— Par Jean-Marie Nol, économiste —
La crise économique actuelle en Guadeloupe révèle les limites de notre modèle économique et social. Ancré dans un passé dépassé, ce modèle peine à s’adapter aux défis contemporains tels que le protectionnisme croissant, la crise financière française, et l’inflation.
L’inflation entraîne une augmentation généralisée des prix, ce qui diminue le pouvoir d’achat des ménages et affecte leur capacité à consommer. Cela peut entraîner une baisse de la demande globale dans l’économie. Les entreprises sont aussi confrontées à des coûts de production plus élevés en raison de l’augmentation des prix des matières premières, des salaires, etc. Cela peut réduire leur compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux. Face à ces enjeux, il est impératif d’élaborer des politiques novatrices favorisant l’innovation tout en assurant la protection sociale et la stabilité économique. Le modèle économique actuel, fondé sur l’agriculture, le commerce traditionnel et le tourisme, est devenu obsolète et inégalitaire. Il ne parvient plus à répondre aux exigences de protection sociale et de redistribution des richesses. De plus, la crise actuelle met en lumière la nécessité d’une vision prospective de notre développement, orientée vers les nouvelles technologies et les énergies renouvelables.