— Par Sabrina Solar —
Face aux enjeux pressants du climat, ignorer cette réalité n’est pas une option viable. C’est le cri d’alarme lancé par le chef de l’ONU Climat lors d’un discours vibrant à Londres ce mercredi. Le G20, pris dans ses querelles géopolitiques, ne peut se permettre de reléguer le changement climatique au second plan. Les conséquences désastreuses sur leurs économies sont déjà palpables et ne feront que s’aggraver.
L’impasse lors de la réunion des ministres des Finances du G20 à São Paulo en est la preuve. Les divisions politiques ont entravé la prise de décisions cruciales, notamment sur le financement de la transition énergétique dans les pays en développement. Pourtant, cette transition est essentielle pour contrer les effets dévastateurs du réchauffement climatique.
La COP29 prévue à Bakou en novembre prochain s’annonce décisive. Elle doit fixer de nouveaux montants d’aide publique climatique, bien en deçà des besoins réels, mais néanmoins cruciaux pour restaurer la confiance entre nations. Des discussions intenses sont en cours sur l’allègement de la dette des pays pauvres, la réforme des institutions financières mondiales et la création de nouvelles taxes internationales.