La situation critique des régions, départements et collectivités ultramarins appelle une action volontariste de l’État pour engager un programme solidaire inédit de développement économique et humain. Avec:
- Pierre Lacaze, Membre de l’exécutif du PCF.
- Marcellin Nadeau, député de Martinique (groupe GDR-NUPES).
- Davy Rimane, député de Guyane (groupe GDR-NUPES).
On les appelle, au sens large, les territoires d’outre-mer : Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Guyane, Nouvelle-Calédonie, Mayotte, Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Wallis-et-Futuna… Leurs noms évoquent, en dehors des événements de l’actualité, des terres lointaines où, pour la plupart, il ferait bon vivre sous une météo qui tranche, surtout en hiver, avec celle de la «métropole». Leur situation est en réalité loin d’être idyllique.
Vie chère, taux de chômage élevé, niveau bas des dépenses d’investissement pour les infrastructures de base… les indicateurs économiques et sociaux vécus douloureusement dans la chair des habitants de ces territoires se doublent de situations de précarisation et de prolétarisation liées aux conséquences de la colonisation et du désintérêt manifeste à leur égard, de politiques animées par l’esprit du centralisme néolibéral avide d’économies d’échelles.
Les territoires ultramarins souffrent de la fracture territoriale qui s’est exacerbée en France.