Certains compléments alimentaires, à base de plantes, peuvent dans certains cas avoir des « effets indésirables » indique l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans un communiqué du 8 juin 2023.
Selon l’Anses, la présence de plantes dans les compléments alimentaires peut présenter un risque pour les consommateurs. Certaines plantes peuvent interagir avec des médicaments et les compléments ne sont pas toujours accompagnés de notice d’utilisation. Ainsi, la prise de ces compléments n’est pas forcément adaptée aux besoins des consommateurs et peut même avoir des « effets graves« .
Une définition légale des plantes et des compléments alimentaires
Le régime des compléments alimentaires à base de plantes repose sur le décret du 20 mars 2006 et sur l’arrêté du 24 juin 2014. Une définition large des plantes a été dégagée en incluant les algues, les champignons et les lichens. Les compléments alimentaires ont été définis comme des « denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal.«
Les conditions d’emplois et les types de préparation étaient précisés mais il n’y avait pas de restrictions et de recueil des possibles effets indésirables pour les compléments alimentaires à base de plantes.