Inflation, vie chère, coût de l’essence… Chacun y va de son couplet larmoyant sur la hausse des prix et la pwofitasyon.
Pourtant, des compétitions de sports mécaniques, aussi coûteuses en énergie que pétaradantes et polluantes, sont organisées à grand renfort de communication ; avec la bienveillance de collectivités publiques et de « responsables » politiques.
C’est la grande distraction des vacances au grand air !
Des familles entières sont massées aux abords des routes, avec parfois des enfants en bas âge, pour respirer le bon air, agrémenté de particules fines des pots d’échappements de bolides déchaînés.
A l’heure où nous sommes tous, théoriquement, supposés lutter pour une plus faible empreinte carbone,
A l’heure où nous sommes tous appelés à faire des économies d’énergie,
A l’heure où chacun doit faire preuve de responsabilité vis-à-vis de la planète : des collectivités publiques encouragent la tenue de compétitions automobiles…
Des politiques sensés prendre soin de la population, sont ceux-là même qui contribuent à les exposer à des risques sanitaires.