Carpentras en Martinique

12 et 13 avril 2019. Conférence-débat Exposition et visites guidées au Musée d’Archéologie et de Préhistoire

—Communiqué de presse de Marie-Hélène Léotin, Conseillère exécutive en charge de la culture et du patrimoine à la CTM —

Le 21 avril 1619 arrivait en Martinique « L’Anonyme de Carpentras »

Jusqu’à cette année 2019, on ne connaissait pas son nom, d’où le terme « L’Anonyme ». Ce personnage nous a laissé un récit de son voyage dans la mer des Antilles, un manuscrit retrouvé dans la bibliothèque de l’évêque du diocèse de Carpentras, Monseigneur d’Inguimbert, d’où le nom « de Carpentras ».
Ce manuscrit est précieux car c’est le premier récit complet d’une expédition de pirates et de flibustiers dans la Mer des Antilles. C’est un des plus anciens documents connus sur la Martinique.
Ce manuscrit a été retrouvé, transcrit, revu, annoté, commenté par Jean-Pierre Moreau, archéologue, et publié sous le titre :
« Un flibustier français dans la mer des Antilles »
L’intérêt de ce manuscrit est de mieux nous faire connaître les premiers contacts entre Caraïbes (Kalinas) et Français, « ces rencontres de mer, des îles et de la terre, de ces hommes infiniment divers, de ces humanités qui se côtoient sans jamais vraiment se connaître… errances de mer de marins français…, rencontres entre deux civilisations, des dialogues qui s’ébauchent… » (Jean Meyer).

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« Lettres indiennes », quelle île en elle?

— Par Roland Sabra —

C’est Alfred Alexandre le président d’Etc Caraibe qui a demandé à Lucette Salibur du Théâtre de l’A’zwel de diriger la mise en lecture de la pièce de Gerty Dambury qu’il avait choisie Lettres indiennes. C’était pour moi une découverte. La pièce écrite en 1992, a fait l’objet d’une création à Avignon en 1996 par Alain Timar (Théâtre des Halles) et à New York en 1997 par Françoise Kourilsky (Théâtre Ubu Rep) sous le titre Crosscurrents. Ils sont six sur scène, à parité, assis sur des chaises, dos face au public. De l’île de  la Réunion une jeune femme, guadeloupéenne, on l’apprendra détour d’une réplique, Fructueuse, c’est son nom, lit à voix haute la lettre qu’elle écrit à son ami de cœur resté près de Paris, loin d’elle. Elle est partie, sans autre raison que se trouver elle-même dans la rencontre avec l’autre. Tout au long du texte va se déployer cette dialectique de Soi et autrui, de l’Identité et de la différence. Dialectique et non juxtaposition, superposition, dans un « en-même-temps » stérile et appauvrissant.

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On a encore oublié Madame Freud

Pour Ina Césaire

— Par Simonne Henry Valmore —

En visitant un jour le Musée international de l’esclavage de Liverpool, situé dans une ancienne zone portuaire, j’ai pu voir, sur les murs de l’exposition consacrée à l’abolition de l’esclavage, la photographie d’une femme, d’une seule, présente sur les murs. C’était celle de la petite couturière d’Alabama, Rosa Parks, figure incarnée de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats -Unis. Mon regret fut de ne pas y voir, une autre femme, tout aussi emblématique, Suzanne Césaire. C’était pourtant l’occasion rêvée de la sortir de l’ombre, afin de la présenter, à un large public. Suzanne qui allait devenir, deux ans après la Rebelle d’Alabama, l’épouse d’Aimé Césaire, et qui aura eu comme lui, le même sentiment révolutionnaire de la vie. Celle qui avait épousé son crédo : dire’ non à l’ombre, et qui donna, magistralement, son renvoi à la poésie coloniale des premières lettres créoles qui souffraient alors d’un défaut de vision :

Mer bleue et soleil jaune

Suzanne fut l’âme du bureau de pensée créé dans l’enfer de la colonie. Membre à part entière de la même tribu poétique que Césaire, elle avait tout naturellement sa place à ses côtés, au Musée de Liverpool.

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