— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Face à la multiplication des chocs économiques, technologiques, sanitaires, climatiques, géopolitiques, les déséquilibres des finances publiques de l’État, des réformes drastiques de la dépense publique sont au bout du tunnel et s’avèrent aujourd’hui la première condition de la reconstruction de la France dans un contexte de mutation économique et sociologique. En Guadeloupe c’est la restructuration de la filière canne et la réforme de l’octroi de mer qui sont à l’ordre du jour dans une atmosphère que l’on peut qualifier de « entre chien et loup » c’est à dire au crépuscule le plus sombre, lorsqu’on ne peut plus, ou pas encore, discerner exactement les choses… La Roue du Destin va -t-elle bientôt s’emballer ou au contraire se stabiliser ?
L’expression « la roue tourne » résonne souvent comme un avertissement rappelant que le succès peut rapidement laisser place à l’échec, et vice versa.. Ainsi laisser penser et dire que la situation économique n’est pas dégradée, alors même qu’au bout du compte, l’on s’est déjà endetté au niveau public comme privé, c’est là une attitude pathétique.