Reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales
Les quatre sénateurs appellent à adapter les politiques de soutien à la parentalité aux défis et réalités des outre-mer
« Le soutien à la parentalité outre-mer ne saurait être le parent pauvre des politiques familiales. » C’est tout l’objet d’un rapport sénatorial dévoilé mardi pour un meilleur accompagnement à la parentalité dans les outre-mer.
Les élus, Annick Billon et Elsa Schalck, rapporteures de la délégation aux droits des femmes, Stéphane Artano et Victoire Jasmin, rapporteurs de la délégation aux outre-mer, préconisent de faire de la prévention auprès des collégiens et des lycées, de reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales et mieux accompagner les jeunes familles.
« Il faut reconsidérer la place des pères dans les politiques familiales » en les associant davantage « aux dispositifs de soutien à la parentalité », car la « stratégie de survie économique en lien avec le versement des prestations familiales » peut avoir des « conséquences financières et éducatives », a indiqué l’une des rapporteures, Elsa Schalck, sénatrice LR du Bas-Rhin, lors d’une conférence de presse.