À compter du 1er avril 2024, certaines informations doivent obligatoirement figurer sur l’emballage ou la notice des produits de protection intime (tampons, serviettes hygiéniques, coupes menstruelles, protège-slips…), notamment le risque de syndrome de choc toxique menstruel. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié des recommandations d’utilisation permettant de limiter ce risque
Le syndrome de choc toxique menstruel est une maladie infectieuse extrêmement rare (une vingtaine de cas recensés chaque année en France) ; mais il s’agit du principal risque lié au port de protections intimes internes (tampons, coupes menstruelles…).
Il est tout à fait possible de prévenir ce risque en respectant certaines bonnes pratiques préconisées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), notamment :
- vous laver les mains avant et après chaque changement de protections intimes ;
- choisir une protection ayant un pouvoir absorbant adapté à votre flux menstruel (des recommandations spécifiques peuvent vous être apportées par votre gynécologue) ;
- éviter d’utiliser des protections intimes internes si un professionnel de santé vous a déjà diagnostiqué un syndrome de choc toxique ;
- si vous utilisez une coupe menstruelle, la vider régulièrement (toutes les 4 à 6 heures) ;
- respecter les recommandations d’utilisation propres à chaque protection, en particulier celles concernant le temps de port (généralement, porter chaque protection au maximum 6 heures ; utiliser une seule protection à la fois et uniquement pendant les règles ; et durant la nuit, privilégier des protections externes comme les serviettes hygiéniques).