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Dessaler l’eau de mer pour la rendre potable, bonne ou mauvaise idée ?

La tentation est grande de dessaler l’eau de mer pour disposer d’une eau douce utilisable pour les activités humaines, et notamment pour la boire. En effet, les eaux salines sont abondantes et accessibles : elles couvrent 75 % de la planète, représentent plus de 97 % du volume des eaux sur Terre, et 11 % de la population mondiale habite à moins de 10 kilomètres d’une eau saline. Les technologies de dessalement sont disponibles et utilisées depuis une cinquantaine d’années dans des régions souffrant d’un stress hydrique. Elles peuvent parfois être indispensables car la seule solution pour un accès à l’eau potable des populations, mais parfois leur usage est plus discutable.

Aujourd’hui, dans un contexte à la fois de stress hydrique et de transition énergétique et environnementale, on peut s’interroger sur la place à donner au dessalement. Quand des eaux douces souterraines ou de surface sont disponibles, ce qui est encore largement le cas en France, il est préférable énergétiquement, économiquement et environnementalement de les utiliser pour potabiliser l’eau. Par contre, quand la seule ressource en eau disponible est une eau de mer, le fait de dessaler permet un accès à l’eau potable pour tous.

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A propos de la « lexicographie borlette » du MIT Haiti Initiative

La « lexicographie borlette » du MIT Haiti Initiative n’a jamais pu s’implanter en Haïti dans l’enseignement en créole des sciences et des techniques

— Par Robert Berrouët-Oriol,  linguiste-terminologue —

À la mémoire de Pradel Pompilus,
pionnier de la lexicographie créole
et auteur, en 1958, du premier « Lexique créole-français » 
(Université de Paris).

En hommage posthume à André Vilaire Chery, éclaireur avisé et rigoureux de la lexicographie haïtienne contemporaine, auteur du « Dictionnaire de l’évolution du vocabulaire français en Haïti » (tomes 1 et 2, Éditions Édutex, 2000 et 2002).

« (…) il n’est pas de production de connaissance robuste et fiable hors du collectif de scientifiques qui s’intéressent aux mêmes objets, faits et questions. La connaissance scientifique doit être mise à l’épreuve et vérifiée par des collègues ou pairs compétents, à savoir ceux qui sont préoccupés par les mêmes questions ou sont pour le moins familiers de la démarche scientifique concernant la matière spécifique (…). » (« Les sciences et leurs problèmes : la fraude scientifique, un moyen de diversion ? », par Serge Gutwirth et Jenneke Christiaens, Revue interdisciplinaire d’études juridiques 2015/1 (Volume 74.)

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Atelier danse : initiation au bikutsi avec Tati Eyong

Mercredi 5 juillet 2023 à partir de 17h30 au Parc Aimé Césaire

Fè Sians
Les ateliers de Zechas dédiés au Cameroun
17h30/19h30
Atelier danse : initiation au bikutsi avec Tati Eyong

Le bikutsi (parfois appelé tipi) est une musique et une danse traditionnelle du Cameroun. Cette danse et cette musique sont originaires des provinces du Centre. C’est une danse traditionnelle relative à l’ethnie Beti.

Description et origine
Performance de danse
Le mot bikutsi signifierait en ewondo battement de la terre(bi signifie dans ce contexte « le fait de », kut signifie « taper » ou « frapper » et si signifie « le sol » ou « la terre »). « Bikutsi » signifie donc littéralement « le fait de taper la terre », sans doute en référence aux pieds des danseurs qui battent le rythme avec leurs pieds frappant le sol.

Le bikutsi est une danse basée sur un rythme à 6/8. À l’origine, elle est pratiqué lors de cérémonies sacrées ou lors de rituels de guérison.

Dans le contexte traditionnel (sans orchestre moderne), la musique est assurée par des femmes assises en cercle autour de la piste de danse.

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Petits meurtres entre amis !

— Par Marie-Laurence Delor —

Reprenons les termes du problème pour en prendre toute la mesure et ne pas en rester au jeu des postures des « nèg-maron pleurnichards » et au bavardage du « nationalisme mondain ».

Commençons par le commencement. Le Conseil de surveillance du Grand Port est composé de 17 membres dont 13 martiniquais et 4 représentants de l’Etat. Les 5 années de mandature précédentes étant échues ; le 26 juin dernier il y a eu, comme le prévoit les textes, un vote du Conseil pour élire un nouveau Président. Deux candidats briguaient la fonction : le président sortant, Président par ailleurs de la CCIM, et le Maire du chef-lieu – qualifié pompeusement de « ville capitale », soutenu par le Président de son parti et actuel Président de l’exécutif de la CTM. L’argument de campagne du maître de plateau Roy était « la cohérence », autrement dit, comme pour la CACEM et l’ex Conseil général, à l’époque, la mise du port sous sa tutelle par personne interposée. Le vieil adage qui nous préservait de l’autocratie, « ne pas donner trop de pouvoirs à un seul », a laissé place depuis à une « logique boulimique du pouvoir » : l’homme veut contrôler toutes les institutions locales majeures.

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Quand la France s’embrase

— Le n° 306 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Il est bien facile de parler de mimétisme pour expliquer les troubles dans quelques cités de Martinique et de Guyane, troubles surgis après le déclenchement des émeutes que l’on sait en France ! Nous préférons souligner la sensibilité de fractions de la population à des événements liés au tir policier à bout portant qui a mis fin brutalement à la vie du jeune Nahel. Le motif de ce meurtre, le « refus d’obtempérer » d’un jeune à un contrôle policier, parle évidemment à beaucoup dans les colonies.

Chacun peut constater que plus le Pouvoir s’indigne que l’on parle de « violences policières », de racisme systémique, de police gangrenée par l’extrêmedroite, plus les drames révoltants comme celui de Nanterre se répètent, ou encore celui d’Alhoussem tué par un policier toujours pour refus d’obtempérer, le 14 juin à Angoulème. Et comme presque toujours, ce sont les vidéos (et pas le collègue à côté !) qui révèlent et documentent les circonstances de l’abominable, ainsi que le mensonge systématique.

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La journaliste et romancière québécoise Denise Bombardier est morte

Féministe engagée, la Québécoise s’était opposée, seule, en 1990 lors de l’émission littéraire « Apostrophes » à Gabriel Matzneff, dont les écrits faisaient l’apologie des relations sexuelles avec les enfants et les adolescents.

Denise Bombardier, née Marie Yvette Louise Denise Bombardier le 18 janvier 1941 à Montréal et morte le 4 juillet 2023 dans la même ville, est une polémiste, chroniqueuse, romancière, essayiste, productrice et animatrice de télévision québécoise. Elle a travaillé pour la chaîne de télévision francophone Radio-Canada pendant plus de 30 ans.

Biographie
Formation
Denise Bombardier était la fille de Jean-Louis Bombardier, radio-technicien, et de Simone Desormiers. Ils résidaient dans la paroisse St-Denis située sur le Plateau-Mont-Royal à Montréal.

Denise Bombardier obtient un baccalauréat en arts en 1964, une maîtrise en science politique de l’Université de Montréal en 1971 et un doctorat en sociologie de la Sorbonne en 1974.

Son intérêt pour la politique se manifeste aussi par un engagement militant. En 1963, elle agit en tant que présidente de la section de l’Université de Montréal du Rassemblement pour l’indépendance nationale.

Carrière télévisuelle
Radio-Canada
Elle commence sa carrière comme recherchiste pour l’émission télévisée Aujourd’hui de Radio-Canada.

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Agriculture bio : pourquoi le secteur marque le pas ?

Avec près de 2,8 millions d’hectares cultivés en bio, soit 10 % de la surface agricole française, la France occupait en 2021 le premier rang de l’Union européenne (UE), devant l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, et la Suède. Dans l’UE-27, les surfaces dédiées à la bio s’élevaient à 9,4 millions d’hectares en 2012 et à 15,6 millions d’hectares en 2021, soit une hausse de 66 % largement portée par la France.

Dans le même temps, le nombre d’exploitations engagées en bio bondi en France, passant de 23 100 en 2011 à 58 400 en 2021. Cela représentait alors 13 % des exploitations agricoles dans l’Hexagone. Hausse d’autant plus remarquable qu’elle s’est produite dans un contexte de diminution de 2,3 % par an de la quantité totale d’exploitations agricoles françaises entre 2010 et 2020. Mais depuis l’épidémie de Covid et la guerre en Ukraine, les choses ont changé.

Recul des consommateurs de bio en France en 2022

Pourtant, le développement de la bio marque le pas depuis quelques mois. Les signes de ce ralentissement, amorcé en 2020 voire un peu avant sur certains produits, sont multiples : déséquilibre entre offre et demande, aboutissant à des produits bio reclassés en conventionnel ; fermeture de magasins spécialisés ; dé-certifications ou déconversions de producteurs… La part de consommateurs réguliers d’une alimentation bio chutait de 16 % entre fin 2021 et fin 2022, et la part des personnes n’ayant pas consommé de produits alimentaires biologiques sur un an atteignait les 17 % en 2022 – le double de 2021.

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Meurtre de Nahel et révolte des quartiers populaires : le déni du racisme systémique en France

Après que ce sont produits ces derniers mois plusieurs tirs policiers tuant ou blessant des personnes coupables de « refus d’obtempérer », une vidéo montrant le meurtre à Nanterre le 27 juin 2023 de Nahel, 17 ans, a déclenché une violente révolte des quartiers populaires dans toute la France. Alors que l’ONU l’appelait à traiter sérieusement la question du racisme dans la police française, le président Emmanuel Macron a affirmé que cette révolte était causée « par les réseaux sociaux et les jeux vidéo » et mis en œuvre une répression qu’il a qualifiée de « sans tabous ». Nous publions un texte publié dans Télérama de l’écrivaine et sociologue Kaoutar Harchi qui évoque « le risque permanent de la peine de mort » qui pèse sur les jeunes hommes racisés.

Kaoutar Harchi, écrivaine, sur la mort de Nahel M. : “Si eux vont sans honte, nous n’irons pas sans révolte”

—Par Kaoutar Harchi, publié dans Télérama le 30 juin 2023.—

Dans Comme nous existons (2021), récit autobiographique d’une grande puissance littéraire, Kaoutar Harchi passait de l’intime au politique, pour dire son refus de l’assignation identitaire et sa révolte face à « l’injustice de race et de classe ».

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Antonio Guterres lance un appel à aider Haïti, en proie aux ravages des gangs

Le secrétaire général de l’ONU a rencontré le Premier ministre Ariel Henry et des membres du Conseil de la transition, des acteurs politiques et de la société civile, lors de sa visite, samedi en Haïti. Des échanges francs, selon Antonio Guterres, autour de la grave crise qui sévit dans le pays depuis quelque temps.

Avec [la] correspondante de RFi à Port-au-Prince, Marie-André Bélange

La visite du secrétaire général de l’ONU aura duré quelques heures. Comme pour donner chair à cette solidarité qu’il vient exprimer au peuple haïtien, Antonio Guterres a débuté son intervention en créole lors d’une conférence de presse au salon diplomatique de l’aéroport.

« La guerre des gangs a exacerbé la vulnérabilité des Haïtiens. La situation en Haïti est préoccupante », constate Antonio Guterres. « Une personne sur deux en Haïti vit dans une extrême pauvreté et est confrontée à la faim, n’ayant pas un accès régulier à l’eau potable. »

Il faut de l’aide

Haïti ne peut pas s’en sortir toute seule, il lui faut de l’aide. À Port-au-Prince, le secrétaire général de l’ONU a donc réitéré ses appels à l’endroit de la communauté internationale.

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An zafè flanm

— Par Daniel M. Berté —

Pou an zafè bel flanm
Boul moun ka vréyé-flanm
Pou sèten sé sové-no-zanm
Dot paré a tiré lé zanm

I pou rivé abò bato
Konsi la Madòn Lajoso
Bouton-frédi anlè lapo
Oben sé ka’y an bel kado

Flanm-tala poko débatjé
Difé o péyi za limé
An komin adan tout kawtié
Pawol savé za ka tonbé

An sakré lensendi-palé
Ki pa bò Foyal démaré
I ba’y grenpé Montàn Pelé
Pa Lanmanten i déviré

Pa koté Robè i alé
Epi Sentmari i monté
Pa bò Sentespri i pasé
Epi Senpiè i déviré

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Le roi des Pays-Bas présente ses excuses pour l’esclavage

“Aujourd’hui, je me tiens devant vous en tant que roi et membre du gouvernement. Aujourd’hui, je vous présente mes excuses personnellement”, a déclaré Willem-Alexander sous les acclamations lors d’un événement marquant les 150 ans de l’affranchissement des esclaves dans les anciennes colonies.

Des milliers de descendants de personnes réduites en esclavage dans l’ancienne colonie sud-américaine du Suriname ainsi que dans les îles caribéennes d’Aruba, Bonaire et Curaçao assistaient à ces célébrations.“Je ressens cela profondément dans mon coeur et dans mon âme”, a déclaré le roi, avant d’ajouter: “La traite des esclaves et l’esclavage sont reconnus comme crimes contre l’humanité”.

“Les rois de la maison d’Orange (dont descend le monarque actuel, ndlr) n’ont rien fait pour l’empêcher. Aujourd’hui, je demande pardon pour cette inaction”, a encore ajouté Willem-Alexander.

Les commémorations marquant la fin réelle de l’esclavage dans les colonies ont lieu chaque année à Amsterdam, une célébration appelée “Keti Koti”, soit “briser les chaînes” en sranantongo (l’une des langues du Suriname).

Ces commémorations sont les premières de ce type depuis la présentation en décembre par le gouvernement d’excuses officielles pour le passé esclavagiste des Pays-Bas.

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Emballages plastiques des fruits et légumes : que dit le nouveau décret ?

Le nouveau décret encadrant l’interdiction de vente de fruits et légumes emballés dans du plastique a été publié le 20 juin 2023. À partir du 1er juillet, cette interdiction entre de nouveau en vigueur, avec une exception pour 29 fruits et légumes, ainsi que pour les fruits mûrs à point. Quelles sont les nouvelles dispositions ?

Ce décret est pris en application de la loi Antigaspillage et économie circulaire (Agec) qui interdit depuis le 1er janvier 2022 la vente au détail de fruits et légumes frais dans des emballages plastiques, sauf lorsqu’ils sont conditionnés en lots de plus de 1,5 kg. La loi prévoit des exemptions pour les « fruits et légumes présentant un risque de détoriation lors de leur vente en vrac ».

Le nouveau texte liste 29 fruits ou légumes exemptés de l’interdiction, en plus des fruits mûrs à point (« vendus au consommateur final à pleine maturité ») et des graines germées.

Il fait suite à l’annulation d’un premier texte publié en octobre 2021 qui prévoyait une réduction progressive de la liste des fruits et légumes autorisés à la vente sous emballage plastique et accordait une exemption à la règle jusqu’en juin 2026 pour certains aliments particulièrement fragiles.

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Allô enfance en danger, 119 : un numéro pour les situations d’urgence

Victimes de violence, inquiets pour l’un de ses camarades, préoccupés par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être. Face à toutes ces situations, le 119, Service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger, est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger. Il est désormais accessible sans interruption.

Les enfants, adolescents et jeunes majeurs jusqu’à l’âge de 21 ans, ainsi que les adultes confrontés ou préoccupés par une situation de maltraitance d’un enfant, peuvent contacter le 119. Ce service est joignable sans interruption.

Si vous êtes un enfant en danger ou une personne témoin ou soupçonnant qu’un enfant est en danger, vous devez :

  • appeler le 119 Tout le monde peut appeler le 119 : les enfants et adolescents confrontés eux-mêmes au danger, ou appelant pour un autre enfant qu’ils connaissent, et les adultes confrontés ou préoccupés par une situation d’enfant en danger (dans leur famille, leur voisinage, la communauté éducative…). Les appels des mineurs sont traités en priorité. Le 119 est joignable 24h/24, 7j/7, gratuit depuis tous les téléphones (fixes, mobiles, cabines…), confidentiel, invisible sur les factures détaillées, il n’apparaît sur aucun relevé de téléphone.

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Présidence du Grand Port de Martinique

 — Par Alfred Marie-Jeanne, Président du Mouvement Indépendantiste Martiniquais —

II y a des comportements qui m’horripilent particulièrement, dans la forme et dans le fond. Se taire, ce n’est pas toujours approuver. Mais vraiment là, il y a telle démagogie que je me dois de dénoncer.

Ces temps derniers le Président du Conseil Exécutif se plaint de n’avoir la gestion du Grand Port. Tout bonnement parce que ce ne sont pas « ses alliés » qui en sont à la Direction.

Je me permets de rappeler pour celles et ceux qui auraient la mémoire défaillante, qu’en tant que Président du Conseil Régional j’avais proposé, dans le cadre de la « disposition offerte à toutes les Régions de France et d’Outremer », que l’aéroport et le port soient sous la gestion de la Collectivité régionale.

Que n’ai-je pas entendu à l’époque ! Le Parti dit progressiste s’est arc-bouté contre cette proposition comme de coutume, sans fondement réel.

Même si j’estime que nous avons perdu du temps dans la rationalisation de nos démarches et de notre gestion de ces outils indispensables pour notre économie, cela ne m’a pas empêché de poursuivre le partenariat, de contribuer au financement du développement de ces infrastructures.

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1er juillet : Journée Mondiale du Reggae

La diffusion mondiale de la musique Reggae n’a échappé à personne. Ce que l’on sait moins c’est que la journée du 1er juillet est consacrée comme « journée internationale du Reggae » car elle marque l’anniversaire de la création de cette forme d’expression musicale.

Cette date correspondrait en effet au jour où, en 1968, Toots a chanté son célèbre « Do The reggae »… mais tous les spécialistes ne sont cependant pas d’accord et d’autres voient plutôt une lente émergence de ce style de musique au cours des années soixante.

Le Reggae, la résistance contre l’impérialisme

Durant les années 1960, la musique reggae s’est affirmée parallèlement aux différents mouvements de résistance contre l’impérialisme (ndlr: américain) et, si elle est néeà Kingston en Jamaïque, elle a depuis conquis le reste du monde au travers d’icônes incontournables comme Bob Marley, pourtant décedé en 1981.

Le reggae représente toujours aujourd’hui un état d’esprit éloigné de tous préjugés raciaux mais aussi de toute forme d’émeute et de violence.

 Journée mondiale du reggae est célébrée le 01 Juillet 2023. Le reggae est une musique ayant une structure rythmique très marquée.

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Narcotrafic en Martinique : en finir avec la politique de l’autruche

— Francis Carole, président du Palima (Parti pour la libération de la Martinique) —

Saisies records de cocaïne, fusillades au Paparazzi ou à l’Oasis, trafiquant de drogue uruguayen qui « s’évade » du CHUM grâce à des complices lourdement armés, patient kidnappé dans le même centre hospitalier par des malfrats, sans laisser de traces, jeunes servant de « mules » au prix de leur vie, corps criblés de balles dans les rues de nos quartiers, blanchiment de l’argent sale, la Martinique s’enfonce, jour après jour, dans l’enfer du trafic de cocaïne — qui détruit et zombifie les sociétés — avec son lot de corruption, de criminalité et de banalisation de la violence.

Si « décivilisation » il devait y avoir, elle serait fille de ce naufrage-là… Ce phénomène, à l’évidence, ne naît pas d’une génération spontanée. Depuis au moins une trentaine d’années, le désastre a commencé à s’ancrer sans que ni l’État français ni nombre de nos collectivités ne lui accordent l’intérêt qu’il aurait mérité. Certains ont même cru devoir instrumentaliser ces dérives à des fins politiciennes…

Un trafic mondial qui explose

Il n’est pas trop tard pour tenter d’éliminer ce mal existentiel qui mine le futur de notre pays.

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Capitalisme et santé mentale du petit patronat martiniquais

— Par Max Dorléans (GRS) —
Une récente étude de l’ARACT (agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail) portant sur le moral des chefs d’entreprise en Martinique a été, entre autres thématiques, l’une des bases de réflexion du salon « OSE » organisé par Martinique Développement (CTM) les 26 et 27 avril. Une étude faisant ressortir que près de la moitié (43 %) des chefs d’entreprise martiniquais avaient un état de santé plutôt moyen…et pour certains avaient fait ou frôlé un burn-out. Une situation à l’évidence inquiétante pour la CTM dans son effort, depuis des années, d’accompagnement des chefs d’entreprise, des jeunes notamment, puisque l’on a le souvenir de subventions proposées il y a quelques années, aux jeunes diplômés pour leur retour et installation sur place avec la création de leur propre entreprise.

Si évidemment l’étude a mis en avant les éléments concourant à ce constat (temps et charge importants de travail, difficultés financières, poids exorbitant des formalités administratives et réglementaires…), ainsi que les solutions à apporter, on ne sera nullement surpris de l’impasse relative à la cause essentielle des problématiques mises en évidence, à savoir l’existence du capitalisme, et de son fonctionnement mortifère et dévoreur d’hommes et de femmes !

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Épilogue péléen / Concert de clôture de saison 2022-2023

Samedi 1er juillet à partir de 17 h  Tropiques-Atrium / Salle Aimé Césaire
Entrée Libre
RAS DANIEL
CHRIS COMBETTE – KALI – PATRICK JEAN-ELIE : CONCEPT CHAN ÉPI KOD
HIPHOP BÔKAY
RAS DANIEL
Ras Daniel commence la musique en 1986 dans les sound system parisiens avec Pupa Leslie. En 1991, il est l’un des membres fondateurs de Ragga Dub Force et apparait pour son premier hit commercial Education sur l’album Ragga Dub Force Massive.
Pour son retour en Martinique en 1994 il est l’un des 4 chanteurs du groupe Ruff Nèg pour 3 albums à succès aux Antilles et s’impose sur les scènes de la Caraïbe et de France.
Il reprend sa carrière solo en 2000 avec le single Sound System suivi de son premier album Rastafari.
2009. Après la sortie du single Antiyèz-la c’est le tour du second album La famille avec le hit Répatriation. Sortie en 2012 de son single Dans Mon Ile et participe à quelques festivals dont le Uhuru festival en Belgique et les 25 ans de Ragga Dub Force aux Cabaret Sauvage. Il se produit régulièrement jusqu’en 2018 et fait un break de 4 ans.

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De la nécessité de questionner l’idéologie racialiste et le révisionnisme historique en Haïti

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Paru dans Le National du 21 juin 2023, le long article de Garaudy Laguerre, « Ce que cache le révisionnisme de « l’historien » Michel Soukar », institue un procès en « profanation » de la mémoire des Pères de la nation auquel, selon lui, se serait livré le romancier et historien Michel Soukar durant son entrevue à l’émission Panel magique de radio Magik 9 – 100.9 FM le 23 mai 2023 –nous invitons le lecteur à écouter cette entrevue dans son intégralité. L’article de Garaudy Laguerre, au motif que Michel Soukar « a souillé l’histoire de notre pays et la réputation de nos ancêtres », doit être lu avec attention pour en déceler la portée et les enjeux tant idéologiques que politiques. Cela est d’autant plus nécessaire que Garaudy Laguerre –ancien candidat à la présidence en 2010 et fondateur du microscopique et éphémère parti politique « Nou se WOZO »–, s’emploie violemment à débusquer « le discours anti-noir, pour ne pas dire mulâtriste » qu’il attribue à Michel Soukar. La résurgence de la fameuse « question de couleur » dans la presse écrite de notre pays, amplifiée ces derniers jours sur les réseaux sociaux à coups de « voye monte », interpelle le questionnement actualisé du révisionnisme historique et des différentes manifestations de l’idéologie racialiste dans l’histoire d’Haïti.

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Déclaration des biens immobiliers en tant que professionnel

— Par Yvon Joseph-Henri, président de l’A3C —

L’association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe se félicite du report du délai pour la déclaration des biens immobiliers.

Si pour les particuliers, cette déclaration est généralement préremplie et ce, correctement, laissant le soin au propriétaire d’y mettre la dernière main, pour les professionnels, les remontées que nous avons sont différentes.

Le système est différent, compliqué et défaillant. En principe la manipulation est simple. On va sur son espace pro des impôts et si on dispose d’une messagerie pro sur l’espace, il suffit de cliquer sur gérer les biens immobiliers, et d’attendre le lien dans la messagerie pour cliquer sur lui dans les 72 heures et attendre qu’un document papier parvienne à l’adresse de la SCI indiquant la procédure définitive pour déclarer.

D’une part, le système est défaillant. Nombreux sont les professionnels qui signalent un système qui ne fonctionne pas : le lien dans la messagerie n’existe pas, il n’est pas envoyé. Dès lors il est tout à fait possible de voir qu’on a lancé la procédure, un formulaire l’atteste mais on ne va pas plus loin.

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L’immigration indienne du 19e siècle en Martinique (1853-1885) et ses incidences identitaires.

Conférence jeudi 6 juillet 2023 au Lina’s de Manhity

Tous Créoles a le plaisir de vous accueillir à un nouvel Afterwork sur le thème de l’immigration indienne, autour d’un intervenant de premier rang, Michel Ponnamah. Une belle occasion de nous pencher sur l’une de nos nombreuses racines créoles.

L’immigration indienne du 19e siècle en Martinique (1853-1885) et ses incidences identitaires.

Pourquoi ce besoin de main-d’œuvre ? Pourquoi des indiens ? Comment cette introduction de nouvelles populations questionna-t-elle la société martiniquaise ? Comment ce fait indien modifie-t-il notre rapport au monde ? Comme support iconographique, Michel Ponnamah utilisera des diapositives d’une exposition réalisée en 1986 ainsi que des images d’archives.

A propos de Michel Ponnamah :

Michel Ponnamah s’est récemment occupé de France Alzheimer Martinique pendant trois ans. Il est proviseur honoraire depuis 2015, après avoir été instituteur puis professeur de lettres en histoire-géographie. En 1983, il contribue à la création de l’Association MARTINIQUE-INDE. Il effectue des recherches aux Archives de l’Outre-mer, rue Oudinot, pour la réalisation collective de l’exposition : Immigration indienne aux Antilles au 19e siècle, réalisée avec le concours du CMAC.

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Apprendre à cuisiner le ndolè

Mercredi 5 juillet 2023 de 18 à 21h

52ème Festival Culturel de F ort-de-France / Fè Sians
Les ateliers de Zechas dédiés au Cameroun

Nathanaël Ducteil/ L’atelier Route de l’évêché 97200 Fort de France;Tél. +696 456 78 90.
Dans un ateleir de 3 h les stagiaires apprendront à cuisiner ce plat préparé à base de plantes légumières, d’arachide, de crevettes et de viandes, accomagnéees de riz ou de manioc ou de bananes plantains.
Le ndolé (ou ndolè) est le nom camerounais de variétés alimentaires de Vernonia. Il s’agit d’un plat préparé à base d’une plante légumière dont les feuilles sont consommées vertes, mais aussi dans une moindre mesure séchées.
Le ndolè est parfois comparé aux épinards à cause de sa couleur et de sa texture, mais sa préparation est tout à fait différente. C’est un plat long et difficile à réaliser, mais bon marché.
Le ndolè est élaboré avec les feuilles vertes bouillies à l’eau deux à trois fois avec du sel gemme pour leur faire perdre leur amertume. Dans une préparation cuite à base de pâte d’arachides fraîches et d’épices écrasées, on ajoute de la viande cuite en morceaux, du poisson fumé ou des crevettes fraîches ou fumées.

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« “Le JDD” ne peut devenir un journal au service des idées d’extrême droite », dénoncent plus de 400 personnalités

— Collectif —

Les salariés et des figures du monde politique, économique, social, culturel, associatif ou sportif, parmi lesquelles Elisabeth Badinter, JoeyStarr et Lionel Jospin, se mobilisent contre la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête de l’hebdomadaire.

Sidérés et inquiets qu’un appui revendiqué d’Eric Zemmour prenne la direction du Journal du dimanche (JDD), nous soutenons la rédaction de ce dernier dans son combat. Depuis le jeudi 22 juin et l’information du journal Le Monde confirmée le lendemain par la direction du groupe Lagardère, les équipes du JDD sont en grève pour protester contre la nomination de Geoffroy Lejeune, qui dirigeait jusqu’à très récemment l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles, condamné sous sa direction pour injures publiques à caractère raciste.

Acteurs du monde politique, économique, social, culturel, associatif ou sportif, nous ne pouvons nous résoudre à voir ce rendez-vous dominical de référence véhiculer des opinions contraires aux valeurs républicaines qu’il porte depuis soixante-quinze ans. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, qu’on le lise ou qu’on ne le lise pas, le JDD, avec ses qualités et ses défauts, est toujours resté attaché à la diversité des opinions.

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Mini marché artisanal et alimentaire à Tivoli

Samedi 1er juillet de 8h à 13h

L’association Ypiranga vous donne rendez-vous ce samedi 1er juillet à l’Ecolieu de Tivoli, de 8h à 13h, en entrée libre !
🗣️ Mini marché artisanal et alimentaire : bijoux, accessoires, savons, huiles, plantes, fruits, légumes, thés, aromates.
🗣️ Découvrez et testez deux de nos jeux, pour petits et grands : « Jeu découverte des fruits et légumes locaux » et « L’escape game sur la biodiversité ».
🗣️ 10H : conférence « Jardinage et agroécologie » par Claire Joseph, coordinatrice d’Ypiranga. (les projets de l’association, techniques agroécologiques et le jardin comme miroir de l’identité martiniquaise).

🗣️ Restauration ITAL, virgin mojitos et smoothies à base de fruits et de kombucha.

😃 Venez vivre l’événement mensuel de l’association YPIRANGA.
Renseignements au whats app 0696 19 78 92
https://fb.me/e/7rVQI7SYb

Fondé en 2006, le Centre de Culture Populaire Ypiranga de Pastinha Martinique est issu de sa matrice brésilienne initiée par mestre Manoel depuis 30 ans dans les favelas de Rio de Janeiro.

La pratique de la Capoeira Angola y est perçue comme un sport mais aussi une philosophie et un vecteur identitaire et social.

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L’autobiographie de Pierre-Édouard Décimus

« Pou zót. Kassav’- Love and Ka-dance »

Les éditions JASOR ont le plaisir d’annoncer la sortie de l’autobiographie de Pierre-Édouard Décimus, intitulée « Pou zót. Kassav’- Love and Ka-dance », disponible depuis le 1er avril dernier. Ce livre retrace le parcours exceptionnel de cet artiste guadeloupéen qui a marqué l’histoire de la musique antillaise et caribéenne, notamment en créant le groupe Kassav’ et en contribuant à l’avènement du zouk.

Pierre-Édouard Décimus est un musicien, compositeur et créateur de concepts musicaux novateurs. Il a révolutionné la musique caribéenne en réhabilitant une identité et une langue bafouées, celles des héritiers de l’esclavage, et en affirmant une fierté culturelle. Le zouk, qui est devenu un genre musical majeur, est le fruit de cette révolution identitaire.

Dans son autobiographie, Pierre-Édouard Décimus nous entraîne dans un voyage captivant avec, entre autres protagonistes, l’orchestre Les Vikings et le groupe Kassav‘. Il nous livre des anecdotes et des faits inédits qui révèlent un visionnaire à la fois ancré dans sa terre créole et tourné vers le monde.

L’histoire de Pierre-Édouard Décimus est celle d’une formule, la « passion K » : Kréyol, Ka, Kassav, le fil rouge de son parcours.

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