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Suzanne Césaire. Archéologie littéraire et artistique d’une mémoire empêchée d’Anny-Dominique Curtius.

— Par Sarha Fauré —

Suzanne Césaire, souvent éclipsée par la renommée de son mari Aimé Césaire, mérite pourtant une attention particulière pour la profondeur de sa pensée intellectuelle et esthétique. Née en 1915 en Martinique, elle fut une figure centrale du mouvement surréaliste antillais, tout en restant, durant de nombreuses années, une voix marginalisée dans le paysage littéraire. Son œuvre trouve une nouvelle reconnaissance grâce à l’ouvrage Suzanne Césaire. Archéologie littéraire et artistique d’une mémoire empêchée d’Anny-Dominique Curtius. À travers cette étude, Curtius éclaire une pensée radicale et originale qui, de 1941 à 1945, a interrogé les rapports de domination coloniale et proposé des alternatives esthétiques et théoriques avant-gardistes.

L’une des raisons pour lesquelles l’œuvre de Suzanne Césaire est restée dans l’ombre réside dans l’histoire de Tropiques, revue qu’elle cofonde en 1941 avec Aimé Césaire, René Ménil et Aristide Maugée. Bien que cette revue ait été un lieu majeur d’expression intellectuelle et artistique, sa diffusion restreinte et la censure qu’elle subit après 1943 ont contribué à l’effacement de la pensée de Suzanne Césaire. À cela s’ajoute le fait que son rôle a souvent été relégué à celui d’épouse d’Aimé Césaire, ce qui a occulté la force de ses propres idées.

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Guadeloupe : panne de croissance en 2025 du fait de la contraction des investissements privés et publics.

— Par Jean-Marie Nol —

En 2025, la Guadeloupe se prépare à affronter une année marquée par une stagnation économique persistante, conséquence directe de la panne de croissance et de la contraction des investissements amorcées dès 2023. Cette situation reflète les tensions structurelles et conjoncturelles pesant sur le territoire, accentuées par une instabilité politique au niveau national et un environnement international incertain. Entre ralentissement de l’investissement privé, recul des investissements publics et inertie économique de la consommation , le territoire semble pris dans une spirale négative qui pourrait avoir des répercussions durables sur le développement des politiques publiques en 2025, le tout dans un climat anxiogène d’évolution institutionnelle dont les conséquences financières futures peinent à être évaluées à ce jour.

Depuis plusieurs années, l’investissement privé, moteur traditionnel de la croissance, avec la consommation,donne des signes d’essoufflement. Après une reprise vigoureuse en 2021 (+6,5 %) et 2022 (+7,1 %), les entreprises guadeloupéennes ont vu leur capacité à investir fortement réduite à partir de 2023, avec une hausse en valeur limitée à +0,6 %. Ce ralentissement s’explique principalement par le resserrement des politiques monétaires visant à contenir l’inflation, qui a entraîné une augmentation des coûts du fret et du crédit.

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« De feu, de fer et de sang! » & « L’espoir est un oiseau de feu »

De feu, de fer et de sang!

De sang, de feu et de fer…
On devrait ajouter : de sueur, de peur et de pleurs
et ça pourrait faire une assez bonne description de l’enfer…
Mais ce n’est, hélas, que celle
de notre ère industrielle
pour laquelle fut versé
le sang de tant d’ouvriers exploités !
Et même si, à l’ère chimique,
le fer a fait place au plastique,
les victimes sont encore et toujours les prolétaires,
tous ces damnés de la Terre
condamnés par la malbouffe et la pauvreté
à une usante vie de misère
pour la jouissance de quelques milliardaires…

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Brisons les chaînes de l’aliénation !

— Par le CNCP —

Le monde dispose d’une masse de biens extrêmement importante qui suffirait à répondre aux besoins d’une population dépassant des dizaines de fois ses sept milliards d’habitants. Pourtant, les classes populaires vivent dans le dépouillement et ne peuvent avoir accès à une vie décente ; même ceux qui disposent d’une apparente aisance matérielle n’en bénéficient pas vraiment parce que, agressés par des violences sociales et étatiques de tout ordre, ils sont soumis à une tension psychique incessante. Tout cela parce qu’une minorité d’individus, évaluée à 1 % de la population mondiale, accapare toutes les richesses planétaires et impose sa dictature.

Les courageuses résistances populaires, qui n’ont jamais cessé sur aucun coin du globe, ne sont pas encore parvenues à éradiquer le système prédateur qui est entièrement responsable de cette folie.

Plusieurs révolutions*1 lui ont porté des coups de boutoir, mais il reste dominant à l’échelle planétaire car disposant d’atouts majeurs : bien sur, l’architecture des institutions, les forces armées et les services de renseignement, les répressions policières et judiciaires, le chantage économique ; mais, surtout, l’arme de destruction massive sans laquelle, il serait impossible aux vampires de rester au pouvoir : l’aliénation !

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« Que demande le Peuple ? « , texte d’Olivier Ernest Jean-Marie, m.e.s. Élie Pennont

Les samedis 25 janvier & 1er février 2025 à 16h au T.O.M.
Chères spectatrices, chers spectateurs, nous sommes au regret d ‘annuler la représentation de « Que demande le peuple ? » de ce samedi 12 octobre au TOM.
Le climat social et l’instauration d’un couvre-feu à compter de ce jeudi 10 octobre de 21h à 5h sur l’ensemble du territoire de la Martinique nous conduisent à cette regrettable décision qui nous affecte autant que vous.
Nous nous faisions une joie de vous rencontrer.
Mé sa ki pou fet ka fet lè i pou fet … si i pou fet.
La situation actuelle ne nous permet pas d’avoir de visibilité pour vous fixer une nouvelle date de rendez-vous.
Restez à l’écoute. Nous reviendrons très vite vers vous pour vous communiquer une date de reprogrammation.
Bon courage à vous en ces moments difficiles et à très bientôt
Fos
Olivier JEAN-MARIE

[Théâtre] A la demande générale du public, nous programmons « Que demande le Peuple ?  » au Lamentin ce samedi 12 octobre 2024 – 19 h au Téyat Otonom Mawon

L’action se déroule entre la Martinique et la France hexagonale durant l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2032.

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Les Nuits de la lecture 2025

Du 23 au 26 janvier 2025

Les 9e Nuits de la lecture, organisées pour la quatrième année consécutive par le Centre national du livre sur proposition du ministère de la Culture, se tiendront du 23 au 26 janvier 2025 au cours de quatre soirées.

Le public sera invité à se réunir à l’occasion de milliers d’événements physiques et numériques autour du thème des patrimoines.
Ce thème renvoie d’abord à la littérature de l’intime : au patrimoine que nous ont légué nos aïeux, à ce qui nous a été transmis, ou non, à travers les générations et que l’auteur choisit d’évoquer dans son œuvre ; un corps, des biens (y compris des livres), une culture, parfois des traumatismes, le patrimoine alors entendu comme l’histoire propre de notre famille, réelle ou construite, sans cesse actualisée.

Le patrimoine est aussi collectif et procède d’un héritage commun, qui se mesure à l’échelle d’un territoire, d’une nation et parfois, de l’humanité. La littérature est à la fois une composante de ce patrimoine, et une manière de le rendre vivant.
Elle nourrit le patrimoine culturel matériel, à travers la transmission de bibliothèques exceptionnelles, et immatériel, façonnant aussi nos connaissances, nos représentations et nos savoir-faire.

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L’éphéméride du 19 janvier

Sortie en salle du film « Nèg Maron » le 19 janvier 2005

De Jean-Claude Barny
Avec Admiral T, D. Daly, Stomy Bugsy
Nationalité français
Synopsis :
Au coeur des petites Antilles, au début des années 2 000, dans un quartier populaire où se côtoient des personnages chaleureux, hauts en couleurs, Josua et Silex, deux jeunes amis d’enfance à la dérive, issus d’un milieu familial et social explosé, mènent une existence insouciante. Mais la violence de l’île et l’escalade de situations déroutantes vont mettre leur amitié à rude épreuve…

“Nèg maron” : Paradoxe criminel ou crime paradoxal ?

— Par Patricia Donatien-Yssa —

Le film Nèg Maron du réalisateur Jean-Claude Barny est un drame qui réunit un groupe de jeunes délinquants vivant dans un quartier populaire de la Guadeloupe, et qui s’articule autour d’un crime perpétré contre un blanc créole mafieux : Marcus. Josua et Silex, les deux complices de toujours et personnages principaux du film, se livrent à de petits cambriolages et vivent, tout comme leurs amis, « …en rupture avec le système économique et politique » 1. Enfermés dans une véritable microsociété, ils sont plongés dans un décalage et un paradoxe permanents.

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Qu’est-ce que l’indice de durabilité mis en place en 2025 ?

Un indice de durabilité sera désormais affiché sur certains produits électriques et électroniques. Il va progressivement remplacer l’indice de réparabilité, dans un premier temps sur les téléviseurs et les lave-linge. Destiné à favoriser l’économie circulaire, ce nouvel indice intègre des critères plus complets comme la robustesse ou la fiabilité du produit.

L’affichage obligatoire d’un indice de durabilité est inscrit dans la loi de 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire.

Sa mise en œuvre est définie par un décret du 5 avril 2024 . Depuis le 1er janvier, il s’applique aux téléviseurs et il sera étendu aux lave-linge en avril 2025.

Une note sur 10 est attribuée à chaque produit et doit être affichée au moment de l’achat. Elle est établie à partir de critères qui évaluent l’impact environnemental et la durabilité du produit. Cette notation doit permettre au consommateur de faire une comparaison rapide des produits pour déterminer son choix.

Rappel

Un indice de réparabilité avait été mis en place en 2021 sur 5 catégories de produits : smartphones, ordinateurs portables, téléviseurs, tondeuses à gazon, lave-linge hublot.

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Femmes-hommes : égalité ou égalité en dignité et en droits ?

— Par Jean Gabard —

Le patriarcat résiste mais il est aujourd’hui condamné par des féministes qui réclament l’égalité. La société moderne, qui en découle, n’est pourtant pas épargnée par les incivilités, les violences, les crimes, et par la montée du sexisme, du racisme, des idéologies réactionnaires.

Une nouvelle idéologie dominante néo-féministe, en se radicalisant, ne ferait-elle pas aussi « fausse route » en confondant l’égalité et l’égalité en dignité et en droits ?

L’idéologie patriarcale s’est imposée pendant des millénaires. Elle commence à être contestée vers le XVème siècle. Les remises en cause de ce qui avait été établi jusque-là, amènent le Siècle des Lumières, la Révolution, les mouvements libéraux puis démocratiques, et au XXème siècle, la victoire de la démocratie. Les mouvements des années 1960-1970 s’attaquent à tout ce qui reste de cette idéologie dépassée et de nombreuses revendications aboutissent… C’est ainsi qu’en cinquante ans les nouvelles conquêtes ont considérablement bouleversé la société.

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L’éphéméride du 18 janvier

1882 : première grève marchante en Martinique.
1925 : Naissance de Gilles Deleuze

18 Janvier 1882 : Première grève marchante en Martinique . Apprenant que le gouverneur aurait fixé le salaire à 3 francs par jours les travailleurs des habitations de Sainte-Marie et de Trinité, qui ne gagnent qu’entre 1.5 et 2 francs par jours, arrêtent le travail . Ils revendiquent une augmentation de salaire (de 1f50 à 3f la tâche) . Certains patrons blessent des travailleurs à coups de fusil . Le mouvement est bloqué par un renfort de troupes installées au Vert-Pré . Cinq grévistes sont arrêtés et condamnés à des peines de prison malgré la loi d’avril 1864 .

18 janvier 1925 : Gilles Deleuze est un philosophe français né à Paris le 18 janvier 1925 et mort par suicide à Paris le 4 novembre 1995. Des années 1960 jusqu’à sa mort, Deleuze a écrit une œuvre philosophique influente et complexe, à propos de la philosophie elle-même, de la littérature, de la politique, de la psychanalyse, du cinéma et de la peinture. Jusqu’à sa retraite en 1988, il fut également un professeur de philosophie renommé.

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Dépénalisation de l’avortement : 50 ans après…

— Communiqué de Culture Égalité —

Bientôt, les féministes célèbreront l’anniversaire d’un événement très important pour les femmes. En effet, il y a 50 ans était promulguée en France la loi relative à l’interruption volontaire de grossesse. Défendue par Simone Weil, alors ministre de la Santé, au cours de son discours historique à l’Assemblée Nationale, cette loi du 17 janvier 1975 dépénalise l’avortement dans le pays.

Quelques étapes de cette conquête : En 1967, une loi autorise la contraception en France. À la suite, de nombreuses personnalités interviennent publiquement en faveur d’une législation favorable à l’IVG.

En 1971, 343 femmes courageuses déclarent avoir avorté et prônent, dans une pétition, la légalisation de l’IVG, en raison notamment des risques médicaux que comportent les interventions clandestines.

C’est en 1972, dans le procès historique de Bobigny, que Gisèle Halimi arrache la relaxe de M-C. Chevalier, jeune femme de 16 ans ayant avorté à la suite d’un viol, ainsi que des 4 femmes qui l’avaient aidée.

Par la suite, en 1973, 331 médecins revendiquent publiquement, dans une tribune, la pratique d’avortements clandestins illégaux. Les femmes se mobilisent dans la rue.

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« Lanmè ka pran lanmè ka bay », de Sonia Marc

Samedi 18 janvier à 19h30 à Tropiques-Atrium
Tropiques-Atrium invite à découvrir *Lanmè ka pran lanmè ka bay*, une nouvelle création de la chorégraphe Sonia Marc, à ne pas manquer ce samedi à 19h30. Ce spectacle, fusion unique de danse, musique et images, plonge le public dans un univers où la mer, à la fois redoutable et généreuse, devient le fil conducteur de toute une histoire.

*Lanmè ka pran lanmè ka bay* raconte l’histoire poignante d’un pêcheur, qui après une pêche miraculeuse, disparaît en mer, laissant place à la tristesse, la désolation, mais aussi à l’espoir et à la joie. Le spectacle se déroule en deux parties : d’abord une projection filmée qui nous plonge dans des lieux patrimoniaux de la Martinique, tels que l’Anse Bellay et son cimetière d’esclaves, le mémorial de Sainte-Marie ou encore la plage de Californie, point de départ du pêcheur disparu. La première partie donne ainsi à voir non seulement la beauté des paysages martiniquais mais aussi son histoire, entre mémoire et culture vivante.

La seconde partie, sur scène, est une véritable fête des sens. Les danses traditionnelles martiniquaises, revisitées par la danseuse-chorégraphe Josiane Antourel et Sonia Marc, racontent l’histoire du pêcheur disparu et l’univers joyeux des courses de yoles.

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L’ atavisme , un concept utile pour comprendre l’évolution graduelle de la société antillaise ?

— Par Jean-Marie Nol —

L’histoire de la Guadeloupe et de la Martinique est profondément marquée par la période esclavagiste et coloniale, qui a façonné non seulement leurs structures économiques, mais aussi leurs dynamiques sociétales, sociales, politiques et culturelles. Ces îles, autrefois des bastions de l’économie sucrière, ont été les théâtres d’une exploitation humaine systématique, où des générations d’hommes et de femmes réduits en esclavage ont été utilisés comme main-d’œuvre pour enrichir les puissances coloniales. Aujourd’hui encore, cet héritage historique pèse lourdement sur le présent, donnant naissance à un concept fascinant, mais souvent controversé : l’atavisme.

Aujourd’hui encore les principales problématiques comme le mal développement, la vie chère et l’évolution institutionnelle qui occupent le devant de la scène en Guadeloupe et Martinique relèvent de l’atavisme , voire d’une étroite proximité avec la notion récente de  neuropsychologie- généalogie que nous avions déjà explicitée dans une tribune précédente qui demeure plus que jamais lourde de sens et d’actualité .

L’atavisme, au sens strict, désigne la réapparition de traits anciens ou archaïques dans un organisme, un comportement ou une société. Dans le contexte des Antilles, il s’agit de l’idée selon laquelle des caractéristiques économiques, sociales et culturelles héritées de la période coloniale continuent d’influencer les dynamiques sociologiques  actuelles.

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L’ONF : un déclin annoncé

 

— Communiqué de presse —

Les salariés de l’ONF, affiliés CGTM, dénoncent un climat délétère et intolérable au niveau de l’ONF Martinique.

À la suite d’une pétition signée par 27 salariés pour demander le départ de Mme ZADICK Aurélie, responsable de l’unité de production, le directeur dit que celle-ci aurait déposé une plainte pour harcèlement. Lors d’une réunion à Paris, la direction générale précise que cette plainte a été déposée deux semaines après la pétition. Nous n’avons toujours pas de dépôt de plainte.

Nous tenons à signaler qu’une enquête administrative est en cours au bénéfice d’un cadre assimilé privé, alors que normalement ce type d’enquête est réservé aux fonctionnaires.

Ce que nous reprochons à Mr LEFEUVRE Jean-Christophe, directeur territorial :

  • Un traitement deux poids deux mesures dans le traitement des conflits par la Direction. Le directeur s’acharne pour défendre Mme ZADICK Aurélie alors qu’il n’a rien fait pour défendre un fonctionnaire qui subit du harcèlement de la part de son supérieur hiérarchique direct. Cette situation continue et n’a toujours pas été réglée avec un agent toujours en souffrance.

  • Il est lui-même incriminé dans plusieurs situations de mal-être au travail et de harcèlement.

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Libération de prisonniers politiques à Cuba après le retrait de l’île de la liste des pays soutenant le terrorisme

Le 15 janvier 2025 marque un tournant important pour les familles de prisonniers à Cuba, avec la libération de près de 20 d’entre eux, un geste salué comme un signe d’espoir. Ce développement survient juste après que Washington ait retiré Cuba de sa liste des pays soutenant le terrorisme, une décision qui a ouvert la voie à un assouplissement des sanctions américaines et à la promesse de libérer 553 détenus.

Les premiers témoignages de cette libération ont émergé rapidement : Rosabel Loreto a indiqué que sa belle-mère, Donaida Perez Paseiro, avait été libérée à 07h30 du matin à Villa Clara. Cette dernière, ancienne prisonnière d’opinion en raison de sa participation aux manifestations anti-gouvernementales de juillet 2021, a dénoncé dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que sa détention, comme celle de nombreux autres prisonniers, avait été utilisée comme « monnaie d’échange » pour obtenir le retrait de Cuba de la liste noire des États soutenant le terrorisme.

Une autre mère a partagé l’émotion de la libération de sa fille, emprisonnée à La Havane après les manifestations de 2021. Cependant, elle a ajouté que son mari, également condamné pour les mêmes faits, restait derrière les barreaux.

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La mort de David Linch à 78 ans

David Lynch est décédé à l’âge de 78 ans, laissant un héritage cinématographique majeur. Le réalisateur américain, connu pour des films comme Mulholland Drive, Lost Highway et Elephant Man, a marqué le cinéma de son empreinte unique. La nouvelle de sa mort a été partagée par sa famille sur Facebook, qui a exprimé son chagrin tout en demandant du respect et de l’intimité en cette période difficile.

Lynch, né en 1946 dans le Montana, a construit une carrière qui s’étend sur plusieurs décennies, avec une dizaine de longs-métrages sortis entre 1977 et 2006. Son premier film, Eraserhead (1977), a posé les bases de son univers visuel et narratif, mêlant le surréaliste à l’horreur psychologique. Blue Velvet (1986) a consolidé sa réputation de cinéaste audacieux, explorant les aspects sombres et violents de l’Amérique sous une surface lisse et ordinaire.

L’un de ses films les plus célèbres, Sailor et Lula (1990), lui a valu la Palme d’Or au Festival de Cannes, un moment clé dans sa carrière. Mais c’est surtout avec la série Twin Peaks qu’il a marqué la télévision, en apportant une approche originale et déstabilisante à l’univers du feuilleton.

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« Le dernier repas », un film de Maryse Legagneur

Jeudi 16 janvier – 19h – Tropiques-Atrium
— Par Sarha Fauré —

Drame familial écrit et réalisé par Maryse Legagneur. Avec Gilbert Laumord, Marie-Evelyne Lessard et Mireille Metellus. Québec, 2024, 111 minutes. Présenté en primeur au Festival international du film black de Montréal le 26 septembre..

Le dernier repas, premier long métrage de la documentariste Maryse Legagneur, se distingue par sa capacité à fusionner mémoire collective et réconciliation intime. S’inspirant de témoignages poignants recueillis au fil des années auprès de survivants de la dictature des Duvalier, ce drame intergénérationnel plonge le spectateur dans les profondeurs du traumatisme laissé par un passé sanglant, tout en explorant le pouvoir guérisseur des liens familiaux.

Le film suit Reynold Célestin, un ancien prisonnier politique haïtien, qui, alors qu’il est en phase terminale d’un cancer de l’estomac à Montréal, demande à revoir sa fille, Vanessa. Loin de la réconciliation facile, cette rencontre est marquée par des non-dits et une violence intergénérationnelle qui trouve son origine dans les épreuves vécues par Reynold durant ses années de détention à la sinistre prison de Fort Dimanche. Par le biais de repas haïtiens soigneusement préparés par Vanessa et sa tante, une figure marquante de la cuisine familiale, les deux personnages commencent lentement à dénouer le silence pesant qui a régné entre eux pendant près de vingt ans.

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Festival Mois Kréyol : une célébration des cultures créoles avec Chantal Loïal

Jeudi 16 & Vendredi 17 janvier à Fort-deFrance et en communes

Le Festival Mois Kréyol, organisé par la compagnie Difé Kako, revient cette année avec une programmation riche et diversifiée. Ce festival, fondé par Chantal Loïal, a pour ambition de mettre en lumière les talents des artistes ultramarins et de favoriser une meilleure diffusion des cultures créoles, trop souvent méconnues.

Un festival né de la volonté de combattre les clichés

Chantal Loïal, passionnée de culture et de danse, a créé le festival Mois Kréyol pour pallier la faible visibilité des artistes des Outre-mer. Selon elle, les artistes ultramarins sont souvent ignorés dans les scènes culturelles, qu’elles soient hexagonales ou inter-antillaises. Cette absence de représentation alimente les clichés et limite l’accès des publics à la richesse culturelle des Outre-mer. Le festival vise donc à accroître cette visibilité, non seulement en France, mais également au sein des territoires ultramarins et à l’international.

Le festival répond également à un besoin de plus grande mixité du public, en proposant des événements où les cultures créoles sont au cœur des programmations. Il permet ainsi aux artistes ultramarins d’entrer en contact avec des programmateurs et des réseaux professionnels, tout en sensibilisant les publics hexagonaux à des réalités culturelles qu’ils connaissent peu.

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« Les Merveilleuses Années 60 », de Gary Klang

— Par Gary Klang —
Rien ne remplacera les années 60. J’ai eu la chance de vivre Mai 68 aux premières loges, habitant au 34 de la rue Gay-Lussac, à l’endroit même où fut érigée la première barricade. Je revois encore Dany le Rouge passant devant chez moi et haranguant ses troupes. Dans mon appartement, se trouvaient plusieurs de mes amis ainsi que des habitants de l’immeuble dont une fille que nous appelions Tête de Poisson, une communiste endurcie qui nous chantait des airs de balalaïka. Mon copain Bobby Labrousse, alias Brebis Galeuse, enfonça rageusement dans le nez de Jules Badeau – autre surnom – une plume qu’il tira d’un coussin, n’en pouvant plus de l’entendre déconner. Ce soir-là, Jean-Claude O’Garro resta dormir chez nous de peur d’être arrêté par les CRS. Je dus le faire asseoir sur une chaise n’ayant pas assez de lits. Soulignons que, juste en dessous de chez moi, vivait mon amie, Madame Paul Fort, la femme du poète, qui me parlait des célébrités qui venaient autrefois la visiter, tels Paul Valéry ou Georges Brassens.
Les années 60 me donnèrent également l’occasion de voir le Général de Gaulle, accompagné de André Malraux lors de l’hommage rendu à Jean Moulin sur la place du Panthéon, à deux pas du 34 de la rue Gay-Lussac.

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« L’Or », d’après Blaise Cendrars

Jeudi 16 janvier, Vendredi 17 janvier & Samedi 18 janvier à 19h30 au T.A.C.

Spectacle musical Adaptation, mise en scène et jeu Xavier Simonin

Adapté et mis en scène par Xavier Simonin, L’Or, le chef-d’œuvre de Blaise Cendrars, est un spectacle qui nous plonge dans une épopée à la fois héroïque et tragique. À travers l’histoire vraie de Johann August Sutter, un aventurier suisse devenu l’un des hommes les plus riches du monde avant de tout perdre, Cendrars nous raconte une aventure humaine d’une grande intensité, marquée par l’espoir, l’ambition et la ruine. Ce roman publié en 1925 est l’une des œuvres majeures de l’écrivain, qui abandonne ici la poésie pour se consacrer à la fiction romanesque, tout en conservant son goût pour l’aventure et les récits flamboyants.

Xavier Simonin, acteur et metteur en scène prolifique avec une carrière de plus de trente ans, a su s’emparer de ce récit épique et de ses enjeux universels. De ses premières créations comme L’Or et Les Raisins de la colère qui ont tourné dans de nombreux pays, à ses plus récentes productions comme Oreille Rouge (inspirée de l’œuvre d’Eric Chevillard), Simonin mêle avec brio théâtre classique et enjeux contemporains.

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Haïti et au-delà : impact de la violence des gangs et des crises familiales sur les populations vulnérables

— Par Sarha Fauré —

La situation en Haïti continue de se détériorer sous l’effet de la violence des gangs armés qui ravage le pays. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus d’un million de personnes ont été déplacées en raison de cette violence, un chiffre qui a triplé en un an, passant de 315 000 à plus d’un million de personnes déplacées. Parmi ces déplacés, plus de la moitié sont des enfants, un fait particulièrement préoccupant. Ce phénomène constitue le plus grand nombre de déplacements jamais enregistré en Haïti, et il met en lumière la profondeur de la crise humanitaire.

Les familles haïtiennes sont confrontées à une instabilité qui perdure. Beaucoup d’entre elles ont dû se déplacer plusieurs fois, fuyant la violence des gangs qui contrôlent aujourd’hui 85 % de la capitale, Port-au-Prince. L’impact de cette violence s’étend au-delà de la simple perte de logement, affectant gravement les services essentiels tels que la santé, l’éducation et la sécurité alimentaire. La situation est particulièrement critique dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, où les déplacements ont doublé en un an, aggravant les conditions de vie des habitants.

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Outremer :un enfant sur deux vit avec un seul parent, le plus souvent sa mère

En 2023, près de trois enfants sur dix en France vivent avec un seul de leurs parents, une tendance qui a progressivement augmenté au fil des années. Si cette proportion reste stable depuis 2018, elle représente un véritable bouleversement par rapport à 1990, où seulement 11 % des enfants grandissaient dans une famille monoparentale. La situation se décline en plusieurs formes, avec une large majorité des enfants vivant dans une famille monoparentale où la mère est généralement le parent référent.

D’après les données de l’Insee, parmi les enfants de parents séparés, seule une minorité bénéficie de garde alternée (14 %), la plupart étant élevés principalement par un seul parent. En 2023, 67 % des enfants vivent dans une famille dite « traditionnelle », avec les deux parents, tandis que 23 % évoluent dans une famille monoparentale, et 10 % dans une famille recomposée.

Les familles monoparentales, souvent plus vulnérables, sont caractérisées par des conditions de vie moins favorables comparées aux familles « traditionnelles ». En effet, ces foyers connaissent fréquemment des difficultés d’emploi et de logement, avec une proportion importante de mères vivant dans des situations de précarité.

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Victoires de la musique 2025 : la liste complète des nommés de la 40e édition

Les Victoires de la Musique 2025, célébrant cette année leur 40e édition, s’annoncent particulièrement excitantes. L’événement, qui aura lieu le 14 février 2025 en direct de la Seine Musicale, mettra en lumière les artistes français les plus en vue, avec une cérémonie diffusée en prime time sur France 2 et France Inter, et présentée par Léa Salamé et Cyril Féraud.

Cette édition marque un moment historique pour la cérémonie, qui voit le légendaire Alain Souchon devenir le président d’honneur, ajoutant une touche de prestige à cette soirée qui s’annonce inoubliable. Le programme, un incontournable de la scène musicale française, est centré sur les performances des artistes, mais aussi sur les choix de l’Académie des Victoires, qui décerne les prix dans une série de catégories prestigieuses.

Parmi les nommés cette année, plusieurs figures incontournables se distinguent. Dans la catégorie Artiste féminine, Clara Luciani, Santa, Zaho de Sagazan et Yseult se disputeront la victoire. Du côté des hommes, la compétition sera rude entre Gims, Justice, Philippe Katerine et Tiakola. En ce qui concerne les révélations, on retrouve Pierre Garnier, Lucky Love et Aliocha Schneider chez les masculins, et Solann, Styleto et Yoa parmi les féminines.

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Angélique Angarni-Filopon : Sois belle et tais-toi!

L’expression « sois belle et tais-toi » semble résonner particulièrement dans le cas d’Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, qui, quelques semaines après son élection, s’est retrouvée au cœur d’une polémique après un silence gêné lors d’une interview. Interrogée sur son soutien aux victimes des attentats de Charlie Hebdo, la Miss Martinique de 34 ans a choisi de ne pas répondre, invoquant sa fonction de neutralité. Ce refus d’exprimer un avis sur un sujet politique a déclenché une vague de critiques, notamment sur les réseaux sociaux, où elle a été accusée de ne pas prendre position face à des enjeux aussi importants que la liberté d’expression.

Ce silence a suscité des réactions variées, allant de l’incompréhension à l’indignation, certains estimant qu’une figure publique comme Miss France devait afficher une position claire sur de telles questions. Face à cette polémique, Angélique Angarni-Filopon a expliqué qu’elle avait agi ainsi par respect de sa fonction, qui, selon elle, impose une certaine réserve sur les sujets politiques et religieux. Elle a également affirmé sur Instagram que la liberté d’expression était pour elle essentielle et qu’elle condamnait fermement les actes terroristes, soulignant qu’elle comprenait que son silence ait pu être mal interprété.

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L’avenir économique et financier de la Guadeloupe ne devrait pas se jouer uniquement sur l’autonomie politique  !

— Par Jean-Marie Nol —

L’avenir de la Guadeloupe, et plus largement celui des Antilles françaises, semble se cristalliser autour d’un débat institutionnel complexe et clivant, porté par des aspirations autonomistes renouvelées. Pourtant, derrière les promesses d’un futur émancipé se cache une réalité faite d’incertitudes économiques, de dépendances structurelles et d’enjeux géopolitiques majeurs. La récente tribune du président de région Ary Chalus, plaidant pour un basculement statutaire vers l’autonomie en invoquant l’article 74 de la Constitution française, illustre parfaitement cette tension entre un idéal politique et une absence criante de planification rigoureuse.

L’appel à une autonomie accrue repose sur des arguments qui, à première vue, séduisent par leur rhétorique : consultation populaire, transparence institutionnelle, et promesse d’un épanouissement collectif. Pourtant, ces notions abstraites masquent l’absence de réponses concrètes aux défis structurels. La Guadeloupe, comme la Martinique, souffre d’une économie fragilisée par une dépendance chronique aux transferts financiers de l’État français. Les recettes fiscales locales, comme l’octroi de mer, restent insuffisantes pour pallier les besoins d’un territoire confronté à un chômage endémique, à une inflation galopante et à des infrastructures défaillantes. L’autonomie, synonyme d’une responsabilisation accrue en matière de financement public, pourrait dès lors aggraver les fractures sociales et économiques déjà profondes, d’autant que l’État n’envisage plus de moyens financiers supplémentaires en raison de la situation dégradée des finances publiques.L’économie

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