— Le n° 338 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Ce slogan, martelé dans le chant qui devient de fait, l’hymne du combat antichlordécone, a retenti samedi 24 février à Basse-Pointe.
Dans ce haut lieu, parmi d’autres, de l’empoisonnement au chlordécone, le Collectif Matinik Doubout-Gaoulé kont Chlordécone poursuivait son action de terrain, visant à collecter des constitutions de partie civile pour l’appel interjeté contre le non–
Lieu, mais aussi à informer, à échanger, à mesurer chaque jour mieux, la réalité toujours présente de la catastrophe que certains voudraient faire passer pour une affaire réglée.
De fait, une cinquantaine d’habitants et d’habitants de la région sont venu-e-s, avec leurs pièces d’identité, pour entamer la démarche judiciaire. Les contacts faits à cette occasion ont permis de constater des taux de contamination très inégaux et parfois faramineux.
Trois jours avant, une conférence de presse suivie par Martinique 1ère et France-Antilles, a permis de rendre compte, avec la participation solidaire du maire du Lamentin, de notre soutien à la proposition de loi du député Califer, visant à faire reconnaître officiellement la responsabilité de l’État dans la catastrophe, d’évoquer, avec Sabrina Cajoly, la dimension internationale de nos actions.