— Par Jean-Marie Nol, économiste —–
La crise de la dette concomitante à celle de l’identité française peut être annonciatrice de grands bouleversements politiques dans la société française pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’identité nationale est un élément fondamental de la cohésion sociale, et lorsque celle-ci est remise en question, cela peut engendrer des tensions et des divisions au sein de la société. De plus, les questions liées à l’identité, telles que l’immigration, la diversité culturelle et religieuse, ou encore les tensions socio-économiques, sont souvent au cœur des débats politiques et sociaux en France, et leur résolution peut avoir un impact significatif sur l’avenir du pays. Enfin, les changements budgétaires et financiers, démographiques, les évolutions économiques et les défis liés à la démondialisation contribuent également à façonner l’identité française et peuvent donc entraîner des transformations importantes dans la société.
C’est dans ce contexte sociétal troublé par l’insécurité grandissante que le président Emmanuel Macron joue la carte de la provocation pour attiser le vote d’extrême droite dans le cadre d’une stratégie pernicieuse avec l’affaire de l’annonce abrupte de la possibilité de faire chanter une chanson d’Edith Piaf par Aya Nakamura à l’ouverture des jeux olympiques de Paris.