— Par M’A —
Chaque année, le 6 novembre à 11h25, les femmes françaises commencent à travailler « gratuitement » en raison des inégalités salariales persistantes entre les hommes et les femmes. Cette date symbolique, calculée par la newsletter féministe « Les Glorieuses, » met en lumière une réalité alarmante : les femmes continuent d’être désavantagées sur le plan économique, malgré des avancées législatives et sociales.
L’écart salarial entre les femmes et les hommes reste préoccupant. Selon les statistiques d’Eurostat, les hommes gagnent en moyenne 15,4 % de plus que les femmes en France. Bien que ce pourcentage ait légèrement diminué par rapport à l’année précédente (15,8%), il témoigne d’une progression trop faible. Pourtant, des solutions existent pour réduire ces inégalités de salaire.
Les militantes des « Les Glorieuses » proposent plusieurs politiques publiques pour lutter contre l’écart salarial. L’une de leurs recommandations est de conditionner l’accès des entreprises aux marchés et aux subventions publiques au respect de l’égalité salariale. Cette mesure, à zéro euro, vise à garantir que les fonds publics ne contribuent pas à aggraver les inégalités. Elle est également soutenue par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.