— Par Hélène Lemoine —
Il y a 77 ans, le 29 mars 1947, marque le point de rupture décisif dans l’histoire de Madagascar, lorsque le pays s’est enfoncé dans une insurrection audacieuse et déterminée. Aux alentours de 22 heures, les insurgés malgaches, empreints d’un profond désir d’indépendance, lancent une attaque audacieuse contre la caserne militaire française de Moramanga, située dans le cœur du pays. Cet acte marque le début d’une révolte qui transcende les limites géographiques de Moramanga pour se propager comme une onde de choc, englobant toute l’île de Madagascar.
L’objectif des insurgés est clair et sans équivoque : prendre les armes contre les forces colonisatrices, symbolisées par la présence militaire française, et déclencher une révolte nationale en vue de libérer Madagascar de l’emprise coloniale. Ce geste audacieux est alimenté par un profond ressentiment envers les injustices subies par le peuple malgache, exacerbées par des années de réquisitions brutales, de travail forcé et de mépris envers la dignité humaine. La population, étouffée par les politiques oppressives du pouvoir colonial, embrase la flamme de la résistance, aspirant à un avenir libre et indépendant.