Jeudi 16 & Vendredi 17 janvier à Fort-deFrance et en communes
Le Festival Mois Kréyol, organisé par la compagnie Difé Kako, revient cette année avec une programmation riche et diversifiée. Ce festival, fondé par Chantal Loïal, a pour ambition de mettre en lumière les talents des artistes ultramarins et de favoriser une meilleure diffusion des cultures créoles, trop souvent méconnues.
Un festival né de la volonté de combattre les clichés
Chantal Loïal, passionnée de culture et de danse, a créé le festival Mois Kréyol pour pallier la faible visibilité des artistes des Outre-mer. Selon elle, les artistes ultramarins sont souvent ignorés dans les scènes culturelles, qu’elles soient hexagonales ou inter-antillaises. Cette absence de représentation alimente les clichés et limite l’accès des publics à la richesse culturelle des Outre-mer. Le festival vise donc à accroître cette visibilité, non seulement en France, mais également au sein des territoires ultramarins et à l’international.
Le festival répond également à un besoin de plus grande mixité du public, en proposant des événements où les cultures créoles sont au cœur des programmations. Il permet ainsi aux artistes ultramarins d’entrer en contact avec des programmateurs et des réseaux professionnels, tout en sensibilisant les publics hexagonaux à des réalités culturelles qu’ils connaissent peu.

Rien ne remplacera les années 60. J’ai eu la chance de vivre Mai 68 aux premières loges, habitant au 34 de la rue Gay-Lussac, à l’endroit même où fut érigée la première barricade. Je revois encore Dany le Rouge passant devant chez moi et haranguant ses troupes. Dans mon appartement, se trouvaient plusieurs de mes amis ainsi que des habitants de l’immeuble dont une fille que nous appelions Tête de Poisson, une communiste endurcie qui nous chantait des airs de balalaïka. Mon copain Bobby Labrousse, alias Brebis Galeuse, enfonça rageusement dans le nez de Jules Badeau – autre surnom – une plume qu’il tira d’un coussin, n’en pouvant plus de l’entendre déconner. Ce soir-là, Jean-Claude O’Garro resta dormir chez nous de peur d’être arrêté par les CRS. Je dus le faire asseoir sur une chaise n’ayant pas assez de lits. Soulignons que, juste en dessous de chez moi, vivait mon amie, Madame Paul Fort, la femme du poète, qui me parlait des célébrités qui venaient autrefois la visiter, tels Paul Valéry ou Georges Brassens.
Spectacle musical Adaptation, mise en scène et jeu Xavier Simonin
En 2023, près de trois enfants sur dix en France vivent avec un seul de leurs parents, une tendance qui a progressivement augmenté au fil des années. Si cette proportion reste stable depuis 2018, elle représente un véritable bouleversement par rapport à 1990, où seulement 11 % des enfants grandissaient dans une famille monoparentale. La situation se décline en plusieurs formes, avec une large majorité des enfants vivant dans une famille monoparentale où la mère est généralement le parent référent.
— Par Sarha Fauré —
Les Victoires de la Musique 2025, célébrant cette année leur 40e édition, s’annoncent particulièrement excitantes. L’événement, qui aura lieu le 14 février 2025 en direct de la Seine Musicale, mettra en lumière les artistes français les plus en vue, avec une cérémonie diffusée en prime time sur France 2 et France Inter, et présentée par Léa Salamé et Cyril Féraud.
— Par Jean-Marie Nol —
Maryse Condé, La Liberté d’Ecrire
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Avec Sosuke Ikematsu, Keitatsu Koshiyama, Kiara Nakanishi
— Par Pascal Froissart(*) —
« Marche Nocturne »
— Par Sabrina Solar —
Par Raoul Peck
Le vendredi 10 janvier dernier, la médiathèque de Sainte-Luce accueillait une rencontre littéraire autour de l’œuvre de Suzanne Césaire proposée par le Club Soroptimist Diamant les Rivières et accueillant l’universitaire Anny-Dominique Curtius, auteure de l’ouvrage « Suzanne Césaire. Archéologie littéraire et artistique d’une mémoire empêchée ». Un moment riche d’enseignements et de partage autour d’une œuvre et d’un patrimoine qui subjugue et passionne de plus en plus et qui tend, au fil des études et des recherches, à retrouver sa place dans le panthéon littéraire martiniquais.
France Télévisions commémore les 50 ans de la promulgation de la loi Veil
Le rôle de Gérard de Catalogne dans l’introduction des idées fascistes en Haïti… p
Le rêve et l’espoir peuvent être perçus comme des représentations positives élaborées par la pensée, qui nous poussent à avancer, à persévérer, à espérer malgré les obstacles et les épreuves, en nous rappelant que quelque chose de meilleur nous attend au bout du tunnel. Par exemple, on entend à chaque fois : que la nouvelle Haïti est pour bientôt. Certains y croient fermement. D’autres n’y croient malheureusement pas, mais soupirent après. D’ailleurs, l’on imagine mal qu’un compatriote puisse y être défavorable face à la tragédie que traverse le pays en ce moment.
—Édito de Chantal Loïal —
— Par Sabrina Solar —
Depuis 2016, le programme « Création en cours » des Ateliers Médicis soutient les jeunes artistes à travers des résidences d’une durée déterminée, favorisant l’expérimentation et la recherche. Ce dispositif unique offre aux créateurs de toutes les disciplines la possibilité de se consacrer pleinement à leurs projets, tout en enrichissant le parcours d’éducation artistique de jeunes élèves, souvent issus de territoires éloignés des équipements culturels.
— Par Sabrina Solar —
— Par Sarha Fauré —