Le 5 janvier dernier, un drame a frappé Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, lorsqu’un homme de 30 ans et père de deux enfants a perdu la vie à la suite d’une intervention policière controversée. Ce décès a suscité l’indignation de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui dénonce vigoureusement l’utilisation excessive et répétée de pistolets à impulsion électrique, communément appelés tasers.
Selon les informations recueillies, dix-huit fonctionnaires de police ont été présents lors de l’interpellation, au cours de laquelle le trentenaire a été soumis à une douzaine de décharges de taser. La LDH qualifie cette utilisation massive de l’arme de « démesurée » et souligne le caractère inquiétant d’une telle intervention, surtout compte tenu du fait que l’homme était seul face à cette multitude de policiers.
Les tasers, présentés comme des armes de force intermédiaire et non léthale par les autorités policières, soulèvent des préoccupations quant à leur usage abusif.