— Par Fabienne Schmitt —
Le Sommet entre l’UE et la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes a mis en évidence les querelles qui opposent les deux blocs sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le Sommet entre l’Union européenne (UE) et la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac), qui s’est tenu ces deux derniers jours à Bruxelles, aura permis de renouer le dialogue entre les deux blocs qui ne s’étaient pas réunis depuis huit ans.
Mais il a aussi et surtout mis en évidence les querelles qui les opposent et le long chemin qu’il reste encore à faire pour reconstruire des relations fructueuses entre les deux régions.
Principal point de discorde, la rédaction des conclusions du Sommet concernant l’invasion de l’Ukraine par la Russie a tourné au casse-tête, avant d’accoucher d’une version très édulcorée par rapport à ce que souhaitait l’UE, à l’origine.
Bruxelles voulait une condamnation forte de cette guerre, ce à quoi se refusaient catégoriquement des pays comme Cuba, le Venezuela ou le Nicaragua, bloquant toute position dure. Au final, le Nicaragua est le seul pays à avoir refusé de soutenir la déclaration commune à l’issue du Sommet en raison du paragraphe sur l’Ukraine.