Roland Sabra

Manifeste Normandie pour la paix dans le monde

« Allons‐nous mettre fin à la race humaine, ou l’humanité renoncera‐t‐elle à la guerre ? »

Manifeste Russell‐Einstein, 1955

En pleine guerre froide, le Manifeste Russel‐Einstein posait une question existentielle, dont l’urgence résonne avec encore plus d’intensité aujourd’hui. Les armes nucléaires sont des milliers de fois plus meurtrières qu’alors. Plus de 2 500 ogives sont en état d’alerte immédiate. Des agents pathogènes mortels menacent potentiellement la vie telle que nous la connaissons. Alors que de grandes puissances se préparent à déployer des robots tueurs, nous nous trouvons au bord de l’abîme. Moralement, l’éventualité de voir des machines déterminer nos destinées est abjecte. Les dépenses militaires mondiales ont doublé depuis la fin de la guerre froide. Et l’augmentation est appelée à se poursuivre, avec des programmes de modernisation des armes existantes et de développement de nouveaux systèmes de destruction et d’extermination. Dans un contexte de crise climatique, d’inégalités croissantes, d’ultranationalisme et d’érosion des valeurs éthiques, le risque d’une guerre par accident, par incident ou par intention demeure clairement dans le domaine du possible.

Récemment, un traité international visant à interdire puis à éliminer les armes nucléaires a été conclu, mais son approbation universelle reste en suspens.

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« Hyènes », de Djibtil Diop Mambéty, est un chef-d’œuvre à voir et à revoir

— Par Roland Sabra —

Le second et dernier long métrage de Djibtil Diop Mambéty est un objet cinématographique qui se suffit à lui-même. Il dégage de lui une telle plénitude qu’il échappe au manque en affichant une identité lisse et entière en sa totalité. Ce film est africain. Profondément africain. Et si nul ne peut s’attribuer la capacité d’attribuer des brevets d’africanité, on ne peut, en toute bonne foi, en douter. Il l’est d’autant plus que s’il s’inspire de la célèbre pièce de théâtre «La visite de la vieille dame» du dramaturge suisse Friedrich Dürrenmatt, transposée à Colobane, ville natale du cinéaste, celui-ci a su y mêler des évènements personnels liés au souvenir d’une prostituée si orgueilleuse et impérieuse en sa façon qu’elle l’obséda suffisamment pour qu’il envisage pendant longtemps de lui consacrer une biographie romancée. Le cinéaste a eu ce talent de réaliser l’écussonnage d’un texte théâtral européen et d’éléments narratifs propres à son histoire. Et la forme est en parfaite adéquation avec le propos.

Mambéty dénonce un néocolonialisme qui par le biais de la domination économique conduit, pas même à une acculturation mais plutôt à une déculturation dans le cadre d’un asservissement à la loi marchande.

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« Le Coucou », de Jean-Pierre Martinez par la troupe « Pa Vini Kon Sa »

Le 7 juin 2019 à 19h Maison de la culture La Trinité

À la veille de Noël, le retour imprévu d’un grand-père qu’on croyait mort bouleverse la routine d’une famille d’apparence ordinaire.
Une comédie loufoque et cruelle sur le lien familial.Allez directement en enfer… ou tirez une carte chance.
Personnages : William, Judith, Fausto, Nina.

Jean-Pierre Martinez, auteur de théâtre, est aussi scénariste pour la télévision. Pour le petit écran, il a écrit une soixantaine d’épisodes de séries (cf. Avocats & Associés). Pour la scène, il a écrit une soixantaine de comédies, la plupart ayant déjà fait l’objet de créations professionnelles ou amateurs. Plusieurs de ces textes sont traduits en espagnol et en anglais. Jean- Pierre Martinez est sociétaire de la SACD.

Au bout du compte, on est toujours tout seul au monde… C’est à partir de ce constat tragi-comique que se développe l’univers théâtral en expansion de Jean-Pierre Martinez, avec en son centre une sorte de Charlot des Temps Modernes, qui serait doué comme d’un handicap d’une parole dont il ne sait que faire .

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Violence et sexualité transactionnelle

Mercredi 5 juin à 17h 30. BU du campus de Schoelcher

L’Observatoire des violences envers les femmes, placé sous l’égide de L’ALEFPA Martinique, et la bibliothèque universitaire vous invitent mercredi 5 juin, 17h30, à une conférence de Mylenn Zobda Zebina et Myriam Thirot intitulée :  » Violence et sexualité transactionnelle : le maintien des rapports sociaux de sexe ». La manifestation se tiendra à la BU du campus de Schoelcher (rdc).

En 2016, l’étude menée pour l’ARS sur les sexualités transactionnelles en Martinique a permis d’identifier leurs différentes formes et les publics qui y ont recours. Les situations de vulnérabilité dans lesquelles se trouvent ces publics s’accompagnent de violences plus souvent subies qu’exercées. Les formes revêtues par ces violences diffèrent selon le type de sexualité transactionnelle (prostitution, échanges économico-sexuels) et les publics concernés (femmes étrangères, femmes martiniquaise, hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, transsexuelles), les hommes hétérosexuels ayant des ST étant les seuls enquêtés épargnés par toute forme de violence. L’analyse de ces violences montre donc l’interdit et l’autorisé, dans la société martiniquaise, en matière de sexualité selon le sexe et l’orientation sexuelle des individus.

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Concurrence des mémoires : position du CNMHE du 4 juin 2019

Le CNMHE s’oppose à toute forme de concurrence des mémoires des crimes contre l’humanité.

La notion de crime contre l’humanité est affirmée dans le décret d’abolition de l’esclavage, le 27 avril 1848 qui qualifie l’esclavage comme un « attentat à la dignité humaine ». Le fait de posséder des esclaves est alors puni de la peine de déchéance de la citoyenneté. Ces dispositions législatives ont été oubliées et la loi Taubira a remis en avant ce concept en 2001. Le procès de Nuremberg a qualifié de crime contre l’humanité, « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain inspirés par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux et organisés en exécution d’un plan concerté à l’encontre d’un groupe de population civile ».
L’esclavage colonial et les entreprises d’extermination nazies ont été commis dans des contextes historiques, politiques, juridiques, sociaux, économiques et idéologiques très différents. Vouloir les hiérarchiser relève de l’ignorance. Commémorer, c’est se souvenir ensemble. Le CNMHE œuvre pour que les mémoires des crimes contre l’humanité soient commémorées ensemble. Rendre hommage à la fois aux victimes de l’esclavage, à celles des crimes nazis et à celles de tous les crimes de masse renforce réciproquement ces mémoires et surtout contribue à la lutte contre tous les racismes et au « vivre ensemble.

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Lafèt Sentespri

— Par Daniel M. Berté —

Chouvalbwa Mèt Lifou
Chajé a tou lé kou
Chak pati sé an sou
Chééé ! Lajan-mwen pran an kou !

Wé ! Grenndé ka woulé !
Wonz man sèbi ! jouwé!
Woulé ban-mwen Ti-André !
Woy ! lajan-mwen ka bésé !

Ti-chouval o dépa
Twa, ek senk ek twa
Twa, dé ek ankò twa
Twa ki gagn ! man rété ababa!

La wouj ? La nwar ? Saw lé ?
Ladjé boul-a misié !
Lèw an dévenn Mondié !
Lajan-mwen vaporé !

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Rendez-vous aux Jardins  2019 : 26 évènements en Martinique

Sur le thème « Les animaux au jardin »

Les dessins des animaux et fleurs sont naturalistes, dans le sens où ils restent fidèles à l’étude même de chaque élément mais caractéristiques du style propre à mes créations et à mon univers. L’écosystème en question a donc été analysé dans toutes ses strates, pour retenir ce qui pouvait faire sens de manière immédiate et joyeuse. Avec un sens du détail foisonnant qui invite à scruter les affiches sans pour autant perdre l’impact du message à diffuser. Les affiches sont donc à la fois sur un positionnement visuel fort, (typographie, composition ascendante), ludique (diversité des espèces, fleurs et plantes représentées, couleurs contrastées), mais aussi documenté (analyse et synthèse des auxiliaires du jardin). Tout se mêle et s’entremêle pour former l’écosystème, où chacun a sa place, une fonction et un rôle. Côté faune, on y retrouve : le scarabée doré, la coccinelle, la chauve-souris, la couleuvre, la grenouille, le hérisson, le lézard, la musaraigne, des oiseaux… Côté flore, il est toujours question de générosité avec fleurs sauvages, tomates, fraises, coquelicots, œillets d’Inde… C’est le jardin bucolique mais aussi potager, celui qui nourrit.

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Massacre de Tiananmen: «Les bourreaux sont toujours au pouvoir»

C’était il y a 30 ans, dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, l’armée réprime les manifestations prodémocratie sur la place Tiananmen à Pékin. Le pouvoir brise le mouvement initié par les étudiants et les intellectuels qui réclamaient la liberté et l’instauration d’un régime libéral sur le sol chinois. Récit de cet élan démocratique avorté.

Tout bascule le 15 avril 1989 avec la mort de Hu Yaobang. C’est un homme politique, un réformateur, cadre du Parti communiste. Pour les étudiants prodémocratie, il incarne l’espoir d’un changement au plus haut niveau de l’État. Sa disparition provoque un électrochoc.

Dès le lendemain, place Tiananmen, la jeunesse libérale déroule ses revendications : plus de liberté, le droit de manifester, d’avoir une presse libre et indépendante, la lutte contre la corruption des élites et l’organisation d’élections libres et transparentes.

Au début, ils sont quelques centaines, mais la foule grossit chaque jour. Le 27 avril, plus d’un million de personnes se rassemblent de manière pacifique devant le Palais du peuple. Le pouvoir ne veut rien entendre, alors les étudiants s’organisent, entament une grève de la faim, font campagne auprès des médias étrangers.

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« L’impasse budgétaire » de Fort-de-France : aller simplement à l’essentiel

— Par Marie-Laurence Delor(*) —

Il faut être clair: ceux que les électeurs de Fort-de-France auront choisis aux échéances de 2020 pour être à la tête de l’administration de la ville se trouveront face aux mêmes difficultés que l’actuelle édilité. Les vraies questions sont par conséquent comment sortir de la spirale de l’endettement cumulé et comment revenir à l’équilibre budgétaire? On ne saurait prétendre répondre de manière exhaustive dans le présent texte. Le propos se limitera à poser très simplement, le plus souvent de manière factuelle, les termes du débat. 1/ identification des principales raisons de « l’impasse budgétaire » 2/ évaluation synthétique de l’efficacité de la communication des oppositions sur la question 3/ l’urgence d’une nouvelle offre politique pour fonder la critique et contenir la débâcle.


1. Identification des principales raisons de « l’impasse budgétaire »

Pour comprendre les principales raisons de « l’impasse budgétaire il faut, selon nous, considérer à la fois le contexte et les choix politiques:

  • Le contexte. On notera d’abord, au niveau macro-politique, la fin de l’Etat Providence amorcée sous la présidence de J.CHIRAC et en cours d’achèvement sous celle E.

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Décès de Yannick Bellon, cinéaste de la «réalité féminine» et de la «condition de la femme»

— Par Michaël Naulin —

La réalisatrice et productrice, qui a marqué les années 1970 et 1980 avec des films comme L’Amour violé ou L’Affût, est décédée dimanche à l’âge de 95 ans, a indiqué lundi son entourage.

«Le regard que portait Yannick Bellon sur le monde va nous manquer. Son cinéma restera comme le témoignage de ses combats», a salué le ministre de la Culture Franck Riester sur Twitter. Yannick Bellon est décédée dimanche à l’âge de 95 ans. Celle qui était également monteuse et productrice a tourné huit longs-métrages et une dizaine de formats courts, abordant des questions sociétales, du viol au cancer du sein, en passant par la bisexualité. «J’ai traité à plusieurs reprises dans mes films certains aspects de la réalité féminine parce que je me sens complètement concernée par la condition des femmes», disait, à la revue 24 images, la cinéaste qui se voyait comme «le contraire de la résignation».

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« Deux Fils », un film de Félix Moati

Mercredi 5 juin 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

De Félix Moati
Avec Vincent Lacoste, Benoît Poelvoorde, Mathieu Capella
Genres Drame, Comédie
Nationalité Français
Synopsis :
Joseph et ses deux fils, Joachim et Ivan, formaient une famille très soudée. Mais Ivan, le plus jeune, collégien hors norme en pleine crise mystique, est en colère contre ses deux modèles qu’il voit s’effondrer. Car son grand frère Joachim ressasse inlassablement sa dernière rupture amoureuse, au prix de mettre en péril ses études de psychiatrie. Et son père a décidé de troquer sa carrière réussie de médecin pour celle d’écrivain raté. Pourtant, ces trois hommes ne cessent de veiller les uns sur les autres et de rechercher, non sans une certaine maladresse, de l’amour…

La presse en parle :
CNews par La rédaction
Un parfait équilibre entre burlesque et drame, rendu possible grâce à l’interprétation pleine de justesse de Benoît Poelvoorde, Vincent Lacoste et Mathieu Capella.

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Michel Serres ( 1930-2019)

Michel Serres, né le 1er septembre 1930 à Agen et mort le 1er juin 2019 à Vincennes, est un philosophe et historien des sciences français.

Membre de l’Académie française et de l’Académie européenne des sciences et des arts, il a notamment publié en tant qu’enseignant-chercheur des ouvrages faisant autorité en matières d’histoire des sciences, philosophie des sciences et épistémologie.

Présentation de l’œuvre

La première partie de l’œuvre de Michel Serres, consacrée à la philosophie des sciences, se concentre sur la problématique morale des progrès de la science et de ses effets. Comment créer une éthique, envisager une déontologie quand science et violence s’allient ? Réfutant tout déterminisme scientifique, la philosophie de Michel Serres s’appuie sur le principe d’incertitude de Werner Heisenberg comme métaphore de la liberté et de l’inattendu. Après avoir participé à la réédition du Cours de philosophie positive d’Auguste Comte, en 1975, le premier livre publié de Michel Serres est consacré à Leibniz et au calcul différentiel. Il donne l’ouverture de son approche philosophique du côté des sciences, et se place sous l’égide de la philosophe Simone Weil et de Henri Bergson pour aborder les problèmes moraux de la violence, de la condition ouvrière et du messianisme marxiste face à la science.

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Ernest Pignon-Ernest : « Mes interventions visent à faire ressurgir l’histoire d’un lieu »

— Par Gérald Rossi —

Depuis les années 1970, Ernest Pignon-Ernest court les rues du monde. Le plasticien y colle ses dessins grandeur nature de personnages, toujours en s’inscrivant dans une démarche historique ou sociale. Un numéro de « Passage des arts » lui est consacré. Rencontre.

On vous présente souvent comme le « père » du street art, cette action artistique qui s’exprime dans les rues et que vous avez débutée un peu avant les années 1970. Quelle définition, aujourd’hui, en donnez-vous ?

Dans un de ses derniers ouvrages, le philosophe Régis Debray a eu cette phrase : « Les gens du “street art” font de la rue une galerie, Ernest en fait une œuvre d’art. » J’en suis touché, mais, moi qui doute toujours, je suis aussi un peu insatisfait. Il y a là pour certains un effet de mode. On entend parfois parler de « la plus grande galerie du monde ». Alors que moi, j’aborde d’abord la rue d’un point de vue plastique, avec la couleur des murs, leur texture, et ce qui ne se voit pas ou plus, c’est-à-dire la mémoire des lieux.

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A.U.T.M. au service des étudiants : un exemple

— Par Manuéla Amable-Potiron —
Sylviane, étudiante, en Master Information et Communication, a contacté AUTM dans le cadre de son mémoire  « la communication de crise avec en étude, le cas la CFTU. »
Nous avons fait part de notre expertise sur ce sujet à travers différents entretiens.
Un cas d’école la dernière grève de la CFTU.

C’était l’occasion d’échanger sur les diffi

cultés des usagers, leur découragement et surtout leur profond désir de changement sur le plan des transports.
 AUTM est une association des usagers de transport de Martinique d’expérimentation, puisqu’il n’existait pas d’autre. 
 En développant ses actions AUTM diffuse ses connaissances et met à disposition ses compétences.

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En 1958, la Martinique a-t-elle été au bord de l’indépendance ?

— Par Yves-Léopold Monthieux —
Je viens de prendre connaissance de l’article de Jean-Marc PARTY en date du 20 octobre 2018 qui nous apprend qu’« en 1958, à la veille du référendum, la Martinique, tout comme les trois autres départements d’outre-mer, est au bord de l’indépendance ». Ce qui signifie que la population martiniquaise était prête à voter NON au référendum et à de GAULLE. En s’appuyant sur des données incertaines (« certains chercheurs », « certains auteurs », lesquels ?), le journaliste en arrive à l’affirmation énoncée sous le mode de l’évidence : « c’est ainsi, dit-il, que les « quatre vieilles colonies » ont échappé à l’indépendance, voici 60 ans ».
Cette allégation surprenante ne trouble ni les historiens ni les politistes, ce qui a valeur de validation dans ce pays. « C’est la thèse de certains chercheurs », et de « certains auteurs », ajoute l’auteur. Mais une chose est de se soumettre à la vérité historique, une autre d’adhérer à une opinion même correctement domiciliée. C’est ainsi que sur des bases virtuelles se fabrique et se poursuit le récit national qui ne suscite jamais de débat contradictoire. Or sur ce point d’histoire, il est davantage question de témoignages que de « chercheurs » s’il est vrai qu’en Martinique, ces derniers finissent toujours par trouver ce qu’ils cherchent.

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Conte Colibri de Lafcadio Hearn

Lundi 3 juin 2019 à 19h Maison de la Culture de Trinité

Par la troupe  de l’atelier théâtre du service municipal de la culture de La Trinité.

— Bo-bonne fois…
— Trois fois bel conte!

Il était une fois… Il y a longtemps, longtemps. En ce temps-là, le Diable n’était encore qu’un tout petit, petit bonhomme.

Or donc, le Bon Dieu voulait faire une route et les nègres prétendaient ne savoir travailler qu’au son du tambour. Un seul tambour il y avait sur la terre: le tambour de Colibri.

Dieu manda le Cheval.

— Chouval, mon fils, va-t-en chez Coulibri lui demander son grand tambour. S’il refuse de me le prêter… frappe!!!

Chouval s’en va: Placata, Placata, Placata.

Il arrive chez Colibri

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« La ballade des planches », de Jean-Paul Alègre, par la troupe Les Comédiens de Julie Mauduech .

Jeudi 6 juin 2019 à 19h 30, Maison de la culture de Trinité

La Ballade des planches visite l’univers du théâtre. Au rythme des saisons théâtrales s’enchaînent les scènes de répétitions des comédiens, les derniers préparatifs avant de monter sur les planches, les ultimes raccords d’un metteur en scène capricieux mais aussi la complainte d’un tube de fond de teint égaré, la danse d’un vieux rideau affolé, d’un costume ensorcelé et de bien d’autres accessoires encore…

Les jeux de mots s’enchaînent, l’absurde côtoie le comique des quiproquos, les sentences qui tuent s’entrecroisent, le tout ponctué de poésies, de notes de piano et de danses.
Quand le projecteur chante, la planche craque, le costume se dévoile, la première réplique cède le pas devant le mot de la fin. Des explorateurs découvrent un théâtre figé dans l’éternité, un homme met en scène le suicide d’un désespéré, tandis qu’une comédienne attend vainement que son partenaire lui donne la réplique.

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Le musicien de jazz américain Leon Redbone est mort à l’âge de 69 ans

Le chanteur et compositeur de jazz Leon Redbone est mort ce jeudi 30 mai, à l’âge de 69 ans. L’Américain était connu pour arranger à sa sauce des morceaux d’avant-guerre

Leon Redbone, de son vrai nom Dickran Gobalian, musicien de jazz particulièrement populaire dans les années 1970, est mort ce jeudi 30 mai, à l’âge de 69 ans. Le musicien américain Leon Redbone était connu pour son interprétation des morceaux d’avant-guerre, dans le style du théâtre de vaudeville qui était très populaires dans les années 1920-1930. Ce sont ses proches qui ont annoncé son décès sur internet.
Chapeau l’artiste !

« C’est le cœur lourd que nous annonçons que tôt ce matin, Leon Redbone a traversé le delta vers cette rive magnifique, à l’âge de 127 ans », pouvait-on lire sur son site officiel, dans un hommage en forme de clin d’œil à un musicien qui entretenait volontiers le mystère sur sa personne.

« Il a quitté notre monde avec sa guitare, son fidèle compagnon Rover, en saluant d’un coup de chapeau », ajoutait ce communiqué, rédigé de façon si badine que certains y ont vu la plume du musicien lui-même.

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Parutions : nouveautés du 2 juin 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Jambon, lasagnes, sodas… Une étude alerte sur les dangers des aliments ultra-transformés

— Par Solenne Le Hen —
Les chercheurs ont observé une association entre la part d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire des participants et un risque accru de maladies cardiovasculaires.

Manger des saucisses ou des soupes déshydratées pourrait augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral ou même d’infarctus : c’est ce que conclut une étude de l’Inserm, publiée jeudi. Cette étude, qui s’est penchée sur les aliments qu’on appelle « ultra-transformés », porte sur plus de 100 000 Français volontaires qui participent régulièrement au projet Nutrinet-Santé.

Ces dernières années, les chercheurs avaient déjà établi un lien entre les aliments ultra-transformés et les risque de cancers, de troubles digestifs, et conclu aussi à une hausse de la mortalité. Cette fois-ci, ils se sont penchés sur les maladies cardiovasculaires, toujours en étudiant ce que mangent les 100 000 Français qui participent au projet Nutrinet. Ils ont regardé ce qu’on appelle les aliments ultra-transformés : sodas, barres chocolatées, lasagnes…

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Le Nutri-Score : l’information nutritionnelle en un coup d’œil

Pour rendre plus lisible et compréhensible l’étiquetage nutritionnel, un logo peut désormais être apposé sur les emballages. Conçu dans le cadre du Programme National Nutrition Santé, le Nutri-Score fait ainsi progressivement son apparition dans les rayons. Explications.

Obligatoire sur tous les aliments préemballés, le tableau des valeurs nutritionnelles est bien souvent difficile à décrypter pour les consommateurs. Valeur énergétique des produits, teneurs en graisses, acides gras saturés, glucides, sucres, protéines et sel pour 100 g ou 100 ml de produit : les informations y sont nombreuses. Pour en faciliter la compréhension, le règlement européen autorise l’apposition d’une information nutritionnelle complémentaire sur les emballages.

Voir la vidéo

Dans le cadre de la loi de Santé de 2016, le gouvernement français a recommandé la mise en place d’une information nutritionnelle claire, visible, et facile à comprendre pour tous. L’objectif : améliorer l’information nutritionnelle figurant sur les produits et ainsi aider les consommateurs à acheter des aliments de meilleure qualité nutritionnelle.

Quelle forme prend cette information nutritionnelle ?

C’est le Nutri-Score, un logo à 5 couleurs apposé sur la face avant des emballages, qui a été retenu pour présenter cette information.

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Non à l’industrialisation de la Bio !

Dans une pétition relayée en avant-première par «Libération», des agriculteurs bio, soutenus par des cuisiniers, réclament l’interdiction du recours en France à des serres chauffées pour produire des fruits et légumes bio

Monsieur le Ministre de l’Agriculture, il faut interdire la production de fruits et légumes bio hors saison !

Le marché bio se développe et les appétits aussi. Avec l’arrivée de nouveaux acteurs économiques poussant des pratiques incompatibles avec le cahier des charges bio, c’est tout le système qui est menacé !

Halte aux rendements à tout prix, oui aux saisons !

Depuis quelques mois, on voit se développer des projets de conversion biologique de serres chauffées pour la production de fruits et légumes hors saison (Pays de la Loire, Bretagne…). Ces projets en gestation vont permettre de retrouver sur les étals de la tomate bio française en plein mois de mars. Une aberration gustative, agronomique et environnementale !

Le chauffage des serres est incompatible avec le label bio

Le cahier des charges bio impose le « respect des cycles naturels » et une « utilisation responsable de l’énergie ».

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Festival de théâtre amateur de La Trinité

Du 03 Juin au 08 Juin 2019 à 19h

Du lundi 3 au samedi 8 juin 2019, la vitalité et le dynamisme des compagnies de théâtre non-professionnel illumineront, la scène de la Maison de la Culture de la Trinité.

Le Festival est ouvert aux compagnies de théâtre amateur implantées en Martinique et proposant une pièce en langue créole ou en langue française.

D’une durée maximale d’une heure trente minutes, une pièce est jouée au minimum par deux comédiens dialoguant sur scène.
Programmation

Au programme :

=>Vendredi 7 juin à 19h : « Le Coucou une pièce » de Jean-Pierre Martinez, par la troupe  » Pa Vini Kon Sa »

=>Samedi 8 juin à 19h : « La veste noire », adaptation de « Le costume » de Can Themba par la troupe Le Théâtre du Bon Bout

=>Lundi 11 juin à 19h : « Fout sa bon », une comédie de Rose Séjean & « Le combat de Léona Bataille », une comédie de Nadine Narèce. Dans le cadre des Rencontres Intergénérationnelles

*****

Pour ouvrir ce festival, la troupe de l’atelier théâtre du service municipal de la culture proposera, ce lundi, l’adaptation du conte « Colibri » de Lafcadio Hearn.

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130.060%, le triste taux d’inflation du Venezuela

L’inflation a été de 130.060% en 2018 au Venezuela, où l’économie s’est contractée de 47,6% entre 2013 et 2018, selon les chiffres communiqués mardi par la BCV, la Banque centrale du pays, les premiers qu’elle divulgue depuis trois ans.

L’inflation a été de 130.060% en 2018 au Venezuela, où l’économie s’est contractée de 47,6% entre 2013 et 2018, selon les chiffres communiqués mardi par la Banque centrale du pays, les premiers qu’elle divulgue depuis trois ans.

Selon la BVC, l’inflation a été de 274,4% en 2016, 862,6% en 2017 et 130.060,2% en 2018, des chiffres éloignés des estimations du Fonds monétaire international (FMI), qui évalue cet indice à 1.370.000% pour l’année dernière.
Une inflation de 10.000.000% selon le FMI

Ces chiffres sont cependant éloignés des estimations du Fonds monétaire international (FMI), qui évalue cet indice à 1.370.000% pour l’année dernière. Pour 2019, le FMI prévoit une inflation de 10.000.000%. La chute du PIB est calculée jusqu’au troisième trimestre de 2018.

La BCV a également annoncé que les exportations pétrolières, qui représentent 96% des revenus du pays sud-américain, ont baissé pour atteindre les 29,81 milliards de dollars en 2018.

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Proposition zéro pesticide dans notre alimentation.

— Par PUMA, Pour Une Martinique Autrement —

Proposition PUMA plan 4: Zéro pesticide

Objectif

La co-construction du plan 4 a pour objectif de participer à un groupe de travail chargé du suivi des mesures de transition agroécologique dans une agriculture engagée en faveur de la réduction des usages de produits chimiques en agriculture sur tout le territoire de la Martinique.

Nous devrons prendre en compte les erreurs du passé pour mettre en place une production propre, dépourvue de tout résidu pesticides, afin de mieux alimenter la population pour réduire les impacts du cocktail pesticides sur la santé.

Avec ce plan, nous pouvons répondre aux exigences du Gouvernement qui réaffirme dans le 3e plan ‘’Ecophyto’’ sa volonté ferme d’atteindre les objectifs de réduction de l’utilisation des produits chimiques de synthèse de moitié, d’ici à 2025 et de sortir du Glyphosate pour une majorité des usages d’ici fin 2020. Les ‘’interprofessions végétales’’ qui rassemblent les producteurs et transformateurs de céréales, légumineuses, oléagineux, vigne, légumes et fruits ont été informées de cette nouvelle règlementation.

La poursuite des efforts consentis par la filière banane devra être prise en compte afin d’accompagner la profession dans la recherche de méthode alternative à l’usage des molécules chimiques.

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