Roland Sabra

Enquête sur la communication du Théâtre Aimé Césaire (T.A.C.)

Cher(e) Adhérent(e), Cher(e) Spectateur(trice),

Pour mieux vous informer du contenu du programme de notre saison théâtrale, nous vous proposons une enquête portant sur les supports de communication utilisés par le Théâtre Aimé CESAIRE afin de mieux cibler ceux qui vous conviennent le mieux.
En répondant à notre questionnaire, vous acceptez de participer à un tirage au sort qui vous permettra de gagner :
Ø        Une inscription gratuite à l’Atelier théâtre du SERMAC
Ø        Deux places gratuites pour la pièce de votre choix programmée dans la nouvelle saison.
Une fois votre questionnaire rempli, déposez-le dans l’urne prévu à cet effet.
L’équipe du Théâtre Aimé CESAIRE vous remercie de votre parti

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L’hommage de Victor Hugo à Notre-Dame de Paris

Un incendie s’est déclaré vers 18 h 50, lundi 15 avril 2019, dans les combles de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le feu s’est rapidement propagé à la toiture et la flèche s’est effondrée. Pour saluer ce monument emblématique de la capitale, de l’histoire de France et de l’architecture gothique, Mediapart publie l’hommage que lui rendait Victor Hugo en 1831 dans le chapitre 1 du livre 3 de son roman du même nom.

« Sans doute, c’est encore aujourd’hui un majestueux et sublime édifice que l’église de Notre-Dame de Paris. Mais, si belle qu’elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s’indigner devant les dégradations, les mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument, sans respect pour Charlemagne qui en avait posé la première pierre, pour Philippe-Auguste qui en avait posé la dernière.

Sur la face de cette vieille reine de nos cathédrales, à côté d’une ride on trouve toujours une cicatrice. Tempus edax, homo edacior. Ce que je traduirais volontiers ainsi : le temps est aveugle, l’homme est stupide.

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Péril en Notre-Dame

— Par Philippe Pilotin —

Ô ! Père miséricordieux,
Comme c’est odieux !
Ô ! Sainte Vierge Marie,
Sans toi, que sera Paris !
Ô ! Sainte-Croix de Jésus-Christ,
Soulage nos souffrances et nos cris.

Depuis plus de 800 ans,
Elle a été témoin de tant d’événements
Mais aujourd’hui elle vit l’enfer
Et pour nous, c’est une triste affaire.

Malgré la dextérité des hommes du feu,
Cathédrale ! tu as failli devenir feu
Mais avec beaucoup d’applications,
Ils t’ont évité l’extrême onction.

Après t’être sortie de cette fournaise
Et pour mettre notre peine entre parenthèses,
Que la solidarité soit désormais la thèse !
Afin que chacun retrouve sa chaise.

Réunissons-nous en cohorte
Pour que rouvrent rapidement ses portes
Afin que dans son nouveau cœur
Résonnent encore nos prières en chœur.

Philippe PILOTIN

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Ariane Mnouchkine : “Les happenings identitaires passeront, pas le théâtre”

— Propos recueillis par Nedjma Van Egmond —

La fondatrice du Théâtre du Soleil défend bec et ongles la liberté artistique et appelle à la résistance.

Marianne : Comment avez-vous réagi à l’appel au boycott de la pièce les Suppliantes à la Sorbonne, quelques mois après la polémique autour de Kanata, de Robert Lepage, au Théâtre du Soleil, qui retrace l’histoire du Canada ?
Ariane Mnouchkine : Il faut distinguer ce qui s’est passé autour de ces deux pièces. Kanata a suscité des débats très virulents, et de la part de quelques-uns des violences verbales, mais ni menaces ni violences physiques. Ce sont les réseaux sociaux qui se sont enflammés. Les autochtones, eux, n’ont jamais vraiment demandé l’interdiction de la pièce. Ils réclamaient juste quelque chose d’impossible : que de vrais autochtones jouent le rôle des autochtones au Théâtre du Soleil. Ce fut un débat pénible, éprouvant, mais absolument pas la violence inacceptable que la Sorbonne a pu connaître.

Les mêmes mécanismes de pensée ont conduit à ces deux événements…

Évidemment, c’est la même idéologie. Une idéologie encore plus prégnante, violente, totalitaire et à eet de censure dans les pays anglo-saxons.

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« Les éternels », de Jia Zhangke. Un magnifique portrait de femme !

Avec Zhao Tao, Liao Fan, Xu Zheng
Genres Romance, Drame
Nationalité chinois

Synopsis :
En 2001, la jeune Qiao est amoureuse de Bin, petit chef de la pègre locale de Datong.
Alors que Bin est attaqué par une bande rivale, Qiao prend sa défense et tire plusieurs coups de feu. Elle est condamnée à cinq ans de prison.
A sa sortie, Qiao part à la recherche de Bin et tente de renouer avec lui. Mais il refuse de la suivre.
Dix ans plus tard, à Datong, Qiao est célibataire, elle a réussi sa vie en restant fidèle aux valeurs de la pègre.
Bin, usé par les épreuves, revient pour retrouver Qiao, la seule personne qu’il ait jamais aimée…

*********

Le titre chinois dit presque tout. Le couple du film vit en marge de la société. Ils survivent en s’opposant à l’ordre social conventionnel. Je n’ai pas cherché à les défendre mais plutôt à les comprendre dans leurs malheurs. D’une certaine façon, cela m’a rappelé mes premières années de réalisateur, alors qu’il était risqué de faire des films qui exprimaient clairement nos idées et nos sentiments profonds sur la société.

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« Companeros », un film d’Alvar Brechner

Mercredi 17 avril 2019 à 19h 30 Séance V.O. Madiana

Avec Antonio de la Torre, Chino Darín, Alfonso Tort
Genres Biopic, Aventure, Drame
Nationalités uruguayen, espagnol, français, argentin
Synopsis :
1973, l’Uruguay bascule en pleine dictature. Trois opposants politiques sont secrètement emprisonnés par le nouveau pouvoir militaire. Jetés dans de petites cellules, on leur interdit de parler, de voir, de manger ou de dormir. Au fur et à mesure que leurs corps et leurs esprits sont poussés aux limites du supportable, les trois otages mènent une lutte existentielle pour échapper à une terrible réalité qui les condamne à la folie.
Le film raconte les 12 années d’emprisonnement vécues par trois des figures les plus célèbres de l’Uruguay contemporaine – dont son ancien président José « Pepe » Mujica.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

La presse en parle :

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Centième anniversaire du Bauhauss

À la fois école des arts et école de pensée, le Bauhaus a été fondé par l’architecte Walter Gropius il y a exactement 100 ans à Weimar, en Allemagne, réunissant de nombreux artistes et designers parmi les plus brillants d’Europe dans le but de former une nouvelle génération de créateurs à réinventer. le monde. Le Doodle animé d’aujourd’hui célèbre l’héritage de cette institution et le mouvement mondial qu’elle a créé, qui a transformé les arts en appliquant le principe «la forme suit la fonction».

Gropius a imaginé le Bauhaus – dont le nom signifie «maison de construction» – comme une fusion de l’artisanat, des «beaux-arts» et de la technologie moderne. Son bâtiment emblématique du Bauhaus à Dessau était un précurseur du «Style international» influent, mais l’impact des idées et des pratiques du Bauhaus a dépassé de loin l’architecture. Les étudiants du Bauhaus ont reçu une formation interdisciplinaire en menuiserie, métal, poterie, vitrail, peinture murale, tissage, graphisme et typographie, apprenant à conférer aux objets fonctionnels les plus simples (comme ceux du Doodle actuel) les plus hautes aspirations artistiques.

En s’éloignant du luxe pour aller vers la production de masse industrielle, le Bauhaus a attiré une faculté remarquable comprenant les peintres Wassily Kandinsky et Paul Klee , le photographe et sculpteur László Moholy-Nagy, le graphiste Herbert Bayer, le designer industriel Marianne Brandt et Marcel Breuer, dont le tube modèle B3 chaise a changé la conception de meubles pour toujours.

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Les premiers états généraux des femmes journalistes

— Par Stéphanie Trouillard —

À l’initiative de l’association Prenons la une, plus de 350 femmes journalistes se réunissent samedi à Paris pour les premiers états généraux des femmes journalistes. La journée d’échanges doit permettre de « changer les rédactions ».

Pour la première fois, plus de 350 femmes journalistes sont réunies samedi 13 avril à Paris pour des états généraux. Pendant une journée, à l’initiative de l’association Prenons la une, elles vont échanger pour lutter contre toutes les discriminations à l’encontre des femmes au sein des rédactions.

« Prenons la une est une association pour une juste représentation des femmes dans les médias et pour l’égalité dans les rédactions », a expliqué Léa Lejeune, la présidente du collectif, lors du discours d’ouverture. « Si les femmes sont stéréotypées et sous-représentées dans les médias, cela peut être lié au fait qu’il y ait assez peu de femmes dans les postes de direction. » Même si la profession se féminise, il n’y a en effet que 19 % de femmes directrices de rédaction et seulement 34 % de femmes rédactrices en chef.

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L’exposition Toutânkhamon accusée de racisme !

Grande Halle de La Villette : 23 mars – 15 septembre 2019

— Par Paul Sugy —

Quelques militants demandent la fermeture de l’exposition Toutânkhamon à Paris, accusant ses organisateurs de dissimuler l’origine africaine du roi égyptien. Laurent Bouvet dénonce depuis longtemps déjà les dérives de ces «activistes identitaires» qui, sous couvert d’antiracisme, s’en prennent à la culture et à l’histoire.

Laurent Bouvet est professeur de science politique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a notamment publié L’Insécurité culturelle chez Fayard en 2015. Son dernier essai, La nouvelle question laïque, est paru chez Flammarion en janvier 2019.

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Parutions : nouveautés du 14 avril 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

 

 

ENGRENAGES
Récit

Marie-Claire Buzy

Dyslexique, Engrenage, Adrian, Adrénaline, I Love you Lulu, Gainsbarre, Body physical… Avec une série de tubes sans concessions, Buzy a marqué nos années 1980, tant par sa musique que par son look ou son attitude.

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Poussière(s) : à voir à tout âge

— Par Roland Sabra —

Caroline Stella est allée puiser dans ses souvenirs d’enfance les restes des contes des frères Grimm qu’on lui racontait ou qu’elle lisait pour en faire un migan savoureux dans la mise en scène de Nelson-Rafell Madel. Il semble bien pourtant que l’élément essentiel autour du quel s’organise le plat soit le « Peau d’âne. », longtemps oublié parce que sa thématique, l’inceste père-fille, semblait trop sulfureuse. Qu’en est-il de ses réminiscences dans Poussière(s) ?

Une jeune fille vit, dans un moulin, à l’ombre de son père qui la chérit et de Simon un jeune apprenti meunier qui n’est pas insensible à ses charmes. Poussière s’ennuie. Comme les ailes du moulin elle tourne en rond, observant la porte close qui la conduirait vers le monde si elle avait le courage de l’ouvrir et lui permettrait d’échapper au mariage avec l’élu de son père, un double de lui-même en plus jeune et et qui possède tout un champ de poiriers. Un pas de côté de la pomme défendue à la poire pour la soif, ou plutôt pour évoquer l’émancipation implicite contenue dans le proverbe français « Quand la poire est mûre, il faut qu’elle tombe ».

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« Les solidarités humanistes », sous la direction d’Obrillant Damus et Denis Jeffrey

À sa naissance, le nourrisson dépend entièrement des liens de solidarité entre les membres de sa famille pour la satisfaction de ses besoins physiologiques, affectifs et cognitifs. Ils devront également assurer sa protection face aux aléas de la vie. À l’aube de ses jours, le nouveau-né est entièrement dépendant de ses parents, mais aussi de plusieurs autres personnes – infirmières, médecins, puéricultrices, policiers, etc. – qui contribuent à lui prodiguer des soins, à le stimuler et à le protéger. En fait, son existence tient aux réseaux de solidarité entre adultes qui agissent à son égard avec bienveillance. Agissent-ils par devoir ou par intérêt ? Les motivations de chacun sont personnelles, mais le fait est que la solidarité est essentielle à sa vie, à sa socialisation, à son émancipation, à son accès à l’âge de raison. Elle engage des personnes, qui parfois ne se connaissent pas, à se mettre au service du nourrisson afin qu’il puisse faire ses premiers pas à l’abri des mauvaises surprises. En fait, à l’instar des nourrissons, nos propres existences sont conditionnelles à l’organisation de réseaux de solidarité entre un nombre incalculable de personnes qui acceptent de s’engager, par leur travail, leur bénévolat ou leurs activités sociales, pour le bien de tous.

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51 associations demandent l’abrogation de la loi anticasseurs

Estimant la loi anticasseurs «non nécessaire et même dangereuse», un collectif de 51 associations dénonce une atteinte à la liberté de manifester. Lors d’une conférence de presse commune ce 11 avril, il a appelé à la faire abroger.

Un collectif de 51 associations, dont la Ligue des droits de l’homme (LDH) et Amnesty international, ont demandé l’abrogation de la loi anticasseurs instaurant notamment un délit de dissimulation du visage dans les manifestations et entrée en vigueur le 11 avril après avoir été partiellement censurée.

Liberté de manifester : abrogation de la loi

Communiqué de presse
Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

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Prisca Toulon-Marie-Claire : «  Reflet d’esentiel », l’expérience imaginaire

Du 08 avril au 18 mai 2019 Tropiques-Atrium

— Par Christian Antourel —

L’imaginaire dessine des horizons certains en combinant l’effort individuel d’élévation créative pour tenter de mener sur les toiles, une vie des anges qui ouvre les portes d’un monde subtil.

Ces images de mutation ne définissent-elles pas l’être vivant en tant qu’il est créateur d’images, de peinture? L’art n’est-il pas la métamorphose suprême, la jouissance immédiate ?Oser envisager cette résonnance de paysages intérieurs. Oser faire abstraction du faux éclat. Faire place à l’audace des couleurs saturées. Là en quelques toiles, quel art ! rapidité de la narration, variation des paysages, et des décors . L’importance apportée à la peinture qui produit des effets d’excitation directe Une science du voyeurisme et de la peinture, une discipline qui dénonce toute passivité.  Les rêves se reproduisent par leurs images. L’œuvre de Prisca est d’autant plus remarquable qu’elle nous conduit avec une réelle maitrise de l’évidence à la complexité la plus raffinée par les images foisonnantes qui l’expriment . L’espace, le ciel , la mer ,les jardins, images empreintes et vibrations.

Baignades philosophiques et scènes bucoliques

Le plus souvent les unes ne vont pas sans les autres : un simple trampoline et l’action d’y rebondir : tout l’art de passer d’une forme à l’autre à travers des mirages picturaux fondés sur « l’inclination » de baignades philosophiques et scènes bucoliques.

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A propos de la future École Martiniquaise des Enseignements Artistiques (EMEA)

—Communiqué de Daniel Marie-Sainte, conseiller exécutif & porte-parole de la CTM —

L’EMEA est l’École Martiniquaise des Enseignements Artistiques (Musique-Danse- Théâtre).
Ce projet figure en toutes lettres dans le programme du Gran Sanblé pour faire réussir la Martinique publié lors de la campagne électorale de 2015.

Une fois élu, le Président Alfred MARIE-JEANNE a confié à deux élues (Marie-Hélène LEOTIN, conseillère Exécutive chargée de la culture et Christiane EMMANUEL, Président de la commission culture) la mission de réaliser cet engagement électoral.

Au terme de nombreuses concertations avec les milieux concernés, un projet a été retenu. Il se fonde sur des structures existantes et ne nécessite pas, dans l’immédiat, la construction de nouveaux bâtiments.
Ce projet a été validé par le Conseil Exécutif de la CTM, le 19 juillet 2018 et approuvé par un vote unanime des élus de l’Assemblée de Martinique, en SEANCE PLENIERE PUBLIQUE, le 30 octobre 2018 !!!

Cette école est un enjeu fort de la mandature et se veut un outil de développement au service du public. L’objectif visé est de favoriser l’accès des jeunes à la culture à travers les enseignements et les pratiques artistiques ainsi que de les former avec une exigence de qualité dans l’éventail des expressions : Dance, Musique, Théâtre!

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Les enfants pourront bientôt passer leur «permis vélo»

Le 17 avril, quatre ministères annonceront le lancement de «savoir rouler». Le but: apprendre aux enfants à respecter le code de la route.

Et si les enfants aussi passaient le permis? Mercredi 17 avril, les ministères des Sports, des Transports, de l’Intérieur et l’Éducation nationale doivent annoncer la mise en place d’un nouvel apprentissage de la conduite à vélo, d’après les informations du Parisien confirmées au Figaro.

Les enfants de 6 à 11 ans pourront donc apprendre le code de la route, les règles de sécurité et s’entraîner à rouler sur le bitume lors d’une formation de 10 heures, «le temps minimum» selon Olivier Schneider, président de la fédération française des usagers de la bicyclette (FUB).

La démarche sera dans un premier temps, individuelle. Les parents souhaitant que leurs enfants bénéficient de la formation devront les inscrire dans certaines organisations. Les ministères doivent présenter une liste de 1200 associations ou clubs via le site savoirrouleravelo.fr en ligne mercredi prochain. Le certificat d’aptitude sera ainsi remis aux enfants par les organisations habilitées à le faire, «un peu comme s’il s’agissait d’un permis vélo», résume Emmanuel Barbe au Parisien.

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Balade poétique de Colette Césaire autour du « Cahier d’un retour au pays natal »

Mercredi 17 avril 2019 à 19h Espace A’zwel à Terreville Schoelcher

À l’occasion de la commémoration des dix ans de la disparition d’Aimé Césaire, la comédienne Colette Césaire nous invite dans une « balade poétique ».

Décryptage d’une oeuvre d’Aimé Césaire

Une soirée artistique, littéraire et culturelle pour comprendre et ressentir un des textes les plus célèbres d’Aimé Césaire.

C’est en faisant des études de lettres modernes à Paris, que Colette Césaire découvre « Cahier d’un retour au pays natal ». En lisant le livre à haute voix, elle a entendu un rythme, mais aussi Aimé Césaire.

« Un moment d’émotion pour entendre le rythme du texte, et recréer les conditions de la poésie », c’est le nouveau concept que développe Colette Césaire.
Par sa voix tout à fait originale et personnelle, tantôt douce et sensuelle, tantôt puissante et vibrante, Colette Césaire interprète Cahier d’un retour au pays natal et donne à ressentir toute la dimension émotionnelle, voire mystique et spirituelle, de l’écriture poétique césairienne.

Chant magique. Chant nègre. Colette Césaire révèle la force des mots et donne à comprendre la profondeur des maux du poète martiniquais, disparu le 17 avril 2008.

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Le déparleur / Michel Herland

Mardi 16 avril 2019 à 17h BU du campus de Schœlcher

(entrée libre)

« Tu sais quelquefois on se demande à quoi que ça sert, tout ça, tout ce mal qu’on se donne. Et les matins qui se répètent. Putain de Dieu. Y a des jours où je voudrais être déjà dans le trou. D’ailleurs j’ai jamais été bien que dans des trous… ». Ainsi débute Le Déparleur. Un personnage se raconte, il est au bout du rouleau, il se remémore les principales étapes d’une vie de misères plus que de bonheurs qui l’ont conduit là où il est enfin parvenu, sur un bout de trottoir d’où il harangue les passants.

Lire sur Madinin’Art les critiques de Janine Bailly et Roland Sabra

Ce « seul en scène » est un monologue adressé au public, divisé en dix brèves parties, chacune traitant d’un thème particulier, récit d’un épisode vécu ou considérations plus générales (l’alcool, les trafics de drogue, la démocratie, la révolution, la médecine, etc.), tous sujets à propos desquels le personnage « déparle », nourri par son expérience et ses lectures.

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To to to! Ki moun ki la?

Mardi 16 avril 2019 à 19h Le Robert

Théâtre musical d’objets sonores

Association Lanbéli (Quartier Monnerot)

Muriel Morelle de la Compagnie Vent de Sable ( France) nous revient avec To to to! Ki moun ki la?

Chansons des îles, chansons françaises, bilinguisme franco-créole, une histoire où se mêlent des personnages issus des fables de la Fontaine à certaines entités emblématiques de la Martinique

Une mise en scène dynamique et amusante où les instruments de musique deviennent des personnages et s’invitent successivement pour partager un délicieux gâteau coco…

Un spectacle jeune public de 3 à 10 ans

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Bourse de lycée : c’est le moment de faire votre demande en ligne

Vous avez un enfant collégien qui intègre un lycée à la prochaine rentrée ou bien un lycéen qui n’est pas encore boursier et vous avez besoin d’une aide financière ? La campagne des demandes de bourse de lycée pour l’année scolaire 2019-2020 est ouverte et se terminera le jeudi 4 juillet 2019.

La bourse de lycée est une aide financière accordée sous conditions de ressources pour permettre aux parents éligibles d’assumer les frais liés à la scolarité de leur enfant (fournitures, manuels scolaires, etc.). Elle se décline en 6 échelons qui déterminent le montant qui sera alloué selon le nombre d’enfants à charge composant le foyer et les revenus des parents.

Quels sont les critères ?

  • Les ressources de la famille : le revenu fiscal de référence inscrit sur l’avis d’imposition 2018 concernant les revenus de 2017 (en cas de modification substantielle de votre situation entraînant une diminution de ressources, vos revenus de l’année 2018 peuvent être pris en compte) ;
  • Les enfants à charge : le nombre d’enfants mineurs ou en situation de handicap et le nombre d’enfants majeurs célibataires à votre charge.

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16e Festival des accras de Fort-de-France

Jusqu’au 20 avril 2019 de 7 h à 16 h. Marché couvert

Les acras, appelés également « marinades » aux Antilles et en Guyane (dénomination désormais peu usitée pour éviter la confusion avec la marinade de la cuisine française), sont d’origine africaine. Dans la langue ewe, parlée au Dahomey, ce mot signifie « beignet de légumes ».
Apéritif traditionnel de ti-punch, acras de morue, et boudins créoles, de la cuisine antillaise

Antilles et Guyane

En Guadeloupe, en Haïti, en Martinique, et en Guyane, ils sont de consistance légère, moelleux et croustillants, et peuvent être plus ou moins doux, ou relevés avec du piment de Cayenne, piment oiseau, sauce chili, et autres Tabasco (sauce), et préparés également avec des crustacés, poissons, ou légumes, avec par exemple des crevettes, langoustes, oursins, thon, chaubettes (coquillages), titiris…

Des acras aux légumes, au giraumon (sorte de potiron) et au malanga sont traditionnellement consommés les jours de jeûne du Vendredi saint, dans les familles catholiques pratiquantes des Antilles.

Espagne et Portugal
Les acras de morue font également partie des cuisine catalane, cuisine espagnole, et cuisine portugaise, sous le nom de « beignets » (bunyols en catalan; buñuelos en espagnol; pastéis ou bolinhos en portugais).

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« Seulaumonde »: puissance et incandescence d’un texte et d’un comédien

— Par Roland Sabra —

Entre père-trop-peu et mère-trop un inventaire pour l’au-delà. À père défaillant, mère envahissante. L’ordre de cet énoncé ne vaut pas causalité univoque… «Seulaumonde» est né d’une rencontre entre l’auteur Damien Dutrait et le comédien, metteur en scène Nelson-Rafaell Madel. Une écriture issue de l’enfance de l’un dans laquelle l’autre se connaît. Au féminin elle s’appelle Izanami au Japon, Hel dans la mythologie nordique. Au masculin il se nomme Yama pour les hindouistes, Yanluowang en Chine bouddhiste, Mictlantecuhtli chez les Aztèques. Plus communément, plus prosaïquement on dira «La Faucheuse». Le souffle de sa lame a balayé «Seulaumonde» dans les turbulences d’un vol à trois sous de Paris à Barcelone. Il a eu peur. Il ne voulait pas mourir: il venait juste d’apprendre à nager! Il le dit à cet Autre aux trois visages le père, la mère et cet amour de derrière la porte. Il survivra à ce voyage. Mais la faucheuse est une conne, elle reviendra subrepticement, délestant la une des journaux d’un accident d’avion, pour une précoce rupture d’anévrisme. Plus conne tu meurs! «Seulaumonde» colle à son signifiant.

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L’ Action cœur des villes : une fausse bonne idée ?

— Par Claude Gelbras —
Votée en octobre 2018, mise en œuvre par le ministère de la Cohésion et des Relations avec les collectivités des territoires pour faciliter la revitalisation des centres-villes, la loi crée un nouveau contrat intégrateur unique, l’opération de revitalisation de territoire (ORT). Portée par la commune centre, l’intercommunalité dont elle est membre et éventuellement d’autres communes de l’EPCI, l’ORT repose sur un projet global, qui permet d’intervenir de manière concertée et transversale sur l’habitat, l’urbanisme, le commerce, l’économie, les politiques sociales, etc. L’ORT s’accompagne de mesures favorisant la rénovation de l’habitat, l’instauration d’un droit de préemption urbain renforcé, ainsi que des dispositions favorisant l’implantation de grandes surfaces commerciales en centre-ville et la suspension des autorisations d’implantation en périphérie.
Il faut se rendre à l’évidence, le volontarisme est nécessaire, mais ne suffira pas : on voit même, en cette période délicate, des appels à l’État de la part d’élus à la recherche de budgets bien sûr, mais également d’arbitrages locaux. Jean-Pierre Maurice
Habitat, commerce, création d’emplois, transports et mobilité, offre éducative, culturelle et sportive, gestion du patrimoine, développement des outils numériques… : le plan Action coeur de ville vise à redonner de l’attractivité et du dynamisme aux centres des villes moyennes.

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Appel des peuples indigènes : « Depuis l’élection de Jair Bolsonaro, nous vivons les prémices d’une apocalypse »

— Tribune —

Dans une tribune au « Monde », quatorze représentants de peuples indigènes de différents continents, dont ceux de l’Amazonie brésilienne, lancent un appel à protéger le caractère « sacré » de la nature et à s’opposer aux projets du président du Brésil.

Tribune. Nous, gardiens et enfants de la Terre Mère, peuples indigènes et alliés, nos prophéties, notre sagesse et nos savoirs nous ont permis de constater que la vie sur la Terre Mère est en danger et que l’heure d’une grande transformation est arrivée.

Les peuples indigènes ont toujours pris soin de la Terre Mère et de l’humanité. Nous représentons 370 millions de personnes dans le monde, répartis sur 22 % de la planète et couvrant 80 % de la biodiversité mondiale.

Nous appelons l’humanité à prendre des mesures pour protéger le caractère sacré de l’eau, de l’air, de la terre, du feu, du cycle de la vie et de tous les êtres humains, végétaux et animaliers. Il est vital de transformer notre approche de la nature en l’envisageant non comme une propriété, mais un sujet de droit, garante de la vie.

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Projet de loi Blanquer: les points qui coincent avec les syndicats enseignants

—Par Clémence Barra —

Le 19 février dernier, le projet de réforme du ministre de l’Éducation nationale était voté en première lecture à l’Assemblée nationale. Depuis, c’est l’incompréhension entre les enseignants et Jean-Michel Blanquer.

Samedi 30 mars, ils étaient 36.000 enseignants d’écoles maternelles et élémentaires, de collèges et de lycées à défiler en France contre le projet de réforme de l’Éducation nationale. Quelques jours plus tard, jeudi 4 avril, entre 15% et 25% des professeurs des écoles étaient en grève, soutenus par sept syndicats. La confiance n’est clairement pas au rendez-vous entre le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, et les enseignants du premier cycle. Le nom de son projet de loi était pourtant plein d’espoir: «Pour une école de la confiance». Depuis son vote en première lecture le 19 février dernier, le projet de loi fait l’objet de nombreuses polémiques. «La loi telle qu’elle est présentée est une loi fourre-tout», affirme Francette Popineau, secrétaire générale de Snuipp-FSU, le syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC, le syndicat majoritaire dans cette profession. Pour elle, «la loi ne répond pas aux problèmes de l’école.

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