L’organisation des Jeux Olympiques à Paris en 2024 est une occasion historique, mais elle suscite également une profonde injustice envers la communauté étudiante. La réquisition des logements du CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires) pour héberger les pompiers, les soignants, les forces de l’ordre et la sécurité civile pendant les Jeux a provoqué un tollé parmi les étudiants, les organisations étudiantes et même les politiques.
La ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a annoncé une indemnité dérisoire de 100 euros et deux places pour les épreuves olympiques comme compensation pour les étudiants contraints de quitter leur logement pendant la compétition. Cependant, cette mesure est largement considérée comme une insulte à l’égard des étudiants déjà confrontés à une précarité grandissante.
Le CROUS a réquisitionné plus de 2 000 logements étudiants pour les agents publics, laissant les étudiants sans abri pendant les mois de juillet et d’août 2024. Pour de nombreux étudiants, cette mesure équivaut à un mépris flagrant de leurs besoins et de leurs conditions de vie difficiles.
La communauté étudiante n’est pas restée silencieuse face à cette injustice. Des protestations ont éclaté, les étudiants dénonçant cette mesure comme une atteinte à leur droit fondamental à un logement stable.