— Par JeanMarie Nol, économiste —
Et si nos ancêtres tels Delgres, Ignace, solitude et leurs compagnons continuaient d’exister à travers nous sans que nous en ayons conscience comme le dénote la fameuse proclamation du Colonel Delgres du 10 mai 1802 :
« La résistance à l’oppression est un droit naturel.
À l’univers entier, le dernier cri de l’innocence et du désespoir.
Et toi, postérité, accorde une larme à nos malheurs, et nous mourrons satisfaits ! «
Le psychanalyste Sigmund Freud a dit “ on ne comprendra jamais la personne si on ne va pas voir dans le passé de ces personnes.”
Rien de surnaturel là-dedans et c’est ce que tente d’expliquer l’étude de la psychogénéalogie.
Ainsi dans nos cellules, il y a la mémoire de nos aïeux. C’est ce que l’on appelle l’épigénétique. C’est connu et c’est prouvé par la neuro-psychologie. Cela a émergé avec l’école de Palo Alto en Californie dans les années 1970. De là , est parti par la lecture d’un livre sur la psychogénéalogie, notre désir d’élargir le débat en établissant une corrélation d’ordre neuronale avec l’histoire de la Guadeloupe.