— Interview de Roland Sabra par Camille Chauvet —
Camille Chauvet : Roland Sabra tu as beaucoup écrit sur la reconstruction du Lycée Schoelcher pourquoi?
Roland Sabra : Comme tu le sais je m’intéresse un peu aux arts de la scène et plus particulièrement au théâtre et comme tu le sais encore mieux le Lycée Schoelcher est le seul Lycée de Martinique qui offre aux élèves une option théâtre dite « lourde » la L3 dans le jargon educnat. Par ailleurs je crois que la culture est le premier vecteur d’une possible indépendance. Pouvoir affirmer des valeurs, des normes qui échappent au cycle infernal de la dépendance et de la contre-dépendance est le socle sur lequel se bâtit le reste. Les caciques marxiens ne seront pas d’accord mais c’est leur affaire. Réciter Marx comme un bréviaire en un temps où l’économie immatérielle devient dominante n’est sans doute pas la meilleure façon d’avancer dans ce siècle.
Camille Chauvet : Dans la phase finale du concours il restait 3 projets. Celui retenu par la Région avait-il ton assentiment?
Roland Sabra : Non mais le pire avait été évité.