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« L’Amour ouf », un film Gilles Lellouche

À Madiana
Par Gilles Lellouche, Ahmed Hamidi
Avec : Adèle Exarchopoulos, François Civil, Mallory Wanecque
Genre :Comédie, Romance, Thriller
Tous publics avec avertissement • 2h 40min
Synopsis:
Tout public avec avertissement
Certaines scènes violentes peuvent heurter un jeune public
Les années 80, dans le nord de la France.
Jackie et Clotaire grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port. Elle étudie, il traine. Et puis leurs destins se croisent et c’est l’amour fou. La vie s’efforcera de les séparer mais rien n’y fait, ces deux-là sont comme les deux ventricules du même cœur…
La presse en parle en 🙂  et en 😈 :
Closer par Justine Boivin
C’est fort, brutal, dansant. Passionnant.

Elle par Nathalie Dupuis
Après Le Grand bain, Gilles Lellouche confirme qu’il est un immense directeur d’acteurs et un cinéaste de ouf.

Marie Claire par Juliette Hochberg
Un cocktail qui étonne, tant il détonne des propositions du septième-art français.

Public par Sarah Lévy-Laithier
A la fois coup de cœur et coup de poing.

20 Minutes par Caroline Vié
Le résultat, pharaonique, vibre de la passion de Gilles Lellouche pour le 7e art.

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Délires Verbaux : Une fusion entre Slam et Rap

Vendredi 25 octobre à 19h30 & Samedi 26 à 18h30 Tropiques-Atrium

Délires Verbaux vous invite à une soirée inédite où les frontières entre le slam et le rap s’effacent, laissant place à une rencontre vibrante entre poésie et rythme. Sur scène, quatre artistes singuliers se rejoignent pour explorer les profondeurs de la langue, chacun avec son univers, son style et ses émotions.

EDS., au rap incisif et authentique, est accompagné par les riffs puissants de Manuel Mondésir.
Floka, poétesse solaire, marie ses mots enracinés aux rythmes du tambour et de la guitare de Michel Potiron.
Fola déploie sa poésie envoûtante, guidée par les harmonies délicates du pianiste Shorty.
Lola, avec son verbe acéré et plein d’esprit, se laisse sublimer par les notes du pianiste Christophe Césaire.

Ces quatre voix uniques se retrouveront le temps d’un moment de partage et de création, mêlant introspection, humour et engagement. En filigrane, la puissance des mots et des mélodies raconte des histoires, soulève des réflexions, et unit les sensibilités.

Délires Verbaux, c’est une invitation à plonger au cœur de la poésie contemporaine et de la scène urbaine, à écouter, à ressentir et à s’enivrer des mots.

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« Pascal & Descartes », texte de Jean-Claude Brisville, jeu et m.e.s. Mesguich, père & fils

Jeudi 24, Vendredi 25 Samedi 26 octobre à 19h30 au T.A.C.

Le 24 septembre 1647, les deux philosophes les plus célèbres de leur temps se sont rencontrés à huis clos durant plusieurs heures, au couvent des Minimes à Paris. Blaise Pascal, déjà très malade, n’avait alors que 24 ans, René Descartes, 51.
De cet entretien historique, rien n’a filtré, sinon une ou deux courtes notes jetées sur le papier par l’un et l’autre.
Jean-Claude Brisville a imaginé librement la conversation qu’ont pu avoir ces deux hommes, à l’opposé l’un de l’autre, et qui se découvrent progressivement. Descartes, rationaliste, réaliste, pragmatique, grand voyageur, bon vivant ; Pascal, mystique ardent, intransigeant, malade, tourmenté, exaltant la souffrance et la mort.
Ces lointaines paroles échangées sont un exact miroir tendu à notre propre temps. Que ceux que n’intéressent ni la Raison, ni le Sentiment, ni la Foi, ni la Science et ni Dieu ni le Vide, et ni le Monde, ne viennent pas les entendre

La presse en parle :
Le Monde
Oui, c’est vraiment magnifique !

Le Figaro
« Deux hommes dissemblables, et tous deux d’une intelligence supérieure.

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« Petite collection de grandes pensées », un livre de Nina Simon

— Par Jean-Robert Léonidas —

L’auteure de ce petit livre d’une étonnante profondeur m’a personnellement épaté. D’une double façon. Tout d’abord, je me crois en face de deux identités. C’est que j’ai déjà lu avec grand bonheur un premier texte en anglais, signé par la même personne, sous une autre appellation, son nom de naissance. Je l’avais bien apprécié et j’en ai déjà donné mon sentiment dans un court article publié par Madinin’Art (1). Me voici ensuite en présence d’une autre production que je viens de recevoir de la même personne, cette fois-ci sous un nom de plume. Pas seulement un changement de nom. Tenez-vous bien : Un changement de langue. Elle écrit cette fois-ci en français avec la même aisance. Il est vrai qu’elle est canadienne. Mais ceci n’explique pas cela.

En des mots simples, dans ce nouveau texte, l’auteure présente une intéressante conversation entre soi et soi-même. De façon surprenante, comme en un tour de passe-passe, la porte s’ouvre sur l’autre. Le lecteur se sent alors engagé dans un dialogue avec un penseur qui remue des idées qui nous intéressent toutes et tous.

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La chasse aux Haïtien.nes en République Dominicaine : Une tragédie ignorée

 — Communiqué —
Le 2 octobre dernier, le président Luis Abinader a présidé un conseil militaire dit de défense où il a été décidé de procéder à l’expulsion de 10000 haïtien.es par semaine.

Il faut rappeler que depuis plusieurs années, la République Dominicaine mène une campagne de répression systématique contre les Haïtien.nes et qu’en 2023, elle a expulsé plus de 250000 d’entre eux, soit environ 5000 par semaine.
Depuis le début du mois d’octobre 2024 ils sont déjà plus de 6000 migrant.es d’origine haïtienne refoulé.es vers Haïti dans des conditions dégradantes et en violation de droits humains.

Le plus souvent il s’agit d’hommes, de femmes, d’enfants, de familles entières qui vivent en République Dominicaine depuis plusieurs années et même qui ont été dominicains et qu’on a déchus de leur nationalité.
Ainsi certains sont renvoyés dans un pays qu’ils n’ont jamais connu, privés de leurs droits fondamentaux et de leur citoyenneté pour le simple fait d’être des Dominicains noirs.

En effet, la “chasse aux Haïtiens” se transforme le plus souvent en “chasse aux Noirs”.
Il s’agit d’une politique raciste et xénophobe qui permet au gouvernement de camoufler ses difficultés politiques et économiques et de gagner une popularité par démagogie.

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Causerie-Spectacle sur l’Art du Tambour haïtien et hommage au percussionniste Georges Rodriguez

Par Renel Exentus —

A l’occasion de la 23ème édition du mois du créole, la SRDMH et KEPKAA ont organisé le 12 octobre 2024 une causerie-spectacle sur l’Art du tambour haïtien à la Maison de la Culture du Plateau-Mont-Royal, à Montréal1. Dans une salle comble, l’événement a commencé à 7h30 dans un décor simple et convivial. Le jeu des lumières a permis de mettre en évidence le contraste de la trame discursive du musicologue Claude Dauphin, la performance musicale des percussionnistes du groupe Rara Solèy de Ronald Nazaire et de la prestation dansée de la chorégraphe Shérane Figaro2.

L’évènement se composait de deux parties. Animée par Claude Dauphin, la première partie portait sur l’organologie du vodou haïtien. Par souci pédagogique, le conférencier a commencé à définir l’« organologie » comme étant la partie de la musicologie qui étudie « la constitution des instruments de musique, leurs techniques de production de sons, leurs principes acoustiques et leur environnement culturel ». Dans ce contexte, il mettait l’accent sur le patrimoine musicologique de la culture populaire haïtienne.

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La crise sociale de la vie chère n’est autre que le point d’orgue de la fin d’un cycle économique.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La crise de la vie chère en Martinique, exacerbée par une inflation galopante et une stagnation des salaires, marque un tournant dans l’histoire économique de l’île. Ce phénomène n’est pas seulement la manifestation d’une détérioration du pouvoir d’achat des ménages, mais aussi le point d’orgue de la fin d’un cycle économique basé sur une dépendance aux importations et à une consommation largement soutenue par des flux extérieurs. En effet, cette crise souligne les limites d’un modèle économique qui, durant plusieurs décennies, a reposé sur l’importation de biens de consommation et une faible valorisation de la production locale. Alors que cette crise s’enracine et se complexifie, elle coïncide avec l’émergence virtuelle d’un nouveau paradigme économique qui se dessinera demain autour du développement de la production locale.

Ce nouveau cycle, bien que porteur d’espoir, repose sur des bases fragiles. L’idée est de réduire la dépendance de l’île vis-à-vis des importations en favorisant l’essor d’une économie endogène. L’objectif est d’encourager la création de valeur à partir des ressources locales, que ce soit dans les secteurs de l’agriculture, du tourisme, des énergies renouvelables ou de la transformation soit des matières premières locales soit de produits primaires importés de l’Amérique du nord ou du sud .

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Eia! Jeunesse téméraire !!

Par Yves Untel Pastel

Il faut les voir nos jeunes gens
Gorgés d’une violente espérance !

Il faut les voir, enflammés d’innocente ardeur
On sait bien que la jeunesse croit à tous les possibles !

Il faut les voir transformer l’ombre du chaos persistant
En cette vaste et lumineuse et si folle utopie !

Il faut les voir pour certains, avides d’apprendre
Croyant en leur destin, prêts à prendre la mer !

Matelots de leur rêve navire, hissant la voile au grand mât
Ils ont soif d’aventure, ils ont faim d’avenir.

Et moi qui ai un peu vécu, je voudrais être leur vigie
Hissé sur le rafiot lucide des marins du grand large.

Je voudrais leur montrer la terre bonne à ensemencer,
Leur offrir les premières semences et les gestes primordiaux.

Je voudrais leur livrer le secret du courage,
La leçon de la chute et celle du recommencement.

Car, j’ai vu la tempête et les voilures déchirées.
J’ai vu les horizons voilés et des rêves envolés.

J’ai vu des téméraires hâtifs échoués au bord des routes.
Mais j’ai aussi vu franchir les rugissants, risquer le naufrage.

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« Plus que jamais, Carpe Diem ! » & « Autant en emporte le temps … »

— Patrick Mathelié-Guinlet —
Plus que jamais, Carpe Diem !

La vie est un voyage passionné,
passionnant bien qu’éphémère,
dont le temps est compté
et difficile à prévoir l’itinéraire…
En fin de compte, est-ce le paradis
ou bien est-ce l’enfer ?
Un dosage subtil est nécessaire
pour éviter l’ennui
mais aussi des regrets
de ce qu’on n’a pas eu le temps de faire…
La vie est un pari,
un risque calculé :
on peut doubler la mise
mais aussi tout perdre sur une bêtise !
Comme une feuille d’arbre emportée par la bise,
face au vent du destin,
il faut trouver l’équilibre
entre la volonté d’être libre
et la faculté de s’adapter
quand il se fait contraire…
Garder le cap sur sa cible
tout en restant disponible,
prêt à toute éventualité…
Savoir où l’on veut aller,
oui, mais ne rien rater
de l’occasion en or qui peut-être plus jamais
ne va se représenter…
Alors : “Carpe diem !”

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Décès de Célia Delver, interprète de « Tu es libre »

Célia Delver, chanteuse guadeloupéenne, s’est éteinte à l’âge de 49 ans ce mercredi. Connue pour son titre « Tu es libre », qui avait marqué les années 2000, elle laisse une empreinte notable dans le paysage musical du zouk.

Discrète et réservée en public, Célia était néanmoins décrite comme chaleureuse et pleine d’humour par ses proches. Son titre « Tu es libre » est rapidement devenu un succès, apprécié pour ses paroles émouvantes et sa mélodie douce. La chanson reste encore aujourd’hui une référence dans le monde du zouk, avec plus de 1,4 million de vues sur YouTube.

Bien qu’éloignée de la scène ces dernières années, Célia Delver n’avait pas abandonné la musique. En 2019, elle avait sorti un nouveau morceau, « Ne me prends pas la tête », marquant un retour discret mais apprécié par ses fans.

Tout au long de sa carrière, elle a travaillé avec plusieurs artistes importants de la scène zouk, notamment Jean-Claude François, alias Dicktam, qui était aussi son producteur. Célia avait également un lien familial avec Victor Delver, une autre figure du zouk, montrant l’importance de la musique dans sa famille.

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« Pourquoi faut-il lire de toute urgence Monchoachi »

— Par Mathieu Yon —

Il faut lire de toute urgence le poète Monchaochi. L’urgence vient de l’imminence où nous sommes d’une perte de parole, que l’omniprésence des mots tente de masquer. Mais entendons-nous bien. Il ne s’agit pas d’en dire plus. « Ils veulent prendre la parole : mais c’est prendre l’écoute qui enivre, déplace, subvertit ».

 La prise de parole est une manière de la taire, de l’empêcher de dire. Et cela, il faut le voir clairement. La lecture de Monchoachi, à travers STREITTI et Retour à la parole sauvage, ouvre une clairière dans l’esprit. Une bouche créole tend la main à l’Occident malade d’une langue, qui ne signifie rien d’autre qu’une signification totale, comme si le monde s’était concrètement réduit, par un usage outrancier des discours ayant le pouvoir presque « surnaturel » de rendre muet.

Dans mon champ pourtant, au toucher de la terre, j’entends le lieu crier. Le lieu ne parvenant plus à se dire (le lieu-dit), il s’est mis à hurler. Mais nulle oreille pour entendre, que des bouches bouchées. Reste les mains. « A la différence de la parole qui passe son temps à courir après elle-même, la main qui œuvre ne sombre jamais dans le ressentiment.

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Les masques et postures tombent

— Tribune d’Habdaphaï(*) —
La Martinique traverse une crise profonde sous la pression exercée par le Rpprac, et il est impératif que nos politiciens reprennent le pouvoir pour restaurer nos libertés. Dès les premières heures de cette mobilisation, j’ai soutenu la légitimité des revendications contre la vie chère, convaincu que c’était une cause juste et noble. Cependant, cette cause a rapidement dérivé vers l’autoritarisme, incarné par le « R », le Rpprac et les extrêmes. Ce que j’ai vu m’a révélé une réalité inquiétante et sombre que je ne peux plus ignorer.
Le malaise est palpable. Il n’y a aucune considération pour les travailleurs et les entrepreneurs dont les activités se sont effondrées. Ces acteurs, pourtant essentiels au dynamisme de l’économie martiniquaise, sont marginalisés. En lieu et place du soutien, on assiste à une glorification du vandalisme et des barrages sauvages, comme si le chaos était un mode d’expression légitime. Ce n’est pas acceptable.
Monsieur Eli Domota a exposé le vrai visage du « R » et du Rpprac, révélant la manipulation qui les anime. Ils détournent une situation sociale à des fins politiques, prétendant parler au nom des populations sans aucune légitimité.

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Cessons de jouer avec le feu sur la thématique de la vie chère !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
La déstabilisation n’est pas un objectif en tant que tel du RPPRAC , il peut aussi être un moyen d’attirer l’attention, entre autres sur une situation de grande précarité sociale . Dans ce cas, une intimidation à l’aide de blocage de la Martinique n’est pas à voir comme une fin en soi, comme une guerre de tranchées entre plusieurs organisations de nature différente , mais plutôt comme la manifestation d’un état émotionnel. Mais le hic , c’est que un choc émotionnel peut provoquer un traumatisme pouvant entraîner des réactions de violence ainsi que des dommages physiques et psychologiques.
Attention à la déstabilisation de l’économie avec la menace de disparition de la production locale ! 
Si vous dites que quelqu’un joue avec le feu, vous voulez dire qu’il fait quelque chose de dangereux qui peut lui causer de graves dommages et de nombreux problèmes .Le sens de l’expression populaire « jouer avec le feu » est celui qui consiste à dire que lorsqu’on prend de gros risques de se brûler à travers une action inconsidérée, on finit toujours par en payer le prix aux entournures .

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Festival Culturel Rural 2024 : le programme

La Fédération Martiniquaise des Foyers Ruraux (FMFR), en partenariat avec l’Association Martinique Images (AMI), lance avec enthousiasme la deuxième édition du Festival Culturel Rural, un événement festif et intergénérationnel centré sur le patrimoine et les arts. Organisé dans le cadre du projet « Anim’actions culturelles du réseau rural », ce festival propose une programmation riche et variée, avec pour ambition de rassembler petits et grands autour de moments de partage et de découverte.

À l’honneur cette année : le conte, discipline phare du festival, portée par l’expertise d’AMI, une structure d’éducation populaire dévouée à la transmission culturelle pour toutes les générations. Que ce soit à travers des ateliers dans les écoles, des représentations publiques ou des rencontres en maisons de retraite, le conte devient un puissant vecteur de lien social, renforçant ainsi les échanges entre générations.

Mais le festival ne se limite pas au conte. Pour diversifier l’offre artistique, les organisateurs ont également prévu des spectacles de danse, de théâtre et de chant, afin d’enrichir l’expérience culturelle des visiteurs. Ils souhaitent proposer une édition encore plus inclusive et variée cette année et valoriser des formes d’expression différentes au plus près du vécu des 33 associations locales qui forment le réseau de la FMFR.

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À propos du linguiste Michel Degraff

Le linguiste Michel DeGraff, actif supporteur du PHTK néo-duvaliériste, est-il également un propagandiste de l’antisémitisme ?

—Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Le présent article consigne une analyse approfondie et rigoureuse de l’ample controverse idéologique et politique qui s’est développée ces derniers mois entre le linguiste haïtien Michel DeGraff et le Département de linguistique du Massachusetts Institute of Technology, le MIT, où il enseigne depuis vingt-huit ans. Loin d’être un fait divers ou un banal différend entre des professionnels du monde académique américain, cette controverse idéologique et politique interpelle et renvoie à des questions majeures qui méritent d’être analysées avec rigueur et débattues publiquement. Ainsi, dans nos universités un enseignant oeuvrant aux États-Unis, en France, au Canada, en Haïti, etc., a-t-il le droit –au nom de la liberté académique–, de faire l’apologie des idées du nazisme ou des idées relevant de la pédophilie ? Un enseignant est-il autorisé à diffuser des idées xénophobes, racistes, homophobes, ou de faire la promotion d’une culture d’infériorisation des femmes couplée à l’apologie du féminicide ou d’une culture du génocide et des idées relevant d’un « nettoyage ethnique » ?

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Mwa Lang Kréyol La

Mwa Lang Kréyol La continue avec différents temps forts et c’est gratuit :

Lundi 21 au samedi 26 octobre : Ateliers collaboratifs autour du lexique du monde de l’art – Art Lahar Ar Lézar Artistik ? Kisasayés’Art ! Latilié matjé kréyòl poèstétik – Campus Caraibéen des Arts 

Jeudi 24 octobre

• 18h30 : Bokantaj litérè autour du roman de Charles-Henry Fargues : Il était une fois la rue Baldara – Bibliothèque Schœlcher

• 18h30 : Konférans : Kisa lang kréyol-la, bizwen jòdi-ya pou’y viré djok avec Daniel Bardury, Hôtel de la CTM à Cluny

• 19h : After Work Lirical : Kouté pou tann – Artistes Neewed et ses musiciens – Domaine de la Pagerie

– Vendredi 25 octobre

• 9h : Dikté kréyol – Latilié li ek aprann matjé kréyol-la + vanri – Conte – Kont kréyol épi Valér’y Egouy – An ti moman plézi an jaden-an, Centre Culturel de Basse-Pointe

• 9h : Annou fè lang-lan jwenn tè-a, An koudmen épi le STEA – Travail de la terre avec pratiques et explications en langue créole – Service Territorial d’Expérimentation Agro-écologique – Sainte-Anne

• 18h30 : Conférence littéraire – Bokantaj litérè autour de l’ouvrage de Fred Démonière : A-TOU-MO, Pawol djéritout – Bibliothèque Schœlcher

Samedi 26 octobre

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« Ni Chaînes Ni Maîtres », un film de Simon Moutaïrou

À voir à Madiana

Avec Ibrahima Mbaye Tchie, Camille Cottin, Anna Thiandoum
18 septembre 2024 en salle | 1h 38min | Drame, Historique
Synopsis
Tout public avec avertissement
1759. Isle de France (actuelle île Maurice). ​Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.
La presse en parle :
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Qu’il s’agisse de la photo organique d’Antoine Sanier, au naturalisme très travaillé, ou de la formidable musique presque anachronique d’Amine Bouhafa, Ni chaînes ni maîtres se construit avant tout en expérience audiovisuelle, sensorielle et émotionnelle, jusqu’à sa sidérante scène de fin, terrassant moment de cinéma comme mise en images de l’indicible.

Ouest France par Anne Augié
Un premier long métrage au souffle épique.

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Protocole contre la vie chère et neutralisation du RPPRAC : de la bataille de la rue à la guerre médiatique !

Nouveau couvre-feu jusqu’au 28 octobre de minuit à 5h

— Par Jean-Michel Salmon(*) —

Dans toute lutte de l’establishment contre un mouvement social, la répression du mouvement dans la rue va de pair avec la guerre médiatique contre sa position et ses actions. On voit alors les médias se transformer souvent en vecteurs de propagande, insistant lourdement sur les conséquences négatives des actions militantes, tandis qu’ils enjolivent les éléments de réponse fournis par l’establishment.

La Martinique ne fait pas exception : depuis la signature du protcoole, les médias audiovisuels locaux ont fait la part belle aux signataires de l’accord, qui se font les VRP de luxe de leur produit.

Hier soir dimanche 20 octobre Eddie Marajo sur ATV a reçu Alexandre Ventadour (Président e deux Commissions de la CTM, Président de Martinique Développement) dans son émission hebdomadaire « Politiquement incorrect », où il a très politiquement-correctement souligné à de nombreuses reprises « l’agilité » de Letchimy et à quel point « c’est super » d’avoir fait passer tant de sujets dans le protocole. Très surjoué.

Ce lundi 21 au matin matin Cédric Catan sur RCI a reçu Stéphane Hayot lui-même, qui a donc enfreint la devise de son père Bernard : « le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit« , et qui sans surprise a attribué la cherté de vie exclusivement à l’éloignement et l’insularité, tout en réaffirmant que la baisse des prix ressort de la responsabilité de l’Etat et des moyens qu’il y mettra.

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RPPRAC, élu-e-s, organisations populaires, syndicats,… où « vont » la Martinique ?

— Le n° 367 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Ce jeu de mots connu (sujet au singulier, verbe au pluriel, pour indiquer que le sujet part dans tous les sens) est on ne peut plus approprié à la situation que nous vivons.

Alors que les institutionnels croyaient avec la signature de leur protocole, avoir plié la partie la plus incandescente de la crise de la vie chère, le RPPRAC refuse de signer et appelle à bloquer le pays à partir de lundi 21 octobre. Certes, la foule réunie samedi, n’a pas l’ampleur de celles de 2009, de la lutte contre l’obligation vaccinale, de la mobilisation contre le nonlieu dans l’affaire du chlordécone, mais son importance et son enthousiasme témoignent de l’écho rencontré par le mouvement, et de la colère qui règne dans le pays. Vie chère, misère sociale, colère de ne pas être entendu, constituent un sérieux mélange détonant.

Tandis que les signataires, dans leur grande majorité, se congratulent, trois députés signataires ont jugé nécessaire d’exprimer des réserves.

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Matinik, kisa NOU lé vréman ?

— Par Olivier Ernest Jean-Marie (*) —

1. Martinique : redécouvrir, redéfinir, clarifier nos raisons d’être. 

La crise que traverse la société martiniquaise depuis quelques semaines a révélé le besoin de choisir ou de redécouvrir les raisons d’être de la communauté martiniquaise.

Je précise que j’entends par communauté martiniquaise, l’ensemble du vivant, humain et autre qu’humain accueilli sur et autour de notre archipel.(humains, animaux, végétaux, minéraux, les milieux vivants qui les abritent, la mer, les rivières, les mangroves, l’air, la terre, …),

La raison d’être d’un collectif, qu’il s’agisse d’une association, d’un syndicat, d’une entreprise, d’une collectivité publique, ou d’une communauté comme la Martinique, définit les finalités du collectif et les activités fondamentales qui constituent sa mission.

Je suis convaincu que l’absence d’actualisation, de clarification et de conscientisation des raisons d’être de notre communauté martiniquaise explique, entre autres, notre malaise sociétal, la perte de confiance mutuelle entre les acteurs de notre pays et notre atomisation. Notre incapacité à fournir des réponses collectives claires et ambitieuses aux défis démographiques, environnementaux, économiques, sociaux, culturels et psychologiques que nous devons relever peut être relié au défaut de boussole collective.

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Martinique : couvre-feu prolongé jusqu’au 28 octobre avec des ajustements

Face aux violences urbaines récurrentes, la préfecture de Martinique a annoncé la prolongation du couvre-feu, initialement instauré le 9 octobre. Ce dispositif sera maintenu jusqu’au lundi 28 octobre 2024, avec des horaires allégés pour soutenir la reprise des activités économiques et associatives. Désormais, les restrictions de circulation s’appliqueront de minuit à 5 heures du matin, permettant aux entreprises de restauration, du spectacle, ainsi qu’aux associations sportives de fonctionner en soirée.

Outre le couvre-feu, des mesures de sécurité renforcées ont également été prises. L’achat, la vente et le transport au détail de carburants, de produits chimiques inflammables ou explosifs, ainsi que d’artifices de divertissement et de produits pyrotechniques, restent interdits sur l’ensemble du territoire martiniquais jusqu’au 28 octobre inclus. Ces restrictions visent à limiter les risques d’incendie et à faciliter l’intervention des forces de sécurité, alors que des épisodes de violences nocturnes se sont encore produits récemment.

Le préfet de Martinique, Jean-Christophe Bouvier, a souligné que cette prolongation du couvre-feu et les mesures associées visent à préserver l’ordre public tout en tenant compte des besoins économiques locaux. Des contrôles seront effectués pour garantir le respect de ces mesures, et le représentant de l’État a exprimé sa gratitude envers la population pour sa résilience face à ces tensions.

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Notre Martinique aujourd’hui

-Par Guy Lordinot —

Octobre 2024

Statut de la Martinique

Le 19 mars 1946, le Parlement vote une loi (dite loi d’assimilation) qui modifie le statut les colonies françaises de Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion en départements d’Outre-Mer (DOM).

Désormais, à la faveur de cette loi, les habitants de ces nouveaux départements bénéficient des mêmes droits que leurs compatriotes de la France hexagonale.

L’État n’applique cette loi que de façon très partielle. Il se contente de remplacer le gouverneur par un préfet. Aucune mesure n’est prise afin de réaliser l’égalité des droits avec les citoyens hexagonaux.

Profondément déçus, fatigués d’attendre l’application complète de la loi, les syndicats – avec le soutien du parti communiste – entrent en lutte pour la conquête des droits que la Constitution confère à l’ensemble des citoyens de la République.

Deux conquêtes majeures sont obtenues : l’instauration de la Sécurité Sociale, l’attribution de la prime de vie chère accordée aux fonctionnaires hexagonaux affectés dans les DOM à l’ensemble des fonctionnaires des DOM. Quelques années plus tard, perdant l’espoir d’une vie meilleure pour tous, les partis de gauche des quatre départements se réunissent le 18 août 1971 dans la commune du Morne-Rouge en Martinique.

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« Pierre et le Loup » : une relecture visuelle et musicale entre tradition et modernité

Mardi 22 octobre à 21h sur France 4 et en replay jusqu’au 29/10/25 ★ ★★

— Par Hélène Lemoine —

« Pierre et le Loup », conte musical emblématique composé par Sergueï Prokofiev en 1936, est revisité dans une œuvre hybride et inédite, mêlant animation et prises de vues réelles. Cette nouvelle adaptation, produite par Camera Lucida et réalisée par Gordon Béziat, Pierre-Emmanuel Lyet et Corentin Leconte, offre une expérience visuelle et auditive originale, qui allie tradition et modernité, tout en conservant l’essence pédagogique de l’œuvre. Le résultat est un film d’animation de 30 minutes qui redonne vie au célèbre conte dans un format accessible, à la fois artistique et éducatif.

Dans cette version innovante, le conte musical de Prokofiev prend une dimension nouvelle grâce à un habile mélange de technologie moderne et de narration classique. L’animation se déploie en interaction avec les musiciens de l’Orchestre National de France, dirigés par Daniele Gatti, qui jouent la partition dans un décor virtuel où les personnages animés évoluent avec fluidité. La symbiose entre les éléments réels et animés accentue la beauté visuelle de l’œuvre, et ajoute une profondeur immersive au récit.

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Don Quichotte et la leçon contemporaine de la lutte contre la vie chère en Martinique ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La situation est chaotique en Martinique et l’heure grave et nous avions écrit précédemment que le mouvement de lutte contre la vie chère était voué à l’impasse. Aujourd’hui nous nous dirigeons droit vers cette voie sans issue. L’appel à un sursaut de la pensée rationnelle en Martinique doit donc se faire plus pressant face aux événements actuels, qui menacent de plonger l’île dans une crise politique , sociale et économique majeure. Le mouvement mené par le RPPRAC, organisation luttant contre la vie chère, a su galvanisé une foule nombreuse, acquise à sa cause. Lors d’un discours prononcé ce samedi à Dillon, son leader a lancé un cri de ralliement à la mobilisation totale, annonçant des blocages à partir du lundi suivant. Ce discours évoque des barrages qui rendraient la circulation sur l’île impossible, ce qui fait craindre un retour à une situation de tensions et émeutes rappelant les débuts des négociations sur la vie chère. Force est de reconnaître que cette organisation à travers son leadership excelle en matière de communication, mais cette stratégie du bras de fer teintée de populisme- passablement improvisée dans le feu de l’action de mécontentement est totalement inepte dans la mesure où le blocage va se révéler mortifère.

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Le RPPRAC dernier rempart contre un destin d’Ephad général ?

— Par Jean-Michel Salmon(*) —

Il est à la fois clair et fondamental que ce mouvement social lancé par le RPPRAC MARTINIQUE  constitue une force endogène de contestation, comme le souligne le R lui-même.

C’est le cas parce que l’on voit bien qu’avec Glawdys Roger et Aude Goussard, ils ont tous les trois un cerveau très aiguisé et qu’ils le font travailler à bon escient, l’ordre établi étant ainsi quelque peu déboussolé même s’il retombe vite sur ses pattes, comme on l’a vu avec l’accord non pas « historique » mais très « hayotien », donc a-historique. Ou alors historique au sens où il réutilise une fois de plus certaines des  méthodes historiques en place depuis plusieurs siècles, à savoir la caste locale qui fait payer à la France qui elle se soumet à son jeu de dupes.

Pour qui prend la peine de les écouter attentivement, sans a priori et avec un esprit libre (au sens d’ André Comte Sponville), il est évident ces trois là, Aude, Glawdys et Rodrigue maîtrisent parfaitement leur sujet et que le R quant à lui est devenu expert de l’action militante.

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