Les enjeux de santé publique liés à la consommation de boissons sucrées et alcoolisées ont conduit de nombreux pays à adopter des mesures fiscales dans le but de dissuader les habitudes néfastes. La taxe soda, initialement introduite en France et en Belgique, a émergé en réponse aux préoccupations croissantes concernant l’obésité et les risques sanitaires associés à la surconsommation de boissons rafraîchissantes. La proposition, élaborée dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS) en France, a évolué au fil des années pour s’aligner sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L’OMS, dans ses démarches pour promouvoir des choix de vie sains, a appelé les gouvernements à renforcer la taxation des boissons sucrées et alcoolisées. Un constat alarmant de plus de 8 millions de décès annuels liés à la consommation de produits néfastes pour la santé a incité l’OMS à encourager une augmentation significative des taxes. En effet, l’organisation estime que la hausse des accises sur ces produits contribuera non seulement à dissuader les consommateurs, mais également à inciter les entreprises à produire des alternatives plus saines.
En parallèle, une étude de l’OMS a révélé que doubler les taxes sur l’alcool en Europe pourrait prévenir jusqu’à 5 000 décès annuels liés au cancer.