— Par Roland Sabra —
«Fouille-merde, impotent, triste sire, crapule moralisatrice, prétendu journaliste d’investigation, ignorant etc. ». Se faire épingler par deux critiques différents, en quelques mois, comme « mercenaire » et ce sans aucune consultation, contrairement au procès d’intention dont il semble friand, conduit Ph. Adrien à vomir un flot d’insultes à l’endroit de Roland Sabra qui, force est d’en convenir, ne s’est jamais situé dans ce fossé fangeux et qui le laisse volontiers comme lieu d’aisance au metteur en scène parisien.
Les faits, simplement les faits et ils sont têtus comme disait Lénine.
L’Andromaque « parisienne » dont parle Ph.Adrien « présentée dans une première version » en décembre dernier (citation) était donc un travail d’atelier d’un an jugé insuffisamment abouti pour qu’il soit repris, retravaillé et présenté 10 mois plus tard dans une forme enfin acceptable pour le public parisien. C’est ce que « Le Naïf » a écrit. La gestation de la mise en scène a donc duré au moins deux ans.
La Phèdre présentée à Fort-de-France a suscité un travail préparatoire de 5 semaines de F.