Un rapport exhaustif publié récemment dans la revue scientifique « Biomedicine et Pharmacotherapy » met en lumière les conséquences dévastatrices de l’utilisation de l’hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19. Entre mars et juillet 2020, période critique de la première vague de la pandémie, ce médicament, initialement destiné à combattre le paludisme, aurait provoqué la mort de plus de 16 000 personnes dans six pays, dont la France. Cette étude, menée par une équipe de chercheurs des Hospices civils de Lyon, révèle des détails troublants sur les effets néfastes de l’hydroxychloroquine.
Contexte et usage controversé
Au printemps 2020, alors que le Covid-19 sévissait en Europe et dans le monde, l’hydroxychloroquine a été testée en tant que traitement expérimental, en dehors de toute autorisation des autorités sanitaires. Présentée comme le remède miracle par des figures médiatiques telles que le professeur Didier Raoult à Marseille, cette molécule a rapidement suscité l’enthousiasme, malgré des mises en garde croissantes concernant son efficacité réelle.
Des études préoccupantes