— Par Guy Pollier, simple citoyen —
Les fidèles lecteurs de France Antilles ont pu découvrir, comme moi, dans les colonnes de jeudi et vendredi, 2 sujets, qui à priori ne présentaient aucun lien. Mais à cet instant mon esprit chagrin m’a invité à faire ce papier, fatigué et déçu par le caractère hors sol des préoccupations de plusieurs élus dans une communication attrape-tout (et pas à la hauteur) qui semble être une réplique à une précédente tribune de citoyens de la société civile qui s’émouvaient d’une dérive idéologique et d’un exercice sans partage du président exécutif de la CTM, aux possibles conséquences funestes.
« Les premiers signataires », ce qui suppose qu’ils puissent être légion ? et supportés ? se laissent aller à l’écriture d’un hymne à la fierté, à l’identité, à la défense du drapeau fraichement déployé et à la demande de reconnaissance de la langue créole comme langue officielle. L’exercice aurait voulu qu’ils aillent au bout de leur logique en rédigeant à 90% cette tribune dans leur langue maternelle. Ce qui aurait peut-être aidé à une meilleure compréhension des actions revendiquées depuis le début de leur mandat.